«?La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi?: que faut-il faire pour mettre l'économie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5?% par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi?? C'est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire. Derrière les chapitres qui suivent, il y a l'apport de dizaines de collaborateurs, de centaines de contributeurs et de milliers de relecteurs. Il a fallu en défricher des sujets pour commencer à avoir une vue d'ensemble?! Si ce plan parvient à faire un tant soit peu la différence dans les débats à venir, nous n'aurons pas perdu notre temps.?» Jean-Marc Jancovici La France peut ouvrir le chemin pour sortir des énergies fossiles?! De l'énergie au logement, des mobilités à l'agriculture, de l'industrie à la finance, en passant par la culture, l'éducation ou la santé, le Shift Project, groupe de réflexion sur la transition énergétique, présente pour chaque secteur les leviers de transformation, l'objectif final ainsi que les implications en matière d'emploi, de mode de vie et d'organisation de la société.
« Les questions économiques sont trop importantes pour être laissées à une petite classe de spécialistes et de dirigeants. La réappropriation citoyenne de ce savoir est une étape essentielle pour transformer les relations de pouvoir. »
T. P.
En présentant l'évolution en longue durée des inégalités entre classes sociales dans les sociétés humaines, Thomas Piketty propose une perspective nouvelle sur l'histoire de l'égalité. Il s'appuie sur une conviction forte forgée au fil de ses recherches : la marche vers l'égalité est un combat qui vient de loin, et qui ne demande qu'à se poursuivre au xxie siècle, pour peu que l'on s'y mette toutes et tous.
Le testament intellectuel et spirituel du créateur inimitable du concept de « sobriété heureuse ». Un texte court et percutant pour servir d'étoile polaire en ces temps obscurs...
La répartition des richesses est l'une des questions les plus débattues aujourd'hui. Pour les uns, les inégalités n'en finiraient pas de se creuser dans un monde toujours plus injuste. Pour les autres, on assisterait à une réduction naturelle des écarts et toute intervention risquerait de perturber cette tendance harmonieuse. Mais que sait-on vraiment de l'évolution des inégalités sur le long terme ? En réalité, les analyses économiques supposées nous éclairer se fondent plus souvent sur des spéculations théoriques que sur des faits établis.
Fruit de quinze ans de recherches, cette étude, la plus ambitieuse jamais entreprise sur cette question, s'appuie sur des données historiques et comparatives bien plus vastes que tous les travaux antérieurs. Parcourant trois siècles et plus de vingt pays, elle renouvelle entièrement notre compréhension de la dynamique du capitalisme en situant sa contradiction fondamentale dans le rapport entre la croissance économique et le rendement du capital.
Si la diffusion des connaissances apparaît comme la force principale d'égalisation des conditions sur le long terme, à l'heure actuelle, le décrochage des plus hautes rémunérations et, plus encore, la concentration extrême des patrimoines menacent les valeurs de méritocratie et de justice sociale des sociétés démocratiques.
En tirant de l'expérience des siècles passés des leçons pour l'avenir, cet ouvrage montre que des moyens existent pour inverser cette tendance.
Directeur d'études à l'EHESS et professeur à l'École d'économie de Paris, Thomas Piketty est l'auteur de nombreux travaux historiques et théoriques qui lui ont valu, en 2013, le prix Yrjö Jahnsson décerné par la European Economic Association.
« Nous sommes trop nombreux sur terre ! », « La Chine est le grand responsable du réchauffement climatique ! », « Le nucléaire est une énergie propre ! », « Le numérique est écologique ! », « La technologie va nous sauver ! », « La décroissance, c'est le chômage pour tous ! », « L'écologie doit se situer au-delà des clivages politiques ! », etc.
Autant d'affirmations qui découlent parfois d'interrogations légitimes mais qui sont également propagées par des acteurs ayant intérêt à ce que rien ne change. Par conséquent, questionner ces mythologies écologiques et les déconstruire est un préalable si l'on veut que des mesures adéquates soient prises pour faire face à l'urgence de la situation. C'est l'ambition de cet ouvrage.
