Drôle, fantasque, ubuesque ou terrifiant, le clown nourrit notre imaginaire depuis l'enfance. Façonné par William Shakespeare, Molière, Alfred Jarry, Federico Fellini ou Stephen King, le clown ne connaît pas les frontières pour s'exprimer. Tomber pour faire rire est un mécanisme joyeux qui remonte probablement à l'aube de l'humanité. Bouffons, fous et farceurs sont les grands ancêtres du clown qui puise dans ses origines à la fois sacrées et profanes pour émouvoir ou divertir.
Abondamment illustré, cet ouvrage retrace la généalogie d'un personnage hors du commun, né sur les planches du théâtre élisabéthain, mais qui a très vite conquis le monde du cirque pour s'y épanouir dès le XVIIIe siècle. De nombreux documents inédits, issus des fabuleuses collections de la Bibliothèque nationale de France, racontent une histoire singulière en contrepoint des photographies de Christophe Raynaud de Lage pour un regard exceptionnel sur l'univers clownesque où la mémoire est toujours imprégnée d'une vision contemporaine.
Aujourd'hui, de la scène à la piste, de la rue à l'hôpital, féminin, social ou politique, le clown est partout !
Ce beau livre très richement illustré retrace de manière non chronologique le demi-siècle de ce qu'un journaliste américain a appelé « la Rolls des concours de danse ». Par le texte et par l'image, des destins se profilent, dans les rires et parfois dans les larmes.
À peine tracés dans l'espace, le geste, le mouvement n'existent plus. Pourquoi en irait-il autrement des concours de danse ? 50 ans après sa création, le Prix de Lausanne reste en plein essor. C'est qu'il ne cesse de se remettre en question pour répondre au plus près aux besoins des jeunes danseurs en fin de formation. Les bourses d'étude et d'apprentissage qu'il attribue en sont certes l'enjeu. Mais plus largement, c'est en expérience formatrice qu'il s'est métamorphosé au fil des ans. Par le texte et l'image, ce livre témoigne de son évolution.
«Bien sûr, le spectateur est libre d'aimer ou de ne pas aimer le spectacle. Néanmoins, que son avis soit positif ou négatif, d'une certaine façon, il va tout intégrer dans sa mémoire. Le dialogue avec l'oeuvre va s'instaurer à partir du moment où le spectateur se retrouve face à la scène. C'est précisément pour cette raison que nous devons déployer tous nos efforts pour donner naissance à des oeuvres qui s'intégreront et prendront racine au plus profond de la mémoire des gens.
Nous devons nous évertuer, avec la plus grande application, sans faire montre d'une autosatisfaction facile, à créer des pièces afin que ce formidable lieu de rencontre qu'est le théâtre permette un dialogue fécond entre acteur et spectateur.» Ushio Amagatsu Depuis les années 1980, chacun des spectacles de la compagnie Shankaï Juku, fondée et dirigée par le chorégraphe et danseur japonais Ushio Amagatsu, connaît un grand succès international.
Le présent ouvrage est basé sur une série d'entretiens d'Ushio Amagatsu recueillis par Kyoko Iwaki. Il se compose de deux textes distincts, le premier étant un essai autobiographique, le second une exposition des diverses thématiques qui nourrissent l'oeuvre du chorégraphe.
Dans une langue imagée et poétique, l'artiste livre des souvenirs d'enfance et de jeunesse, qui nous permettent de suivre le processus qui l'a conduit à fonder sa propre compagnie de danse, Shankaï Juku. Ses spectacles sont souvent comparés à des rituels, bien qu'aucun symbole religieux n'y figure. Leur structure est immuable : sept tableaux d'une durée totale d'une heure et demie. Ushio Amagatsu est habituellement chorégraphe, scénographe et interprète de ses propres oeuvres. Il est également metteur en scène d'opéra, notamment du Château de Barbe-Bleue de Bartók, des Trois Soeurs, ainsi que de Lady Sarashina de Peter Eötvös.
Cet ouvrage permet au lecteur de mieux comprendre l'esthétique d'une oeuvre singulière où la contemplation tient une place primordiale.
Le chorégraphe anversois a vu son succès décupler ces dernières années et son oeuvre est l'une des plus prisées de la scène contemporaine. "Son" Boléro présenté en mai à l'Opéra de Paris a été ovationné. Cet ouvrage, nourri de très belles images et d'entretiens, valorisera les collaborations entre Sidi Larbi Cherkaoui et d'autres artistes : Akram Khan, Marina Abramovic, Anthony Gormley, Maria Pagès... Les origines et le parcours de Sidi Larbi Cherkaoui, né dans une famille belgo-marocaine, nourrissent les motifs fondamentaux de son oeuvre : reconnaissance de l'altérité, de la différence, acceptation de l'autre et de soi... Une vision optimiste jusque dans son inconfort qui explique l'adhésion du public.
