La transmission des savoir-faire, tel est le grand thème choisi par Geste/s pour son numéro d'automne.À travers reportages et rencontres, le premier mook dédié aux métiers d'art, aux savoir-faire d'excellence et à la création contemporaine, interroge et illustre cette valeur essentielle qui incarne ces mondes créatifs autant qu'elle les prolonge. Valeur qui offre surtout un écho inspirant à l'heure des enjeux d'orientation, des parcours en quête de sens, des désirs de reconversion et des doutes posés par une société de plus en plus virtuelle. La transmission ou comment des maisons, petites ou grandes, poursuivent ou inventent les manières de transmettre l'intelligence de la main d'une génération à l'autre. Comment Boule, Estienne, Ferrandi ou encore l'Ensci s'affirment aujourd'hui comme de vraies grandes écoles. Comment, dans ses ambitions et dans ses inquiétudes, la transmission reste le défi majeur pour que perdure le génie de l'excellence. Comme à chaque opus, le trimestriel révèle deux portfolios inédits confiés à un artiste et à un artisan, dévoile les secrets des ateliers et ceux des plus belles pièces et créations de la saison, explore une région française, creuset d'un métier d'art. Et pour ce 3e numéro, Geste/sraconte la renaissance de Notre-Dame de Paris au prisme de ceux qui la restaurent.
Le monde des métiers d'art est un vaste univers d'excellence et de savoir-faire, fort de 281 métiers dans 16 domaines d'activité, qui vont du design à la cuisine. Aucun mook ne leur était jusqu'alors consacré.Longtemps négligés, voire déconsidérés, ces métiers ont vécu à l'ombre des marques ou dans les interstices des productions de masse. Mais la recherche de sens et d'authenticité qui marque notre époque a remis en pleine lumière ces compétences et ces savoir-faire. Ancrés dans l'histoire passée, ils se manifestent pleinement dans le présent et anticipent le futur. Car riches d'un considérable patrimoine, les métiers d'art ont su se renouveler, s'inscrire dans la modernité, apporter aux artistes, aux créateurs et aux marques la pertinence de leur pensée et la virtuosité de leur geste.
En cette époque plus que jamais en quête de sens, Beaux Arts Éditions a souhaité explorer cet univers dans toute sa richesse et ses croisements créatifs à travers Geste/s, nouveau mook haut de gamme, désirable et généreux. Ce deuxième numéro d'été est consacré au végétal.
Chaque saison, Geste/s vous propose une traversée au long cours au coeur d'un univers d'expertise et de précision, riche d'une longue histoire et d'une immense faculté à embrasser la modernité et l'innovation : celui des métiers d'art, des savoir-faire d'excellence et de leurs croisements avec la création contemporaine. Au fil de 200 pages superbement illustrées, Geste/s vous emmène à la rencontre de ceux qui font, et de ce qui fait le geste, au coeur des ateliers, des manufactures et de la création. Un collector à ne pas manquer.
Erró collecte des images (publicités, photos d'actualité, bandes dessinées, affiches, documents politiques) qui sont sa principale source d'inspiration. Il les choisit, les accumule et les assemble sur les toiles selon son bon plaisir - toujours avec humour, parfois avec angoisse et violence - pour former des tableaux qui sont autant à lire qu'à voir. La peinture est un lieu d'expérimentation où il dénonce les aberrations de notre société...
Exposition au macLYON, du 3 octobre 2014 au 22 février 2015
Un ouvrage complet et indispensable qui présente par ordre chronologique les multiples courants qui ont agité le XXe siècle, sans négliger aucune forme artistique. Bernard Blistène associe à chaque mouvement une série d'oeuvres majeures, les explicite clairement en s'appuyant sur des citations et de multiples illustrations.
Enfin, une chronologie accompagne chaque chapitre afin de mettre en évidence les synergies qui ont opéré entre les artistes se ralliant à un même mouvement.
L'auteur, récemment nommé directeur du développement culturel du Musée national d'art moderne (Centre Pompidou), nous entraîne dans différents univers : peinture, sculpture, architecture, bien sûr, mais aussi graphisme, vidéo, design, performances... nous prouvant une nouvelle fois que l'art, a fortiori celui du XXe siècle, est multiple.
