Comme souvent dans les récits de David Grann, un homme est dévoré par son idéal.
Ce personnage d'un autre temps se nomme Henry Worsley. The White Darkness raconte son extraordinaire histoire. Celle d'un militaire britannique fasciné par l'exemple d'Ernest Shackleton (1874-1922) et par ses expéditions polaires ; un homme excentrique, généreux, d'une volonté exceptionnelle, qui réussira ce que Shackleton avait raté un siècle plus tôt : relier à pied une extrémité du continent à l'autre. Une fois à la retraite, il tentera d'aller encore plus loin en traversant l'Antarctique seul, sans assistance, au péril de sa vie. Le récit magnifique d'un homme animé par une quête d'impossible.
Journaliste au New Yorker, David Grann est l'auteur de La Cité perdue de Z et Le Diable et Sherlock Holmes, disponibles chez Points.
Edith Bruck a treize ans lorsqu'elle est déportée à Auschwitz au printemps 1944. Elle survit à l'horreur des camps. Livrée à elle-même, la jeune femme expérimente l'errance des survivants car la fin de la guerre n'apporte en aucun cas la restitution du monde d'avant. Pour Edith Bruck, la solution s'impose : la quête de soi passera par l'écriture, fougueuse et vitale. Un récit d'une rare intensité considéré comme une oeuvre de combat, plus que jamais nécessaire.
D'origine hongroise, Edith Bruck est née en 1931. Son oeuvre narrative, autobiographique et poétique, devenue incontournable, est traversée par l'expérience de la Shoah. Accueilli comme un chef d'oeuvre et primé en Italie, LePain perdu est disponible aux Éditions du sous-sol.
Engagée en 1925 au New Yorker, Janet Flanner est correspondante du célèbre magazine à Paris. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, la journaliste intrépide rentre aux États-Unis. Pour autant, à dix mille kilomètres, elle continue à raconter Paris et la France sous le joug nazi, aussi précisément que si elle y résidait encore. Tantôt grave et tantôt ironique, elle décortique les lâchetés et l'héroïsme au quotidien. Plongée fascinante dans la France occupée, Paris est une guerre est un régal de lecture et une mine pour les férus d'histoire.
Le roman vrai de l'affaire Florence Cassez.
Le matin du 9 décembre 2005, le journal télévisé le plus populaire du Mexique diffuse les images de l'arrestation de deux dangereux ravisseurs. Quelques semaines plus tard, le directeur de la police reconnaît que l'émission était le produit d'un montage réalisé à la demande des médias. Cette révélation déclenche ce qu'on appelle l'affaire Cassez-Vallarta, un des procès les plus controversés de ces dernières années, qui a valu à Florence Cassez sept années de prison et a conduit à une grave crise politique entre la France et le Mexique. Entremêlant la rigueur journalistique et le clair-obscur de la fiction, Jorge Volpi raconte ici une histoire vraie qui semble surgir du plus ahurissant des romans policiers.
Minnesota, début des années 1980. Le jour, David Carr est un jeune journaliste brillant et prometteur. La nuit, l'enfant prodige écume les bars, se bat, se drogue à outrance. Vingt ans d'excès jusqu'à la chute, douloureuse et redoutable. Pour affronter la vérité de ce terrible passé, une solution s'impose : la double vie du reporter deviendra son prochain sujet d'investigation. Son livre est le récit de cette histoire vraie.