Vivre dans le présent est un conseil que tout le monde peut entendre, il s'agit finalement du bon sens : ruminer le passé ou se perdre dans l'attente du futur, nous fait passer à côté de ce qui se passe dans l'instant. Cependant, mettre en oeuvre ce conseil n'est pas aussi simple que ne le laisserait croire la célèbre formule « Vivez l'instant présent ». Un travail intérieur est requis pour transformer la présence à soi et au monde.
Sandy Hinzelin nous invite ici à explorer ces questions dans une perspective bouddhique, en s'appuyant notamment sur les enseignements du maître tibétain Tarthang Tulku. Il s'agit de passer d'un temps insaisissable et source d'insatisfaction, à un temps qui soit un allié au quotidien et une source de libération. Cela nécessite une ouverture de sa propre conscience, qui est la clé pour être libre et avoir une vie accomplie.
L'ouvrage se déploie en trois étapes. Clarifier le temps ordinaire dans lequel nous vivons en prenant conscience de nos conditionnements. S'éveiller à un autre espace-temps en changeant notre regard intérieur, grâce à une pratique à la fois éthique et corporelle. Reconnaître le temps comme une totalité vivante, permettant ainsi de goûter la plénitude et de trouver sa voie.
Habiter le moment présent est ainsi le fruit d'une quête. Il s'agit de trouver la demeure où gît l'intemporel, et de s'y installer confortablement.
Sandy Hinzelin est docteure en philosophie et pratiquante du bouddhisme tibétain.
Le Dhammapada est le plus ancien recueil des paroles du Bouddha, où son ensei- gnement s'exprime de façon accessible et imagée dans une série de versets facile- ment mémorisables. Au cours des siècles ce recueil a été une sorte de bréviaire pour d'innombrables générations de bouddhistes.
Il existe plusieurs traductions du Dhammapada en français, mais elles sont généralement le fait de spécialistes du pali qui négligent souvent de rendre le texte facilement intelligible par tous. Jeanne Schut, la traductrice des ouvrages d'Ajahn Chah, en donne ici une nouvelle traduction simple et fluide qui respecte le sens du texte et sa forme versifiée.
Pour rehausser la poésie et l'intensité des mots, une trentaine d'illustrations de Georges Crisci évoquent l'Inde ancienne, où le Bouddha a vécu, et donnent à voir les brahmanes, les ascètes, les devas et la nature éternelle.
Franchissant les siècles, les plus belles paroles du Bouddha, prononcées en réponse à des circonstances précises, viennent nous inspirer et nous conduire sur la voie de la libération. L'édition reliée et sur papier ivoire en fait un bel ouvrage à offrir.
Le Shintô est la religion ancestrale du Japon. C'est la Voie des kamis qui n'a ni fondateur, ni doctrine, ni texte sacré, ni dogme.
Il est cette grande force invisible qui traverse l'histoire de l'Archipel depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. « Les ancêtres et la grande nature font de nous ce que nous sommes maintenant, nous leur devons gratitude, honneur et crainte respectueuse ».
Emiko Kieffer présente dans cet ouvrage les multiples manifestations du Shintô qui imprègnent la vie quotidienne du Japon : l'omniprésence des kamis, le respect de la nature et des objets, les rituels et les fêtes, les sanctuaires, la morale, le comportement...
Elle nous fait ainsi ressentir ce qui est au coeur de la culture et du peuple japonais et qui interroge l'Occident depuis toujours.
Il s'agit d'un ensemble d'essais, parus originellement dans la publication en huit volumes de la tra- duction du Shôbôgenzô, et largement remaniés. Yoko Orimo y analyse l'oeuvre de maître Dogen (1200-1253), le fondateur du zen Sôtô au Japon, qui est unanimement considéré comme le plus important philosophe de l'Archipel et comme l'un des penseurs les plus féconds de toute l'histoire du bouddhisme.
La réflexion de Mme Orimo est particulièrement profonde et brillante, et permet d'accéder non seulement à la signification du Shôbôgenzô, à la spiritualité de Dôgen, mais également au coeur de la culture japonaise et du bouddhisme extrême-oriental, qui sont à la fois étrangers à notre culture et extrêmement modernes.