Lancé en 2007, Grande galerie, Le Journal du Louvre vous entraîne chaque trimestre au coeur du plus grand musée du monde : Le Louvre. Consacré à la vie culturelle et artistique du musée, il vous en fait vivre l'actualité, découvrir les trésors secrets, visiter les expositions incontournables et redécouvrir les collections uniques. À chaque numéro, c'est une invitation à une promenade passionnante et unique dans le palais-labyrinthe de ce musée qui vous est proposée par des personnalités majeures du monde de l'art : historiens de l'art, conservateurs, artistes, photographes, écrivains, journalistes... Tous partagent l'amour du Louvre. Ce trimestriel est conçu pour être à la fois un support de visite original et pédagogique, mais aussi une revue d'art de référence de par la qualité de ses textes et de son iconographie.
Derain, Balthus et Giacometti. Quel lien existe-t-il entre ces trois artistes ? Cela peut paraître étrange de les associer mais une relation forte lie ces trois grands artistes du XXe siècle. Avec près de 200 oeuvres, l'exposition retrace les moments marquants de cette amitié artistique. Leur rencontre en 1933 et l'intensification de leurs relations à partir de 1935 vont démultiplier les croisements entre leur vie et leurs oeuvres. Bien au-delà d'une admiration réciproque et d'une véritable affection dont ils témoigneront tout au long de leur propre vie, c'est une profonde communauté esthétique qui les réunit. Selon un parcours chronologique et thématique, sont montrés les grands paysages et natures mortes, mais aussi les portraits croisés : acteurs, collectionneurs, amis, galeristes communs et modelés. Enfin, une large séquence regroupe les oeuvres de l'après-guerre où s'inscrivent les doutes et les obsessions d'un monde vacillant.
Beaux Arts se propose d'explorer cette relation et les nombreux liens qui les unis : le voyage en Italie, la fascination pour le « métier » ; la clarté formelle, le clair-obscur, mais aussi, la théâtralisation, et l'« invention d'un pathétique ».
Exposition au MAMVP, du 2 juin au 29 octobre 2017.
À la Une Quand les chefs-d'oeuvre livrent leurs secrets Et aussi Nouveau regard sur la peinture de paysage au XIXe siècle L'âge d'or de la peinture portugaise
Ce hors-série présente la complexité de la civilisation maya et en déchiffre ses codes, son organisation sociale, ses formes architecturales et ses styles artistiques. Il offre un panorama complet de la culture maya, de ses origines à son déclin. Comme dans l'exposition, la mémoire est au coeur de la réflexion : de récentes découvertes de sites archéologiques au Guatemala ont enclenché une dynamique de compréhension accrue des sociétés et de la culture de l'ère maya.
Exposition au musée du Quai Branly en 2014-2015
Ils usaient du pinceau mais aussi de la plume. Ils peignaient avec talent, mais ils écrivaient avec entrain, doute et passion. En reproduisant, dans une édition exceptionnelle, plus de cent lettres d'artistes, cet ouvrage invite le lecteur dans l'intimité des génies qui ont révolutionné l'histoire de l'art. Des déclarations amoureuses de Géricault aux élucubrations de Dali, en passant par les aventures exotiques de Delacroix ou les espoirs déçus de Van Gogh, ces correspondances révèlent des personnalités hors du commun, des amitiés fiévreuses et de riches moments d'émulation intellectuelle. Cette anthologie, issue du musée des Lettres et Manuscrits, présentée par des spécialistes, est illustrée par les oeuvres mêmes que les artistes évoquent dans leur correspondance. Mais elle fait surtout découvrir leurs éclairs littéraires, tantôt brillants, tantôt lyriques, toujours sincères.
Moteur de la grande Révolution, la ville de Paris devint le centre décisionnel de l'Empire napoléonien. Après avoir été un modèle politique durant les années 1789-1799, elle fut, sous l'impulsion du Premier consul puis de l'Empereur, un exemple d'urbanisme grandiose et efficace.
