Tableaux hollandais

À propos

Parcourant les Pays-Bas durant l'entre-deux-guerres, Karel Capek se laisse prendre au charme de leur campagne pimpante, peuplée de vaches flegmatiques et jonchée de fleurs par milliers. Il dépeint les notables du cru, les polders et les maisons étroites aux larges fenêtres qui laissent entrer cette lumière qui inspira les maîtres anciens. En fin observateur, il s'attarde, avec son humour habituel, sur les détails, que ce soit pour en révéler la beauté ou le caractère absurde.

Mais ce voyage est aussi le cadre d'une réflexion plus profonde sur les méfaits du tourisme et l'état du monde. Il perçoit avec une acuité prophétique les signes des changements politiques de son temps et questionne la place des «petites nations» comme les Pays-Bas et la Tchécoslovaquie dans la politique internationale.

Les Tableaux hollandais s'inscrivent dans une série de récits de voyage, principalement publiés dans le journal Lidové noviny, réalisés dans l'Europe de l'entre-deux-guerres en Angleterre, en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas, en Scandinavie et en Bohème.


Rayons : Littérature > Récit > Récit autre


  • Auteur(s)

    Karel Capek

  • Éditeur

    La Baconnière

  • Distributeur

    Harmonia Mundi

  • Date de parution

    05/04/2024

  • EAN

    9782889601424

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    128 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    11.9 cm

  • Épaisseur

    0.8 cm

  • Poids

    92 g

  • Support principal

    Poche

Karel Capek

Après des études à Hradec Kralové, Brno, Berlin et Paris, Karel Capek (1890-1938) obtient son doctorat de philosophie à Prague en 1915. Auteur et metteur en scène pour le théâtre municipal de Prague-Vinohrady, Capek compose ses premiers recueils de récits avec son frère Josef. En 1920, il écrit R.U.R , - Rossum's Universal Robots. C'est dans ce titre que le monde voit pour la première fois apparaître le mot robot (« travailleur » en tchèque). En 1922, c'est La fabrique d'absolu, qui annonce presque simultanément avec H.G. Wells - qui signait, quelques années plus tôt : La destruction libératrice - l'invention de l'énergie atomique. Son oeuvre brillante et plurielle, souvent fantaisiste, mêle la finesse philosophique au bon sens populaire, le sérieux à l'humour, l'humanisme au catastrophisme. Sa maîtrise narrative, son humour, son érudition, sa fine connaissance des hommes et de ses profondeurs troubles le rapprochent notamment de Chesterton.

empty