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Philippe Rey
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Un premier roman à l'écriture ciselée et aux multiples rebondissements, l'histoire d'une vie bouleversée par l'amour et un vent de liberté.
Le Caire, années 1980. La vie bien rangée de Tarek est devenue un carcan. Jeune médecin ayant repris le cabinet médical de son père, il partage son existence entre un métier prenant et le quotidien familial où se côtoient une discrète femme aimante, une matriarche autoritaire follement éprise de la France, une soeur confidente et la domestique, gardienne des secrets familiaux. L'ouverture par Tarek d'un dispensaire dans le quartier défavorisé du Moqattam est une bouffée d'oxygène, une reconnexion nécessaire au sens de son travail. Jusqu'au jour où une surprenante amitié naît entre lui et un habitant du lieu, Ali, qu'il va prendre sous son aile. Comment celui qui n'a rien peut-il apporter autant à celui qui semble déjà tout avoir ? Un vent de liberté ne tarde pas à ébranler les certitudes de Tarek et bouleverse sa vie.
Premier roman servi par une écriture ciselée, empreint d'humour, de sensualité et de délicatesse, Ce que je sais de toi entraîne le lecteur dans la communauté levantine d'un Caire bouillonnant, depuis le règne de Nasser jusqu'aux années 2000. Au fil de dévoilements successifs distillés avec brio par une audacieuse narration, il décrit un clan déchiré, une société en pleine transformation, et le destin émouvant d'un homme en quête de sa vérité. -
Un roman original et éclairant, dont les personnages sont confrontés, comme nous, à un choix, face à la révolution technologique de notre temps.
Quand on possède tout, l'argent, l'amour, la santé et un métier passionnant, on ne veut pas que la vie s'arrête. Adrien et Céline forment un couple de quadragénaires à qui tout réussit. Lui, créateur visionnaire de startups numériques, travaille à un programme qui offrirait aux humains un avenir illimité et sans souffrance. Elle, réalisatrice de documentaires, a abandonné ses idéaux révolutionnaires de jeunesse pour se conformer au mode de pensée libéral ambiant. Leur fille, Zoé, dix ans, ne tolère aucun contact humain et vide autant de flacons de gel hydroalcoolique qu'elle a d'amis sur une application de rencontres numérique pour enfants, autant dire beaucoup...
Un jour, Céline croise Pierre, son meilleur ami des années lycée. Il est libre, proche de la nature, convaincu que la beauté de notre destin tient justement à l'évanescence des choses.
En se rapprochant de Pierre, Céline se découvre. Il l'encourage à accepter le monde tel qu'il nous apparaît. Tandis qu'Adrien, voulant séduire de nouveau sa femme, lui propose une vie dématérialisée et éternelle. Entre le chantre de la liberté et le précurseur des temps modernes, entre se fondre dans le courant de la vie et participer à la liquidation générale, Céline devra choisir.
Ce roman brillant de Jennifer Richard, par son écriture incisive, sa narration sensible, son humour et sa lucidité, nous interroge, face à la révolution technologique qui bouleverse notre quotidien. Et nous place, comme Céline, devant deux options : embrasser l'existence telle qu'elle nous est donnée, ou tenter l'aventure d'une vie augmentée et infinie... -
Un roman captivant, une enquête drôle et ironique dans les milieux des parcs aquatiques et de la mafia de la Côte Sébastien, documentariste en mal de projets, réussit à convaincre son producteur de l'envoyer à Nice en repérage pour un film sur les orques, ces prodigieux cétacés. Mais le spectacle auquel il assiste au parc aquatique Océland tourne au désastre lorsqu'une vieille orque entraîne son dresseur Ludo au fond de la piscine. La mort suspecte de ce dernier quelques jours plus tard à l'hôpital, alors qu'il est quasiment rétabli, ainsi que celle de son ami journaliste à La Provence persuadent Sébastien qu'Océland baigne dans un milieu aussi saumâtre que l'eau de ses bassins. Depuis le couple qui dirige l'établissement jusqu'aux mafias de l'Est et du Proche-Orient, en passant par des rumeurs de sextapes dans le club de foot local : ça craint, c'est dangereux. Sébastien escomptait réaliser un film sur l'harmonie du vivant, le voilà emporté dans le tourbillon de la grande chasse d'eau des basses-fosses humaines.
