Le 14 juillet 2020, « on va redévelopper les trains de nuit... », annonçait le président de la République.
Transition écologique oblige, justifiait-il. D'autres annonces ont depuis confirmé ce message. Les trains de nuit vont-ils donc sortir enfin de leur long sommeil en France ?
Ce livre reconstitue une épopée de deux siècles. Après l'époque héroïque où le voyageur dispose de banquettes hérités des diligences, viendra une offre de lits et de couchettes, mais dans les seules voitures de 1re classe... Mieux encore, moyennant un supplément élevé, une Compagnie Internationale de Wagons-Lits proposera de voyager dans des trains-hôtels inspirés des Etats-Unis. La Belle Epoque s'incarne dans quelques-uns de ces trains de luxe internationaux, dont l'Orient-Express sera l'expression sublimée... et mythique à l'excès !
Si dans les années 30, les milieux populaires accèderont timidement enfin à des couchettes, dès l'avant-guerre, chaque été, des trains déversaient nuitamment de leurs compartiments bondés de 3e classe, Auvergnats et autres provinciaux dans leurs petites gares...
Les voitures-couchettes promues par la SNCF connaîtront un grand succès durant les Trente glorieuses, comme les trains-autos-couchettes débarquant chaque été Anglais et Belges sur la Côte d'azur...
Mais l'évolution des modes concurrents, l'avènement en France d'un TGV diurne, entraîneront l'effacement des trains de nuit, pourtant modernisés, des TEN internationaux aux Lunéa domestiques, jusqu'à se réduire à une peau de chagrin. L'inventaire international des trains de nuit établi par Luc Levert révèle toutefois des situations plus favorables dans des pays voisins....
L'ouvrage privilégie la dimension humaine vécue dans l'atmosphère spéciale propre aux trains de nuit.
Document inédit, le règlement du conducteur de la Compagnie Internationale des Wagons-lits en 1908 !
Bernard Vieu raconte 37 années de carrière à la SNCF, déroulées au contrôle de trains de nuit.
Par-delà ces exigences professionnelles, le huis-clos à demi obscur des compartiments suscitera le crime et inspirera moult polars, nous rappelle Michel Chlastacz, comme il a toujours excité concurremment Cupidon, voire Eros !
Cette nouvelle édition du Guide répertorie plus de cent trains touristiques. Des trains qui sillonnent les régions de France (3,7 millions de visiteurs par an, 1 200 km de voies ferrées,) mais aussi de pays voisins : la Suisse, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, la Grande-Bretagne... Ces petits trains invitent à un double voyage : en premier lieu, dans de magnifiques paysages méconnus que seul le chemin de fer permet d'atteindre. Ils offrent aussi un voyage dans le temps, les passagers s'installant à bord de trains d'autrefois - locomotives à vapeur, autorails, tramways et voitures classés monuments historiques - que des passionnés ont restaurés et remis sur les rails.
Ce «slow tourisme», que seuls les trains touristiques rendent possible, conquiert un public grandissant, séduit par ces itinéraires parcourus à petite vitesse, de manière originale, pour faire connaissance avec un territoire habituellement «survolé», sa diversité, son histoire, sa gastronomie et son artisanat typiques. Les trains touristiques offrent le plaisir de belles rencontres avec un patrimoine naturel et industriel, riche et varié - panoramas à couper le souffle, paysages vertigineux, sites remarquables, trains mythiques, autorails Picasso, voitures de l'Orient Express - et ses acteurs locaux.
Le guide mentionne également des musées ferroviaires, des vélo-rails, des circulations spéciales (trains d'Halloween, du Père Noël, de la Chandeleur, Chasse aux oeufs de Pâques, trains gastronomiques...) et les lignes TER SNCF offrant un intérêt touristique.
Inclus : carte des implantations, index, informations pratiques (offices de tourisme, restauration, hôtellerie...), sites touristiques situés à proximité (musées, châteaux, jardins classés, abbayes...), ouvrages d'art exceptionnels, gares remarquables et autres curiosités ferroviaires...
L'édition 2020 du Guide recense plus d'une centaine de trains touristiques, musées consacrés au chemin de fer et curiosités ferroviaires à visiter en France et dans les pays voisins - Belgique, Suisse, Grande-Bretagne, Espagne. L'édition de cette année inclut une nouveauté : plusieurs pages sont consacrées au Portugal et à la Suède.