Ce manifeste dessine les contours d'une économie renouvelée, au service du bien commun et de la justice sociale. En déconstruisant ses mythes fondateurs et idéologies dominantes et en repensant ses modèles de gouvernance, Eva Sadoun donne les clés pour que le débat public reformule enfin la question de l'économie.
Dans nos sociétés de contrôle, l'information est devenue le moyen de surveiller, de normaliser et de donner des ordres aux populations, au point que les individus se trouvent réduits à n'être que les supports de ces informations. Pour sortir de ces fabriques de servitude qui mettent en esclavage les individus et les populations au nom de l'efficacité technique, du bonheur apporté par les algorithmes et de la mondialisation marchande, il nous faut de nouvelles utopies, de nouvelles croyances capables de convertir profondément nos habitus et nos habitudes.
Voici un livre capital, best-seller au États-unis - plus de 100 000 exemplaires - et en Grande-Bretagne, en cours de traduction dans plus de dix pays, commis par l'un des intellectuels les plus influents selon le New York Times, initiateur d'Occupy Wall Street à New York.
Un livre qui remet en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans et développe une approche totalement nouvelle. Il démontre magistralement que le système de crédit précède la naissance de la monnaie et que la dette a donc toujours structuré nos systèmes économiques et nos rapports sociaux.
Il montre également que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l'Antiquité (des mots comme « culpabilité », « pardon » et « rédemption ») est issu en grande partie de ces affrontements antiques sur la dette, et qu'il fonde jusqu'à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal. Sans en avoir conscience nous livrons toujours ces combats.
Un essai passionnant et essentiel qui nous permet de mieux comprendre l'histoire de notre passé, celui de la crise des crédits en cous ainsi que l'avenir de notre économie.
David Graeber enseigne l'économie et l'anthropologie à l'université de Londres. Il sera à Paris en septembre pour défendre son livre devant les médias.
Le mouvement pour une frugalité heureuse et créative, initié notamment par des architectes et des urbanistes, milite activement pour une refonte totale de notre rapport à l'aménagement du territoire qui, jusqu'à présent, dans une logique de croissance matérielle, a gaspillé une grande part des ressources naturelles du globe, détruisant par la même occasion la biodiversité et certaines communautés et cultures humaines. Il s'agit dès lors de sortir de cette logique productiviste de l'aménagement à tout va des territoires pour promouvoir à l'inverse un ménagement prenant soin des ressources et des vivants, humains et non-humains. L'unité fondamentale de ce nouveau paradigme est la commune, échelle à laquelle les auteurs estiment que peut s'exprimer au mieux l'intelligence collective.
Absurde, le capitalisme ? Sans doute. Et pourtant... Pourtant, nous agissons quotidiennement en accord avec ses principes. Mieux (ou pire) : bien souvent, nous y adhérons pleinement, même lorsque ils heurtent nos convictions profondes. Mais pourquoi joue-t-on le jeu ? Pour expliquer cette situation paradoxale, il est tentant de se tourner vers de grandes explications. Ce livre propose plutôt d'explorer une autre voie : celle de la pluralité des petits arrangements, des petits enrôlements, dont la multiplicité forme un filet duquel il est difficile de s'extraire. Ou comment nous sommes, sans toujours en être conscients, amenés à être des bons capitalistes.
Dans l'arène où sévissent les populistes, la question économique est au coeur de la dénonciation des élites et de «?leur?» politique?: dictée par les intérêts bien compris des banques et des marchés, elle serait favorable à une globalisation tous azimuts, européenne avant d'être française, indifférente aux effets de la désindustrialisation, de la pauvreté, des inégalités. Or l'argumentaire économique des populistes n'est jamais analysé comme tel, jamais confronté non plus aux expériences politiques que ces derniers ont pu soutenir. C'est pourquoi ce livre fait le pari, avec dix-sept économistes, tous reconnus dans leur domaine, d'analyser et de déconstruire toute une palette de thématiques chères aux populistes, du protectionnisme aux migrations. Ainsi se trouvent démontés des «?faits?», des «?données?», voire des «?analyses?», qui relèvent en réalité du storytelling, de la mauvaise foi, d'éléments chiffrés piochés çà et là en fonction de leur capacité à conforter des a priori et des ambitions politiques. Avec les contributions de?: Hippolyte d'Albis, Yann Algan, Patrick Artus, Françoise Benhamou,Jean-Paul Betbeze, Christian de Boissieu, André Cartapanis, Pierre Dockès, Patrice Geoffron, Pierre Jacquet, Jean-Hervé Lorenzi, Catherine Lubochinsky, Valérie Mignon, Christian Saint-Étienne, Akiko Suwa-Eisenmann, Philippe Trainar, Alain Trannoy. Tous sont membres du Cercle des économistes.
