Le 4 septembre 1981, après une semaine de suspense, Myriam tient ses promesses et « enlève le bas ». Mais la jeune fille de 19 ans, noyée dans un tourbillon médiatique infernal, choisit de disparaître... dans une communauté bouddhiste, pour méditer toute une année.
Rebelle et indéniablement libre, Myriam trace sa vie, à la recherche d'une connivence avec le monde et ses musiques envoûtantes. Éternelle nomade, la fille-aux-mille-vie pose ses valises aux États-Unis, en Inde, au Portugal, partage la galère des dealers dans les rues de Paris, emprunte les routes tziganes, guérit de la tuberculose, croise le dalaï-lama, étudie encore et encore le bouddhisme. Tout ça, sans jamais s'arrêter de danser. Devenue Yumma Mudra, elle montre à chacun d'entre nous que l'on peut, un beau jour, choisir de quitter les faux-semblants pour vivre au plus près de soi-même.
Un récit enivrant, qui fait entendre la merveilleuse musique de la liberté.
Nous sommes généralement fiers de nos choix et fiers d'assumer librement nos décision. Mais avons-nous raison ? Ne sommes-nous pas le plus souvent inconscients des facteurs qui déterminent nos pensées et nos actes ?
Avec un grand talent d'observation, et un art de réfléchir hors des sentiers battus, Jean-Léon Beauvois dresse un panorama des manipulations et des auto-manipulations contemporaines. Il décrit les influences inconscientes. Il pose également la thèse dérangeante dans nos démocraties libérales, des illusions de la liberté individuelle censées être propices à l'autodétermination.
Quelle est la différence entre le lait bio et le lait non bio ? Est-ce meilleur pour la santé de consommer un fromage au lait cru qu'un fromage au lait pasteurisé ? Faut-il préférer les yaourts de marque de distributeurs à ceux des hard discounts ? Le beurre fabriqué par le « petit producteur local » est-il une arnaque marketing ou un vrai geste citoyen ?
Grâce à ce guide pratique, sans tabous et sans préjugés, Anne Pierce, journaliste spécialisée dans les questions alimentaires, nous permet de choisir les produits laitiers les plus sains, au meilleur prix et respectueux de l'environnement. Loin de faire seulement l'apologie des produits du terroir et de l'agriculture biologique, l'auteur nous guide pour faire les vrais bons choix pour remplir notre panier sans nous ruiner.
Un livre précieux et indispensable qui tord le cou aux idées reçues !
Sur quels nouveaux horizons politiques ouvrent nos smartphones ?
- De Trump à Macron, une étude politique et sociologique minutieusement documentée sur les liens entre politique et numérique, à l'heure de la montée des populismes - Le bilan des dernières campagnes : quels sont les nouveaux outils à disposition des citoyens ?
- ... et l'esquisse d'un avenir, pour que le numérique devienne un outil véritablement démocratique Le numérique dévore le monde ; l'Internet transforme nos manières de vivre. Et le smartphone que nous avons tous en main est en train de révolutionner la politique.
Cette révolution est riche de promesses : elle offre aux gouvernés une communication directe avec les gouvernants, elle leur permet de co-construire les programmes, d'imposer des thèmes négligés par les élus, de choisir les candidats... Elle a cependant sa face sombre : fausses informations, radicalisation des opinions, violence des échanges, populisme des gouvernants...
Au total, la démocratie est-elle gagnante ou perdante dans cette numérisation du monde ? Sur quels nouveaux horizons ouvrent nos smartphones ? C'est à ces questions que répond Francis Brochet, au terme d'une enquête richement documentée, qui nous fera comprendre pourquoi la politique n'est plus, et ne sera jamais plus, ce qu'elle était. Une réflexion nécessaire pour penser l'avenir de nos démocraties, qui résonne comme un cri d'alerte.