Ce livre est destiné à la fois aux pratiquants du bouddhisme et aux philosophes.
Le Bouddha est né à Kapilavastu Il s'est éveillé au pays de Magadha Il a enseigné à Varanasi Il s'est éteint à Kushinagar Cet ouvrage retrace en termes simples et accessibles la vie du Bouddha Shakyamuni qui fonda en Inde, dans le bassin du Gange, il y a 2500 ans, ce qui allait devenir une des plus importantes religions universelles.
Dans sa quête de vérité, le Révérend Doki Suda a abordé la vie du Bouddha comme celle d'un grand sage qui fut une personne réelle. Il en fait un portrait sensible, relate sa quête spirituelle qui l'a conduit à devenir Bouddha (Éveillé), et les grands moments de la constitution de sa Communauté. Grâce à sa présentation claire et concise, le lecteur peut avoir un aperçu de la profondeur du sentiment religieux et de la philosophie du Bouddha.
Régulièrement au fil des siècles, tandis que le bouddhisme s'étendait et s'adaptait à différentes sociétés, certains pratiquants se tournaient vers la forêt pour revenir au mode de vie tel qu'enseigné par le Bouddha. C'est ainsi qu'est réapparue la tradition de la forêt en Thaïlande, à la fin du dix-neuvième siècle. Les moines qui lui ont donné vie ont attiré de nombreux pratiquants de la méditation, tant asiatiques qu'occidentaux. Cette tradition a eu grande influence en Occident à partir des années 1970 grâce aux disciples du grand maître de méditation Ajahn Chah. C'est aussi de cette branche du bouddhisme theravada (« la voie des anciens ») qu'est née la pratique connue aujourd'hui sous le nom de « Vipassana ». Cet ouvrage est le premier qui relate l'histoire de cette Tradition de la forêt et la pratique des moines qui repose sur la simplicité, la détermination et la confiance. Il retrace la vie des grands maîtres et donne l'essentiel de leurs enseignements.
Le Shôbôgenzô du maître zen japonais Dôgen (1200-1253) est un patrimoine culturel sans égal. Il est l'expression unique du génie à la fois de son auteur, de l'enseignement bouddhique et de la culture japonaise. Considéré comme le coeur de la tradition du bouddhisme zen Sôtô, il outrepasse tout cadre géographique et temporel. Sa résonance est universelle.
Cette édition intégrale bilingue japonais-français présente la traduction de référence de Yoko Orimo dans une version entièrement révisée de l'édition en huit volumes (2005-2016). Il contient l'ensemble du recueil selon l'ordre de compilation original : l'Ancienne édition en 75 textes compilée par Dôgen lui-même, la Nouvelle édition en 12 textes compilée par son disciple Ejô ainsi que 5 textes supplémentaires.
Lire le Shôbôgenzô de maître Dôgen est une pratique d'éveil qui ouvre de nombreuses portes. La vraie Loi, Trésor de l'oeil dans sa traduction française réalisée par Yoko Orimo permet à chacun d'en faire l'expérience.
En présentant de façon particulièrement claire les doctrines philosophiques des différentes écoles du bouddhisme japonais, ainsi que leur fondateur et leurs principaux temples, cet ouvrage de référence, sans équivalent, permet à chacun de se familiariser avec l'une des expressions les plus originales de l'enseignement du Bouddha et de pénétrer le coeur spirituel du Japon.
L'auteur expose les principes de chaque école par le biais de conversations avec des moines, ce qui rend la lecture très plaisante, d'autant que ces échanges sont tenus dans le cadre de monastères célèbres et que la beauté de l'environnement participe à la sérénité du récit.
En outre, la sympathie dont fait preuve l'auteur envers le bouddhisme et le peuple japonais, conjuguée à une intelligence intuitive de la doctrine, lui permettent de nous transmettre le meilleur du bouddhisme japonais dans ses différentes expressions.
