Découvrez le texte fondateur de J.R.R. Tolkien, précurseur des théories sur le conte de fée, le merveilleux et la littérature de Fantasy.
Du conte de fées est l'essai de Tolkien qui correspond le mieux à l'ensemble de son oeuvre créatrice. Il est essentiel à la compréhension des écrits de Tolkien lui-même, et il pose bon nombre de ses principes créateurs, parmi lesquels la sous-création, le concept de Faërie et la valeur de la fantasy. L'objectif de la présente édition est d'ouvrir à l'oeuvre créative et théorique de Tolkien, afin de saisir son raisonnement autour de la littérature dite de Fantasy et le conte de fée.
Cette nouvelle édition française est accompagnée d'une préface de Nathalie Prince, universitaire spécialiste des littératures jeunesse et de Fantasy.
Dans cet essai, Tolkien se pose trois questions : qu'est-ce qu'un conte de fées ? Quelles en sont les origines ? Et surtout : quelle est leur utilité ? Les notions abordées y sont très importantes pour cerner l'importance qu'accorde Tolkien au conte de fées et mieux comprendre l'univers original qu'il a créé au fil de ses ouvrages.
Cette anthologie propose une large palette d'écritures poétiques, forcément multiple de par la variété de ses formes, la diversité de ses chemins, le registre étendu de ses voix. C'est la langue française qui la gouverne, et non pas la nationalité des poètes. La poésie française présentée ici offre un paysage contrasté, que ce soit une poésie inspirée, habitée de profondeurs sensibles, de vertiges métaphysiques, ou bien de «la poésie qui ne la ramène pas», pour citer Christian Prigent. Tous les «styles» d'écritures sont mis en présence:vers réguliers ou libres, proses poétiques, minimalisme ou ampleur, oralité ou spatialisme, modernité affichée et militante ou jeu avec les formes fixes héritées de la tradition, écritures fragmentées... Bouquet varié de joies, d'inquiétudes et de beautés en compagnie de Villon, Marot, Ronsard, Racine, Voltaire, Lamartine, Vigny, Hugo, Nerval, Corbière, Rimbaud, Maeterlinck, Segalen, Apollinaire, Reverdy, Aragon, Michaux, Prévert, Senghor, Char, Des Forêts, Du Bouchet, Bonnefoy, Jaccottet, Butor, Venaille, Novarina, Bianu et bien d'autres...
Le Moyen Âge merveilleux du Seigneur des Anneaux, du Sorceleur ou de L'Assassin royal vous fait rêver ? Sorcières, magiciens et nains peuplent votre imagination depuis toujours ? Chevaliers, vikings et mercenaires vous passionnent ? Ce beau-livre est fait pour vous. Toutes ces histoires, des contes de fées à Game of Thrones, exercent sur nous un extraordinaire pouvoir de fascination. Prenez garde, pourtant. Explorer les arcanes de la fantasy d'inspiration médiévale pourrait bien changer à tout jamais votre destinée. Derrière ces récits inoubliables se déploient des oeuvres littéraires et artistiques multiples - de la légende du roi Arthur aux contes venus du monde entier -, et leurs influences historiques sont légion - invasions « barbares », art de la guerre dans le Moyen Âge européen et le Japon féodal, châteaux forts et femmes de pouvoir. Mêlées, sublimées, ces sources abreuvent des oeuvres devenues incontournables.Prêts pour l'aventure ?Victor Battaggion est rédacteur en chef adjoint du magazine Historia, à l'origine des hors-série Thorgal et la saga des Vikings et Game of Thrones : la série événement à la lumière de l'Histoire, auteur, scénariste de bandes dessinées et co-directeur de différents ouvrages de référence.Anne Besson est professeure de Littérature Comparée à l'Université d'Artois (Arras), spécialiste des ensembles romanesques et des constructions de mondes dans les genres de l'imaginaire.Ensemble, ils ont constitué une équipe d'experts pour explorer tous ces univers et découvrir ce qui a inspiré les grands artistes de la fantasy. Parmi eux, John Howe, fameux illustrateur et directeur artistique des adaptations de Tolkien, signe la postface de ce livre amené à faire date !