Pour l'été 2020, totalement différent en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus (de nombreux réseaux touristiques ont retardé leur date d'ouverture), le guide présente une multitude d'itinéraires et de découvertes à faire à petite vitesse, en pratiquant le slow tourisme : trains à vapeur du XIXe siècle, tacots du XXe siècle, tramways de l'entre-deux-guerres, autorails des années 1950 et 1960, lignes TER dignes d'intérêt, vélo-rails, gares pittoresques ou classées aux monuments historiques, musées consacrés au chemin de fer...
La majorité des réseaux touristiques et musées à caractère ferroviaire présentés dans cet ouvrage sont adhérents de l'Unecto, fédération nationale (www.unecto.fr).
Ce livre-guide les présente par région, en indiquant à chaque fois les caractéristiques du matériel roulant et de la ligne, le parcours, les informations pratiques.
L'ensemble est abondamment illustré de photographies en couleur et complété de cartes.
Un ouvrage essentiel pour préparer une échappée belle... sur les rails !
Amicales d'anciens, associations culturelles, clubs sportifs, orchestres d'harmonies, mutuelles, orphelinats, établissements de santé, maisons de retraite... c'est par la solidarité sociale et le lien culturel entretenus depuis un siècle et demi que la "famille cheminote" a été façonnée. La saga des trente-trois associations, dont il est rappelé ici l'origine et le développement, en est une parfaite démonstration.
Il y a un certain paradoxe à rappeler comment fut édifiée cette grande famille des cheminots, alors qu'est annoncée la fin programmée de leur statut, "chiffon rouge" qui motivera les syndicats à engager un mouvement original pour s'y opposer. C'est qu'en effet le statut demeure l'un des marqueurs identitaires les plus enracinés chez les agents de la SNCF. Mémoire de cheminots, un livre d'Histoire pour mieux comprendre l'actualité.
Pour ce deuxième ouvrage de la série des « 100 » (Les 100 trains qui ont changé la France étant le premier titre), voici Les 100 voitures qui ont fait la France.
De la Renault type JM au Peugeot 3008, ces modèles ont tous, chacun à sa manière, écrit une page de notre histoire nationale.
Le luxe (Delage D8S, Delahaye 175 S, Facel Vega, DS 23 Pallas), le sport (Bugatti, Alpine A 110, 204 et 205 proto, Renault F1), la politique (la DS de l'attentat du Petit Clamart contre le général De Gaulle, la SM Maserati de Jacques Chirac élu président de la République), les faits divers (les Tractions Avant des voyous et celles de la police, celles réquisitionnées par la Gestapo et celles des FFI), l'Histoire (les Taxis de la Marne)...
La société française, toutes générations confondues, se raconte au travers de ses voitures, 100 au total, sélectionnées pour l'empreinte qu'elles ont laissée dans notre roman national.
Qui a dit qu'il n'y avait plus de trains en France ? Aujourd'hui, les trains sillonnent le pays, des montagnes au littoral, des villes vers les campagnes : qu'il s'agisse de trains de voyageurs ou de marchandises, ils circulent de jour comme de nuit sur le réseau ferré français.
L'auteur de cet ouvrage propose ici un magnifique florilège en images à travers quatre régions : Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Languedoc- Roussillon.
Ses photographies en couleur offrent un voyage à travers une grande diversité de paysages : vertes prairies des Alpes, vignobles du Roussillon, littoral méditerranéen, montagnes enneigées des Pyrénées... Diversité également de matériels et de composition - TER, TGV, Intercités, Ouigo, Fret - ainsi que des ouvrages d'art qui parsèment les lignes : viaducs, tunnels, pont tournant...
A travers plus de 200 photos, toutes inédites, sont présentées ces quatre grandes régions françaises, inaugurant une nouvelle série dans la fameuse collection Images de trains de La Vie du Rail, bien connue des amateurs de chemin de fer.
Après Les aiguilleurs et L'exploitation ferroviaire, voici pour clore la série d'ouvrages sur l'exploitation technique des chemins de fer, le tome 3 concernant la signalisation.
Comme la route et ses carrefours, le rail possède sa signalisation et son « code des couleurs » basé sur le rouge, le jaune, le vert, le violet et le blanc.
Savez-vous que celui-ci a été définitivement adoptée à la fin de l'année 1936, peu de temps avant la création de la SNCF, et que l'on trouve trace du tout premier signal lumineux sur le réseau du P.O à Paris, dans le tunnel reliant Denfert-Rochereau à la gare de Paris-Luxembourg ?
