Au début du xxe siècle de nombreux peintres, sculpteurs, mais aussi photographes, affluent de toute l'Europe et même du Japon, pour venir s'installer à Paris. Quittant des sociétés parfois hostiles et attirés par des conditions particulièrement favorables, tous vont contribuer à faire de la capitale française, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, une scène artistique inégalable. Ce sont ces artistes d'origine étrangère qui inspirent à un critique de l'époque l'appellation « École de Paris » donnant son titre à l'exposition que ce catalogue accompagne.
Créant souvent en marge des avant-gardes, car restés fidèles à un art figuratif, beaucoup d'entre eux deviendront des plus fameux, comme Chagall, Modigliani, Picasso, Soutine, Van Dongen ou encore Brassaï. D'autres, injustement méconnus, dont plusieurs remarquables artistes femmes, restent à redécouvrir. C'est ce que permet la collection du Musée national d'art moderne, unique prêteur de l'exposition, qui conserve un fonds de référence sur ces artistes.
Conçue par le Centre Pompidou en étroite collaboration avec le Musée d'art moderne de Céret, l'exposition a aussi pour mérite de rappeler l'existence durant cette période d'un véritable axe artistique entre Paris et Céret, Picasso, Juan Gris et Soutine ayant fait des séjours décisifs dans la cité catalane.
Proche de l'esthétique de l'art brut et du surréalisme, mais artiste singulier, Louis Pons fut d'abord un dessinateur exceptionnel. Son trait d'encre à la plume, rapide, vivant, s'entrelace et se superpose jusqu'à faire surgir des êtres énigmatiques, dont la nature - humaine, animale ou végétale - demeure parfois ambiguë.
A partir de 1959, en réaction à de graves problèmes de vue, Louis Pons transposa son univers dans des assemblages. De ces bouts de rien, de ces objets de rebut qui, dépossédés de leur fonction, ne sont plus que la carcasse d'eux-mêmes, il fabriqua sans relâche des objets qui exercent un pouvoir quasi-magique d'attraction-répulsion chez le spectateur. Louis Pons, homme des mots, du tracé et des traces, nous entraîne dans un monde fantastique, parfois cauchemardesque quand il n'est pas mis à distance par l'humour qui en dissipe les monstruosités. Le catalogue de l'exposition présente près d'une centaine oeuvres : les dessins aussi bien que les assemblages, tandis que la genèse de l'oeuvre sera illustrée par des images de photographes remarquables.
Le catalogue d'exposition Formes vivantes invite le lecteur à se plonger dans l'univers fascinant du vivant vu par les artistes, dans un dialogue entre arts et sciences. De la Renaissance jusqu'aux créations les plus récentes, les oeuvres réunies proviennent d'institutions prestigieuses - musées, écoles d'art, universités - de collections d'artistes, de collections privées, de galeries ou ont été créées spécialement pour l'occasion.
Composé de trois sections, l'ouvrage se conçoit comme une déambulation qui suscite un dialogue entre oeuvres patrimoniales, propositions artistiques contemporaines et objets scientifiques, tout en questionnant notre rapport au vivant au fil du temps.
Le titre complète la précédente édition, réalisée à l'occasion de l'exposition éponyme au Musée Adrien Dubouché de Limoges.
Exposition : Cité de la Céramique de Sèvres, d'octobre 2021 à mai 2022.
À l'été le Jeu de Paume ouvre ses portes à Marine Hugonnier pour sa première grande exposition en France. L'exposition réunira une sélection d'oeuvres représentatives de l'approche artistique de Marine Hugonnier depuis ses débuts en 1998.
À la frontière du documentaire et de la fiction, le travail de Marine Hugonnier constitue une exploration des politiques du regard. Ses oeuvres sont une tentative de déconstruction de la complicité inhérente entre le regard et les idéologies politiques. Son travail vise ainsi à interroger le cadre culturel et politique qui conforme chaque point de vue.