Six ans après le succès français et européen des deux premiers volumes des Mythologies économiques, Éloi Laurent reprend son travail de désintoxication économique, à un moment crucial pour le débat démocratique. Dans ce nouvel opus, quinze mythologies économiques sont démystifiées, parmi lesquelles : « La responsabilité individuelle est la clé de la prospérité collective » ; « Sans croissance, il n'y a pas d'Etat providence » ; « Les Français comme les Européens sont devenus réactionnaires » ; « L'Etat régalien est le coeur du projet républicain » ; « Le Covid prouve que la technologie soutenue par la finance va nous sauver des crises écologiques » ; « On peut réussir la transition écologique sans sobriété »..
Comment soutenir l'innovation ? Faire que la justice sociale ne soit pas qu'un slogan ? Mener une politique écologique ni liberticide, ni injuste ? Rendre le secteur public plus efficace ? Faire régner l'ordre ? Grâce au « libéralisme populaire » défendu par Nicolas Bouzou. L'économiste dresse une analyse percutante de la situation économique de la France et propose des solutions concrètes pour que notre pays redevienne une puissance de premier plan. Le libéralisme populaire, c'est faire en sorte que tout le monde, de la base au sommet, profite du succès des entreprises. À mettre entre les mains de tous nos femmes et hommes politiques.
L'économie sidère. Pour le citoyen ou la citoyenne, elle est réputée si dangereuse qu'on n'ose l'affronter. Seuls des experts auto-désignés prétendent pouvoir le faire. Ils tiennent le public à distance en créant une infranchissable barrière de sécurité derrière un jargon compris d'eux seuls.
C'est pourquoi trop souvent l'économie ne se discute pas, elle s'impose à nous. C'est ce que veulent nous faire croire la plupart des " voix " dans les médias et chez les responsables politiques. Mettant en lumière les concepts fondamentaux de l'économie : le travail, l'emploi, le salaire, le capital, le profi t, le marché, Les Lois du capital prouve que l'on peut parfaitement débattre de ce sujet qui gouverne nos existences quotidiennes.
Serait-il temps de tout changer ? Le système néolibéral qui régit notre société arriverait-il à son terme ? Serions-nous à un moment critique où, comme l'écrivait Gramsci : " le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître " ?
Gérard Mordillat est écrivain et cinéaste, co-auteur, entre
autres, de la célèbre série Corpus Christi et de l'ouvrage Jésus
contre Jésus.
Bertrand Rothé est agrégé d'économie et enseigne à l'université
de Cergy-Pontoise. Il collabore régulièrement à Marianne
et est l'auteur de nombreux ouvrages.
Ensemble ils ont co-écrit Il n'y a pas d'alternative (Seuil, 2011)
mais, avant toute chose, l'un comme l'autre sont d'abord des
lecteurs.
Alors que la dette va focaliser les antagonismes politiques lors de la campagne présidentielle, cet ouvrage didactique analyse les enjeux de la dette publique et en décortique les mécanismes.Trois grandes voix s'allient pour analyser le visage du néolibéralisme en temps de covid : un ancien porte-parole de Solidaires, un ancien co-président d'Attac et un ancien maître à la cour des comptes.
Ces derniers mois, la moitié des gouvernements de la planète faisaient le choix de préférer la santé de leurs populations à la croissance de leurs économies faute d'avoir pris soin de la vitalité de leurs écosystèmes. La leçon est implacable : détruire la Nature est un suicide social et accessoirement une folie économique dont nous n'avons pas les moyens. Ce livre soutient que l'espérance de vie et la pleine santé doivent désormais devenir nos boussoles communes dans ce nouveau siècle.