Constituée de drapeaux et de lanternes aux tous débuts du chemin de fer, cette signalisation est ensuite devenue « mécanique » vers 1860 (sous forme d'ailes et de cocardes), puis lumineuse lors de l'invention de Block automatique vers 1920.
La mise en service de la première ligne à grande vitesse en 1981 la fera encore évoluer, puisque le Cab Signal (et ses indications en cabine) entrainera la disparition de la signalisation latérale.
Généralisée depuis 1974, la signalisation lumineuse - allant du tout petit panneau présentant le seul « carré violet » au grand panneau « en drapeau » pouvant présenter plusieurs indications - assure aujourd'hui la sécurité du trafic sur de très nombreuses lignes classiques. Complétée par des indicateurs de direction, des tableaux indicateurs de vitesse et autres pancartes, elle permet d'assurer efficacement l'espacement des circulations et la protection des 5 000 aiguilles du réseau.
Derrière tout ceci, des circuits de voie, des milliers de relais électromagnétiques, beaucoup d'électronique et... des centaines de kilomètres de câbles !
Cependant, au XXI e siècle, ses jours sont comptés.
Demain, les nouvelles technologies comme l'ERTMS et même l'intelligence artificielle permettront de l'éliminer définitivement... Heureusement, les cycles technologiques sont longs - même les signaux mécaniques PO ou PLM n'ont pas encore tout à fait disparu du paysage ferroviaire - et il nous sera encore longtemps permis d'admirer le feu rouge et l'oeilleton d'un sémaphore !
Chemin de fer et cheminots d'antan explore le vaste secteur du chemin de fer classique et à voie métrique sans oublier les métros et les tramways d'antan. Son but : transmettre un savoir aux jeunes générations, faire revivre de nombreux métiers du rail et, surtout, conserver la mémoire vivante des services que le chemin de fer a pu rendre à la collectivité et ce que les cheminots savaient faire pour exploiter un tel outil de travail bien utile à une nation. Tout à la fois ouvrage d'histoire, d'évolution des techniques, mais aussi ouvrage de cours, il décrit l'art du transport ferroviaire et expose les notions fondamentales du chemin de fer apparu vers 1830. Sorte de musée vivant des techniques, il nous rappelle également que le chemin de fer est une technique d'ingénieur aux multiples facettes. Il s'adresse à un très large public, allant du jeune cheminot débutant - vierge de toute connaissance technique en ferroviaire - recruté à la SNCF, à la RATP ou dans toute autre EF (Entreprise Ferroviaire), aux professionnels du secteur ainsi qu'aux passionnés du rail que sont les fidèles lecteurs de La Vie du Rail.
Leurs noms évoquent les territoires desservis (l'Armor, le Nord-Express, l'Etoile du Nord, le Côte Vermeille), la vitesse (le Mistral, la Flèche d'Or, la Flèche d'Argent, l'Arbalète), la géographie (l'Arlberg Express, le Thermal Express, le Maine-Océan, l'Océan-Riviera), l'exotisme (l'Orient-Express, l'Edelweiss, le Train Bleu, la Puerta Del Sol), la culture (le Molière, le Mozart, le Rubens, le Goethe, le Maurice Ravel, le Parsifal, le Watteau), l'histoire (le Vauban, le Rouget de Lisle, le Palatino, le Galilei, le Robert Schumann).
Particulièrement évocateurs, ces noms de baptême attribués aux trains français et étrangers illustrent la notoriété et l'attachement dont bénéficie le chemin de fer, incarnation du progrès et de la modernité.
À l'heure où la SNCF fête son 80 e anniversaire, cet ouvrage abondamment illustré raconte les 100 trains qui ont changé la France en irriguant le territoire, en franchissant les frontières de l'Europe, en supplantant l'automobile, que ce soit pour les trajets de loisirs ou les voyages d'affaires.
Un must have qui séduira aussi bien les passionnés de train que les néophytes.
Des glaciers suisses à la Camargue, le Rhône, d'abord torrent, devient un fleuve puissant dont le cours est aujourd'hui dompté.
Grâce au sillon qu'il a creusé en Suisse et en France, le chemin de fer a pu pénétrer d'abord au coeur des Alpes, puis ouvrir aux contrées du nord de la France la voie vers les portes de la Méditerranée et de l'Orient.