L'ouvrage est issu d'une thèse de doctorat de philosophie portant sur le bouddhisme tibétain (université Blaise-Pascal/Ecole Pratique des Hautes Etudes).
Il propose la traduction d'un texte important de la lignée karma kagyü du bouddhisme tibétain : le Traité qui montre la nature de Bouddha, écrit par le 3e Karmapa, Ranjoung Dorjé (1284-1339), texte central de la philosophie tibétaine, étudié dans les centres de pratique, qui présente de façon précise la nature de Bouddha et donne des éléments pour la voir directement. Est également traduit un commentaire du grand érudit Jamgon Kontrul Lodrö Thayë (1813-1899).
A partir de ces deux textes, l'auteur propose une réflexion sur le sens de la présence dans chaque être de la nature de Bouddha, et sur le fait que tous les êtres ont la possibilité de la reconnaître et d'atteindre l'éveil. Puisque la nature de Bouddha désigne un état de conscience indicible, il est proposé de l'appréhender par une approche phénoménologique, en suivant le chemin que la conscience ordinaire doit parcourir pour reconnaître ce qu'elle est véritablement, à savoir la vacuité-luminosité. Cette démarche va de pair avec la pratique méditative.
Il existe au Japon un pèlerinage bouddhiste aussi célèbre que le Chemin de Compostelle en Europe. Il relie en une boucle 88 lieux sacrés de l'île de Shikoku sur près de 1200 kilomètres. Le chemin suit les traces du moine érudit Kôbô Daishi, natif de la région et fondateur du bouddhisme ésotérique Shingon. Les habitants de l'île accueillent et accompagnent les pèlerins avec vénération et générosité et participent à l'atmosphère particulière de ce périple.
L'auteure, Sophie Lavaur, a marché seule pendant cinquante jours sur ce chemin reliant les 88 temples. Sous le soleil ou sous la pluie et dans le vent, en montagne, en bord de mer ou sur les routes de campagne, à la rencontre des pèlerins et des habitants, elle a été portée par l'authenticité du pèlerinage.
Dans cet ouvrage, elle a rassemblé, en images et en mots, des instantanés et des impressions qui témoignent de son aventure intérieure. Elle nous fait partager la succession de ces moments imperceptibles où le quotidien devient extraordinaire. Photos, haïkus, textes descriptifs rendent compte de ce voyage méditatif au coeur du Japon d'aujourd'hui et de toujours.
Il s'agit de conseils, d'encouragements, de réponses à des questions, que Dôgen a délivré à un groupe de disciples, moines et laïcs, dans le premier temple zen qu'il a fondé près de Kyoto. Dans un langage simple et direct, il parle de la pratique, de l'attitude correcte à développer dans la vie, des difficultés rencontrés sur le chemin, qui sont les mêmes hier qu'aujourd'hui. Il est question de l'éveil et de la discipline qui y conduit : son enseignement montre, loin des spéculations intellectuelles, ce qu'est réellement la pratique du zen, d'où le choix du titre qi est également celui de la présentation du traducteur.
Un classique de la littérature spirituelle accessible à tous les pratiquants d'une voie spirituelle, et particulièrement apprécié des adeptes du zen.
Ajahn Chah (1919-1992) est un maître bouddhiste thaïlandais extrêmement respecté dans son pays et qui a profondément influencé toute une génération d'enseignants spirituels occidentaux. L'une des raisons de sa popularité est la clarté et l'accessibilité de ses paroles qui s'adressent à des personnes de milieux culturels très variés. Il était capable d'enseigner au moyen des concepts traditionnels du Dhamma mais aussi de transmettre la vérité sous forme d'analogies et de fables, de sorte qu'il pénétrait le coeur même de ses auditeurs. Il le faisait avec énormément de chaleur et d'humour sans jamais sacrifier à la profondeur.
« Simple et profond » est une expression qui s'applique particulièrement bien à l'enseignement d'Ajahn Chah.
Les textes présentés ici ont été recueillis et traduits par son disciple Paul Breiter, qui rejoignit son monastère dans la forêt thaïlandaise à la fin des années 1960 et y séjourna, avec d'autres Occidentaux, pendant de nombreuses années. Plusieurs photos donnent vie à cette période. Cette version anglaise a été traduite en français par Jeanne Schut.
