Traduit en plus de 30 langues et publié en divers formats et éditions, Histoire de l'art est l'un des livres sur l'art les plus connus et un best-seller mondial, avec plus de 8 millions d'exemplaires vendus. Dans ce chef-d'oeuvre de clarté et de concision, l'auteur nous livre une introduction parfaite à l'ensemble du sujet, des peintures rupestres à l'art d'aujourd'hui. Cette édition de luxe va confirmer le succès de ce titre auprès des amateurs d'art et devenir un ouvrage de référence pour les générations futures.
- Dans le monde de l'art, Ernst Gombrich jouit d'une popularité incontestée, auprès des spécialistes comme du grand public. Né à Vienne, il s'installe à Londres en 1936 pour travailler au Warburg Institute, dont il sera le directeur de 1959 jusqu'à sa retraite en 1976. Il a obtenu de nombreuses distinctions internationales, dont un titre de noblesse et l'Ordre du Mérite, et s'est vu décerner les prestigieux prix Goethe, Hegel et Erasmus.
Une édition de luxe de l'ouvrage d'histoire de l'art qui fait autorité dans le monde entier, écrit par l'un des plus éminents historiens d'art du xxe siècle.
- Présentée sous coffret, cette élégante édition pleine toile rend un vibrant hommage au texte classique d'Ernst Gombrich.
- Best-seller mondial depuis un demi-siècle, traduit en plus de 30 langues et vendu à plus de 8 millions d'exemplaires.
- Présente l'histoire de l'art comme « un enchaînement ininterrompu de traditions vivantes qui relie l'art de notre temps à celui de l'âge des pyramides. » - Le cadeau idéal pour les collectionneurs et les amateurs d'art ainsi que pour les millions d'étudiants en arts plastiques qui ont connu l'édition originale.
La premie`re re´trospective des collections de pre^t-a`-porter femme Prada, de 1988 a` nos jours, a` travers les images originales des de´file´s. Maison de maroquinerie de luxe fonde´e en 1913 a` Milan, Prada entre dans une e`re nouvelle en 1979, avec l'arrive´e de Miuccia Prada a` la te^te de l'entreprise familiale. Apre`s s'e^tre concentre´e sur les accessoires, la cre´atrice pre´sente sa premie`re collection de mode en 1988 : elle fera rapidement de Prada l'une des marques de luxe les plus innovantes gra^ce a` sa conception extre^mement personnelle, raffine´e et discre`tement subversive de la mode. Ce´le´brant plus de trente ans de cre´ation, cette anthologie re´unit l'inte´grale des de´file´s de pre^t-a`-porter. Susannah Frankel, journaliste de mode, en livre une analyse e´rudite, brossant le portrait d'une cre´atrice hors norme et l'histoire d'une maison de couture parmi les plus influentes au monde. Avec plus de 1 300 photographies emble´matiques, ce tre´sor d'inspirations est une re´fe´rence indispensable pour les professionnels de la mode et les admirateurs de Prada.
Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de « L'Album blanc », en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, « M. Epstein », a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. Le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : « La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention «rires» est indiquée entre parenthèses. » Hanif Kureishi, renchérit : « Le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. » Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines... D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.
Rassemblée pour la première fois dans un livre de poche, la collection idéale du design pour les passionnés de déoration, d'architecture et d'aménagement d'intérieurs.
Présente les 500 objets les plus novateurs, les plus beaux et les plus marquants des 500 dernière années, encore fabriqués actuellement.
Une sélection réalisée par un groupe d'experts internationaux parmi les plus compétents, chacun étant spécialiste d'un domaine spécifique.
Chaque rubrique présente une illustration grand format accompagnée d'un bref commentaire sur l'objet, son histoire, sur son concepteur et son fabricant.
Ce guide très accessible propose une histoiredu design, mais aussi du goût et de la culture, dans un format léger et attrayant.
Pourtant, à l'époque des premières installations, Manhattan revêtait un visage très différent, avec une multitude de petites baies et criques. Dommage qu'alors, la photographie aérienne n'existât pas encore. Aujourd'hui, en revanche, elle permet de saisir tout le dynamisme, la splendeur et la variété de cette métropole.
L'ouvrage retrace son évolution au fil de captivantres photographies aériennes, des premiers clichés jusqu'aux plus récentes et extraordinaires images numériques.