Avec verve et humour, Vincent Maillard nous embarque dans l'univers de la télévision, des parcs aquatiques qui révulsent par la maltraitance animale qu'on y pratique, des orques éblouissantes de Norvège, et de la mafia de la Côte, plus près de la beaufitude bling-bling que des gentlemen cambrioleurs. Le smoking, ce sont les orques qui le portent.
Un roman riche et sonore qui ne laissera personne indemne, pas même le sommet de la République... -
Kigali, 2018. Depuis sa rupture avec Vincent, Erika vit sur un fil, et écrit à sa soeur pour « exorciser de son corps » un amour-dévastation qui l'habite toujours. Elle raconte son histoire, mais également celle des êtres fragiles auxquels elle est attachée, qui eux aussi tentent de vivre. Avec James, son frère second hand, Manzi, le séduisant karatéka, Maman Colonel, Tonton Damas, les coeurs débordants comme la mousse des bières décapsulées au bar L'Église, ils reconstruisent une nouvelle famille qui illumine ce roman.
Du Rwanda, pays aux mille collines florissantes, où après le génocide des Tutsis chacun a été forcé de tourner la page, Dominique Celis montre que derrière la rhétorique officielle d'unité nationale chacun a « incarcéré ses peines à perpète ». Des blessures sans cesse ravivées lorsqu'on peut croiser les bourreaux d'hier au détour d'une station-service ou sur la rive calme du lac Kivu...
Dans ce saisissant premier roman, Erika fait le récit d'un amour qui tente de résister à la fatalité tragique héritée du passé. Même lorsque Vincent se sépare d'elle, leur passion charnelle ne faiblit pas, et c'est une femme vibrante de regrets, encore taraudée par le désir, qui rédige ces lettres splendides, puisque sur sa peau « rien ne veut s'effacer ». -
Un tombeau pour Kinne Gaajo
Boubacar Boris Diop
- Philippe Rey
- Roman Francais
- 7 Mars 2024
- 9782384820696
Le retour d'un grand romancier africain. Un roman magistral sur la quête de la vérité d'une femme fascinante
Dans la nuit du 25 septembre 2002,
Le Joola, qui assurait la liaison entre le sud du Sénégal et Dakar, sombre dans les eaux de l'Atlantique. Conçu pour cinq cent cinquante passagers, il en transportait quatre fois plus dans d'épouvantables conditions, faisant de cette tragédie le naufrage le plus meurtrier de l'histoire.
Le lendemain matin, Njéeme Pay, célèbre journaliste politique d'une radio privée sénégalaise, reçoit une terrible nouvelle : parmi les victimes, on a recensé son amie d'enfance, Kinne Gaajo.
Njéeme Pay s'improvise alors biographe pour tenter de comprendre celle qui fut sa " plus-que-soeur ". Écrivaine de génie, Kinne était aussi prostituée professionnelle, autant pour fuir la misère que par goût du scandale. Du taudis de Thiaroye où elle recevait ses clients, aux routes du monde, entre Mexico et Johannesburg où elle participait à des débats quelque peu délirants sur la création poétique, Kinne Gaajo prend vie sous la plume émerveillée et tendrement ironique de Njéeme Pay.
Le grand écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop nous emporte dans les méandres de son pays qu'il connaît si bien, à travers les villages qui tentent de survivre à la modernité, mais aussi au coeur des villes où le monde des médias et celui de la politique rivalisent de cynisme pour asseoir leur pouvoir... Il nous offre surtout la figure inoubliable de Kinne Gaajo, si sauvagement libre qu'après sa disparition tout irradie
encore de sa présence. -
Un premier roman captivant qui imagine la périlleuse et controversée restauration de La Joconde, le plus célèbre tableau du monde
Aurélien est directeur du département des Peintures du Louvre. Cet intellectuel nostalgique voit dans le musée un refuge où se protéger du bruit du monde. Mais la nouvelle présidente, Daphné - une femme énergique d'un pragmatisme désinhibé -, et d'implacables arguments marketing lui imposent une mission aussi périlleuse que redoutée : la restauration de
La Joconde.