Wealthy, powerful, and potentially dangerous, hedge-find managers have emerged as the stars of twenty-first century capitalism. Based on unprecedented access to the industry, More Money Than God provides the first authoritative history of hedge funds. This is the inside story of their origins in the 1960s and 1970s, their explosive battles with central banks in the 1980s and 1990s, and finally their role in the financial crisis of 2007-9. Hedge funds reward risk takers, so they tend to attract larger-than-life personalities. Jim Simons began life as a code-breaker and mathematician, co-authoring a paper on theoretical geometry that led to breakthroughs in string theory. Ken Griffin started out trading convertible bonds from his Harvard dorm room. Paul Tudor Jones happily declared that a 1929-style crash would be `total rock-and-roll' for him. Michael Steinhardt was capable of reducing underlings to sobs. `All I want to do is kill myself, ' one said. `Can I watch?' Steinhardt responded. A saga of riches and rich egos, this is also a history of discovery. Drawing on insights from mathematics, economics and psychology to crack the mysteries of the market, hedge funds have transformed the world, spawning new markets in exotic financial instruments and rewriting the rules of capitalism. And while major banks, brokers, home lenders, insurers and money market funds failed or were bailed out during the crisis of 2007-9, the hedge-fund industry survived the test, proving that money can be successfully managed without taxpayer safety nets. Anybody pondering fixes to the financial system could usefully start here: the future of finance lies in the history of hedge funds.
Quelles politiques économiques et sociales faut-il mener dans les années qui viennent pour retrouver confiance et foi en l'avenir?? Patrick Artus et Marie-Paule Virard nous proposent dans ce livre six grandes priorités, du pouvoir d'achat des plus modestes à la modernisation de notre appareil industriel en passant par la transition énergétique. Le fil rouge de ce livre est l'éducation et la formation pour ceux qui en ont le plus besoin?: les jeunes, les chômeurs, les seniors. Car la bataille de l'éducation et des compétences conditionne tout le reste. C'est elle qui permettra à la France de redevenir une nation forte et entreprenante. Patrick Artus est professeur associé à l'École d'économie de Paris et conseiller économique de Natixis. Marie-Paule Virard est journaliste économique. Ensemble, ils ont publié chez Odile Jacob La Dernière Chance du capitalisme.
De quoi avons-nous vraiment besoin ? Comment se nourrir ? se loger ? s'éduquer ? se cultiver ? se soigner ? comment produire et travailler ensemble ? Partir de ces besoins, c'est envisager, au-delà des seules politiques économiques, les voies démocratiques concrètes de cette véritable bifurcation sociale et écologique que la société doit mener. Partir de ce dont nous avons vraiment besoin, c'est sortir de l'économisme coupé de la réalité sociale et fonder l'économie sur les valeurs humaines auxquelles nous tenons pour vivre ensemble.
Le capitalisme domine désormais la planète. Les sociétés transcontinentales défient les États et les institutions internationales, piétinent le bien commun, délocalisent leur production où bon leur semble pour maximiser leurs profits, n'hésitant pas à tirer avantage du travail des enfants esclaves dans les pays du tiers-monde.
Résultat : sous l'empire de ce capitalisme mondialisé, plus d'un milliard d'êtres humains voient leur vie broyée par la misère, les inégalités s'accroissent comme jamais, la planète s'épuise, la déprime s'empare des populations, les replis identitaires s'aggravent sous l'effet de la dictature du marché.
Et c'est avec ce système et l'ordre cannibale qu'il impose au monde que Jean Ziegler propose de rompre, au terme d'un dialogue subtil et engagé avec sa petite-fille.
Rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation (2000-2008), Jean Ziegler est actuellement vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Il a notamment publié, dans la même collection, La faim dans le monde expliquée à mon fils.