Après le premier chapitre consacré aux cartes et aux vues à vol d'oiseau précédant l'avènement de la photographie aérienne, le développement de la ville est présenté en trois grandes phases : de 1900 à 1949, de 1950 à 1999 et de 2000 à nos jours, pour dresser un tableau complet de son histoire unique.
Créée en collaboration avec les héritiers de Jim Morrison et inspirée par son « Projet pour le Livre » découvert après sa mort, l'Anthologie Jim Morrison rassemble de nombreux inédits - poèmes, photos, visuels, dessins, paroles... Elle est l'oeuvre la plus complète du leader des Doors. 160 photos accompagnent, entre autres, les textes extraits de 28 carnets intimes - tous écrits de sa main et publiés ici pour la première fois.
À l'aube de ses quatre-vingts ans, David Hockney a recherché pour la première fois la tranquillité à la campagne, un lieu où observer le coucher du soleil et le changement des saisons, un endroit où tenir à distance la folie du monde. Ainsi, lorsque la Covid-19 et le confinement ont frappé, cela n'a pas changé grand-chose à la vie à La Grande Cour, la ferme normande plusieurs fois centenaire où Hockney avait installé son atelier un an auparavant.
On ne reporte pas le printemps est un manifeste qui célèbre la capacité de l'art à divertir et à inspirer. Il s'appuie sur une multitude de conversations et de correspondances inédites entre David Hockney et le critique d'art Martin Gayford, son ami et collaborateur de longue date. Leurs échanges sont illustrés par une sélection de peintures et de dessins inédits réalisés par l'artiste sur son iPad en Normandie, en lien avec des oeuvres de Van Gogh, Monet, Brueghel et d'autres encore.
Constamment poussé à aller de l'avant par son enthousiasme contagieux et son sens de l'émerveillement, à contre-courant depuis toujours, mais très populaire depuis soixante ans, Hockney ne se préoccupe pas de l'opinion des critiques. Totalement absorbé par son environnement et les thèmes qui le fascinent depuis des décennies: la lumière, la couleur, l'espace, la perception, l'eau, les arbres, il a beaucoup à nous apprendre, non seulement sur notre façon de voir... mais aussi sur notre façon de vivre.
Cet ouvrage monumental réunit les trois livres de La Divine Comédie de Dante écrits au début du XIVe siècle : L'Enfer, Le Purgatoire, Le Paradis.
Pour la première fois, les quatre-vingt-douze dessins de Botticelli, conçus chacun en regard d'un chant, sont présentés dans leurs couleurs d'origine.
Commandés par Lorenzo di Medici au XVe siècle pour une édition manuscrite de La Divine Comédie de Dante, les dessins de Botticelli, réalisés à la pointe de métal sur parchemin, repris à l'encre et partiellement mis en couleurs, permettent de partager la fascination de l'artiste florentin pour ce chef-d'oeuvre de poésie et d'humanisme.
Chaque dessin est accompagné d'un commentaire éclairé de Peter Dreyer, spécialiste allemand de la Renaissance italienne. La traduction de Jacqueline Risset en français moderne est reconnue comme la meilleure et la plus proche du texte de Dante.
Inconnus du public, les dessins de Botticelli sont aujourd'hui conservées, d'une part, à la Bibliothèque apostolique vaticane, l'une des plus anciennes et des plus inaccessibles du monde, et, d'autre part, au prestigieux cabinet des Dessins et Estampes de Berlin qui a pu réunir, après la chute du Mur, en 1993, le fragment acquis en 1882.
« Établir une limite » est l'un des concepts majeurs de la pensée de l'espace-temps japonais, l'une des racines de son esthétique. Dans les sanctuaires et les maisons, cette notion du seuil, du kekkai, conduit l'agencement de la charpenterie et des ouvertures, tout en guidant la conception des jardins, des paysages, de la peinture, intimement liée à la littérature, aux rites ou à la poésie.
En 1966, en pleine furie moderniste, un historien japonais, éminent spécialiste de la maison médiévale, Ito Teiji, publie une oeuvre majeure consacrée au kekkai, qui puise ses exemples dans toute l'histoire de l'architecture japonaise. C'est ce livre, Kekkai no bi, que Philippe Bonnin et son équipe traduisent, rendant accessible pour la première fois cet ouvrage essentiel. L'abondante iconographie permet en outre de visualiser les lieux et les dispositifs évoqués, tandis que l'appareil de notes et de commentaires, la chronologie et les cartes en font un outil de travail très commode et solidement étayé.
Une invitation à nouer le kekkai et à entrer dans un univers sensible et complexe qui intrigue et fascine toujours l'Occident.