« Certains méchants ne veulent pas juste détruire le monde : ils veulent le changer. Radicalement. ».
Dans Le Syndrome Magneto, Bolchegeek théorise le traitement des personnages de méchants de la pop-culture dont les motivations ne sont pas leur intérêt personnel ou une simple vilenie, mais la volonté de rendre le monde meilleur, de lutter contre ses injustices. Le constat de départ est que, régulièrement, une partie du public se trouve davantage en phase avec l'antagoniste qu'avec le héros.
Les combats que mènent ces personnages fictifs trouvent des échos bien réels : les X-Men rappellent plus ou moins volontairement les oppressions racistes, sexistes, LGBT, ou sur toute personne ostracisée. Si le conflit Xavier/Magneto évoque à beaucoup l'opposition entre le modéré Martin Luther King et le radical Malcolm X, il n'est pas anodin que s'y soient projetés des auteurs de comics souvent de culture juive et marqués par l'antisémitisme. Quant aux méchants qui se battent pour des causes écologiques, ou contre les classes dominantes, ils n'ont plus du tout le même traitement aujourd'hui qu'il y a trente ans et il est probable que leur radicalité trouve beaucoup plus de sympathisants.
Avec la même énergie, l'intelligence et l'humour qui traversent les vidéos de Bolchegeek, Benjamin Patinaud signe un premier livre original et brillant où il aborde la culture populaire sous des angles artistiques, sociaux et politiques, pour s'interroger sur notre monde, à travers nos imaginaires communs et ceux qui les forgent.
" la fin du XXe siècle, notre époque, ce temps mythique, est arrivé et nous ne sommes que chimères, hybrides de machines et d'organismes théorisés puis fabriqués ; en bref, des cyborgs.
Le cyborg est notre ontologie ; il définit notre politique. le cyborg est une image condensée de l'imagination et de la réalité matérielle réunies, et cette union structure toute possibilité de transformation historique. dans la tradition occidentale des sciences et de la politique, tradition de domination masculine, raciste et capitaliste, tradition de progrès, tradition de l'appropriation de la nature comme ressource pour les productions de la culture, tradition de la reproduction de soi par le regard des autres, la relation entre organisme et machine fut une guerre de frontières.
" ainsi parle donna haraway, professeure au department of history of consciousness, à l'université de californie à santa cruz. elle est l'une des personnalités qui ont façonné le champ de la théorie féministe et des science studies. ses textes traduits en plus de 16 langues en font une auteure incontournable de la scène intellectuelle internationale, penseuse de la postmodernité et des technosciences.
La plus grande partie de son oeuvre est encore inédite en français. bienvenue dans le monde étrange de donna haraway peuplé de cyborgs, hybrides, femalemen, oncomice, coyotes et autres monstres. il s'y déjoue les dichotomies anciennes : féminin / masculin ; nature / culture ; vivant / artefact. bienvenue dans le monde de donna haraway, ses fabulations sont les nôtres, nos pires craintes ou nos meilleures espérances ? a l'évidence, les cartes politiques pour l'invention de nouveaux espaces.
Cette anthologie propose les textes essentiels de donna haraway : cyborg manifeste, situated knowledge, teddy bear patriarchy, ecce homo, modest witness, race.
Durant les années 1974-1975 et 1975-1976, Roland Barthes a tenu son séminaire à l'École pratique des hautes études sur le thème du discours amoureux. De là sont nés ses célèbres Fragments d'un discours amoureux. Le présent volume en propose donc la généalogie et permet de mesurer la différence entre le travail du professeur et celui de l'écrivain : fragments en germe dans le Séminaire mais non retenus pour l'édition définitive, postface (« Comment est fait ce livre ») finalement sacrifiée.
On retrouve à la lecture de ce séminaire les fulgurances de Barthes (« Sentiment raisonnable : tout s'arrange - mais rien ne dure. Sentiment amoureux : rien ne s'arrange, et pourtant cela dure »), nourries, comme le veut le genre, de multiples références.
Servie par un remarquable travail d'annotation, l'édition de ce texte privilégie la lisibilité pour le lecteur d'aujourd'hui.
