Novembre 1955. Nelly est une enfant du divorce, mature avant l'âge. Louis Paul est prêtre. Il a quarante-six ans, elle onze. Ils vont s'aimer au premier regard et désireront vivre leur amour envers et contre tout, envers et contre tous. Mais pour combien de temps ? Combien de larmes ? Voici l'authentique et douloureuse histoire d'un amour interdit. L'auteur nous livre ce témoignage unique qui nous plonge dans la France des années 1950 où les villages étaient encore dominés par l'Église. Sans jamais perdre le lecteur dans les dédales de sa mémoire, elle raconte l'atmosphère étouffante, les gestes quotidiens dictés par les usages et les mentalités encore enfermées dans le carcan des traditions.
Selon Michelet, l'Histoire serait une grande résurrection. Elle ignore cependant Pierre Gilbert Le Roy, Baron d'Allarde, disciple des Lumières qui fut un artisan de la liberté à l'aube de la Révolution. Aristocrate d'origine nivernaise, apparenté aux plus grandes familles du royaume, sa terre jouxtait celle du célèbre bâtisseur de Versailles, Jules Hardouin Mansart, qui avait remodelé Sagonne, où il escomptait accueillir Louis XIV. Mais le premier médecin du roi déconseilla vivement au monarque de prendre les eaux de Bourbon, et le grand architecte quitta ce monde peu après.
à43 ans, au terme d'une carrière sans éclat, d'Allarde abandonna l'armée pour diriger son exploitation minière près de Moulins. Au printemps de 1789, les représentants de la Noblesse du bailliage royal de Saint-Pierre-le-Moutier l'éliront député suppléant à l'unanimité. Suite au renoncement du titulaire, il siègera à l'Assemblée Constituante dès l'ouverture des états généraux. Membre de trois comités, d'Allarde s'attache tout particulièrement aux problèmes financiers et à la Constitution. Hostile aux impositions de l'Ancien Régime, il préconise une nouvelle fiscalité équitable pour l'ensemble des assujettis, ainsi que la liberté d'entreprendre pour tous les citoyens, par la suppression des maîtrises et des jurandes, en créant la patente, dont la loi du 2 mars 1791 porte son nom.
La passionnante biographie, que Pierre Caldi lui consacre, restitue fidèlement avec le souci du détail et les couleurs du temps, l'oeuvre toujours présente du Baron d'Allarde, injustement oubliée.
Récit d'une tumultueuse odyssée, Boat People retrace le parcours bouleversant d'une jeune femme vietnamienne, née au Cambodge en 1949 qui, d'errance en exil, finira par prendre la mer sur un rafiot de fortune...
Fresque poignante, témoignage tragique d'une femme soumise aux aléas de l'Histoire, et qui sera conduite, avec les siens, jusqu'aux portes de la mort. Boat People est aussi une grande quête de liberté qui dit tout le courage et la patience de la narratrice.
C'est avec une savoureuse poésie que l'auteure nous fait partager son amour sincère des autres et de la vie. Elle nous fait goûter à la mangue verte, à tout le pittoresque d'un Vietnam presque oublié aujourd'hui, pour nous transporter dans un extraordinaire voyage historique et géographique...
U n deuxième enfant nouveau-né, une compagne, un travail stable : tout va bien dans la vie de Pascal. Jusqu'au jour où, alors qu'il se rend en moto à son club de karaté, il est percuté de plein fouet par un véhicule. Toute sa vie bascule : à part sa jambe et son bras gauches, son corps est dévasté : traumatisme crânien, arrachement musculaire cutané et osseux, paralysie du plexus brachial... la liste des blessures est longue. Aux longues années de rétablissement physique s'ajoutent des années de procès : l'accident a été causé par un automobiliste ivre, mais suite à une erreur de frappe de l'OPJ, un partage des responsabilités a été stipulé, malgré des contre-expertises.
Ce récit est celui d'un combat : un combat pour rester digne, une victoire sur le corps et sur soi-même. Mais aussi une lutte psychologique, afin de ne pas perdre espoir et de profiter de la vie. Car il s'agit aussi de surmonter l'intolérable injustice dont Pascal a été victime - comme si il avait aussi à porter le poids d'une responsabilité. Ce récit de vie authentique, fort en émotion, donnera de l'espoir à tous ceux qui se sont retrouvés handicapés.
Alfred... ou la traversée initiatique d un jeune homme. Son enfance et sa jeunesse au village d Auribeau au c ur de l Algérie. Ses premiers pas d adulte aussi, dans un pays en pleine déstabilisation. Les oueds murmurent à l évocation de son bled, d êtres aimés algériens ou français, de croyances, de techniques pour certaines disparues à jamais, de réalisations arboricoles dans le limon, de la nostalgique école, de la chasse. Mais ils grondent, enflent, débordent quand il s agit de justice, d honneur et de quête de vérité dans la grande famille pied-noire et harkie où suinte encore la souffrance de la spoliation. Khadidja et Alfred transgressent les habitudes du pays. Ils vivent au-delà du culturellement correct. Leur amour symbolise toute la complexité de ce pays en crise où s expriment la passion, l amitié, la barbarie et le désir d un apaisement vrai.
