Comptant parmi les plus grands sculpteurs de ce siècle, jouissant d'une gloire internationale, représenté dans les plus grands musées des USA, d'Europe et du Japon, Aristide Maillol n'avait pas, sur le plan bibliographique, la place qui lui revient. Cette monographie est la première qui lui soit consacrée depuis trente ans. Elle est aussi la première à situer sa création dans une perspective chronologique. Cinquante ans après sa mort, de nombreuses expositions ont donné à voir l'oeuvre de Maillol dans le monde entier, mais l'ouverture par Dina Vierny du Musée Maillol, 59 et 61, rue de Grenelle à paris, l'a rendue désormais visible en permanence. Il était temps qu'une monographie réactualise la connaissance d'une création qui est une des sources majeures de la sculpture actuelle.
Issu d'une famille chrétienne et aimante, mais bourré de complexes, Pierre va peu à peu dériver vers l'alcool et la drogue. A la mort d'une amie, tuée par une voiture, la vie devient insupportable. Il se marginalise de plus en plus et dort dans sa voiture. Piero (Sapu) intègre plusieurs groupes punks dont le plus célèbre, les Garçons Bouchers, lui apporte une certaine notoriété dans les années 1990.
Puis il rencontre Géraldine, l'amour de sa vie, atteinte comme lui du sida. Il la soutient de toutes ses forces, mais quelques années plus tard, elle en meurt. Le soir des funérailles, il ouvre machinalement un petit livre de prières chrétiennes qui se trouvait au fond d'une table de chevet. En lisant Adoro te devote (saint Thomas d'Aquin), il perçoit combien ces mots lui sont destinés. Depuis lors, Piero s'est engagé comme bénévole au Secours Catholique : il écoute et aide ceux qui souffrent, les exclus de la vie dont il se sent si proche.
Ce volume analyse.
à travers la vision personnelle de l'auteur. l'histoire du cinéma et de la photographie futuristes, en prenant en considération les recherches du mouvement marinettien et des groupes satellites. comme le libérisme. le cérébrisme. l'imaginisme et le musicalisme. la rencontre entre le futurisme et les nouveaux médias de l'oeil mécanique a tout d'abord été empêchée par les positions bergsoniennes de boccioni, qui rejetait le cinéma et la photographie comme médium esthétique: ni l'un ni l'autre n'étaient à même de traduire une conception de l'art entendu comme transmission d'énergie vitale.
Les premières expériences apparurent donc en dehors du mouvement officiel. mais ce fut en termes de performance. c'est-à-dire en passant de la représentation à la présence vitale. que les futuristes marinettiens intégrèrent finalement le cinéma et la photographie dans l'art futuriste. les futuristes cherchèrent alors à libérer l'image mécanique de sa pauvreté naturaliste. en refusant sa vérité instrumentale qui était à leurs yeux uniquement apte à reproduire de la matière.
Pour marinetti le cinéma pouvait permettre de "déshumaniser" le geste et le comportement. mais également d'accéder à une saisie directe de l'expérience vitale. les futuristes trouvèrent ainsi, par une nouvelle lecture de bergson. l'hypothèse d'une image qui soit capable de transcrire le contenu pluridimensionnel des données qui prennent vie sur l'écran de la conscience. la transgression du réalisme inhérent à l'image mécanique conduisait à l'expression du déroulement fluide et incessant de l'élan vital.
C'est-à-dire à la traduction de la réalité comme immanence du devenir. le caractère protéiforme du futurisme se retrouvait également dans une série de thèmes et de solutions formelles pouvant être rattachés également à l'avant-garde internationale: l'esthétique des machines. la célébration vitaliste des bruits. l'exaltation extatique de l'espace urbain. l'énergie comme champ et comme force vectorielle.
Les compénétrations visuelles. les accélérations cinétiques. les rythmes mécaniques. l'avenirisme fantastique comme glorification du futur.
Illustrées de 30 eaux-fortes originales de Pablo Picasso.