Jack Kornfield, qui vécut dans le monastère d'Ajah Chah, nous dit : « En lisant ces pages, vous pouvez vous imaginer au coeur de la forêt, en début de soirée... La lumière des bougies vacille, les bruits des créatures de la forêt s'apaisent avec la tombée de la nuit, les cigales chantent. C'est le moment où vous réfléchissez à votre propre engagement dans une vie consacrée à la vigilance et à la vérité... » « Laissez votre coeur être touché par ces enseignements et prenez le temps de les assimiler lentement. Qu'ils inspirent votre réflexion, apaisent votre esprit et vous guident vers la délivrance ultime. »
Cette oeuvre de référence de H.W. Schumann retrace la vie du fondateur du bouddhisme débarrassé de ses aspects légendaires. Grâce à une profonde connaissance du canon bouddhique, de l'histoire indienne et une familiarité palpable avec le pays, l'auteur replace les grands événements de la vie du Bouddha dans leur déroulement chronologique et dans leur environnement social, politique et religieux. Il nous fait découvrir un homme à la fois mystique, rénovateur religieux, prédicateur, organisateur d'un ordre religieux, ainsi que ses contemporains, disciples moines ou laïcs, et l'atmosphère d'une époque qui a vu naître l'un des messages spirituels les plus puissants de l'histoire de l'humanité. Un ouvrage qui se lit aisément, nous fait découvrir une personnalité extraordinaire et nous permet de mieux comprendre l'enseignement du bouddhisme originel, les raisons de son succès et de son développement futur. Une lecture indispensable pour tous ceux qui s'intéressent au bouddhisme.
Considéré comme l'un des maîtres spirituels les plus accomplis de son époque, Ajahn Chah a inspiré et guidé d'innombrables personnes dans l'art de la méditation bouddhiste et l'art de vivre. Né dans le nord de la Thaïlande en 1918, il choisit la vie monastique à l'âge de neuf ans et, à vingt ans, il est ordonné moine. Quelques années plus tard, il quitte la sécurité du monastère local pour entreprendre une vie ascétique de moine errant et se consacrer à la méditation en suivant les enseignements de plusieurs maîtres de la Tradition de la Forêt.
Engagé dans une vie de simplicité et de renoncement, Ajahn Chah transmet les enseignements du Bouddha grâce à sa sagesse, son humour et son immense compassion. Sa façon d'enseigner, simple mais profonde, a un grand rayonnement auprès de ses compatriotes, moines comme laïcs, et attire également des Occidentaux. Ainsi, en 1975, il établit un monastère spécialement consacré à la formation de ceux-ci et les encourage à faire connaître les enseignements de Bouddha dans le monde entier. Ajahn Chah est décédé en 1992 mais ses étudiants continuent à enseigner dans plus de deux cents monastères sur les quatre continents.
Cette riche anthologie - dont cet ouvrage constitue le premier volume - réunit des enseignements prononcés dans diverses circonstances. Les propos lucides d'Ajahn Chah toucheront profondément tous les pratiquants de la méditation et tous ceux qui suivent la Voie de Bouddha en les invitant à réfléchir à l'essence des enseignements, à les approfondir et à les prendre à coeur.
Ce livre important, qui sera une aide précieuse pour les étudiants de toutes les traditions bouddhiques, comporte une riche et vivante introduction de Ajahn Amaro sur la Tradition des moines de la Forêt avec nombre d'anecdotes sur la manière d'être d'Ajahn Chah
Le bouddhisme, qui est maintenant intégré au monde occidental, a développé au cours des siècles un corps de doctrines complexes, qui varient selon les écoles, et dont il est difficile de pénétrer le contenu. Cet ouvrage se propose d'en rendre l'approche accessible en négligeant les différences entre les écoles pour exposer les vérités fondamentales communes à tout le bouddhisme.