L'ouvrage vous présente ce cours d'eau magistral et les lignes ferroviaires qui l'accompagnent sur la quasi-totalité de son trajet vers la mer, les trains ne l'abandonnant que pour rejoindre Marseille dans le département des Bouches- du-Rhône. Alors, attention au départ pour un voyage en train au fil du Rhône, dans les Alpes, au bord du lac Léman, entre Massif Central et Préalpes, et en Provence.
Suite à l'ouvrage Les Aiguilleurs, rois de l'exploitation ferroviair e, ce livre permettra au lecteur de découvrir un monde mystérieux :
Celui des métiers de l'exploitation ferroviaire en France, qui consiste notamment à faire circuler les trains en toute sécurité, d'hier à aujourd'hui. Empirique lors de la naissance du chemin de fer, l'exploitation, repose de nos jours sur une organisation technique, des personnels dédiés (brigadier de manoeuvres, chefs de service, caleurs...) et des pratiques professionnelles.
Ce livre décrit toutes les facettes de ce métier tel qu'il était exercé au siècle précédent :
Cabines d'aiguillages, quais d'autrefois, petites gares de campagne accueillant les tacots, gares de triage capables de trier 3 000 wagons par jour, gares importantes avec les grands rapides et les express dotés de wagons-lits, de voiture-restaurant, de fourgon à bagages, d'allège postale...
Aujourd'hui, au XXI e siècle, l'exploitation ferroviaire est marquée par des évolutions inéluctables : ouverture à la concurrence, cadencement, nouvelles technologies (ERTMS, GSM-R) et même intelligence artificielle...
Le 31 de´cembre 1972 disparai^t le dernier re´seau de´partemental ouvert aux voyageurs dans l'environnement de la baie de Somme. Cependant, lorsqu'une histoire se termine, c'en est une autre qui commence gra^ce a` un groupe de jeunes passionne´s du chemin de fer qui se lance dans la reprise des deux lignes Noyelles-Cayeux et Noyelles-Le Crotoy sous forme touristique. Seule structure associative qui ge`re un chemin de fer touristique de cette importance en France, le chemin de fer de la Baie de Somme est devenu une structure touristique majeure de la co^te picarde accueillant chaque anne´e pre`s de 130 000 voyageurs sur 27 kilome`tres de re´seau ferre´. Retrac¸ant cette e´pope´e ferroviaire, l'ouvrage permettra e´galement au lecteur de de´couvrir l'histoire, la ge´ographie, la biodiversite´ et le patrimoine de la baie de Somme au fil des pages et au fil du voyage.
Après « Paris-Nord et sa banlieue », paru en 2009 et pratiquement épuisé, La Vie du Rail réédite cet ouvrage incontournable dédié à une gare prestigieuse.
Cette nouvelle édition remaniée reprend une partie de la précédente et se complète d'un important chapitre présentant les 150 ans d'histoire de la gare, son évolution durant les trente dernières années et le grand programme de modernisation lancé en janvier 2014.
Avec 700 000 voyageurs quotidiens, la gare du Nord est de nos jours la plus grande gare d'Europe par son trafic.
Les trains de banlieue y côtoient la grande vitesse avec le TGV, Eurostar et Thalys ainsi que deux RER.
D'abord publié sous forme de feuilletons parus dans La Vie du Rail, cet ensemble de souvenirs en sept nouvelles est consacré à une enfance et à une adolescence de passionné du rail.
André Victor, auteur du Souffle du Mistral paru en 2011, n'est ni cheminot, ni enfant de cheminot, mais s'est pris encore enfant de passion pour le chemin de fer, passion qui a profondément marqué sa vie. Ainsi, lors de la disparition des 2D2 PO de la scène ferroviaire dans les années 1950, il éprouva le besoin de raconter sa rencontre avec ces locomotives mythiques.
C'est de ce propos initial que de fil en aiguille est né ce récit à découvrir ou a redécouvrir.
La Vie du Rail présente le deuxième tome du projet incroyable de Ludovic Claudel.
L'Atlas historique des chemins de fer de France apporte une vision cartographique de l'ensemble des voies ferrées desservant ou ayant desservi le territoire, et des gares, haltes et points d'arrêt qui les égrenaient. En plus de ces cartes inédites, des textes et tableaux des lignes renseigneront les amateurs ferroviaires et les voyageurs curieux sur les sociétés concessionnaires et les dates structurantes de chacune des lignes représentées.