Chef-d'oeuvre écrit à la fin du XII? siècle, ce poème chante le voyage de milliers d'oiseaux en quête de la Sîmorgh, manifestation visible du divin. 207 miniatures persanes, turques et indo-pakistanaises du XIV? au XVII? siècle, puisées dans les trésors des collections d'art persan et islamique du monde entier, accompagnent les anecdotes littéraires, philosophiques et spirituelles qui ponctuent le texte. Leur valeur symbolique est mise en lumière par les commentaires de Michael Barry.
Steve McCurry, photographe défendu par les Éditions de La Martinière depuis de nombreuses années (À la recherche d'un ailleurs, 2020 ; Une vie en images, 2018), signe un nouvel opus réunissant, cette fois, ses plus belles photographies consacrées à l'enfance. Sous son regard attentif et bienveillant, les enfants des quatre coins du monde semblent tantôt porter tout le poids de nos sociétés sur leurs frêles épaules, tantôt incarner la promesse farouche d'un avenir meilleur. Leurs portraits, empreints d'innocence et de fraîcheur, parleront à tous les lecteurs.
Fils de Vénus et du Troyen Anchise, Enée fuit les ruines de Troie pour accomplir l'immense destin que lui réservent les dieux : fonder au-delà des mers une nouvelle cité. Les épreuves se succèdent, de tempêtes en tragédie amoureuse - la célèbre union de Didon et Enée -, avant qu'Enée n'accoste enfin sur les rives du Latium. Virgile projette enfin l'époque pleine de promesses dans laquelle il vit lui-même, le règne d'Auguste et la naissance de l'Empire romain.
Depuis la ville d'Edo, où Hokusai est né, jusqu'au Mont Fuji, dont ses "trente-six vues" restent célèbres, en passant par la figuration du bouddhisme dans son art ou encore les traditionnels cerisiers en fleurs, ce roman graphique explore la vie d'Hokusai parallèlement à sa vision du Japon. Le lecteur découvre ce pays grâce aux oeuvres de l'artiste, qui ont fortement participé à en forger l'imaginaire collectif, au Japon mais aussi dans le monde occidental. Depuis les impressionnistes, l'art d'Hokusai a influencé nos notions de force et d'harmonie. Ce roman graphique réunit des éléments biographiques avec des descriptions écrites et illustrées de la culture et de la tradition japonaises, deux aspects qui ne peuvent être dissociés.
A travers une étude détaillée des plus grandes oeuvres de la culture occidentale, Umberto Eco dresse un état des lieux complet des multiples facettes de la Beauté, véritable voyage dans le temps de la Grèce antique jusqu'à nos jours. Pour étayer son propos, il convoque tous les artistes et penseurs qui ont chacun à leur façon tenté de répondre à cette interrogation éternelle.
Jamais oeuvre n'aura suscité un tel engouement que l'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Cervantes. Publié en deux parties (1605-1615), ce classique de la littérature mondial, porteur de l'idéal chevaleresque, regorge d'aventures truculentes. Mais derrière le rire, se cachent sagesse, espoir et mélancolie. Cette édition rend hommage à ce texte en vous proposant de le (re)découvrir dans la traduction de Louis Viardot, en une version entièrement révisée. Elle est accompagnée des gravures d'origine de Gustave Doré (1863). Avec ces 377 illustrations dont 120 en pleine page, l'artiste est parvenu à ancrer la silhouette et les aventures de Don Quichotte dans l'imaginaire collectif.
Le photographe représenté par l'agence Magnum Photos entreprend alors un périple qui le fera traverser tous les états du pays, parcourant près de 160 000 km à la rencontre des traces de la pauvreté croissante et dissimulée. À la rencontre également de ces personnes qui n'existent pas dans l'image d'une Amérique moderne et médiatique. Ce qui avait commencé comme une histoire de communautés individuelles et isolées est devenu le portrait d'un pays de plus en plus divisé et inégal, créé à une époque de disparité et de désunion croissantes. Terminées en 2020 après la visite du dernier état, les images sont accompagnées du carnet de voyage de l'artiste, mêlant ainsi ses notes personnelles à des collections d'objets trouvés.
Publiée pour la première en français, cette série met l'accent sur la pauvreté des communautés agricoles et l'isolement du monde rural américain. Dans un style documentaire aux noirs et blancs intenses, le photographe nous plonge dans un monde dur mais bien réel.
