Les mots-caresse.
Le vocabulaire de la tendresse, de l'amour et de l'affection Marie Treps En bref Ce que la tendresse veut dire : les mots de l'affection.
Le livre Une chanson douce, un baiser sur la nuque, l'effleurement d'une présence aimée, l'odeur sucrée d'un nourrisson... Les câlins qui durent, la volupté d'une étreinte, la plénitude du désir, de l'amour, de l'amitié... La tendresse est un besoin universel, avec ses mots-caresse, ses mots-cocon qui nous bercent, nous consolent et nous font rêver. Mots voyous murmurés dans les cheveux, au creux de l'oreiller, mots doux chuchotés au col de son veston, dans la rue, mots tendres échangés dans les cuisines et les salles de bain... Ce vocabulaire de l'affection dessine un territoire intime qu'explore Marie Treps au fil de cet abécédaire ludique et inspiré, d' " Amour " à " Volupté " en passant par " Blottir ", " Chéri ", " Cocotte ", " Cajolerie ", " Croquignole ", " Coeur ", " Douceur ", " Minouche ", " Poupette "...
Le jardin secret des mots qui nous font plaisir.
L'auteur Marie Treps est linguiste et sémiologue au laboratoire d'ethnologie urbaine du CNRS à Paris.
Arguments - Livre-cadeau.
- Edition augmentée en format poche d'un succès de librairie.
Comment la langue a-t-elle nommé "les roses" ? quels sont leurs contenus, leurs usages, leurs connotations ? que nous disent-ils sur eux-mêmes et sur notre société, ses valeurs, ses tendances ? notre approche du rose a-t-elle évolué ? répondre à ces interrogations, tel est l'enjeu de ce troisième volume du dictionnaire des mots et expressions de couleur du xxe siècle qui, en effeuillant les roses, de la poésie à l'argot, des romans et chansons aux articles de presse, d'aurore à vieux-rose, en passant par rose et ses dérivés, nous fait pénétrer dans le jardin mystérieux et surprenant de cette couleur ambiguë, tour à tour sucrée ou piquante.
Aurore. rose chair, rose cul. incarnadin. cuisse(-)de(- )nymphe(émue). feuille de rose, fleur de pêcher, pétale(-)de(-)rose. rose fraîche, rose(-)thé, rose bonbon, dragée, guimauve, praline. rose cochon ou crevette. rose buvard. rose saxe. rose barbie, pompadour ou schiap. la panthère rose. rose fossier. baise(z)-moi(-)ma(-)mignonne. vieux(-)rose. rose pink ou shocking. , rosé, rosemania, roseur. layette, tutu rose.
Bibliothèque rose. partir sur un petit nuage rose ou sur un éléphant rose. triangle rose. ballet rose, minitel rose. peste rose. la vie en rose, rrose sélavy. rose enfance et sucreries, candeur ou mièvrerie, émotion, féminité, romantisme, plaisir, bonheur et optimisme, socialisme. rose ingénu, rose charnel et sensuel, érotique ou hard, rose de l'oppression ou de la fierté homosexuelle. ou encore, rose festif, égalitaire et multiculturel de tati.
Rose mutant. rose is a rose is a rose. dans un "langage-tangage" incessant, roses multiples, anciens ou récents s'entrecroisent, dégageant un large éventail de sensations, de sens, de connotations, de symboles parfois contradictoires, et sous la couleur odorante et veloutée comme la fleur qui lui a donné naissance, perce parfois un rose trouble et dérangeant, à l'image de la société et de l'histoire dont la langue se fait l'écho.
Y a-t-il, dans l'acte autobiographique tel qu'on peut l'observer dans un dossier d'avant-textes, quelque chose de spécifique ?
Les treize études ici rassemblées tentent d'apporter des éléments de réponse à cette question.
Les corpus sont variés : de la littérature canonique (Stendhal, Gide) aux " écritures ordinaires ", de la francophonie aux domaines étrangers (Mary McCarthy, Max Frisch, Kafka, Pirandello), des oeuvres les plus travaillées à l'apparente simplicité du journal...
En fonction de quelles règles personnelles, mais aussi de quelles contraintes sociales, s'organise un " chantier d'écriture autobiographique " ? Du brouillon au texte définitif, quel rôle joue le métadiscours, qui prolifère dès qu'il s'agit de parler de soi, et de la difficulté d'en parler ? Vérité ou fiction : sait-on bien même, quand on prend la plume, où l'on en est ? Comment un journal peut-il devenir le lieu, ou le matériau, d'une construction autobiographique ? Et puis comment commencer, et comment finir ?