L'expérience poétique consiste à mettre des mots sur le mystère, notamment l'amour. Question de rencontres, d'affinités (s)électives, l'amour et la poésie s'inventent, s'étreignent, et convolent en justes noces. La voix du poète est tributaire d'une expérience qui, au fil des années et des pages, l'impose avec une force, une gravité de plus en plus poignante, prégnante. Le cours du langage se resserre et rive le poème à l'essentiel, quand l'embouchure de l'existence se rapproche irrémédiablement de sa source. «Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir» écrit précisément René Char.
Balade en compagnie de Pierre de Ronsard, Jean de La Fontaine, Friedrich Hölderlin, Alphonse de Lamartine, John Keats, Victor Hugo, Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, Arthur Rimbaud, Rabindranath Tagore, Paul Valéry, Louis Aragon, Paul Éluard, Jacques Prévert, Pablo Neruda, Yves Bonnefoy, Adonis, François Cheng, Joseph Brodsky, Nimrod et bien d'autres...
Depuis les premières chroniques et l'anthologie poétique du Recueil des dix mille feuilles, au VIII siècle, le Japon a élaboré une tradition littéraire profondément originale, aux genres et aux formes extrêmement variés, qui a donné à la littérature mondiale quelques-uns de ses plus grands chefs-d'oeuvre : Roman du Genji, Dit des Heiké, poésie haikai de Matsuo Bashô. Renouvelée au contact de l'Occident à la fin du XIX siècle, la littérature japonaise s'épanouit de nouveau tout au long du XX siècle, de Natsume Sôseki à Murakami Haruki. Aujourd'hui encore d'une grande vitalité, elle s'interroge et cherche de nouvelles voies pour offrir une vision contrastée, passionnante et souvent décapante, de la société japonaise.
Dans la ville du roman noir règne la mort. Qui donc y a assassiné l'urbanité ? Voilà la question à la fois tragique et lyrique qui hante tout le « polar ».
De Dashiell Hammett à Manuel Vazquez Montalban en passant par William Irish et Léo Malet, chaque école du polar classique mène l'enquête à sa manière. Chaque fois, c'est tout un imaginaire social qui se révèle, dans son effort pour maîtriser symboliquement la réalité désordonnée de la grande ville industrielle. Ainsi naissent les mythes urbains du polar.
Étudier une telle matière revient à tenter de faire parler le roman noir : le citer abondamment, et obtenir ses aveux sur sa conception de la ville tout en menant une investigation sociologique qui respecte les spécificités littéraires du polar.
C'est ce que réussit magistralement à faire Jean-Noël Blanc dans cette réédition augmentée.
C'est un peuple légendaire, immense, vif comme s'il avait vécu. Ce sont les personnages d'A la recherche du temps perdu, avec leurs visages, leurs désirs, leurs tics, leurs mots fameux : ils sont une petite centaine, choisis par Mathilde Brézet dans ce dictionnaire libre et passionné.
Chaque nom est un récit - parfois une apparition : récit d'une vie, mais aussi récit d'un parcours de création. Comment est née Albertine ? Et Swann ? Que veut nous dire Proust avec Jupien ? Pourquoi un personnage comme la femme de chambre de la baronne Putbus, capital dans les premières versions de l'oeuvre, a quasiment disparu ? Il y a aussi les personnages sans nom mais pas sans regard, comme le liftier ou les « filles portant le lait ». Mathilde Brézet plonge dans les aléas de l'atelier littéraire et dans les méandres du désir de l'auteur pour ses personnages...
Nourri de nombreux et récents travaux universitaires, ce volume immense ouvre des perspectives en citant abondamment les avant-textes du chef-d'oeuvre, la correspondance de l'auteur, et les témoignages de ses contemporains. Le regard et le ton sont toujours personnels : ce sont ceux d'un lecteur qui parle à d'autres, et qui ne cesse de donner à connaître ou à reprendre. Pour qui n'a pas lu Proust, ce dictionnaire est l'occasion de se familiariser avec ses héros, et de découvrir la richesse inouïe de son univers. Pour les proustiens aguerris, il y a le plaisir des retrouvailles, de la découverte de ses propres sentiments de lecture, mais aussi la surprise d'interprétations nouvelles : tout est gracieux dans ces pages érudites, qui nous font voyager au plus beau des pays.