C'est ainsi que Kogen Mizuno allie sa grande érudition, sa foi personnelle et sa sensibilité d'homme contemporain pour réussir à présenter en termes clairs la profondeur et l'originalité des principes fondamentaux de la doctrine bouddhique : les Trois Joyaux, les Quatre Nobles Vérités, la production conditionnée, le triple enseignement, la foi, la compassion, les préceptes, la méditation, etc.
Cet ouvrage classique, sans cesse réédité dans sa version anglaise, permet de comprendre les fondements du bouddhisme, l'expérience qu'il propose, la foi qu'il génère, la cohérence de sa vision du monde. Un ouvrage indispensable tant pour les adeptes du bouddhisme que pour ceux qui veulent le découvrir.
Dans cet ouvrage traduit directement du japonais, l'auteur revient sur plusieurs événements marquants de sa vie qui ont été autant de moments privilégiés où elle a pu s'éveiller à l'enseignement du Bouddha. Que ce soit des moments joyeux ou difficiles, des rencontres avec des maîtres ou des laïcs, des expériences de vie monastique dans le Japon traditionnel ou des voyages à l'étranger (en Inde, à Assise, aux Etats-Unis), elle nous fait part dans un langage à la fois direct et plein de sensibilité et de subtilité japonaises, de son ressenti en tant que pratiquante de la Voie de Bouddha. Chaque instant de vie est l'occasion d'approfondir la Voie spirituelle de Bouddha, nous dit-elle, et cette Voie est sans fin.
Cet ouvrage nous fait découvrir le parcours exceptionnel de l'auteur dont il avait été prédit qu'elle deviendrait une grande religieuse. Entrée dans un temple à l'âge de cinq ans, elle reçoit une éducation traditionnelle à l'époque difficile de l'aprèsguerre et deviens, dans un milieu masculin, une femme maître zen éminemment respectée. Il nous fait également percevoir ce qu'est la vie traditionnelle des moines et nonnes zen, ainsi que l'enseignement authentique du bouddhisme zen.
Il s'adresse aux pratiquants bouddhistes et à toutes les personnes intéressées par l'expérience spirituelle, ou curieuses des parcours de vie exceptionnels.
La pratique du zen repose sur la pratique de la méditation assise (zazen) et également sur la récitation, lors de cérémonies, et l'étude de certains textes. Ceux-ci, qui sont d'origine indienne ou chinoise, ont une longue histoire et leur sens profond est souvent difficile à saisir pour les pratiquants. Ce livre présente des commentaires de huit de ces textes essentiels. L'auteur se sert de ses propres expériences afin d'illustrer l'importance des textes pour le pratiquant et il révèle la subtile imbrication du contexte culturel et historique qui les entoure. Shohaku Okumura est maître zen, à la fois pratiquant et érudit. Il vît aux États-Unis où il dirige un centre dans l'Indiana. Il est reconnu dans le monde entier pour ses traductions et commentaires des textes zen. Textes présentés : Les quatre voeux de bodhisattva, Le verset de la repentance, Le verset des trois refuges, Le verset du kesa, Les chants des repas, Le Sutra du Coeur, Le Sandokai, Le verset d'ouverture du sutra.
Soigneusement compilé, l'ouvrage reprend des enseignements d'Ajahn Chah ainsi que des anecdotes sur sa vie, depuis son apprentissage difficile de sa vie de moine jusqu'à ses dernières années, et sur ses relations avec ses disciples. Il transmet ainsi de façon très vivante le style de l'enseignement de ce maître accompli.
S'adressant avec aisance à des personnes de tous niveaux, Ajahn Chah présente simplement et directement les enseignements bouddhiques les plus fondamentaux, ceux qui nous aident à nous émanciper dans ce monde changeant. Plein de fraicheur et de créativité, ses propos sont d'une grande pertinence pour les adeptes de toutes les écoles du bouddhisme comme pour ceux qui sont dans une démarche spirituelle.
