Revue L'Avant-scène théâtre n.1279 : les justes

À propos

En février 1905, à Moscou, un groupe de terroristes du parti socialiste révolutionnaire prépare dans l'ombre un attentat contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Kaliayev, surnommé « le Poète », a été chargé par Annenkov, le chef de l'Organisation, d'aller poser la bombe sur la calèche du grand-duc. Tiraillé entre son désir de justice et sa volonté de respecter la vie d'autrui, et transcendé par son amour pour Dora, l'artificier du groupe, il hésite à accomplir son geste. Stepan, révolutionnaire radical revenu de trois ans de bagne, l'exhorte à passer à l'acte.

Sommaire

Éditorial Le théâtre de notre monde, par Olivier Celik Les Justes L'affiche Le texte de la pièce Commentaires Les Justes, tragédie du terrorisme, par Pierre-Louis Rey Éthique et politique, par Jeanyves Guérin Camus et l'amour de la scène, par Pierre-Louis Rey Entretien avec Stanislas Nordey, par Armelle Héliot Rencontres avec Emmanuelle Béart et Wajdi Mouawad, par Armelle Héliot L'actualité Événement : Tchékhov, 150 ans !, par Rodolphe Fouano Enquête : écrivain de théâtre, un métier ?, par Rodolphe Fouano Hommage : Georges Wilson, par Armelle Héliot La quinzaine de Gilles Costaz Lire : la sélection de L'avant-scène théâtre

Rayons : Littérature générale > Poésie

  • Auteur(s)

    Albert Camus

  • Éditeur

    Avant-scene Theatre

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    22/03/2010

  • Collection

    Revue L'avant-scene Theatre

  • EAN

    9782749811444

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    88 Pages

  • Longueur

    188 cm

  • Largeur

    140 cm

  • Épaisseur

    0.5 cm

  • Poids

    100 g

  • Support principal

    Revue

Infos supplémentaires : Broché  

Albert Camus

1913-1960 - Le père d'Albert Camus travaillait dans un domaine viticole, près de Mondovi, pour un négociant de vins d'Alger. C'est dans ce département de Constantine que l'écrivain voit le jour en novembre 1913. Un an plus tard, Lucien Camus meurt à la bataille de la Marne et la famille s'installe à Alger. Albert y fait ses études, encouragé par ses professeurs dont Jean Grenier. Il commence à écrire très jeune et ses premiers textes paraissent dans la revue Sud (1932). Après le bac, il obtient un diplôme d'études supérieures en Lettres, section philosophie, mais la tuberculose l'empêche de passer l'agrégation. En 1935, il commence à écrire L'Envers et l'Endroit qui sera publié deux ans plus tard. A Alger, il fonde le Théâtre du Travail qu'il remplace en 1937 par le Théâtre de l'Equipe: entretemps, il a quitté le parti communiste auquel il adhérait. Il entre au journal du Front Populaire, créé par Pascal Pia: son enquête "Misère de la Kabylie" aura une action retentissante. En 1940, le Gouvernement Général de l'Algérie interdit le journal et s'arrange pour que Camus ne trouve plus de travail. Il s'installe à Paris et travaille comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir. En 1943, il est lecteur chez Gallimard et prend la direction de Combat quand P. Pia est appelé à d'autres fonctions dans la Résistance. La rupture avec Sartre a lieu en 1952, après la publication dans Les Temps Modernes de l'article de Jeanson qui reproche à la révolte de Camus d'être "délibérément statique". En 1956, à Alger, il lance son "Appel pour la trêve civile", alors que dehors, on hurle des menaces de mort. Il obtient le prix Nobel de littérature en 1957.Le 4 janvier 1960, au Petit-Villeblevin, Camus trouve la mort en voiture. Il est enterré à Lourmarin où il avait acheté une maison.

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