Qu'est-ce que le théâtre? Pour Molière, c'est l'« étrange entreprise [...] de faire rire les honnêtes gens ». Victor Hugo y voit un art qui « doit faire de la pensée le pain de la foule », et Louis Jouvet « un objet qui soit comme un vrai objet et qui soit faux ». Siècle après siècle, le théâtre fourmille de trajectoires romanesques en diable, de songes et de rêveries, de conflits et de complots, de drames et de passions. Témoin de l'Histoire, du temps, de l'évolution des moeurs et des révolutions esthétiques, il secoue, provoque, séduit, traite d'à peu près tout et cultive aussi bien la surprise que l'émerveillement. Flânerie à travers les rages et les espoirs de quelques caractères bien trempés qui n'ont jamais sacrifié leur talent au moule du conformisme, ce « goût du théâtre » se savoure en compagnie de Sarah Bernhardt, Bertolt Brecht, Albert Camus, Jacques Charon, Denis Diderot, Alexandre Dumas, Dario Fo, Charles Dullin, Eugène Ionesco, Henry de Montherlant, Giorgio Strehler, Jean Vilar...
La fantasy, déjà omniprésente dans les jeux de rôle et jeux vidéo, part aujourd'hui à la conquête des petits écrans - elle connait en effet depuis quelques années une impressionnante expansion du côté des séries télévisées diffusées en streaming sur les plateformes VOD. Comment expliquer ces « affinités médiatiques » de la fantasy ? est-elle la même au travers de ses adaptations, ou se transforme-t-elle en fonction de ses supports d'expression ? Pourquoi ses univers se prêtent-ils si bien à l'exploitation croisée qu'on appelle aujourd'hui « transmédia » ?
Riche de douze articles issus du colloque des Imaginales 2022, qui nous parlent d'illustrations et de musique, de séries animées, d'arts du spectacle ou de forums RPG, ce volume se propose d'explorer les liens entre un genre et ses formes et supports d'apparition - entre la fantasy et ses médias.
Extraterrestres au crâne hypertrophié... Cerveaux flottant dans une cuve, à même de manipuler rêves et souvenirs, doués de télépathie ou de précognition... Depuis ses origines ou presque, la science-fiction se creuse la tête au sujet de la matière grise. Si les neurosciences nous renseignent sur le fonctionnement du cerveau, que disent-elles de ce qu'il pourrait faire ? De ce dont serait capable un cerveau poussé dans ses ultimes limites ? Et où trouver les pistes qui explorent lesdites limites ? Dans la tête des extraterrestres ou dans celle d'humains vivant dans un lointain avenir ?
Mettant en regard neurosciences et SF au sein d'une véritable entreprise de neuro-science-fiction, Laurent Vercueil, neurologue au CHU Grenoble Alpes et chercheur à l'Inserm, questionne la nature de l'intelligence et des émotions, et étudie les capacités du cerveau - qu'il soit éloigné dans l'espace ou dans le temps, ou tout simplement juché au-dessus de nos épaules...
Sous ses formes presque infinies, le récit est présent dans tous les temps, dans tous les lieux, dans toutes les sociétés ; le récit commence avec l'histoire même de l'humanité ; il n'y a pas, il n'y a jamais eu nulle part aucun peuple sans récit ; toutes les classes, tous les groupes humains ont leurs récits, et bien souvent ces récits sont goûtés en commun par des hommes de culture différente, voire opposée. Le récit se moque de la bonne et de la mauvaise littérature : international, transhistorique, transculturel, le récit est là, comme la vie.
Les spécialistes de plusieurs pays (France, États-Unis, Allemagne) se trouvent réunis ici autour d'une problématique commune : récit, narrateur, narration, personnage.
Depuis la fin des années 1970, l'idée de totalitarisme a agi comme un interdit d'imaginer un avenir collectif désirable. Mais aujourd'hui, le capitalisme mondialisé touche à sa fin, discrédité par les crises environnementale, sociale et sanitaire. Le moment semble venu de faire un retour vers le futur. C'est ce que propose cet ouvrage, à partir de l'utopie et de la science-fiction.