Au pays des petites fleurs, du compost et des toilettes sèches au fond de son jardin, tout semble possible. Mais plus de 80 % de la population française est aujourd'hui concentrée dans les espaces urbains. Comment, dans une ville intra-muros, être écolo ? Ce manuel à la fois très pratique et documenté examine tous les aspects de nos vies quotidiennes, des transports aux loisirs en passant par l'hygiène et la religion, et nous propose des solutions concrètes.
Se loger, se nourrir, se vêtir, faire son ménage, se transporter, travailler, choisir sa banque, consommer, se distraire, se cultiver et même prier écolo... le journaliste Guillaume Jan a tout essayé. Optimiste, il nous montre par petites touches que ville et écologie font bon ménage.
Un guide précis et joyeux.
Individualistes, insolents, instables au boulot, indécis en amour, dopés au porno, dépolitisés, incultes... Les critiques pleuvent sur les 18-30 ans, réunis désormais sous l'appellation « Génération Y ». Il était temps pour eux de s'insurger contre ces lieux communs sans fondement (ou presque) ! Familiers de la précarité, les Y ont appris à la contourner et à faire de leur vision à court terme un atout. Au travail ou dans les sphères plus intimes du quotidien, ils inventent, chaque jour, de nouveaux modes de vie. À travers une cinquantaine d'entretiens avec des personnalités et des anonymes, Myriam Levain et Julia Tissier démontrent sur un ton vif mais jamais virulent que les Y savent aussi être créatifs, entreprenants et solidaires, comme ils en témoignent à travers leur outil de communication préféré : le web.
En instituant le suffrage universel direct, après l'avoir soumis à la nation par le référendum du 28 octobre 1962, le général De Gaulle souhaitait faire de l'élection présidentielle une rencontre unique entre les Français et le chef qu'ils se choisiraient. Aujourd'hui, force est de constater que ce temps fort de la vie politique française est devenu une vaste foire d'empoigne et répond de moins en moins aux attentes des électeurs.
Après trois quinquennats ratés, la question d'une réforme décisive se pose: faut-il valoriser la fonction du Premier ministre et en finir avec le présidentialisme à la française ? Ou au contraire redonner tout son lustre à l'Elysée en allongeant le mandat présidentiel ? Faut-il réintroduire un décalage entre mandat parlementaire et présidentiel ? La revitalisation du parlement, l'extension du recours au référendum et une plus grande participation des citoyens à la décision semblent aujourd'hui plus nécessaires que jamais.
Tel est le message que veut faire passer Olivier Rouquan. Même si la réforme des institutions ne peut sans doute pas à elle seule résoudre l'ensemble de la crise démocratique du pays, il estime qu'elle peut grandement y contribuer en redonnant aux citoyens un rôle politique prépondérant.
Vous rêvez d'indépendance et de liberté dans votre vie professionnelle et souhaitez vous lancer dans l'aventure freelance ?
Ce petit guide a été conçu pour répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser : la vie de freelance est-elle vraiment faite pour moi ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Comment éviter les pièges, surmonter les difficultés ?
Pour écrire ce livre, les auteurs se sont appuyés sur leur propre expérience d'entrepreneurs, ont interviewé des dizaines de freelances aux parcours variés, et ont recueilli les conseils d'avocats ou d'experts comptables.
De la fixation de vos objectifs à leur réalisation, ce guide vous fournira tous les outils nécessaires pour faire les bons choix et parvenir au succès !
Le sport est vécu par la plupart de nos contemporains comme quelque chose allant de soi. Envahissant, saturant l'espace et le temps, il n'est jamais questionné, échappant à toute critique approfondie. Le sport est pourtant, en quelque sorte, le moule dans lequel notre société est fabriquée. Il est le nouveau pouvoir spirituel. Il façonne les âmes autant que les corps. Il promeut un corps fabriqué de type inédit, quand l'âme du sportif lui a été enlevée pour la remplacer par le mental. Robert Redeker se livre à une attaque sans concession du sport contemporain. Il en dénonce les mutations, les travers et surtout les fonctions nouvelles : transformation des organismes humains, culte de la performance infinie, ersatz de religion, substitut de relations internationales.