Quel modèle productif se dessine pour la France d'aujourd'hui ? Et avec quelle gouvernance ? Ce livre est animé par une conviction?: dans un monde de plus en plus régi par les rapports de force, où la dépendance a tôt fait de se transformer en vulnérabilité, renouer avec l'ambition de souveraineté industrielle est une nécessité. Car toute politique industrielle est une politique de développement. Comment négocier aujourd'hui cette nouvelle étape de la mondialisation avec le redéploiement industriel ? Sur quels outils l'État doit-il s'appuyer ? Quand l'échelle européenne est-elle indispensable ? Véritable vade-mecum à l'intention du citoyen et du décideur, ce livre montre qu'il est temps de dépasser les oppositions stériles (entre Europe et États nationaux, entre concurrence et politique d'innovation, entre centre et territoires...) pour mettre en oeuvre les stratégies dont nous avons tant besoin. Élie Cohen est directeur de recherche émérite au CNRS et à la Fondation nationale des sciences politiques. Professeur à l'Institut d'études politiques de Paris et membre du Conseil d'analyse économique, il est l'un des meilleurs spécialistes français de la politique industrielle. Il est l'auteur de nombreux essais, dont aux éditions Odile Jacob (avec Philippe Aghion et Gilbert Cette) Changer de modèle.
État des lieux de la société de consommation, cet ouvrage analyse et dénonce les innombrables pratiques d'intrusion des marques au coeur de nos vies quotidiennes et expose les formes de résistance qui se mobilisent aujourd'hui pour combattre leur emprise prédatrice.
Avec la « résonance », Hartmut Rosa a proposé un concept pour remédier à l'accélération hégémonique et réifiante du capitalisme rentier et spéculatif, qui nous condamne à la croissance et à la surchauffe. Pour lui, la transformation en profondeur de nos sociétés ne se réalisera que si nous acceptons d'entrer dans un nouveau rapport au monde, marqué par une relation « responsive » avec lui. En quoi cette résonance peut-elle bien consister concrètement ? Et surtout en quoi pourrait-elle aider les jeunes générations à vivre avec la réalité de l'Anthropocène, chaque jour plus prégnante ? La résonance, au contraire de l'éducation au « développement durable », semble un nouveau paradigme à même de faire advenir un autre monde, où ne s'opposeraient plus humains et non-humains. Avec Hartmut Rosa, le temps est venu d'écouter ce que le monde a à nous dire... Traduit de l'allemand par Sophie Paré et Nathanaël Wallenhorst.
Ce livre est consacré aux bouleversements de l'économie mondiale au XXIe siècle. Comment l'ascension fulgurante de la Chine, deuxième puissance économique du monde derrière les États-Unis et en voie de devenir la première après 2030, met-elle en cause l'hégémonie du dollar?? Quelles en sont les conséquences pour le système monétaire international?? Comment tenir compte de cette nouvelle donne monétaire pour affronter les défis écologiques de la planète?? Ce livre étudie la rivalité géopolitique découlant de la montée en puissance de la Chine. Il dévoile une dimension qui n'est pratiquement jamais abordée par la recherche économique occidentale?: les transformations de la monnaie en Chine et, notamment, la création d'une monnaie digitale de banque centrale. Michel Aglietta, Guo Bai et Camille Macaire analysent ici les contradictions qui en découlent pour la suprématie du dollar. Ils plaident pour une réforme approfondie du système monétaire international sous l'égide d'un Fonds monétaire international enfin libéré de la contrainte du dollar et digne de ce nom. Michel Aglietta est professeur émérite à l'université Paris-Nanterre et conseiller scientifique au CEPII. Il a été membre de l'Institut universitaire de France et membre du Haut Conseil des finances publiques. Guo Bai est professeure de stratégie et d'entrepreneuriat à la China Europe International Business School (CEIBS), où elle dirige également le programme d'enseignement pour les futurs dirigeants. Elle est aussi chercheure associée à l'Université Fudan de Shanghai. Camille Macaire est économiste à la Banque de France et chercheuse associée au CEPII. Ses travaux portent sur la finance internationale, le système monétaire international et la Chine. Luiz Pereira da Silva est directeur général adjoint de la Banque des règlements internationaux à Bâle.