Ses films, qui peuvent être décrits comme des films expérimentaux ou des essais de cinéma, sont parfois associés à l'anthropologie visuelle, son champ d'investigation étant l'espace qui sépare le sujet de son observateur. Elle a beaucoup voyagé avec son appareil Aaton s16 mm à l'épaule adoptant la posture du reporter et de l'ethnographe plus que celle de l'artiste, mélangeant les images et les genres. Pour Marine Hugonnier, produire des images implique de les penser. Le cinéma est conçu par l'artiste comme un acte politique.
Cinéaste avant tout, l'artiste pratique aussi la photographie et crée des oeuvres sur papier. Ses recherches artistiques abordent transversalement le féminisme, la fluidité des genres, l'anticolonialisme et les questions liées à la convergence entre humain et non humain.
Elle tente de reconfigurer les dispositifs de captation et de restitution du cinéma pour construire un nouveau régime d'images.
Cette exposition n'est pas conçue comme une rétrospective du travail de l'artiste mais comme une installation dynamique et performative dans laquelle certains projets évolueront au cours de l'exposition. Elle comprend une sélection d'oeuvres dont certaines sont inédites. L'artiste présente des films, une performance, des éléments organiques, et revisite des oeuvres plus anciennes. Un film spécifiquement produit pour l'exposition du Jeu de Paume sera aussi présenté.
Les usages de la table contemporaine sont si éloignés de ceux des siècles précédents qu'on ne peut qu'être intrigué par l'abondance et l'étrangeté d'objets aujourd'hui disparus.
Cet ouvrage commence à la fin du règne de Louis XIV qui vit l'aboutissement d'une longue évolution commencée dans l'Antiquité et poursuivie au Moyen Âge, périodes où assiettes et couverts n'étaient pas encore utilisés.
C'est d'ailleurs l'époque où apparut la salle à manger. Le XIXe siècle a poursuivi le développement des objets de table, les faisant bénéficier des progrès techniques, des progrès dans l'agriculture, sans parler de la façon de servir (service à la russe remplaçant le service dit à la française).
Plus rien ne sera semblable après les bouleversements de la seconde guerre mondiale et l'évolution de la société qui en est issue : généralisation du travail des femmes, imbrication de la salle à manger et de la cuisine, développement des restaurants, etc. Le design s'est ensuite emparé du domaine des arts de la table en tenant compte de ces éléments nouveaux.
Published on the occasion of the first Italian anthological exhibition dedicated to her, the volume retraces the successful work of Lisette Model, an artist of Austrian origin who had great importance in the development of photography in the Fifties and Sixties.
Parallel to her teaching activity - she had among her students authors who later became famous such as Diane Arbus and Larry Fink - Lisette Model was an ironic and irreverent photographer, able to capture in her shots the most grotesque aspects of post-war American society.
Alongside the most famous series - such as Promenade des Anglais, created in Nice, or the photographs dedicated to New Yorkers or the very suggestive ones made in jazz clubs - the book also includes lesser-known projects, which account for her personal and sardonic photographic language. The close-up shots, the recurring use of the flash, the exasperated contrasts are the expedients that the author resorts to in order to accentuate the imperfections of the bodies and the coarse gestures of her subjects, transformed into the characters of a sneering human comedy: an approach to reality that made Lisette Model the forerunner of a way of using photography that would find full realisation only in the following decades.
Text in English and Italian.
Peintre, poète, résistant et grand rénovateur de la tapisserie, Jean Lurçat (1892-1966) est un artiste engagé dans son époque et passionnément curieux du monde.
Le Mobilier national, en partenariat avec la Fondation Jean et Simone Lurçat et l'Académie des Beaux-Arts (Institut de France) lui consacre à la Galerie des Gobelins une exposition d'envergure, la première à Paris depuis la rétrospective que lui a dédié le Musée national d'art moderne en 1958.
Richement illustré, suivant le parcours de l'exposition, cet ouvrage débute par le regard porté par l'architecte Jean- Michel Wilmotte sur l'oeuvre de Lurçat. Il aborde ensuite les grands jalons de sa carrière : sa peinture, les commandes des Manufactures nationales, sa collaboration privilégiée avec les ateliers d'Aubusson.