Suivant la même démarche que son«Histoire de la beauté», l'auteur parcourt la culture occidentale (littérature, philosophie, iconographie) pour identifier les déclinaisons d'une catégorie, d'un concept esthétique qui a pris les formes les plus diverses, offrant toujours un miroir nouveau des peurs de chaque civilisation.
Don Quichotte de La Manche est un triomphe de l'imagination et de l'originalité, une quête du bien et de la lumière, un livre où sagesse et folie se côtoient à travers les aventures chevaleresques de personnages hauts en couleurs, Don Quichotte et son écuyer Sancho Pança.
Le roman est dans toutes les mémoires : Don Quichotte, gentilhomme sans fortune, a la passion des romans de chevalerie. Abruti de ces lectures, le malheureux ne parvient plus à faire la distinction entre la réalité et son imaginaire. Ainsi, croyant faire le bien et servir la justice, il sème le désordre partout où il passe, mais défend des idéaux de paix, de justice et d'amour.
Gérard Garouste illustre, interprète, révèle le symbolisme de l'oeuvre, met en évidence l'humour et la grandeur des personnages.
Après deux années de création rigoureuse et exigeante sur un texte dont le peintre désirait ardemment pénétrer les mystères, l'oeuvre jaillit, véritable festival de couleurs, de force et de magie. Ces gouaches sont l'exégèse du texte de Cervantès.
Gérard Garouste fait partie de ces hommes d'exception. Sa peinture n'explique rien et révèle tout. Elle donne à voir le monde sensible et l'au-delà en une seule vision. On qualifie son style de post-moderne. On loue sa science inouïe de coloriste qui renoue avec la tradition du métier, de la pâte et du sujet. On est ébloui par l'intensité de sa peinture. Ses sources d'inspiration s'appuient sur les grands textes fondateurs - la Bible -, les légendes, les mythes, les contes philosophiques.
Avec Don Quichotte, Gérard Garouste invite à vivre son époque et prouve que la peinture contemporaine peut être intemporelle et accessible à tous grâce au subtil mélange de tradition et de modernité qui se dégage de son oeuvre. Cet ouvrage est digne de la plus exigeante bibliophilie, il fait partie, au même titre, que La Divine Comédie de Dante illustrée par Botticelli, de ces oeuvres éternelles.
Dès sa parution vers 1260, le retentissement de La Légende dorée fut considérable. La Legenda Sanctorum « ce qui doit être lu des saints » devient rapidement la Legenda Aurea parce que, dit-on, son contenu est d'or...
Cette extraordinaire vie de saints écrite par Jacques de Voragine, futur archevêque de Gênes, est, avec la Bible, le livre le plus lu, copié, enluminé, traduit dans toutes les langues.
La Légende dorée est, dès le début de la Renaissance italienne, l'ouvrage de référence incontesté de tous les peintres : les plus grands artistes s'en sont directement inspirés : Duccio, Giotto, Simone Martini, Fra Angelico, Ambrogio et Pietro Lorenzetti, Masaccio, Masolino, Piero della Francesca ..., mais aussi des artistes moins connus, mais non moins inspirés. La Légende dorée est pour eux une source d'inspiration inépuisable, et ils enrichissent ainsi les églises, les couvents et les monastères de fresques, de retables, de polyptyques, déployant tout leur génie dans l'illustration des scènes de la vie des saints telles que Jacques de Voragine les a décrites. Leurs oeuvres sont éblouissantes d'humanité, de grâce, de force, d'émotion et de compassion.
Quatre cents reproductions en couleurs de plus de cent-vingt peintres du Trecento et du Quattrocento italiens sont reproduites, dont un grand nombre n'avait jamais été vu : fresques cachées au fond de couvents, retables découverts dans de petites églises, prédelles éparpillées dans divers musées, enfin rassemblées.
Nicholas Nixon (né en 1947 à Détroit) est un artiste américain connu pour ses portraits en noir et blanc et ses photographies documentaires de grand format. Il a notamment photographié la vie rurale du Sud des États-Unis, les écoliers de Boston, les hommes et les femmes ordinaires et simples, mais aussi ceux des maisons de retraite, les aveugles ou encore les malades du SIDA. Son travail le plus célèbre est celui qu'il a engagé en 1975 en photographiant sa femme et ses trois soeurs, à raison d'une image par an. Cette série, The Brown Sisters, montre à la fois l'endurance du photographe mais également l'effet du temps sur la famille, le domaine favoris de Nixon. Ce travail est entré dans toutes les plus grandes collections muséales du monde et notamment au MoMA de New York et à la Maison européenne de la photographie, à Paris. En 1975, année de la création des Brown Sisters, Nixon entame sa série Industrial Landscapes qui porte à la vue de tous ces paysages urbains altérés par l'homme. Fortement influencé par le travail d'Edward Weston et de Walker Evans, qui sont la raison pour laquelle il a commencé à utiliser des appareils photo grand format, Nixon conserve cette esthétique singulière d'une photographie de grande dimension qui le place comme l'un des grands photographes américains de notre époque.