À contrecoeur, Aurélien part à la recherche d'un restaurateur assez audacieux pour supporter la pression et s'attaquer à l'ultime chef-d'oeuvre. Sa quête le mène en Toscane, où il trouve Gaetano, personnalité intense et libre. Face à
Monna Lisa, l'Italien va confronter son propre génie à celui de Vinci, tandis que l'humanité retient son souffle...
Ce roman au style vif porte un regard acéré sur la boulimie visuelle qui caractérise notre époque, sur notre rapport à l'art et notre relation au changement. Paul Saint Bris met en scène une galerie de personnages passionnants en action dans le plus beau musée du monde. Jusqu'au dénouement inattendu, il démontre, avec humour et brio, que l'allègement des vernis peut tout autant bénéficier aux oeuvres qu'aux êtres qui leur sont proches. -
Les pages blanches de la détresse
Gary Victor
- Philippe Rey
- Roman Francais
- 18 Avril 2024
- 9782384820795
Le romancier haïtien le plus lu dans son pays choisit l'arme de la fiction pour combattre la violence qui gangrène la société
Quitté par sa femme, l'écrivain Carl Vausier n'arrive plus à écrire. L'absence de leur fille, partie elle aussi, le hante. Des pages désespérément blanches s'accumulent, en contraste avec sa vie qui, elle, prend un tour aventureux. Puisqu'il n'est plus capable de créer, ce sont ses personnages du passé, transposés en fiction, qui se rappellent à lui dans le monde réel. À commencer par Milcent, le borgne du quartier - en vérité aux ordres du plus puissant chef de gang de Port-au-Prince -, qui fait irruption pour lui réclamer son oeil, l'accusant de l'avoir dérobé. Carl se voit entraîné dans la première d'une série de situations plus dangereuses les unes que les autres.
Dès lors, l'écrivain en panne d'inspiration croise une foule d'individus interlopes - un espion de la CIA sous couverture, un inspecteur de police alcoolique, un pasteur qui recueille précieusement la détresse de ses fidèles...
Roman trépidant,
Les pages blanches de la détresse racontent la société haïtienne, mise à mal par l'avidité d'une minorité qui profite de l'écroulement de l'État pour asseoir sa violence. Un texte dont la verve et l'humour servent de brume d'oubli aux malheurs sans cesse renouvelés. -
Un premier roman délicat et poignant sur les traces d'un père qui n'a pas su l'être
De leur père indonésien, Gurvan et Joseph ignorent presque tout. Parti quinze ans plus tôt, il n'a jamais tenu sa promesse de rentrer à Brest pour fêter Noël avec eux. Évaporé, il a laissé pour seul héritage deux vieilles photos de lui. Des portraits qui ont fini par blanchir, à force d'être frottés comme la lampe du génie qui exauce les voeux. Mais qui est cet homme aux allures de
bad boy du cinéma hong-kongais que ses enfants n'ont pas cessé d'admirer et d'imaginer malgré la douleur de l'abandon ? Agent secret, explorateur dans la jungle tropicale ou prince des îles ? Surtout, pourquoi cette fuite ?
Élevé par sa mère et sa grand-mère bretonnes, Gurvan, à présent jeune adulte, a traversé l'enfance dans la quête incessante de ses origines. Sans colère ni rancoeur, mais bien plutôt tendresse et curiosité pour ce pays et sa famille paternelle, il va découvrir les fêlures, les mensonges et les autres vies de ce père qui n'a pas su l'être.
Un premier roman délicat et poignant sur le métissage, la complexité des sentiments, dans l'ombre de l'amok - autre nom de la folie. -
Un premier roman qui rend hommage aux rêves déraisonnables, au courage d'une héroïne quittant le Cameroun pour s'accomplir en France.
Née dans le village camerounais de Nyokon, Andoun est entourée du bruit des houes retournant la terre des cultures d'arachides. Mais ses rêves sont plus grands que cette vie dans les champs. À chaque instant, elle souhaite casser la routine dans laquelle son village entend l'installer. Entre une volonté d'étudier contrariée, une grossesse imprévue et une indépendance arrachée, chaque pas vers son destin produira une onde de choc, transformant définitivement la jeune femme, ses proches et tous ceux qui croiseront son chemin.