Enfin, il offre un appareil critique inédit permettant de comprendre la démarche créatrice de Lurçat, d'être témoin de ses échanges avec les artistes de son temps et de s'immerger dans son univers poétique.
Exposition, Paris, Galerie des Gobelins, du 4 mai au 18 septembre 2016.
Le département du Lot est riche de plus de 400 églises du Moyen Age, antérieures au XVIe siècle. L'ancienne province du Quercy, pourtant ravagée par la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion, est un exceptionnel conservatoire du patrimoine bâti, depuis sa capitale Cahors et ses grands sites que sont Figeac, Rocamadour, Saint-Cirq- Lapopie, ..., jusqu'au moindre bourg ou village qui possède bien souvent plusieurs édifices médiévaux, château, église ou maisons.
Pour la première fois, un ouvrage de synthèse scientifique propose de dresser la liste exhaustive de toutes les églises renfermant des vestiges architecturaux du Moyen Age.
Il est le fruit d'un long travail de recensement et d'étude mené entre 2005 et 2011 par le Conseil général du Lot et la Région Midi-Pyrénées dans le cadre de l'Inventaire général du Patrimoine culturel. Pendant six ans, une équipe de chercheurs, historiens de l'art et archéologues du bâti, a parcouru le Lot à la recherche du moindre indice matériel témoignant des constructions médiévales.
Ils livrent aujourd'hui le fruit de leur travail sur les églises du Moyen Age.
L'ouvrage est organisé en deux parties. Des chapitres individuels proposent des regards croisés sur le contexte historique, l'architecture et la sculpture, la peinture murale, les objets d'art, ainsi que le devenir de ce patrimoine culturel.
Le catalogue dresse ensuite le panorama des églises, chacune bénéficiant d'une notice plus ou moins longue, illustrée de photographies, plans ou relevés graphiques.
En un siècle, le Quattrocento, où les images atemporelles dominent dans la représentation de la figure humaine, conformément au canon botticellien, Léonard de Vinci travaille à la définition d'un modelé qui, grâce à la lumière et aux couleurs, restitue au visage ses trois dimensions et dissout la rigueur de la perspective dans le fondu du paysage. Celui-ci n'est plus un fond neutre mais la vive transposition picturale d'études scientifiques rigoureuses et d'analyses psychologiques raffinées. Dans les tableaux de Léonard de Vinci, on assiste aux variations des conditions atmosphériques, qui rythment et animent le mouvement délicat des formes et de la vie affective des personnages. C'est ainsi que naissent des représentations sacrées et des portraits puissamment expressifs, modernes et inquiétants dans lesquels les visages sont d'authentiques "fenêtres de l'âme" qui établissent un dialogue silencieux et psychologique, jusque-là inédit, entre les personnes représentées et le spectateur. Les innovations picturales sont soutenues non seulement par une sensibilité nouvelle, mais aussi par les recherches sur la réfraction de la couleur, sur lesquelles le maître florentin se penchera abondamment dans ses écrits théoriques. Le présent volume rend compte de cette aventure humaine, artistique et intellectuelle de façon exhaustive grâce à une analyse complète et mise à jour de l'oeuvre pictural de Léonard de Vinci, accompagnée d'un spectaculaire ensemble iconographique.
Née à Florence en 1944, diplômée de la faculté d'Architecture, Letizia Galli enseigne le dessin à des enfants avant de s'installer à Milan et y écrit son premier livre pour enfant en 1975. Elle décide par la suite, après son installation à Paris dès 1990, de se consacrer alors à l'illustration d'ouvrages destinés à la jeunesse.
Reconnue au niveau international, elle collabore avec plusieurs éditeurs étrangers et réalise plus de soixante albums qui sont publiés dans le monde entier. Ses thèmes d'inspiration sont variés, notamment l'histoire de l'art. De nombreuses expositions, du Centre Pompidou, à Paris en passant par Moscou, Naples ou encore Londres, lui ont été consacrées.