Avec près de 40 000 km de lignes principales et 20 000 km de lignes secondaires, le réseau ferroviaire français assure au début du XXe siècle une desserte fine et maillée de l'ensemble du territoire français.
Le développement du transport individuel, la crise économique de l'entre-deux-guerres, les destructions par fait de guerre, et la désindustrialisation progressive du territoire ont progressivement conduit à la disparition quasi-totale des lignes secondaires, à la suspension du trafic voyageurs sur la moitié des lignes principales et à la fermeture totale d'un quart du réseau. La volonté d'améliorer la vitesse commerciale des dessertes voyageurs a également conduit à la suppression d'un grand nombre de points d'arrêts.
Cet atlas est divisé en trois volumes suivant les régions administratives françaises actuelles.
Ce deuxième volume regroupe les cartes et les informations relatives aux départements constituant les régions de Bretagne - Centre-Val de Loire - Hauts-de-france - Ile-de-France - Normandie - Pays de la Loire. Chaque volume est assorti d'un index, permettant au lecteur de localiser l'ensemble des gares représentées, et est agrémenté d'illustrations choisies afin d'illustrer l'ambiance ferroviaire des régions concernées.
Dans ce nouveau livre, sont rassemblées les innombrables séries de locomotives à vapeur ayant appartenu à la compagnie de l'État, qui a fusionné en 1909 avec celle de l'Ouest, de leurs débuts à leur extinction sous le règne de la région Ouest de la SNCF.
Parmi les séries passées en revue, plusieurs d'entre elles auront eu une vie tronquée et disparaîtront avec la nationalisation.
Certaines comme les Mountain ou les Mikado ont été de fières figures au service du trafic voyageurs et marchandises. Outre le bataillon des 220, Atlantic et Ten Wheel, déchue du trafic express, figurent ici un panel de machines sans gloire mais qui méritent elles aussi une ode. Pour offrir un panorama intégral nous reviendrons sur les Pacific, Consolidation et la galaxie des machines-tender dont une part a activement été employée en banlieue parisienne.
C'est l'histoire d'une ligne de che- min de fer... qui tournait en rond.
Construite au milieu du XIX e siècle sur une trentaine de kilomètres, la Petite Ceinture de Paris était au départ une simple rocade dédiée au transport des marchandises.
Puis, elle permit d'assurer égale- ment le transport de voyageurs.
Auteuil, Vaugirard-Ceinture, Parc de Montsouris, La Rapée-Bercy, Charonne, Ménilmontant, Bd Ornano, Courcelles... autant de noms égrenés sur le plan du « Chemin de fer de ceinture de Paris ». Au cours du XX e siècle, face à la concurrence de la Grande Ceinture (rocade ferrée extra muros) et du transport rou- tier par camion ou voiture indivi- duelle, la Petite Ceinture connaîtra un déclin inexorable jusqu'à sa fermeture en 1991.
Aujourd'hui, La Vie du Rail édite un nouvel ouvrage riche en ar- chives et à l'abondante iconogra- phie, tant ce réseau pas comme les autres, solidement ancré dans le Paris intra muros, suscite l'inté- rêt et la curiosité...
Un second tome (période 1991- 2017) est actuellement en prépa- ration.
Chapelon... Un nom qui brille au tableau d'honneur des locomotives à vapeur. Ces machines, les plus célèbres de France, sont is- sues de la transformation de lo- comotives du type Pacific ayant appartenu à la compagnie du Paris-Orléans (P.O.). Pour la Compagnie du chemin de fer du Nord et le dépôt de Calais, elles furent les vedettes incontestées de la glorieuse époque de la va- peur, de l'immédiat après-guerre à la fin des années 1960.
Les Chapelon ou la quintessence de la vapeur grâce à leurs per- formances : vitesse, résistance, fiabilité, économies de charbon, esthétique, prestige... Fleuron du dépôt calaisien (aujourd'hui dis- paru), véritable fierté nationale, ces puissantes locomotives trac- taient le célèbre train de luxe La Flèche d'Or, composé de voi- tures Pullman. Au dépôt, chaque machine de cette prestigieuse série était attribuée à une seule et même équipe : le mécanicien et le chauffeur, désignés titu- laires. Ce livre est aussi un hom- mage à ces «seigneurs du rail» qui les ont servies vaillamment et pour lesquels être titulaire aux «P.O.» était l'aboutissement d'une carrière de roulant...