Jonathan Cott, journaliste à Rolling Stone et biographe de Bob Dylan, a réuni dans ce livre trente et une des plus importantes interviews accordées au long de sa carrière par le créateur de « Like A Rolling Stone ». Ces témoignages directs permettent d'approcher et de mieux connaître cet artiste capital du XXe siècle qui n'a cessé de se métamorphoser au fil des décennies, de ses débuts folk en 1962 à New York jusqu'à nos jours où il est revenu au sommet. Outre six entretiens parus dans Rolling Stone, on trouvera ici la mythique interview avec Nat Hentoff de Playboy en 1966, un échange digne d'une pièce de théâtre avec Sam Shepard en 1987 et de nombreux autres textes où revivent les paroles, la musique et la vie de Dylan. Dylan par Dylan offre les indispensables clés pour entrer dans l'oeuvre légendaire d'une personnalité aussi complexe que géniale.
Quelques extraits :
« Je fuguais tout le temps parce que je n'étais pas libre. J'étais constamment sur mes gardes. En quelque sorte, à ce moment-là, je savais déjà que les parents font ce qu'ils font parce qu'ils sont coincés. S'ils se font du souci pour leurs enfants, c'est par rapport à eux. C'est-à-dire qu'il veulent que leurs enfants leur fassent plaisir, et ne les mettent pas dans l'embarras - pour qu'ils puissent être fiers d'eux. Ils veulent qu'on devienne ce qu'ils ont décidé à votre place. C'est pour ça que j'ai commencé à fuguer à dix ans. » À Nat Hentoff, The New Yorker, 1964.
« Il n'est pas nécessaire d'écrire pour être un poète. On peut travailler dans une station-service et être un poète. Je ne me considère pas comme tel, parce que je n'aime pas le mot. Je suis un trapéziste. » À Nora Ephron et Susan Edmiston, Positively Tie Dream, 1965.
« Le but le plus élevé de l'art est d'inspirer. Que peut-on faire d'autre ? Que peut-on donner aux autres en dehors de cela ? » À Jonathan Cott, Rolling Stone, 1978.
A la recherche du temps perdu est l'un des romans les plus profondément visuels de la littérature occidentale.
Le texte de Marcel Proust abonde en références picturales : le personnage d'Elstir est directement inspiré des peintres James whistler et Paul Helleu ; l'apparence de Boch enfant a de nombreux points communs avec le portrait du sultan Mehmet II par Gentile Bellini ; Odette de Crécy frappe Swann par sa ressemblance avec une figure peinte à fresque par Botticelli. D'un personnage secondaire, une certaine Mme Blatin, proust va même jusqu'à écrire que " c'est exactement le portrait de Savonarole par Fra Bartolomeo ".
De même que le jeune narrateur, à bord d'un train le menant à Balbec, ne cesse de "courir d'une fenêtre à l'autre (. ) pour rentoiler les fragments (de son) beau matin écarlate et versatile et en avoir une vue totale et un tableau continu ", l'auteur du présent ouvrage tente de réunir dans un même volume les tableaux fugitivement évoqués et imbriqués dans la trame de ce roman émouvant, afin d'offrir pour la première fois au lecteur " une vue totale et un tableau continu ".
Toutes les oeuvres du roman, qu'elles soient nommément citées ou simplement évoquées par Proust, sont ici reproduites avec, en vis-à-vis, le passage de la recherche dans lequel elles sont mentionnées. Anges de Botticelli, courtisanes de Manet, guerriers de Mantegna et saints de Carpaccio se mêlent ainsi aux nymphéas de Monet et aux gravures de Rome par Piranèse. Le musée imaginaire de Marcel Proust est une référence incontournable pour tous les passionnés de Proust ainsi que pour tous ceux qui souhaiteraient aborder pour la première fois ce chef-d'oeuvre de la littérature française.
Sélection de peintures significatives de l'histoire de l'art, illustrant les grands courants picturaux de l'Egypte antique à 2006.