L'utopie est une forme littéraire, inventée par Thomas More en 1517, qui consiste à représenter une sorte d'enclave idéale, de monde séparé du monde. Mais il s'agit aussi, plus profondément, d'une aspiration au changement, d'un élan dont on retrouve la trace dans une multitude de textes ou de situations dépassant de loin le corpus des utopies positives.
Fredric Jameson n'entend pas proposer une utopie nouvelle, mais relancer l'imagination utopique en éprouvant ses possibilités et ses limites. Si l'utopie rompt absolument avec le présent, si elle pose ce qui succède à cette rupture comme étant radicalement différent de ce que nous connaissons, la différence radicale devient impensable. Toutefois elle peut aussi - comme le fait la science-fiction - transformer le présent, faire de lui un passé et se présenter comme un message venu du futur. Elle nous arrache alors au désespoir d'une situation apparemment immuable et nous fait respirer un « air venu d'autres planètes », dont nous avons le plus grand besoin.
La notion de genre est contestée au nom de la liberté du créateur. Mais elle est aussi revendiquée en tant que moyen de description des formes littéraires. Quels traits spécifiques permettent d'identifier les trois grands genres que sont le roman, le théâtre et la poésie ?
On continue de penser que les contes de fées sont destinés à bercer et à amuser les enfants alors qu'ils éveillent aux réalités invisibles et s'adressent à tous, petits et grands. Leur magie ne tient pas seulement aux histoires merveilleuses qu'ils racontent, mais surtout à ce qu'ils cachent : une Sagesse précieuse, qui tantôt circule sous le manteau de Peau d'Âne, tantôt scintille à travers des pantoufles de verre, ou veille silencieusement dans un château endormi...
Ce livre dévoile la dimension spirituelle de dix-sept contes célèbres, puisés chez Perrault, les frères Grimm et Andersen : Le Petit Poucet, Blanche-Neige, La Petite Sirène...
Un livre empli de merveilles.
De la bande dessinée à la musique, du théâtre à la photographie, sans oublier la botanique et la gastronomie, les deux cycles de rencontres « Gide Remix » (Mulhouse, 2018-2020) nous ont permis de découvrir les écrits du Prix Nobel sous un autre jour, à la croisée de la littérature, de l'art et des sciences. Au moment où son Å?uvre entre dans le domaine public, le présent volume rend compte de cette réflexion collective, menée par des créateurs, des spécialistes et jeunes chercheurs de différentes disciplines. «â??Je n'écris que pour être reluâ??», tel est le vÅ?u exprimé par Gide dans son Journal des Faux-monnayeurs. Pour relever le défi, voici un recueil composé de textes, entretiens, photos d'archives et images inédites, représentatif d'une Å?uvre qui continue à nous interpeller et à inspirer de nouvelles formes de création à partir d'elle.
Qu'est-ce qu'un roman ? Que raconte-t-il ? Comment le romancier s'y prend-il pour raconter ces histoires ? Quelles sont, du roman classique au roman contemporain, les différentes modalités du récit ? L'étude prend constamment appui sur des exemples précis empruntés aux chefs-d'oeuvre du genre. Cet ouvrage devenu un classique tient compte des récentes acquisitions de la critique littéraire et propose ainsi aux étudiants une mise au point riche et claire de toutes les grandes questions que soulève l'esthétique romanesque.
Qu'est-ce que la poésie ? Peut-on tenter de la définir ? Peut-on en cerner les formes ? Personnelle et collective, sacrée et profane, pure et impure, populaire et hermétique, la poésie prend, à travers les siècles, les continents, les langues, tous les visages possibles et contradictoires.
Comme aucune définition ne semble pouvoir renfermer cette diversité, on se réfugie dans le bavardage. Paul Valéry ironise sur ceux « qui se font de la poésie une idée si vague qu'ils prennent ce vague pour l'idée même de la poésie ».