En 2010 elle fait don au musée de l'illustration jeunesse, de 2.906 dessins originaux venant enrichir le fonds du musée.
Ainsi, sa monographie permet à un large public d'apprécier le parcours de Letizia Galli, de ses débuts, pour la presse et la publicité, à son passage à l'illustration, et nous offre une meilleure connaissance de son travail d'illustratrice citoyenne du monde.
Le design au Japon est le lieu d'un extraordinaire foisonnement dont cet ouvrage inédit souhaite rendre compte en faisant découvrir des pièces de jeunes créateurs aux côtés de celles de maîtres reconnus du design et des arts décoratifs japonais.
Son propos est de montrer comment, durant ces soixante dernières années, ce design a su mixer les principes de l'artisanat japonais avec les formes et les matériaux nouveaux créés en Occident et trouver des solutions originales pour adapter cette culture avec ses propres traditions. Le design japonais a maintenu, à travers ces contacts et ses innovations, le désir de rester en harmonie avec les espaces de vie, d'être dans un rapport juste avec le réel. Plus de quatre vingt dix oeuvres : mobiliers et objets en céramique, orfèvrerie, verrerie et bambou, provenant de collections publiques et privées racontent une esthétique qui, revendiquant une continuité avec le passé, met le beau à l'honneur. Beauté perceptible dans une création où se développe une relation intime entre l'homme et son environnement.
Exposition, Riom, Musée Francisque Mandet, du 18 juin au 31 décembre 2016.
Cet ouvrage richement illustré retrace le parcours de la famille Sallandrouze de Lamornaix : la première exposition nationale des produits de l'industrie à Paris en 1802 - l'entreprise se nommait alors Rogier et Sallandrouze, née de l'association entre Jean Sallandrouze de Lamornaix et le maire d'Aubusson Guillaume Rogier -, l'ouverture d'une manufacture de tapis velours dans le quartier du Marais à Paris, la succession de son fils, Charles Sallandrouze de Lamornaix, qui propulse l'entreprise vers des succès incroyables.
Le succès perdure avec la reprise de l'entreprise par le fils de Charles, Octave, mais subit de plein fouet les effets de la défaite contre la Prusse et l'entreprise est contrainte de fermer ses portes en 1872, pour mieux renaitre quelques années plus tard sous le nom de la Manufacture de Saint Jean.
Au-delà des oeuvres produites, c'est tout un pan de l'Histoire de France, politique, industrielle et artistique que cet ouvrage nous invite à (re) découvrir.
Exposition : Aubusson, Cité internationale de la tapisserie, de juin à octobre 2021.
En 1938, la prestigieuse revue anglaise Picture Post proclamait Robert Capa « le meilleur photo-reporter de guerre du monde ». Même si ses clichés sont à maints endroits empreints de lyrisme voire parfois d'humour - on le compare d'ailleurs souvent à d'autres photographes comme André Kertész ou Henri Cartier-Bresson - le fort impact visuel de ses photographies ainsi que le nombre de ses reportages justifient sans mal encore aujourd'hui ce compliment très flatteur.
Le volume propose un vaste choix de photos illustrant la guerre civile espagnole (1936-1939), la résistance de la Chine face à l'invasion japonaise (1938), la Seconde Guerre mondiale - avec de nombreuses images sur le débarquement en Normandie - sans oublier le premier conflit israélo-palestinien (1948) et la guerre en Indochine aux côtés des troupes françaises (1954) où Capa trouva la mort sautant sur une mine antipersonnel.
Les clichés de Capa frappent par leur immédiateté et leur charge d'empathie et d'humanité : il nous raconte les conflits par le prisme des regards des populations civiles, ceux des enfants et de tous les rescapés qui, en dépit des pertes et des destructions, parviennent avec force et dignité à aller de l'avant : ces images ne sont pas prêtes de quitter l'imaginaire du XXe siècle.
Ce volume nous offre également quelques photos de personnages célèbres - citons Picasso, Hemingway, Matisse ou encore Ingrid Bergman - et témoignent de l'excellence de Capa dans l'art du portrait.