Après le succès de Paris au Moyen Âge et Paris au temps des grands rois, nous poursuivons la série avec Paris de la Révolution et de l'Empire. Dans ce nouvel hors-série nous suivons pas à pas dans tout Paris, les grands révolutionnaires qui s'agitent, conspirent, condamnent, votent aussi bien sûr. Robespierre au quai Voltaire, Marat assassiné rue de l'École de Médecine... Pendant huit ans les événements vont se précipiter dans des lieux emblématiques de Paris : ils sont tous répertoriés. Et puis, est venu l'Empire : Napoléon a profondément modifié la capitale. La création de la rue de Rivoli, les multiples fontaines, les canaux, etc.
Un Paris d'hier revisité aujourd'hui.
Pendant plus de soixante ans, Monet a peint sans relâche, élaborant une oeuvre qui, tout en incarnant l'impressionnisme, constitue au début du XXe siècle un des fondements de l'art moderne. Des débuts des années 1860 jusqu'aux ultimes tableaux liés au cycle des Nymphéas du musée de l'Orangerie, l'ouvrage retrace l'oeuvre du peintre à travers ses influences, ses lieux, ses compagnonnages impressionnistes pour terminer sur les leçons de Monet.
Cinq ans après sa disparition, et près de quinze ans après la dernière rétrospective, le musée rend hommage au peintre d'origine chinoise Zao Wou-Ki (1921-2013).
Issu d'un milieu lettré et fortuné, Zao Wou-Ki quitte son pays après avoir découvert l'art occidental à travers Picasso, Cézanne et Matisse. Arrivé à Paris à tout juste 27 ans, il entre aux Beaux-Arts, fréquente les milieux d'avant-garde et se lie avec le poète Henri Michaux, qui lui permet de vendre ses premières toiles. Marqué par l'influence de Paul Klee lors d'un séjour à Berne en 1951, il prend le parti de l'abstraction. Naturalisé français en 1964, à l'instigation d'André Malraux, il poursuit une carrière à la fois d'artiste et de professeur.
Poète de la couleur, qu'il rend avec un art subtil de la transparence, Zao Wou-Ki allie au paysagisme abstrait la puissance d'évocation de la calligraphie, pour donner naissance à une oeuvre complexe.
Beaux Arts Éditions revient sur l'oeuvre de Zao Wou-Ki, sa complexité, sa poésie. L'album s'attache à redonner sa place dans l'histoire de l'art de la seconde moitié du XXe siècle ; souligne l'ouverture et la modernité d'une oeuvre au croisement de deux civilisations.
À l'occasion du centenaire de sa mort, les événements se multiplient dans toute la France et à l'étranger. Le musée Rodin accueille Anselm Kiefer et lui donne carte blanche. Kiefer, qui s'est inspiré de l'ouvrage de Rodin, Les Cathédrales, crée tableaux et une série de pièces inédites, mises en regard avec des plâtres du maître, inédits ou méconnus. Une exposition magistrale et incontournable ou la rencontre de deux titans.
Dans le cadre de cette exposition, est présentée une oeuvre inédite de Rodin : Absolution, un assemblage exceptionnel de trois sculptures préexistantes, le grand torse d'Ugolin assis, la tête de la Martyre, et la Terre, rendues mystérieuses par la présence d'un grand drapé.
Le hors-série publié à l'occasion montre « les similitudes de parcours, de sources d'inspirations et de procédés créatifs » entre les deux artistes, et comment l'oeuvre d'Anselm Kiefer entre en résonance et dialogue avec l'oeuvre de Rodin.
Exposition au musée Rodin, du 14 mars au 22 octobre 2017.
L'exposition numérique des Baux-de-Provence nous embarque, cette année, pour l'Espagne. À travers un voyage, qui nous emmène de Barcelone, à Paris, ou sur la Côte d'Azur, pour découvrir un palais madrilène du XVIIIe siècle décoré de portraits de cour de Goya, de la cour espagnole aux jardins de Rusiñol, les portraits de Zuloaga, des plages de Soralla en passant par l'architecture Art-déco de Gaudí, de La Sagrada Familia au Parc Guell, c'est un siècle d'art espagnol qui se déroule sous nos yeux.