En 1931, grâce à l'aide de Jacqueline Apollinaire et sur les conseils de Pierre Matisse, le jeune Albert Skira, alors âgé de vingt-cinq ans, convainc Pablo Picasso d'illustrer les Métamorphoses d'Ovide de 30 eaux-fortes. Cette édition exceptionnelle, tirée à 145 exemplaires, est le premier titre des éditions Skira qui viennent d'être créées. Il sera bientôt suivi par les Poésies de Mallarmé avec 29 eaux-fortes originales d'Henri Matisse et par Les Chants de Maldoror, illustrés de 42 gravures de Salvador Dalí.
À l'occasion du 90e anniversaire de la maison d'édition, Skira publie une édition anastatique de ce livre, présentant une légère variation par rapport au format original, en accord avec l'Administration Picasso. Ce volume compte 412 pages, y compris les gravures dans le texte (15) et hors-texte (15). Le fac-similé est parfait.
Les Métamorphoses d'Ovide en 11.995 vers et 15 livres réunissent et revisitent plus de 250 mythes grecs. Elles on été décrites comme une « encyclopédie de la mythologie classique ».
Les eaux-fortes de Picasso hors-texte, centrées sur 15 mythes, sont d'une rare homogénéité, dans un style aux contours purs, et d'un érotisme discret. En revanche, les eaux-fortes qui se trouvent en tête des chapitres se libèrent des contraintes du texte et représentent des visages, des études de nu et une délicieuse litote du corps féminin (27e gravure). Ce livre a été imprimé le jour du 50e anniversaire de Picasso ; Christian Zervos a dit à son propos qu'il est d' « une beauté presque dorique ».
Le fac-similé.
Ce volume, en format 30,5 × 24 centimètres, est relié avec revêtement en papier et marquages à chaud, comme la première édition de 1931. Cet ouvrage sera contenu dans un coffret qui présentera, avec les Métamorphoses, une brochure illustrée racontant la naissance et l'histoire de ce livre mythique.
Lucas Cranach le vieux (1472-1553) est aujourd'hui considéré comme l'un des artistes les plus prestigieux du 16e siècle.
Durant sa longue carrière de peintre de cour, il approcha les puissants et contribua à leurs projets artistiques et politiques. Ami de Martin Luther, il participa aux grands débats fondamentaux qui agitaient alors toute l'Europe, notamment ceux touchant aux images dans le cadre de la Réforme protestante.
Ses nombreuses représentations d'Adam et Eve sont largement représentatives de sa production et contribuèrent à la célébrité de cet habile homme qui, en précurseur de Rubens, sut s'entourer d'un atelier lui permettant de répondre à de nombreuses commandes.
L'ouvrage qui paraît à l'occasion de cette rétrospective donne l'occasion de redécouvrir son oeuvre mais surtout d'en approfondir la connaissance en la replaçant dans un contexte historique où les échanges étaient intenses et riches.
Josette Rispal est sculpteur autodidacte. Par de curieux assemblages de matériaux, elle crée un monde extravagant auquel nous donne accès cet ouvrage.
S'il arrive à la plasticienne de créer avec les matériaux les plus nobles - sculptures en bronze ou masques et fleurs lunaires en verre de Murano - c'est surtout avec des éléments de bric et de broc qu'elle compose : d'un rien faire naître l'enchantement. Ainsi peut-on admirer ses Chiffonnettes, poupées de tissus ornementées de petites trouvailles - plumes, perles, boutons, fleurs artificielles... -, ses Verres non déformés, assemblages de fragments d'objets sauvés d'une mort certaine - bouchon de carafe, grappe de raisin, tête de cheval... -, ou encore ses Vestiges, mannequins richement revêtus de guenilles et breloques les plus folles - masques de carnaval, perruques, corsages et jupons de tulles et de dentelles, bas filés, colliers de ressorts et de coquillages... -, qui se veulent quant à eux une caricature de notre société de consommation.
Avec les années, les techniques et les matériaux se sont multipliés, complexifiés, suscitant une profusion d'oeuvres qui, en prenant place dans son atelier-résidence, forment en soi une gigantesque création : un lieu magique, Le Monde Enchanté de Josette Rispal, que cet ouvrage vous propose de découvrir.