Le catalogue offre en outre la réédition d'un texte historique de Richard Whelan, des textes introductifs pour chaque section ainsi que des indications biographiques.
Since ancient times, fashion jewellery in Italy has been, and still is, an important component of clothing. The history of fashion cannot be written without mentioning its jewels.
This book presents 200 Italian fashion jewels that, spanning from the era of La Dolce Vita to the Pret à Porter of the Eighties, from '90s Minimalism to the Neo Baroque of the new millennium, define the aesthetic mirror of society and show the transformation of styles and customs, ambitions and conquests of women, the evolution of shapes and innovations of materials and new technologies.
DIVA! Italian Glamor in Fashion Jewellery tells about fashion jewellery in its creative intersections with Italian excellence: craftsmanship, design and fashion. It is a typically Italian story based on the ability to combine creativity, manufacturing and industry, art and technology, beauty and innovation.
The masters of costume jewellery enter a dialogue with the great stylists and the talents of design, three heterogeneous visions with a single great protagonist: the Italian fashion jewel.
Text in English and Italian.
Brilliant and sophisticated fashion photographer, leading artist of Vogue magazine for six decades, Horst P. Horst has become a reference for entire generations in this photographic genre.
This volume traces Horst's main creative periods, from the beginning of his career to his latest creations, with a focus on some highlights of his production: the link with classical art which, nevertheless, doesn't elude the influences of the avant-gardes, and surrealism in particular; the visual investigation of the human figure's harmony and elegance, embellished by the perfect mastery of scene lighting; the fruitful and lasting collaboration with Vogue, a magazine for which the photographer has provided dozens of covers; the portraits of stars from the world of fashion and art, often set in their own homes, which once again reveal his indisputable compositional skills.
Over 120 works, chosen from among his best known ones by the author himself, alongside a series of surprising previously unpublished works, testify to the talent and creative vision of one of the leading figures in 20th century photography.
Text in English and Italian.
The extraordinary fecundity of the photographic medium between the first and second world wars can be persuasively attributed to the dynamic circulation of people, of ideas, of images, and of objects that was a hallmark of that era in Europe and the United States. Voluntary and involuntary migration, a profusion of publications distributed and read on both sides of the Atlantic, and landmark exhibitions that brought artistic achievements into dialogue with one another all contributed to a period of innovation that was a creative peak both in the history of photography and in the field of arts and letters. Few, if any, collections of photography capture the imaginative spirit of this moment as convincingly as the Thomas Walther Collection at The Museum of Modern Art.
This volume represents an important chapter in the rich and complex lives of these works, providing ample evidence of the brilliance of the photographers practicing on both sides of the Atlantic in the interwar period.
L'attrait des minéraux oscille entre la simple curiosité d'amateur et la contemplation esthétique, entre la croyance spirituelle ou magique et l'expérimentation scientifique.
Si cette fascination en art s'inscrit dans une histoire qui reste encore à écrire, aujourd'hui force est de constater l'engouement des artistes actuels pour la minéralogie et plus spécifiquement pour le précieux pouvoir des pierres.
Certains artistes utilisent les pierres brutes tels des readymades re-sensibilisés, d'autres les collectent, les mettent en scène ou les représentent, quand d'autres encore les soumettent à des expérimentations, les transforment ou créent leurs propres pierres.
Conçue comme une véritable immersion dans l'univers des minéraux, cet ouvrage nous invite à un voyage dans la relativité de l'espace-temps et dans le pouvoir de l'imagination.
Artistes : Marina Abramovic, Michel Blazy, George Brecht, James Lee Byars, Marion Catusse, Marine Class, Hubert Duprat, Jean Dupuy, Paul Armand Gette, Isabelle Giovacchini, Guillaume Gouerou, Laurent Grasso, Alicja Kwade, Didier Mahieu, Aurélien Mauplot, Éric Michel, Damián Ortega, Ève Pietruschi, Emmanuel Régent, Evariste Richer, Jean-Philippe Roubaud, Bettina Samson, Valentin Souquet.