De Nyokon à Paris, en passant par Douala, Andoun devra affronter la résistance de sa famille très conservatrice. Tiraillée entre son envie d'appartenance et ses désirs de flamboyance, elle tentera de dépasser les préjugés des mondes traversés.
Avec ce premier roman inspiré de l'histoire de sa grand-mère, la poétesse Kiyémis rend hommage aux rêves déraisonnables, à la témérité, à la capacité de renaître de celles qui choisissent de suivre leur destinée hors des sentiers tracés. -
Le récit de deux hommes, un oncle et son neveu, dont les existences se superposent dans une magnifique quête de soi. Une plongée dans les heures sombres de la communauté homosexuelle montréalaise entre résilience et soif d'absolu.
Quand Philippe rend visite à son père atteint d'Alzheimer, celui-ci le nomme par erreur Maurice. Maurice, l'oncle oublié, effacé par la famille parce que homosexuel. Philippe décide alors de remonter la piste de cette existence méconnue.
L'histoire de Maurice est celle d'une émancipation. À dix-sept ans, en 1975, il quitte ses parents et son village natal pour découvrir Montréal. Les premiers pas sont balbutiants, mais très vite il trouve refuge dans les bars gais de la ville et l'inébranlable solidarité d'hommes qui ne rêvent que d'aimer librement. Malgré la répression que connaît la communauté homosexuelle de l'époque, les descentes de police, les nuits au poste, la violence, la peur, Maurice va se constituer une seconde famille, avec Pierre le bienveillant et Diane l'excentrique, et se nourrir de la frénésie de la ville jusqu'à saturation. Il la quittera alors pour l'Alaska et ses grandeurs.
Page après page, Philippe découvre le destin de son oncle, qu'il raconte à son père tandis qu'il se raconte lui-même. Philippe dit deux vies qui se superposent, deux êtres en quête d'eux-mêmes, dans un bouleversant dialogue par-delà les années.
Portrait croisé sensible, Les racines secondaires donne à lire l'histoire sombre d'une communauté opprimée et un lumineux récit sur la mémoire et la transmission. -
Un livre-somme, porté par une érudition et une passion sans pareilles, qui enchantera tous les amoureux de l'Italie.
Depuis plus de soixante-dix ans, Dominique Fernandez a tissé un lien intime avec l'Italie, une complicité qu'il souhaite partager ici. Dans ce texte alerte et foisonnant, en amoureux de la péninsule, il nous raconte Rome, Florence, Venise, Naples et la Sicile. Il évoque les hauts lieux du monde antique, comme le Forum romain ou Agrigente ; redonne vie aux figures d'un raffinement extrême que furent Néron, Hadrien, Machiavel, Dante ou Casanova ; ouvre les palais de la Renaissance au bord de l'Arno ou de la Lagune ; dégage l'essence de l'art baroque en contemplant l'architecture imaginative des églises ; partage les beautés surprenantes du Vatican, de Palerme, des ruelles napolitaines ; croise les figures de Pier Paolo Pasolini, Alberto Moravia ou Elsa Morante ; débusque les chefs-d'oeuvre du Caravage, du Bernin, de Masaccio ou du Titien ; flâne le long du Tibre ou de la mer à Naples, dans la Cité des Doges, à Syracuse...
C'est avec bonheur que le lecteur suit les pas de ce piéton d'Italie, sur les traces d'une riche histoire et des splendeurs de la péninsule, offrant ainsi une quête de beauté, une promenade d'une érudition sans pareille, aussi vivante que brillante. -
Un livre tendre où Jean-Louis Fournier se souvient avec humour et nostalgie de son petit frère, de leur complicité, de leur enfance.
Les deux frères étaient bien différents.
L'aîné, Jean-Louis : vif, farceur, cancre, séducteur.
Le cadet, Yves-Marie : discret, timide, premier de classe, peu entreprenant auprès des filles...
Ils s'aimaient, si proches, seulement treize mois les séparaient, liés par leurs jeunes années d'un autre siècle à Arras, fils d'un père médecin alcoolique et d'une mère courageuse s'efforçant de tenir le rang de la famille malgré le manque cruel d'argent.