La comparaison des études ainsi regroupées permettra de réfléchir à ces problèmes.
Chacun mériterait un volume. Examiner ainsi la " genèse du je ", c'est sans doute contribuer, sur le plan spéculatif, à la théorie des genres, mais aussi, plus modestement, ouvrir la vole à un savoir pratique, poser les bases d'un " guide " pour les autobiographes à venir.
Ce volume, qui prend la suite des trois précédents consacrés au bleu, au rouge et au rose, est construit sur le même modèle. L'auteur présente d'abord une étude de la notion et montre que le noir (terme de couleur le plus fréquemment employé, juste devant le blanc) appartient bien au domaine de la couleur. Puis elle rappelle les étymologies latines du noir sous ses aspects mat (ater, qui donne âtre) et brillant (niger, qui donne noir), l'étymologie grecque (melas, d'où mélanome) et la symbolique chrétienne qui l'assimile au monde du mal - péché, nuit, mort, deuil, diable, enfers, méchanceté, perfidie, mélancolie..., jusqu'à la diversification de ses valeurs modernes - noir de la révolte, du mystère, de la mode. Viennent ensuite le dictionnaire du Noir proprement dit qui révèle la diversité de ses emplois, du café noir à la lumière noire de la physique ou au pot au noir des météorologues, celui des dérivés de atrabile à ultra-noir - et celui des termes apparentés, de airelle à zan, en
passant par jais, soutane, ombre... La préface de Pierre Soulages, peintre du noir « couleur intense », offre les réflexions d'un praticien de la matière noire, qui a inventé l'expression « Outrenoir ».
Véritable « trésor de la langue française maritime », le Nouveau Glossaire nautique est l'une des plus vastes et originales entreprises lexicographiques de notre temps.
Plus qu'une simple révision, ce dictionnaire savant et multilingue élargit l'horizon du Glossaire nautique d'Aujustin Jal (1848) tout en conservant l'esprit de son fondateur. Il offre ainsi de multiples témoignages des activités liées à la vie maritime et embrasse largement le langage des « gens de mer », dans toute sa richesse et sa complexité, depuis le IXe siècle, marqué par l'émergence de l'ancien français, jusqu'au XIXe siècle, en faisant de nombreux détours par les dialectes d'oïl et d'oc ou le latin médiéval.
Réalisé depuis 1970 par le Laboratoire d'Histoire Maritime (CNRS-Université de Paris Sorbone-EPHE) puis par le Laboratoire de Médiévistique occidentale de Paris (UMR CNRS-Université de Paris Sorbonne), le Nouveau Glossaire nautique est aujourd'hui élaboré par le Centre de Recherche d'Histoire Quantitative (UMR CNRS Université de Caen), sous la responsabilité éditoriale d'Elisabeth Ridel et André Zysberg.
Voir, sentir, goûter, toucher : déguster, c'est interpréter nos sens, mais c'est aussi souvent verbaliser une expérience sensorielle.
Si les philosophes et les spécialistes de la physiologie se sont déjà emparés de la thématique de la perception, le linguiste peut apporter sa pierre en étudiant une langue de spécialité liée à une activité relevant du perceptif : celle de la dégustation du vin. c'est à travers l'analyse des productions langagières, tant écrites qu'orales, de professionnels de la dégustation du vin que sylvie normand montre les spécificités linguistiques de ce discours.
Pour le vocabulaire, l'activité de dégustation entraîne d'une part le recours massif à des adjectifs qualificatifs et, d'autre part, une utilisation particulière des verbes pour structurer des discours très dépendants des situations dans lesquelles ils sont produits. les commentaires reflètent le protocole de la dégustation, décomposition ordonnée de l'ensemble des perceptions, description d'abord visuelle, puis olfactive et enfin gustative.
Il s'agit d'exercer son jugement et de faire preuve de son savoir, de séduire le futur consommateur par des commentaires mélioratifs afin de l'inciter à découvrir un vin, de pointer les défauts et les qualités d'un autre de manière critique. un vin a une robe, du nez, de la bouche. , il peut être brioché, dentelle, terreux, fruits rouges. l'analyse scientifique de ces textes réservés à des spécialistes ou à des amateurs éclairés, qui permet de repérer certains liens entre verbalisation et perception, contribue à rendre accessible un type de discours et les compétences d'analyse et d'expression qui lui sont attachées, discours qui représente lorsqu'il s'agit de vin un enjeu économique important.