Exposition : Nice, Musée d'Art Moderne et Contemporain, du 30 janvier au 15 mai 2016.
L'égyptologie fit officiellement son entrée à l'université de Montpellier en 1969, avec la création d'une chaire d'enseignement occupée d'abord par François Daumas (1915-1984). De cette première initiative est né le Centre d'égyptologie hébergé aujourd'hui par l'université Paul-Valéry. Cette structure est d'abord un lieu d'enseignement de la discipline, qui permet d'effectuer un cursus complet, C'est également un centre de recherche où travaillent, en collaboration étroite avec les enseignants-chercheurs, des chercheurs et ingénieurs du CNRS. Le Centre d'égyptologie de Montpellier est enfin un centre de documentation, doté de la première bibliothèque universitaire spécialisée de France (plus de 30 000 volumes), et d'une collection propre, la série Orientalia Monspeliensa, dont 16 volumes sont parus à ce jour.
Engagé sur différentes opérations archéologiques en Égypte, le Centre François Daumas assure ainsi des formations universitaires et développe des programmes de recherche dans plusieurs champs majeurs de l'égyptologie : textes funéraires (Textes des Pyramides, Textes des Sarcophages, Livre des Morts), textes littéraires, temples de Karnak, période amarnienne, architecture monumentale, histoire de l'Égypte ptolémaïque et romaine, paléographie hiéroglyphique et lexicographie.
Tombées dans l'oubli après la fermeture des derniers temples « païens » d'une Égypte désormais chrétienne, au VIe siècle de notre ère, les écritures égyptiennes sortirent progressivement de leur mutisme à partir de 1822, débuts de la redécouverte du système hiéroglyphique par Jean- François Champollion. Pourtant, malgré le vif engouement suscité par la civilisation égyptienne antique depuis maintenant plus de deux siècles, le savoir de ses scribes reste encore pour beaucoup synonyme de « mystères »...
Le présent catalogue accompagne et prolonge l'exposition organisée au Musée Henri Prades, qui regroupe quelque soixante-dix pièces, oeuvres majeures ou moins connues issues des collections du musée du Louvre, ainsi que d'autres pièces inédites de collections privées et universitaires, en les présentant à l'aune des dernières avancées de la recherche égyptologique. Il propose d'une part une vision synthétique claire de ces différentes écritures (hiéroglyphique, hiératique et démotique), de leurs spécificités et emplois respectifs ; il permet d'autre part d'évoquer leur réception aux époques ultérieures et, de manière plus large, la place de l'écrit dans les sociétés.
Exposition, Lattes, Musée archéologique Henri-Prades, du 09 juillet 2016 au 02 janvier 2017.
À partir d'une centaine d'oeuvres (peintures et dessins), l'exposition présentée au musée de l'abbaye (Saint-Claude), puis au MARQ (Clermont-Ferrand), constitue la première étude sur le thème du paysage chez Édouard Vuillard et Ker-Xavier Roussel. Amis depuis l'adolescence, puis liés par le mariage de Roussel avec la soeur de Vuillard, travaillant souvent ensemble, ils eurent également en commun l'emploi fréquent du pastel et de la peinture à la colle.
Le catalogue comprend trois essais éclairant le contexte artistique des années 1890-1900, la relation entre les deux hommes, ainsi que les spécificités de leur usage du pastel. Enfin, une partie « catalogue » réunira l'ensemble des oeuvres en suivant le parcours de l'exposition. Si Vuillard et Roussel cherchent d'abord à renouveler la peinture de paysage en lui appliquant l'esthétique nabie, ils se confrontent très rapidement à l'héritage post-impressionniste et de là, oscilleront jusque dans les années 1930, entre impressionnisme et symbolisme.
Au printemps 2017, le musée d'art et d'histoire de Meudon présente une exposition de paysages d'Antoine Chintreuil (1814-1873), peintre des « brumes et rosées ».
L'artiste, qui est venu peindre à Meudon entre 1846 et 1849, révèle dans ses compositions les beautés changeantes de la nature, délaissant un discours pittoresque au profit d'une contemplation sereine du paysage.