Par ce livre, Jean-Louis Fournier signe une remontée vers l'enfance, dans son style unique, fait de drôlerie, de sensibilité et de nostalgie.
Un hommage émouvant à un petit frère disparu. -
Boubacar Boris DIOP
Le Cavalier et son ombre
Dans une petite ville, un voyageur solitaire attend une embarcation : quelque part au-delà du fleuve, Khadidja, celle qu'il a aimée autrefois, lutte sans doute contre la mort.
Pendant trois journées d'attente, l'homme chemine dans sa propre mémoire : sa rencontre avec la jeune femme dans cette lointaine ville européenne, leur vie commune au pays, la déchéance et les humiliations. Où trouver, dans les décombres du passé, " quelque chose qui ressemble à un commencement " ? Peut-être dans cet étrange contrat accepté par Khadidja, à bout de misère : s'asseoir chaque jour devant une porte ouverte sur l'obscur, et parler à un être invisible. Imaginer sans relâche de nouvelles fables, et l'identité de leur destinataire : jusqu'à sombrer dans la folie et disparaître.
Le Cavalier est son ombre est tissé des récits de Khadidja et du narrateur, tantôt réalistes tantôt hallucinés, toujours porteurs du malheur d'un continent étranglé par tant de désastres. Pourtant, au milieu des flammes de la guerre civile, alors que les troupes étrangères reviennent prendre possession du pays, la quête du salut demeure, symbolisée par cet enfant mythique revenant de conte en conte, qui " n'a eu le temps ni de vivre ni de mourir ".
Roman lyrique et grave, Le Cavalier est son ombre dit superbement la déchirure de l'écrivain africain, qui ne sait si ses textes s'adressent à l'abîme ou à des êtres de chair et de sang.
Le Cavalier et son ombre (paru chez Stock en 1997) est le quatrième roman de Boubacar Boris Diop.
De Murambi, le livre des ossements à Les petits de la guenon, les romans du Sénégalais Boubacar Boris Diop sont une méditation sur la condition humaine à travers les tragédies et les espérances de l'Afrique. Son ouvre exigeante en fait une des voix les plus singulières du continent.Grand format 18.00 €Indisponible
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Gisèle Pineau interroge la possibilité de vivre avec les ombres des ancêtres. Le roman vibrant de générations marquées par l'histoire commune de l'esclavage.
Margy et Yaëlle vivent en Guadeloupe. Pour ces amies-soeurs, tout se partage depuis l'école maternelle : les premières fois avec des garçons, les épreuves du bac ratées, les danses et sorties la nuit, les rêves d'une vie d'artiste, la violence des hommes et la foi en leur rédemption. Quand, à la demande de son petit ami Benja, Margy avale une trentaine de boulettes de cocaïne et réussit sans accident à débarquer en France, elle en déduit que c'est là de l'argent facile, l'espoir d'un avenir meilleur. Alors pourquoi ne pas enrôler son amie dans le business ? Yaëlle à son tour y voit une échappatoire. Mais en plein vol vers Paris, elle est prise de convulsions : les capsules se rompent, l'une après l'autre, répandant la cargaison dans son corps.
D'autres femmes avant elle avaient rejoint Paris : Annette, sa tante, qui a fui très tôt dans l'espoir d'enterrer un secret honteux. Joycy, une jeune Nigériane, échappée des réseaux de prostitution, qui aspire à une seconde chance. Et Maya, étudiante métisse qui cherche à connaître les origines de son père, inconnu au bataillon. Y aurait-il un lien entre tous ces destins ?
Roman magistral où se tissent les vies de femmes et d'hommes reliés par un héritage invisible de douleur, La vie privée d'oubli analyse les conséquences des traumatismes des générations précédentes sur les suivantes. En explorant la place de la mémoire intime et celle de la mémoire collective dans le déroulé de nos existences, Gisèle Pineau interroge : comment panser les plaies d'un autre âge ? -
Un récit intime et percutant qui décortique les mécanismes de l'amnésie traumatique à la suite de violences sexuelles Marie a été violée à l'âge de six ans par un cousin. Instantanément, un système de défense s'est mis en place - l'oubli total. Mais ce bouclier psychique qui la protège désormais a un prix : elle ne peut plus toucher personne, ni être touchée. Ni faire de sport de contact. Ni supporter trop de bruit, trop de monde. Ni s'approcher des garçons. Elle serre les dents, au sens propre. Jusqu'au jour où le bouclier craque. Soudain, elle se souvient de tout. Elle a vingt-sept ans.