La Petite Ceinture, voie ferrée de 32 km encerclant Paris à l'intérieur des boulevards des Maréchaux, a cessé son activité régulière en 1993. Si depuis cette date, les trains n'y circulent plus guère, cette "Belle aux voies dormantes", propriété de SNCF Réseau, est devenue une insolite friche ferroviaire. Salle de concerts, restaurant-bistrot, jardins collectifs, ferme urbaine et tags y ont fait leur apparition, ainsi que des abris de fortune installés par des SDF. Actuellement, différents projets d'aménagement sont à l'étude (logements, promenade verte, train touristique ou boucle cyclable...), augurant de nouveaux chapitres d'une saga 100 % parisienne. A découvrir dans ce tome II, qui couvre la période 1991-2017.
Plus d'une centaine de trains touristiques sont répertoriés dans la nouvelle édition de ce guide inédit. Ces trains sillonnent actuellement les régions de France (3,7 millions de visiteurs/an, 1 200 km de voies ferrées), invitant à un double voyage : en premier lieu, dans de magnifiques paysages méconnus que seul le train permet d'atteindre. Mais c'est aussi un voyage dans le temps, en s'installant à bord des trains d'autrefois - locomotives à vapeur, autorails, tramways et voitures classés monuments historiques - que des passionnés ont restauré et remis sur les rails.
Cette forme de «slow tourisme» que seuls les trains touristiques rendent possible conquiert un public grandissant, séduit par ces itinéraires parcourus à petite vitesse. Car c'est une manière originale de faire connaissance avec un espace souvent «survolé», sa diversité, son histoire, sa gastronomie et son artisanat typiques. Les trains touristiques offrent le plaisir de belles rencontres avec un patrimoine naturel et industriel riche et varié - panoramas à couper le souffle, paysages vertigineux, sites remarquables, trains mythiques, autorails Picasso, voitures de l'Orient Express - et ses acteurs locaux.
Le guide mentionne également des musées ferroviaires, des vélo-rails, des circulations spéciales (trains d'Halloween, du Père Noël, de la Chandeleur, Chasse aux oeufs de Pâques, trains gastronomiques...) et les lignes TER SNCF offrant un intérêt touristique.
Inclus : carte des implantations, index, informations pratiques (offices de tourisme, restauration, hôtellerie...), sites touristiques situés à proximité (musées, châteaux, jardins remarquables, abbayes...), ouvrages d'art exceptionnels, gares pittoresques et autres curiosités ferroviaires...
Quarante années durant, Michel Fremder a été l'homme qui a fait entrer la communication, la publicité et la culture dans l'univers des gares de France.
Ses Trains expositions, qu'il évoque dans ce livre de souvenirs, racontent mieux que tous les livres d'Histoire les évolutions de la société française.
À lire comme un feuilleton.
La Suisse, un pays au coeur des Alpes. La Suisse, un petit pays sur le plan géographique, un grand pays dans le domaine de l'économie, et un géant du monde ferroviaire.
Partout, sur les plateaux, dans les vallées et dans les montagnes, les ingénieurs ont imaginé et les ouvriers ont construit des lignes de chemin de fer aux tracés souvent audacieux, et qui atteignent parfois des altitudes insoupçonnées.
Ce livre, richement illustré par des photos d'hier et d'aujourd'hui, est comme un hommage à ce qui se fait de mieux en Europe en matière de transport ferroviaire.
14 décembre 1969... il y a 50 ans disparaissait la gare de la Bastille. La ligne jusqu'à Boissy-Saint-Léger, désormais exploitée par la RATP depuis la nouvelle station de Nation, devint le premier Réseau express régional, le RER A. Les gares de Reuilly, Bel-Air et Saint-Mandé ont disparu du paysage local, tout autant que les vieilles locomotives à vapeur et leurs voitures « vert wagon » qui dominaient Paris sur le célèbre viaduc de Daumesnil. En cette journée hivernale de décembre, ce sont 110 ans qui partaient en fumée... Cet ouvrage est la mémoire de cette ligne si attachante, avec son environnement populaire, fait d'artisans, de petits commerces, d'immeubles modestes... L'auteur a réuni de nombreuses images, des documents, des plans inédits, en mettant en relief l'atmosphère des gares de la ligne de Vincennes, dont l'âme résidait dans son style désuet et hors du temps, invitant le lecteur à conjuguer le passé au présent.