Le présent ouvrage se propose de montrer que la poésie est d'abord un art du langage : organisation particulière des mots, pour susciter des effets que l'on peut décrire avec quelque rigueur. Mais la poésie est en même temps une expérience du langage : attitude particulière envers les mots, par laquelle le poète comme le lecteur se donnent le pouvoir d'expérimenter leur condition d'homme. Cette édition, qui s'interroge sur la notion même de poème et sur la versification, constitue un instrument de travail indispensable pour les étudiants du premier cycle de lettres et les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles.
En érudit du roman noir, Jean-Bernard Pouy n'a que faire des définitions et des catégories quand il s'agit de sa bibliothèque idéale. Il entend communiquer sa passion à tous, anecdotes pour les néophytes et pépites pour les connaisseurs. Avec générosité, il partage son adoration pour les nombreux auteurs emblématiques du genre : des aiguilleurs (Hammett, Chandler) aux contemporains (Garnier, Férey), en passant par les forcenés (Simenon, Westlake) ou les pessimistes (Goodis, Cook). Une ode parfois partiale, toujours facétieuse et dans l'esprit d'un de ses talentueux contributeurs.
« Le roman noir se doit par essence de ne pas être rose, c'est la moindre des choses. Sa préoccupation essentielle, celle de dépeindre des êtres brisés et menacés par une société aveugle et corrompue, lui a confié toute une génération d'auteurs qui, eux-mêmes, pour diverses raisons, quelquefois personnelles, ne voyaient aucunement l'espoir se lever derrière les brouillards dépressifs de toutes sortes. »
D'ordinaire, on s'efforce d'expliquer les fables de La Fontaine aux enfants. Ils n'en ont pas besoin : ils les comprennent d'intuition, même sans saisir parfois la moitié des mots. En grandissant, nous perdons cette fraîcheur de sympathie. Et il faut beaucoup de science et de patience aux adultes pour remonter la pente, pour que l'oeil se fasse à ce ciel nocturne brillant de tant d'étoiles qu'est le recueil des Fables choisies mises en vers.
Cet ouvrage voudrait jouer le rôle d'un télescope secourable pour faciliter cette observation, sans autre prétention que d'aider à lire La Fontaine, à le déchiffrer et à le goûter. Il scrute pas à pas les 22 fables du livre I, de La Cigale et la Fourmi au Chêne et le Roseau, pour en faire ressortir et en faire ressentir la profondeur secrète, les mystères enfouis, les connivences celées et la logique de l'assemblage, analogue à celle d'un jardin à la française. Une invitation à la promenade au jardin des Fables...
Quand est né le roman ? Qu'est-ce qui caractérise l'oeuvre de Dostoïevski ? Quelle est la différence entre mélodrame et tragédie ? Qu'est-ce qu'un roman graphique ?
Cet ouvrage donne un aperçu de la littérature du monde entier, de ses origines - avant même l'apparition de l'écriture - à l'époque contemporaine. Des chefs-d'oeuvre de la littérature ancienne, sanskrite, médiévale ou moderniste y sont présentés, aux côtés des plus mémorables romans d'amour, historiques ou de science-fiction, ainsi que des fleurons de la poésie et du théâtre. Vous y découvrirez les principaux styles et procédés littéraires, tels que l'ironie, l'allégorie ou la satire, auxquels les écrivains ont recours pour nous divertir, nous faire réfléchir, nous émouvoir ou nous tenir en haleine.
Riche en anecdotes savoureuses et ponctué de portraits d'écrivains marquants, ce livre de « vulgarisation intelligente » richement illustré vous transportera, à travers la littérature mondiale, vers des horizons proches ou lointains, réels ou imaginaires, pour aborder d'autres cultures, d'autres manières de penser, d'être ou de vivre.
Le recueil fondateur de la zoopoétique. Avec des études sur : Marcel Proust, Jean Giono, Béatrix Beck, Jacques Derrida, Marie Darrieussecq, Jacques Lacarrière, Maurice Genevoix, Henrietta Rose-Innes, Jean Rolin, Jean-Christophe Bailly, Olivia Rosenthal, Yves Bichet, Maryline Desbiolles, Andrzej Zaniewski, Tadeusz Konwicki, Svetlana Alexievitch...