Accompagné d'une iconographie méconnue et diversifiée, ce livre retrace pour la première fois l'histoire complète du Théâtre du Peuple de Bussang, en mettant en avant le point de vue de ceux qui ont rendu possible cette aventure humaniste et populaire.
L'édition de l'ouvrage Le Théâtre Permanent permettra d'archiver et documenter l'expérience du " Théâtre Permanent " qui s'est déroulée du 1er janvier au 31 décembre 2009 aux Laboratoires d'Aubervilliers.
En 2009, Gwénaël Morin, accompagné de Guillaume Baillart, Stéphanie Béghain, Fanny de Chaillé, Julian Eggerickx, Barbara Jung et Grégoire Monsaingeon, a investi Les Laboratoires d'Aubervilliers pour mettre en oeuvre son projet de théâtre permanent.
Pendant un an, il s'est agit de développer un outil artistique d'affirmation et d'intensification du théâtre en jouant, en répétant et en transmettant en continu.
La compagnie (qui s'est modifiée en cours de route - Fanny de Chaillé, Stéphanie Béghain et Guillaume Baillart sont partis tandis que Renaux Béchet, Virginie Colemyn et Ulysse Pujo l'ont rejoint) a ainsi présenté au public six pièces connues du domaine public les vingt-quatre premiers jours de chaque mois. La compagnie créait les après-midi, et proposait des ateliers de transmission de rôles, ouverts à tous, les matins.
L'accès au Théâtre Permanent était libre, autrement dit l'entrée était gratuite (voir la note d'intention de Gwénaël Morin en annexe). Par ailleurs, tout au long de l'année les artistes accompagnés par l'équipe des Laboratoires d'Aubervilliers ont régulièrement effectué du porte à porte dans le quartier pour informer et inviter les habitants à venir partager leur travail.
Cette expérience, aussi bien du point de vue de la création et du collectif que de la volonté d'expérimenter et d'inventer des rapports nouveaux à un lieu, un environnement et un public, a été inaugurée avec Lorenzaccio d'après Lorenzaccio de Musset, et a vu naître Tartuffe d'après Tartuffe de Molière, Bérénice d'après Bérénice de Racine, Antigone d'après Antigone de Sophocle, Hamlet d'après Hamlet de Shakespeare et Woyzeck d'après Woyzeck de Bücnher.
La magie du cirque se renouvelle chaque soir grâce aux efforts conjugués des professionnels qui, du montage du chapiteau à l'acrobate, du costumier au clown, dans l'ombre ou dans la lumière, oeuvrent pour que le spectacle tienne les promesses qu'il affiche. L'auteur nous emmène, au fil des pages, du centre de la piste vers les coulisses, à la rencontre des multiples métiers du cirque, à la découverte de leur histoire et de leur patrimoine, depuis leurs formes les plus anciennes jusqu'aux pratiques contemporaines.
Durant son âge d'or, le cirque américain a été la plus importante industrie de divertissement au monde. Du milieu du XIXe au milieu du XXe siècle, les cirques itinérants américains se produisaient devant un public pouvant atteindre 14000 spectateurs par spectacle, employaient parfois jusqu'à 1600 femmes et hommes et sillonnaient les quelque 32000 kilomètres de voies ferrées du pays en une seule saison. Le spectacle de casse-cou défiant la mort, de super-héros costauds et de starlettes légèrement vêtues, d'intrépides dompteurs et de « monstres » stupéfiants ont enflammé l'imagination des Américains, éclipsant le théâtre, les vaudevilles, la comédie et les minstrel shows, ces spectacles où des acteurs blancs étaient déguisés en noirs.
Ce livre apporte un nouvel éclairage sur le phénomène circassien. Grâce à des trésors de photographies immortalisant des pionniers du cirque, ainsi que des affiches, des lithographies, des bannières d'attractions et des gravures originales du XVIe au XIXe siècle illustrant les origines du cirque à travers le monde, les lecteurs sont transportés dans un monde de sensations fortes et de savoir-faire, de sueur et de paillettes. Entre autres clous du spectacle, vous découvrirez des photos de cirque emblématiques signées Mathew Brady, Cornell Capa, Walker Evans, Weegee et Lisette Model et des clichés peu connus de Stanley Kubrick ou Charles et Ray Eames.