L'ensemble des oeuvres de la galerie des Batailles du château de Versailles est un témoin unique des gloires et des sacrifices qui ont forgé la France. De Clovis à l'époque napoléonienne, ces peintures magistrales célèbrent avec emphase notre passé national. Pourtant, face à elles, le spectateur contemporain ne dispose souvent plus des clefs de compréhension. Confronter thématiquement chacune de ces toiles à des photographies célèbres, le plus souvent replacées dans leurs contextes d'origine, tel est le parti pris de ce voyage historique, de cette leçon d'histoire visuelle, qui élargit notre prisme de lecture et nous questionne sur la représentation de la guerre. D'hier à aujourd'hui, existe-t-il une manière fidèle d'en rendre compte ? La Guerre sans dentelles propose une vision directe et sans fard de la photographie face aux imaginaires enjolivés de la peinture. Au-delà d'une évidente rupture entre ces vecteurs, cet exceptionnel choc des images permet de revisiter et repenser passé, peinture d'histoire et grands moments de la photographie.
Les Dassier ont été les seuls médailleurs de leur temps à avoir l'honneur d'être cités dans l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert, où on lit qu'ils « ont rendus leurs noms célèbres par le même talent : leur belles médailles d'après nature et plusieurs autres ouvrages de leur burin, prouvent qu'ils sont dignes d'êtres comptés parmi les plus célèbres graveurs ». La publication passe en revue les oeuvres qui établirent la réputation des Dassier, à commencer par un élégant boîtier de montre en argent par Jean Dassier pour la Fabrique de Genève (Paris, Louvre), trois séries de petites médailles ou jetons:
Les Métamorphoses d'Ovide (1717; 60 pièces) et Les Hommes illustres du siècle de Louis XIV (1723-1724; 73 pièces), et enfin, Les Réformateurs de l'Église (1725; 24 pièces).
Cette dernière série fut dédiée à William Wake, archevêque de Cantorbéry, qui offrit aux Dassier son appui afin d'obtenir l'autorisation royale de frapper deux grandes suites, Les Rois d'Angleterre (1731-1732) et Les Britanniques célèbres (1731-1738).
En s'appuyant sur la renommé en Europe de son père, Jacques-Antoine, ancien élève de l'École de Rome, se lança dans la création d'une nouvelle série consacrée aux personnages qui illustrèrent l'Angleterre, autant comme savants et écrivains que comme chefs politiques. Au faite de la gloire, il eut le privilège de faire le portrait de Montesquieu, oeuvre qui marque une date dans l'histoire de l'art (1753). Cette réputation européenne fit qu'il fut invité comme graveur à la court de Russie, où il exécuta son dernier chef-d'oeuvre, La fondation de l'Université de Moscou (1754), décorée par un portrait de l'impératrice Elisabeth jugé très hardi. La mort de Jacques- Antoine en 1759 et celle de son père quatre ans plus tard sonnèrent la fin d'une glorieuse entreprise artistique et commerciale, après soixante ans d'activité.
Catalogue des collections d'art du XXe siècle du musée. Présente les orientations actuelles de la politique d'acquisition du musée, l'histoire de cette institution ainsi que ses récentes acquisitions dans les domaines du design et de la photographie.
Cette grande anthologie d'art moderne et
contemporain, unique en son genre par son caractère
exhaustif et par sa qualité, traverse plus d'un siècle
de peinture et de sculpture, de design et
d'architecture, de photographie et de livres d'artistes.
Elle est strictement agencée dans un ordre
chronologique, afin d'offrir au lecteur une perspective
qui lui permette de visualiser les oeuvres en
comparant différentes sensibilités et intuitions
de la même année, mais aussi au fil du temps.
Ainsi, il est possible de parcourir le processus
d'expérimentation constant propre à l'expression
artistique, mais aussi d'observer la variété des
manières avec lesquelles l'art a affronté notre
époque, sous forme de récit, de commentaire,
de protestation, ou encore en proposant une vision
alternative ou de nouvelles valeurs.
Un profil de l'art moderne et contemporain à la lumière
de la collection la plus prestigieuse et célèbre du
monde, celle du Museum of Modern Art de New York.
