Dans cette série, le photographe Zin Taylor se souvient d'une journée à arpenter le village côtier de Shimoda au Japon. En noir et blanc, utilisant un petit appareil sony comme compagnon de voyage, il établit des contrastes forts pour restituer le paysage de manière allégorique et métaphorique, parfois avec des vues de détail et des éléments abstraits ou irréels, jouant avec la perception du spectateur.
Cette publication est composée de toutes les diapositives de Frido Troost (1960-2013) utilisées pour ses cours à la Gerrit Rietveld Academie. Troost, historien de l'art de métier, a été un pionnier dans la collecte de photographies de toutes sortes. Sa collection contenait des photographies de tous genres, allant des daguerréotypes aux gravures d'albumine, des photos stéréo aux albums de famille. Les images de ce livre proviennent de toutes sortes de sources: peintures, publicités, érotisme, objets d'art, portraits, etc. Elles forment une nouvelle collection qui représente le regard associatif de Frido Troost. Les diapositives sont présentées par blocs de neuf, telles qu'utilisées par le professeur pendant ses classes, une configuration non hiérarchique qui invite le spectateur à relier librement les images. Un ensemble controversé qui couvre une grande partie de l'histoire de la photographie.
Rebekka Deubner a réalisé les images de la série Tempête après tempête lors de son second voyage à Fukushima, durant l'été 2019. Pour elle, la destruction ne provoque pas l'annihilation totale mais laisse émerger de nouvelles formes de vie. Pour documenter cela, elle utilise souvent des gros plans rapprochés et saisit alternativement des algues, les insectes, les gens qui vivent à proximité en cadrant sur des détails de leur corps. Le tout semble former une nouvelle structure corporelle hybride. Reliure suisse.
Débuté il y a quatre ans, le travail au long cours de la photographe autour de la figure de Sophie, bodybuildeuse, questionne les notions de genre et les standards contemporains de la beauté féminine à travers une série de mises en scènes évoquant autant Mapplethorpe, Lisa Lyons que les auto-portraits de Cindy Sherman.
Universal Tongue documente image par image une installation sonore et vidéo d'Anouk Kruithof consacrée à la danse, dans laquelle se succèdent, coexistent, et s'alternent sur 8 écrans, en 32 heures de vidéo, 1000 styles de danse différents. A partir de 8.800 vidéos collectées dans le monde entier depuis les plateformes en ligne Youtube et Instagram, grâce à une équipe de 50 chercheurs, Anouk Kruithof a réalisé 8 films de 4 heures, conçus pour être montrés simultanément. De la Macarena au twerk, du simple saut au moonwalk, l'installation reflète l'universalité de la danse comme langage, comme moyen d'expression d'une diversité d'identités culturelles dans une société mondialement connectée.
Conference of the Birds' shows an outtake from an analysis of the correlation between time and place and of the historical Iranian landscape. How do places appear and disappear? How do we attach meaning to a certain site and in what way photography can deal with deconstructed icons in comparison to the (a-)historical palm tree sticking out its tongue? A small desert village has been photographed obsessively and captured from every angle possible. Elements are positioned in the frame so that they are repeated in the next.
Gallery Magazine est un projet pensé par Jonathan Robert Maj et Johannes Ströhmenger Berry. Dans chaque numéro, un architecte ou un cabinet est invité à réaliser un concept artistique à travers la création de contenu original. Les premiers invités sont Jan De Vylder et Inge Vinck (B), qui ont réalisé une série des dessins sur le logiciel Excel, testant les limites du support.
On a daily basis, Gijs Assmann sends his lover, H., a handmade collage by post. Assmann started this ritual in November 2009. These collages are a daily exercise for Assmann, which give us an insight in the dazzling head of the artist. Furthermore, the collages show us that love is versatile, and more complex than we sometimes tell ourselves. Assmann shows us that love is not static and clear-cut, but that it is alive and should never be considered as a self-evident truth. For this publication H. selected her favourite 'declarations of love'.