Mes combats pour l'emploi est un combat moral, historique, perpétuel et très certainement une mission pour ne jamais accepter le fatalisme, les règles établies et permettre à tout humain de rester digne, debout, d'accéder à un rendez-vous pour un emploi et de retrouver un travail.
Résister, dire non, se battre et affrontersans heurter, mais avec conviction,pour pouvoir briser les idées reçues et vaincre les a priori !
L'actualité a rattrapé ma naïveté, comme un cheval qui s'emporte au galop et je reste malgré tout optimiste, car je préfère une société qui fait rêver, plutôt qu'une société figée et sans issue.
La liberté de penser, d'agir et de faire,sont les outils incontournables d'une société dite libéraleau sens de la liberté et d'une société évoluée.
Ni droite, ni gauche seront mes maîtres mots, car je les laisse aux professionnels de la politique, qui est un métier à part entière.
Je suis le partisan convaincu d'une société ouverte, libre, progressiste où chacune, chacun d'entre nous, peut s'exprimer dans un travail qui lui plaît, sans être stigmatisé dans une quelconque catégorie ou code. Le travail n'est pas une punition : il doit être rendu accessible à tout citoyen.
Nous sommes en quelque sorte l'héritage de nos parents,grands-parents et ancêtres, et perpétuons un modede pensée et de fonctionnement.
Combien il est parfois compliqué, quand nos origines viennent de partout et nulle part, de s'y retrouver, de retrouver nos racines et nos repères ! Mes combats pour l'emploi est une étape de ma vie et je souhaite vraiment que cet ouvrage remette du baume au coeur de nos concitoyens et puisse créer le débat public de l'accès à l'emploi, mais avant tout, qu'il mette le projecteur sur le retour au bon sens !
Cet essai entreprend le démontage des mécanismes qui, non seulement perpétuent les entraves à la liberté citoyenne, mais aussi les aggravent. Or, ces atteintes généralisées aux libertés fondamentales expliquent la pauvreté et la corruption. À travers une analyse économique et politique, Ridha Ben Slama démontre dans ce texte engagé que l'hypocrisie des dirigeants est à l'origine de tous les dysfonctionnements. Si le principe de liberté n'a cessé de gagner du terrain dans l'Histoire, il continue de nos jours à se heurter à des systèmes économiques biaisés et des politiciens manipulateurs, agissant notamment au nom d'une doctrine ou d'un dogme. L'arbitraire est alors renforcé, le pouvoir d'une minorité prédatrice s'installe... Sans compromis, cet essai invite à une reconquête des valeurs « libéralisantes », propices à l'épanouissement individuel et collectif. Il s'appuie sur un travail d'érudit, et des références humanistes qui donnent toute sa légitimité au propos.
Alger, 1956 - 1957 Sahara, 1958 - 1962 Laos, 1966 - 1969 Tahiti, depuis 1981 Au soir de sa vie, un officier devenu professeur d'Histoire se penche sur son passé pour témoigner des événements qui ont jalonné son itinéraire : opérations de maintien de l'ordre à Alger, expériences nucléaires au Sahara dont il assurait la sécurité, ou encore lorsqu'il fut nommé conseiller technique de la gendarmerie laotienne à Vientiane dans le contexte de la guerre du Vietnam. Il confie avoir démissionné l'année où s'est retiré le Général de Gaulle dont, selon lui, l'ombre continue à s'étendre sur des « pygmées », et devient professeur d'Histoire après avoir décroché sa thèse. Ainsi, l'auteur aborde les thèmes de l'armée et de l'enseignement avec une plume franche et sans concessions.
« Si ce livre est l histoire de mon père, médecin de campagne à une époque où la médecine avait une âme, il est aussi la mienne, au parcours plus sinueux à travers les tumultes de la vie. « De 1936 à 1945, c est l avant-guerre et puis la guerre... Les événements que je décris, quelquefois dramatiques, auxquels j ai eu la chance de ne pas être mêlé, sont basés pour l essentiel sur un manuscrit inédit et de nombreux témoignages familiaux et autres. Puis, de 1945 à 1968, mes souvenirs d enfance prennent le pas sur la vie de mon père. C est ce qui explique le titre choisi, Portraits Croisés, lequel fait également allusion à la ville qui nous a vus naître, Bouillon. « Il s agit là d un récit à caractère local, mais n est-il pas vrai également que la petite histoire se mêle quelquefois à la grande Histoire, particulièrement en cette époque tragique de guerre, au sein de cette petite ville où naquit et vécut Léon Degrelle, le chef du parti rexiste, mouvement politique belge ayant uvré en collaboration avec les nazis. Viennent ensuite les années d après-guerre qui respirent le calme et la volupté de la paix revenue. Dans ce beau pays de l Ardenne, mes souvenirs de jeunesse évoqueront peut-être quelques réminiscences à ceux qui, nés en province, se reconnaîtront dans ce récit... »