Le long de ce parcours représenté par 200 artistes et
plus de 240 oeuvres, nous rencontrons des peintres
comme Klimt, Schiele, Cézanne, Matisse, Picasso,
Klee, Kahlo, Rauschenberg, Oldenburg, Lichtenstein,
Warhol, Rothko, Hopper, des scuplteurs comme
Rodin, Boccioni, Brancusi, Giacometti, des
photographes comme Adams, Cartier-Bresson, Arbus,
Brassaï, Lange, des architectes et des designers
comme Otto Wagner, Frank Lloyd Wright,
Mies van der Rohe, Le Corbusier, Kahn, Castiglioni,
Aalto, Venturi.
Les reproductions de haute qualité sont
rigoureusement commentées par les responsables
des sections thématiques concernées du MoMA.
Initiée il y a une vingtaine d'années, la collection Furusiyya réunit plus d'un millier de pièces. Dans la langue arabe, le terme furusiyya désigne l'ensemble des savoirs équestres, théoriques et pratiques, militaires ou d'adresse, auxquels se greffent des valeurs morales. Constituée autour de quelques armes blanches, la collection présentée ici comprend des armures, des harnachements, etc.
Une présentation de quelques-unes des oeuvres d'art qui composent la collection François Pinault Foundation.
Felix Nussbaum est peu ou mal connu en France.
Peintre allemand formé au temps de la " Nouvelle Objectivité " et au contact des avant-gardes européennes, la peinture métaphysique italienne, le surréalisme international, il est jeté sur les routes de l'exil par l'accession d'Hitler au pouvoir. Interné en 1940 au camp de Saint-Cyprien, dans le sud de la France, il s'en évade et vit à Bruxelles dans la clandestinité. Arrêté le 20 juin 1944, il est déporté à Auschwitz le 31 juillet avec sa femme, Felka Platek.
Cette première rétrospective, en France, restitue, à travers ses oeuvres les plus emblématiques, le parcours d'un artiste moderne qui a donné de l'oppression et de la persécution quelques-unes de leurs représentations les plus mémorables.
Les Médicis ne sont pas seulement des apothicaires florentins enrichis par le commerce et devenus banquiers de l'Europe, avant d'en être les princes. Habiles politiques, ces hommes d'affaires sont avant tout des humanistes fervents. Du 15e au 18e siècle, ce clan familial, presque toujours uni, n'a cessé de s'entourer d'artistes - peintres, sculpteurs, orfèvres, musiciens, poètes et savants - qu'il protège plus qu'il ne commandite.
Désirant remodeler la vie par l'esthétique et la science, la prestigieuse famille florentine s'inscrit brillamment dans le mécénat des grandes familles florentines de la Renaissance, favorisant les artistes d'avant-garde comme nulle autre, pour faire de l'art un extraordinaire instrument de prestige et de pouvoir.
Les Médicis ont "inventé" l'art occidental moderne, en encourageant l'art de la perspective de Fra Angelico et l'humanisme de Botticelli, en donnant ses lettres de noblesse à la littérature en langue italienne, en soutenant le premier classicisme de Michel-Ange et de Raphaël, en déployant le maniérisme florentin de Bronzino, en portant les arts mineurs à leur apothéose, en étant toujours à la pointe des nouvelles découvertes géographiques et scientifiques, en créant les deux premiers opéras de l'histoire avec les deux Euridice de Peri et de Caccini, ou encore en finançant les découvertes astronomiques de Galilée.
Présente les objets de la prestigieuse collection de Jeffrey Montgomery consacrée à l'art populaire japonais. La plupart des objets ont été fabriqués en métal ou en tissu, par des artisans anonymes, entre l'ère muromachi et l'ère meiji.
Conçue en 1986 par Michele de Lucchi, la lampe Tolomeo a connu un succès mondial. Cet ouvrage retrace le parcours du designer italien depuis cette date. Son approche radicale et expérimentale du design, notamment dans les groupes Memphis, Cavart ou Alchimia, a révélé celui dont les vases, lampes, projets architecturaux et photographies figurent dans de nombreux musées.