Le projet de ce livre est né au moment où le City Ballet de San Diego fêtait ses vingt ans d'existence. L'idée de base est de transposer les danseurs en costume de scène dans la rue et d'amener cemonde de perfection et de rêve à la rencontre du grand public. Cet ouvrage intègre une dimension spirituelle et apaisante avec une note d'espoir pour un mondemeilleur. Ce beau livremettra en exergue des valeurs humaines fondamentales pour inspirer le lecteur et lui donner envie de voir le beau autour de lui dans sa vie de tous les jours.
Des dizaines de photographies prises avec les danseurs du City Ballet dans divers quartiers de San Diego illustrent avec classe cet album en couleur et d'un peu plus de deux cents pages, dont les textes sont écrits à la fois en français et en anglais.
Ce livre témoigne de l'intense bouleversement intervenu dans le monde de la danse au XXè siècle et des grandes tendances qui se sont dessinées.
Le plus grand spectacle du monde!
"Voici un livre qui vous offre un spectacle tape-à-l'oeil, une féerie sur trois pistes aussi scintillants qu'un flipper." - The New York Times Book Review Durant un siècle, le cirque américain fut la plus grande industrie de spectacle que le monde ait connue. La période du milieu du 19ème siècle à celui du 20ème fut l'âge d'or des cirques itinérants, dont les représentations se firent à travers toute l'Amérique, devant des publics immenses. Athlètes, acrobates et dompteurs ignorant la peur, animaux sauvages, bêtes de foire éclipsèrent par leur pouvoir de fascination théâtres, vaudevilles et comédies, frayant en définitive les voies à la modernité, au cinéma et à la télévision. Inventif et excitant, le cirque fut l'incarnation du rêve de beaucoup de jeunes Américains.
Ce livre jette un coup de projecteur sur ce phénomène qu'est le cirque, univers de courage et de paillettes. Les images comprennent des perles photographiques de Frederick Whitman Glasier et d'Edward Kelty qui comptent parmi les premiers photographes de cirque, une bonne partie des premiers clichés en couleur jamais pris au cirque datant des années 1940 et 1950, sans oublier des photos emblématiques de Mathew Brady ou Cornell Capa, ainsi que des images peu connues signées Stanley Kubrick ou Charles et Ray Eames. Pour la première fois, les lecteurs d'aujourd'hui pourront revivre la légende du cirque américain dans toute sa splendeur.
Instinctive, spontanée, la danse ne connaît d'autres lois que celles de l'inspiration.
C'est le geste de l'enfant, du prisonnier libéré, de la ménade, du fou de Dieu. Le ballet, lui, ne date que de quelques siècles : c'est une invention de l'Italie de la Renaissance et de la France de Louis XIV. Il conjugue toutes les disciplines : le théâtre, la poésie, la musique, les arts plastiques et une chorégraphie originale.
Le ballet a connu de multiples métamorphoses au cours des siècles. Chaque époque l'a réinterprété en fonction des goûts esthétiques du moment.
Noverre le Novateur élargit la science de la danse au XVIIIe siècle, avant que le romantisme renouvelle l'art du ballet avec Giselle et Le Lac des cygnes. Le XXe siècle sera lui aussi très fécond particulièrement à l'époque des ballets russes et suédois et les grands chorégraphies ne manquent pas : de Diaghilev et Balanchine à Pina Bausch et Philippe Decouflé en passant par Roland Petit, Serge Lifar et Maurice Béjart.
Alors qu'il avait seize ans, Marcel Schneider a eu une révélation en découvrant les ballets russes.
Depuis cette passion ne l'a jamais quitté. Il livre dans cet album la somme d'une vie. Tous les ballets y sont analysés : classiques, romantiques, russes, modernes...
Une invitation à la beauté, aux mystères des corps, à l'expression suprême de la grâce.
« Le cirque est le seul endroit au monde où l'homme est capable de rêver les yeux ouverts.» (E. Hemingway) Le cirque moderne naît en Angleterre autour de la figure de Philip Astley, ancien écuyer militaire reconverti et se développe en France au XIXe siècle avec l'édification de nombreux cirques et la formation des grandes dynasties : Franconi, Housse, Rancy, Fratellini Au début du XXe siècle, l'exotisme s'impose avec les ménageries des cirques allemands, les chapiteaux rivalisent de gigantisme aux ÉtatsUnis, tandis que l'étatisation du cirque soviétique débouche sur une véritable révolution esthétique. C'est au cours des années 1970 que se fera la remise en cause des traditions séculaires et l'apparition du "nouveau" cirque un peu partout dans le monde. Sur une piste qui n'est plus ronde à tous les coups, le théâtre, la danse ou la peinture se mêlent désormais aux arts circassiens, et la scénographie, la lumière ou les costumes font l'objet d'une attention particulière.