Peintre laborieux, mélancolique et contemplatif, il aime à représenter les crépuscules ou les aurores, visions d'une nature teintée d'un romantisme qui bousculait alors la société.
Comme si cette nature avait créée Chintreuil pour l'interroger et la comprendre.
Le 2ème volume de La modernité en Bretagne - de Jean-Julien Lemordant à Mathurin Méheut (1920-1940) illustre avec force le renouveau artistique breton grâce à de fortes individualités jugées inclassables. De par leur singularité, les artistes tels que Jean-Julien Lemordant, Pierre de Belay, Maurice Le Scouezec... offrent une vision résolument moderne de l'art en Bretagne pendant le premier quart du XXe siècle.
Le musée évoquera ainsi la riche période de création de l'entre- deux guerres avec la naissance du mouvement de renouveau artistique breton : « Seiz Breur », incarné par René-Yves Creston, Xavier de Langlais, Jeanne Malivel et Georges Robin...
Un ensemble important de statuaires, sculptures, plâtres et terres cuites des années 20 accentue l'affirmation recherchée d'un art identitaire. Enfin, un immense artiste, Mathurin Méheut, fédérant à lui seul modernisme et régionalisme, occupe une place prépondérante dans cette présentation.
Il libro, cui Germano Celant lavorava da anni, viene pubblicato postumo e rappresenta il testamento professionale e spirituale del curatore, noto e stimato a livello internazionale.
Il volume racconta la logica dell'esporre che ha caratterizzato il lavoro di Celant (Genova, 1940 - Milano, 2020), presentando, in ordine cronologico, una selezione di 34 mostre (da Arte povera - Imspazio, Genova, 1967, a Post Zang Tumb Tuuum:
Art Life Politics. Italia 1918-1943, Milano, 2018, passando per Identité italienne. L'art en Italie depuis 1959, Parigi, 1981; Futuro Presente Passato, 47. Esposizione Internazionale d'Arte di Venezia, 1997; When Attitudes Become Form.
Bern 1969/Venice 2013, Venezia, 2013; e Arts & Foods. Rituals since 1851, Milano, 2015), che si è voluto ricostruire sia a livello ideativo sia a livello visivo, attraverso i testi teorici apparsi nei rispettivi cataloghi e oltre 400 immagini di allestimenti.
Emerge così l'evoluzione nella pratica curatoriale di Celant, dall'interpretazione personale all'attenzione per il documento storico, con lo sguardo sempre rivolto verso i media non tradizionali (libro, disco, fotografia) e verso gli sconfinamenti tra i diversi linguaggi (arte, architettura, design).
La présente initiative est la troisième d'une série d'expositions visant à faire découvrir au grand public les innombrables chefs-d'oeuvre que recèle le Cabinet de dessins anciens des Musées Royaux.
Cette prestigieuse collection réunit principalement des dessins de l'école hollandaise, mais aussi une mosaïque d'oeuvres graphiques italiennes et françaises moins connues et étudiées. C'est parmi ces dernières qu'a été sélectionné un florilège de dessins d'artistes qui ont travaillé à Florence, Bologne, Rome, Venise et Paris, les bastions de l'art de l'époque. À travers ce florilège, on constate que le dessin s'est progressivement affranchi de sa fonction subordonnée pour vivre sa propre vie et faire, grâce à la créativité de ses auteurs, la convoitise des collectionneurs.
Le choix s'est porté sur des feuilles d'artistes du XVIe et XVIIIe siècle comme Paolo Farinati, Giovanni Stradano, Federico Zuccaro, Cesare Nebbia, Giovanni Lorenzo Bernini, Giovanni Domenico Tiepolo, Jean Cousin, Simon Vouet, Laurent de La Hyre et Antoine Watteau, dont de nombreuses qui n'ont encore jamais été exposées.
De par son caractère kaléidoscopique, cette sélection de dessins réunis ici dans ce catalogue, plus exceptionnels les uns que les autres, entend séduire aussi bien un public de profanes s'intéressant à l'art que de spécialistes.