Le bouclier de Marie est une autobiographie singulière, qui relate moins le crime lui-même que ses effets, l'après. En racontant le phénomène de l'amnésie traumatique, Marie Rebour apporte une contribution essentielle au débat sur l'inceste et le viol. Mais le plus bouleversant est ce style pur et direct, sans aucune volonté de scandale, qui fait de ce témoignage un moment extraordinaire de littérature, de dignité et de beauté. -
Un premier roman en forme de road trip, dans les pas d'une grand-mère et de sa petite-fille. Un grand bol de vie, tendre et juste.
La santé fragile de Léopoldine conduit ses enfants démunis à envisager son placement en Ehpad. Mais sa petite-fille Chloé n'est pas du même avis. N'écoutant que l'amour qu'elle porte à sa grand-mère, et avec pour bagage l'innocence aveugle de son jeune âge, elle entraîne sa " Léo " dans un road trip hasardeux. Peut-être cherche-t-elle aussi à fuir son propre chagrin ? Camille, le garçon qu'elle aime depuis l'adolescence, vient tout juste de la quitter.
S'engage alors une course contre la fatalité, durant laquelle les deux femmes, depuis deux âges opposés de la vie, se redécouvrent mutuellement et doivent faire face à leurs peurs. Quels souvenirs résisteront à la maladie ? Après une vie consacrée à trois enfants et un mari qu'on n'aimait peut-être pas autant qu'on a voulu le prétendre, quels secrets risquent de se réveiller ? Comment Chloé peut-elle retrouver goût à la vie ? Et pour Léopoldine, est-il encore temps d'écrire un nouveau chapitre de son histoire ?
Dans ce premier roman d'une profonde sensibilité, Léa Frédeval raconte une dernière échappée à la fois mélancolique et teintée de joie, mais surtout animée d'un incurable espoir en la vie. -
Un récit de deuil, juste et pudique, en forme d'hommage à ces animaux qui jouent un rôle plus important qu'on ne veut parfois l'admettre dans nos vies. Une célébration des vies minuscules en littérature.
Comment faire face à l'absence d'un animal disparu ? Combien de temps la douleur est-elle tolérée par les familles, les amis, les collègues ? Et de quoi cette douleur est-elle le nom ?
Quand son chat de onze ans succombe au mal qui le ronge, Pauline Le Gall est effondrée. Elle décide alors de prendre à bras-le-corps cette peine trop souvent méprisée, pour en rendre compte au plus près. Du cabinet du vétérinaire qui piquera le petit chat au massif de fleurs dans lequel il sera enterré, de la table de travail où il lui tenait compagnie à la flaque de soleil où il aimait se prélasser, c'est toute une cartographie intime qui s'écrit. Cherchant secours dans la littérature, la musique ou le cinéma, de Joan Didion à Joni Mitchell, Pauline Le Gall pose des mots délicats sur un amour que l'on dit peu. En filigrane se déploie la texture du quotidien : l'écriture, le couple, le déracinement, le rapport à la mort, mais aussi à la joie. -
éditions Philippe Rey
Littérature française
Parution le 4 janvier 2007
Nathalie BAUER Format : 14,5 x 19 cm
Le feu, la vie 288 pages
Roman Prix de vente public TTC : 19 ?
ISBN : 2-84876-075-3
Le livre :
Du vieux palais voisin, Rocco a longtemps admiré le golfe en contrebas, les plages de sable pâle, la mer recommencée. Mais depuis qu'une insolite et séduisante famille mi-russe mi-française l'habite, c'est un autre spectacle qui l'attire : Ludmilla à son violon, Irina dansant parmi les herbes folles, Varvara l'imprévisible avec ses allures de bohème et ses rêves d'écrivain. Rocco sait que désormais son existence va changer ; déjà, son père, le tyrannique capitaine au long cours, ne réclame plus " Paix et silence ", n'accuse plus ses fils d'être incapables de trouver le courage de vivre : à présent, il organise des repas sous la tonnelle, prend le voisin, Vadim, en aparté, lui explique le sud de l'Italie.