Tout au long de ce parcours, le Cirque évoque les grandes disciplines et les figures majeures qui ont contribué à sa légende: écuyers (de Philip Astley à Alexis Grüss), clowns (des Fratellini aux Nouveaux Nez en passant par Grock ou Achille Zavatta), trapézistes (de Léotard aux Codonas), dompteurs, contorsionnistes, mais aussi directeurs (Louis Dejean, John Ringling, Jean Richard...). Un dictionnaire illustré offre en fin d'ouvrage un panorama complet de cet univers.
Pascal Jacob lève le rideau sur deux siècles d'aventure, faits d'avancées et de reculs, d'étourdissements et d'euphories dans cet ouvrage magnifiquement enrichi d'illustrations anciennes et contemporaines.
Le ballet classique connaît un renouveau populaire exceptionnel et les cours de danse pour petites filles ne désemplissent pas sur fond de "repettomania". À travers une magnifique iconographie et des textes courts de Rosita Boisseau, ce livre propose une plongée dans l'atmosphère magique de trois des plus grands ballets classiques. Intrigues, arguments, symboles, anecdotes viennent éclairer ces ballets mythiques du répertoire, cristallisant l'imaginaire de l'enfance : la femme cygne, la princesse endormie, les cauchemars... À savoir : Alors que La Belle au Bois Dormant sera le ballet du Nouvel An de l'Opéra Bastille, on célèbre en 2013 le tricentenaire de l'école de danse de l'Opéra de Paris.
" indestructible, coeur de midinette, poumon d'acier, délavé, ravivé, tapi sous le déluge de la musique mondialisée, prêt à bondir, increvable chanson qui rallie même les enfants égarés du "rockanrol".
c'est bien de tango qu'il sera question dans ce livre. " a la fin du xixe siècle naissait dans les quartiers louches de buenos aires une passion brûlante nommée tango. de l'âge d'or des années 1940 à la formidable renaissance actuelle après l'étouffement de la dictature, tangos dévoile toute la diversité d'une culture universelle, qui, dans l'atmosphère fiévreuse des milongas argentines ou des bals des quais de seine, tire sa richesse et sa substance de la danse, de la poésie populaire et de la musique du rio de la plata.
modestes et grands serviteurs du genre défilent à travers l'ouvrage, danseurs anonymes ou stars de la scène, chanteurs de quartier et bandonéonistes vedettes, tous porteurs de la mélancolie propre à cette fameuse " pensée triste qui se danse ". porté par le regard d'un passeur impliqué et superbement illustré, tangos nous invite à un voyage envoûtant au coeur de l'âme tanguera. " il y aura des femmes et des guitares, fatales ou non.
des ruses de trottoir et des poètes désenchantés, une danse impérieuse et fragile. en amoureux partage des tangos à venir. ".
Carlotta Ikeda est une grande figure de la danse butô, mode d'expression propre à la tradition japonaise.
Ce beau livre est une contribution exceptionnelle à l'histoire du butô en même temps que la célébration d'une artiste magnifique et de la Compagnie féminine qu'elle a créée, Ariadone. La photographe vous y fait vivre Carlotta Ikeda et ses danseuses hors de route pudeur dans vies moments paroxystiques : joie, terreur, légéreté, extase, émerveillement et tous les sentiments due peut exprimer le corps féminin.
Afin de célébrer trente années de talent artistique et de créativité, la photographe Véronique Vial nous entraîne derrière le rideau et révèle le Cirque du Soleil comme nous ne l'avons jamais vu - depuis ses toutes premières photographies, il y a vingt-cinq ans, prises lors du fantaisiste spectacle Nouvelle Expérience, jusqu'à ses dernières images immortalisant les ultimes féeries du Cirque du Soleil. Grâce à sa touche très personnelle, Véronique Vial nous émeut en dévoilant la poésie et la magie de ces artistes dont elle sait, mieux que personne, montrer l'humanité désarmante.
À l'invitation de Benjamin Millepied, James Bort a photographié les 18 danseurs Étoiles de l'Opéra de Paris :
« Je voulais seulement les voir avec leur costume, sans maquillage ni accessoires, sans coiffure. Mon souhait était de faire ressentir cet instant de l'avant ou de l'après, de l'oubli, l'instant unique que le danseur vit, seul, face à son miroir. » (James Bort) Sublimés par une lumière et des noirs intenses, ces visages et ces corps en mouvement sont montrés d'une façon à la fois intime et spectaculaire où la puissance se marie à la grâce.
James Bort réussit à capter le mouvement et l'immobile pour donner à voir ces danseurs comme vous ne les avez encore jamais vus.