Enfin, c'est avec Picasso que s'achève le spectacle et que nous entrons dans le XXe siècle ! Les Demoiselles d'Avignon, Guernica, ses oeuvres cubistes, celles de la période bleue ou rose, tout Picasso défile sous nos yeux. Le spectateur se déplace dans la galerie Dante, qui fait plus de 60 mètres de long et dont les murs s'élèvent jusqu'à 9 mètres de haut. Il baigne dans un monde où les images illuminent le plafond, rampent sur le sol et s'éclatent sur les arêtes.
Beaux Arts éditions se fait l'écho de ce fabuleux voyage à travers les oeuvres de l'un des plus grands peintres du siècle dernier et de ses maîtres espagnols...
Vingt ans après sa disparition, le Centre Pompidou consacre la première rétrospective à César (1921-1998), figure majeure du Nouveau Réalisme.
Après avoir suivi une formation classique à l'école des beaux-arts de Paris, César rejoint en 1961 les Nouveaux Réalistes. Il commence alors ses Compressions à partir de pièces industrielles. Sa notoriété repose en partie sur cette trouvaille plastique. Il se livre ensuite à des « antisculptures » comme Le Pouce (un agrandissement de son doigt) ; les Expansions entrent dans cette lignée esthétique, rompant avec les traditions de la sculpture. Le matériau déterminant désormais la forme (ou l'informe) par sa vie propre et l'horizontalité supplante la verticalité.
Beaux Arts éditions revient sur l'un des plus grands sculpteurs du XXe siècle, en analysant et décryptant son oeuvre afin d'en comprendre tous les enjeux. Les oeuvres phares de l'artiste y sont présentées : les Vénus et le bestiaire, les compressions, les expansions et les empreintes humaines, etc. Enfin, Beaux Arts révèle l'influence décisive du travail de César sur l'art d'aujourd'hui.
Exposition au Centre Pompidou, du 13 décembre 2017 au 26 mars 2018.
Cinquante ans après la mort de Foujita (1886-1968), le musée Maillol expose l'oeuvre, riche, lumineuse et rare du plus oriental des peintres de l'École de Paris. Peintre, dessinateur, graveur, photographe, styliste... Foujita est singulier, provocateur, à l'allure improbable avec ses lunettes rondes, sa longue frange et ses tenues extravagantes. Il est l'un des artistes les plus énigmatiques des artistes de Montparnasse. L'univers de cet artiste touche-à-tout représente une conjugaison réussie entre Orient et Occident, entre tradition et modernité. L'exposition rassemble plus d'une centaine d'oeuvres majeures issues de collections publiques et privées pour retracer le caractère exceptionnel des années folles de Foujita à Montparnasse (entre 1913 et 1931) entouré de ses amis Picasso, Modigliani, Brancusi, Derain, Zadkine, Soutine ou Kisling.
Beaux Arts éditions transmet à travers un hors-série très illustré et documenté des clés pour comprendre les oeuvres de cet incroyable artiste sans oublier d'évoquer l'effervescence du Paris des années 1930.
Exposition au Musée Maillol, du 07 mars au 15 juillet 2018.
À l'occasion de l'exposition numérique immersive du Grand Palais, qui entend reconstituer Pompéi et ses artères, Beaux Arts Éditions présente la ville dans sa totalité, avant la catastrophe : ses principaux monuments, les grands décors, les moyens de transport, la vie quotidienne dans les grandes villas reconstituées, le statut des artistes et des prostituées dans les « maisons » de la ville, mais aussi les liens avec Rome. Des fouilles récentes ont mis à jour de nouvelles données sur le fonctionnement même de la ville, qui ne fut étrangement pas reconstruite. L'histoire d'une cité de province en déclin : déjà concurrencée par le commerce international - son vin était trop cher par rapport à celui des Gaulois !
Beaux Arts Édition plonge le visiteur au coeur de la ville antique et lui fait revivre de façon spectaculaire le quotidien des Pompéiens et l'épopée de sa redécouverte. Une édition richement documentée et illustrée, avec documents d'archive, photos, 3D, reconstitutions, etc.