Il semble que tout soit touché par une sorte de grâce. Une grâce née du choc explosif de deux familles. Séduction et répulsion : les scènes se succèdent, cocasses ou douloureuses. Parents inquiets, filles excessives, adolescents fiévreux autour desquels gravitent des personnages insolites : une grand-mère russe dite " le vieux dragon ", les " tantines " italiennes, jumelles infantiles, le " professeur " aux idées noires, et tout un village.
Un univers tchékhovien dans l'âpre Sud italien, mais surtout une merveilleuse exhortation à la vie, au feu de la vie.
L'auteur :
Nathalie Bauer est traductrice de l'italien. Elle a publié Zena (J.C. Lattès, 2000). Le feu, la vie est son deuxième roman.
Contact presse :
Jean-Claude Berline, 15 rue de la Banque 75002 Paris ; 01 40 20 03 19 et 06 07 50 51 77
jberline@club-internet.frGrand format 19.00 €Indisponible
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Comment devenir un génie ?
Malcolm de Chazal
- Philippe Rey
- Roman Francais
- 12 Octobre 2006
- 9782848760506
éditions Philippe Rey
Littérature française
Parution le 12 octobre 2006
Malcolm de Chazal Format : 15,3 x 24 cm
Comment devenir un génie ? 480 pages
Chroniques Prix de vente public TTC : 24 ?
Édition établie et annotée par Jean-Louis Joubert ISBN : 2-84876-050-8
Le livre :
De 1948 à sa mort, en 1981, Malcom de Chazal a donné à la presse de l'île Maurice d'innombrables chroniques dont voici, pour la première fois, une large sélection. Le plus souvent écrites dans la fièvre de l'improvisation, elles portent sur tous les sujets possibles, au gré de l'actualité ou de la réception des journaux d'Europe, qui pendant longtemps arrivaient par bateau.
Chazal est souvent sévère avec son île et ses compatriotes. Il fustige leur manque de culture, et surtout le racisme - le " préjugé de couleur " - qui imprègn la société. Il choisit délibérément de militer pour l'indépendance. Candidat aux élections de 1959, il ne sera pas élu, mais garde un souvenir très fort des réunions électorales, de ses prestations d'orateur, de son contact avec le " vrai peuple ". Les connaissances de Chazal sont celles d'un lecteur insatiable : il propose des prospectives originales et souvent pertinentes sur l'évolution de son île et du monde en général. Toutefois le principal à ses yeux, c'est son ouvre, qu'il commente alors qu'elle est en train de s'écrire, qu'il explicite, qu'il vante auprès des écrivains français de passage dans l'océan Indien. Bon prince, il donne aux lecteurs les préceptes à suivre pour devenir un génie.
Chazal se laisse emporter parfois mais on le suit volontiers car il trouve souvent des images fulgurantes, des formules irrésistibles de drôlerie. Dans leur spontanéité tout orale, les articles de Chazal apportent un complément essentiel à son ouvre, cette extraordinaire construction poétique qui fait d'une île du bout du monde le centre de l'univers et le lieu d'origine de la civilisation.
L'auteur :
Malcolm de Chazal, 1902-1981, écrivain et peintre de l'île Maurice, publie dans son pays à partir de 1940 des recueils de " pensées " et aphorismes. En 1947, il fait parvenir l'un de ces volumes, Sens-Plastique, aux intellectuels français qu'il juge dignes de le recevoir : André Breton, Jean Paulhan, Francis Ponge. Le texte est accueilli dans l'enthousiasme et impose Malcolm de Chazal comme un astre poétique nouveau. Parmi ses autres ouvres : Petrusmok, La Vie filtrée et Sens magique.
Contact presse :
Jean-Claude Berline, 15 rue de la Banque 75002 Paris ; 01 40 20 03 19 et 06 07 50 51 77
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