Né au Vietnam en 1926, le Maître zen Thich Nhât Hanh rejoignit la voie monastique à l'âge de 16 ans, dans la tradition du Bouddhisme Mahayana. Maîtrisant parfaitement aussi bien les enseignements de la tradition du Bouddhisme du Nord que ceux du Bouddhisme du Sud, ce grand érudit mondialement reconnu a fait une étude comparative des soutras dans le trésor du Canon chinois et du Canon pali pendant de nombreuses années. Empli de compassion pour la souffrance dans notre monde actuel, il a fait une sélection de soutras appartenant aux deux traditions : le Bouddhisme originel et le Mahayana, non pour satisfaire notre connaissance, mais pour nous aider à voir comment transformer notre souffrance dans la vie quotidienne. Dans cette sélection originale, vous trouverez certains soutras qui ne sont ni chantés ni connus dans d'autres monastères.
Vous tenez entre vos mains un livre très précieux : celui des Trois Joyaux.
Voici le troisième tome de la traduction magistrale de l'oeuvre majeure du bouddhisme japonais, le Shôbôgenzô de maître Dôgen. L'oeuvre, certes difficile d'accès, est fascinante tant par sa profondeur philosophique que par sa créativité littéraire. Les 15 textes traduits ici inclus certains des plus célèbres comme Uji (Le temps qu'il-y-a), Busshô (La nature de Bouddha) ou le Genjokôan (La réalisation comme présence). Ce véritable " discours de l'Eveil " exprimé par Dôgen est ici complété par une longue et profonde " Méditation du temps et de l'espace " de la traductrice Yoko Orimo.
Il s'agit d'une nouvelle édition revue et mise à jour de l'ouvrage que nous avions publié en 2003, et qui est épuisé depuis plusieurs années (tirage initial : 2000 ex).
Rappelons que le maître zen Dôgen (1200-1253) est unanimement considéré comme le plus important philosophe du Japon et comme l'un des penseurs les plus féconds du bouddhisme. Son oeuvre maîtresse ici présentée, le Shôbôgenzô, bien que difficile d'accès, suscite un intérêt grandissant dans le monde entier et est une source d'enrichissement philosophique et religieuse inestimable.
Dessiner des Bouddhas, en s'inspirant des nombreuses représentations bouddhiques traditionnelles, est une ancienne pratique méditative des moines bouddhistes, du nom de shabutsu, qui connaît aujourd'hui un nouveau développement au Japon.
C'est une pratique simple, accessible à tous, qui ne nécessite pas de connaissance particulière, ni d'habilité spéciale au dessin, et qui conduit naturellement à apaiser son esprit.
Troisième édition d'un ouvrage épuisé depuis environ deux ans (7 000 exemplaires vendus).
Cet ouvrage nous fait découvrir l'expérience spirituelle actuelle de plusieurs femmes, asiatiques ou occidentales, issues de diverses traditions bouddhiques. Nonnes ou enseignantes renommées, elles sont ermite ou mère de famille, travailleuse sociale ou artiste.Toutes partagent la pratique de la méditation qui a transformé leur vie et insistent sur la possibilité pour chacun de prendre en main son cheminement spirituel. Généreux, profond, libre, joyeux, ce que ces femmes nous disent pour tous ceux et celles qui cherchent à intégrer la spiritualité dans leur vie quotidienne.
Parmi les nombreux manuscrits trouvés à Dunhuang, en Asie centrale, figurent des livres chrétiens écrits en chinois qui témoignent d'une Eglise chrétienne installée en Chine du VII° au X° siècles. Celle-ci appartenait à une vaste fédération d'églises qui, loin du christianisme occidental, s'est épanouie au premier millénaire sur une grande partie du continent asiatique, avant de disparaître. Se développant dans un environnement tout autre que celui de l'Europe, ce christianisme différent a emprunté des termes et des concepts au bouddhisme et au taoïsme pour exprimer une spiritualité spécifique qui met en relation les héritages oriental et judéo-chrétien Cet ouvrage retrace l'histoire de ce christianisme oublié et présente la traduction de ce qui s'apparente à de véritables évangiles où le message de Jésus se trouve revivifier. En cette époque de mondialisation il ouvre de nouvelles perspectives spirituelles et éthiques tant pour les chrétiens que les adeptes des spiritualités orientales.