Un livre nécessaire et polémique à quelques semaines des Jeux olympiques de Londres.
« Vus de loin, des jeunes déconneurs, bruyants Office 22 août Office 22 août et agités, comme tous les jeunes. Vus de près, tous des cas. Des types uniques, flamboyants, géniaux à pleurer, drôles à pleurer, emmerdants à se manger les doigts, c'étaient mes copains, ce le sont toujours, j'en suis fier.
Avec eux, tout jeune, j'ai traversé cette période, les années 1970. Vue de loin, une décennie ni plus ni moins importante que les autres.
Vue de près, une époque charnière, féconde, tumultueuse, riche au vertige, et j'en ai visité tous les coins. Il fallait bien que je la raconte, moi aussi. Pour l'histoire, pour les archives, pour la rigolade.
Avec des copains comme ça, dans une période comme ça, oh putain, on s'est pas ennuyés ! » B.L.
Le 3 janvier 2007 au matin, un gardien de la prison Bonne-nouvelle de rouen, découvre qu'un détenu a tué son compagnon de cellule. l'homme s'accuse même d'avoir mangé son coeur. nicolas Cocaign devient le premier cannibale français connu de l'époque contemporaine. les médias s'emparent de l'affaire mais la délaissent très vite pour se focaliser sur le débat psychiatrique. amenés à couvrir l'affaire dès le départ, les auteurs ont voulu comprendre comment nicolas Cocaign en était arrivé à un tel acte puisqu'il n'a pas été considéré comme fou. ils ont découvert l'histoire extraordinaire d'un homme "mal né" qui a déclaré la guerre à la société. nicolas Cocaign a toujours voulu attirer l'attention sur lui. sa vie est un véritable thriller.
Trois années d'enquête ont permis aux auteurs de retracer son parcours en consultant le dossier de l'affaire et en recueillant les témoignages exclusifs de sa mère adoptive, de la plupart de ses proches, des avocats, d'experts, etc. une histoire tragique et passionnante, qui illustre comment la société peut elle même engendrer un monstre sans s'en rendre compte...
« Benoît Guillou mène une enquête sans précédent sur la question du pardon. À mon avis, le pardon se base sur la compréhension. Comprendre un être humain signifie ne pas réduire sa personne au forfait ou au crime qu'il a commis. Pour capter ce type d'expérience, il s'agit de partir d'un point de vue qui imbrique le problème du pardon dans ses contextes psychologiques, culturels, historiques et, bien entendu, en l'occurrence, le contexte post-génocide au Rwanda » Edgar Morin.
S'appuyant sur plusieurs séjours au Rwanda, l'auteur parvient à reconstituer dans un langage clair des scènes de pardon en laissant le plus possible la parole aux acteurs, qu'il s'agisse des victimes ou des auteurs de massacres. Le village de Musha, où se déroule le plus gros de l'enquête, permet de restituer une histoire locale des massacres puis d'apprécier la portée du pardon auprès d'une population.
S'il existe une littérature abondante en philosophie et en théologie sur le thème du pardon, cette enquête sociologique représente un travail inédit et original.
C'est en effet la première fois que ce sujet est traité sur la base d'entretiens particulièrement riches et d'une documentation souvent méconnue.
Avec Le Guide de l'alter-vin, Monsieur Septime et Laurent Baraou proposent l20 rencontres avec des vignerons et leur cuvée hors du commun.
Le but de cet ouvrage n'est pas de remplacer les guides patentés mais d'inviter le lecteur amateur de vins à sortir des vignobles rebattus par le marketing pour découvrir une autre viticulture : moins convenue, moins polluante, plus attentive, plus inventive.
Plus de cent vignerons sont ainsi sélectionnés, selon des critères communs et présentés selon des données techniques tels que l'encépagement, les cuvées produites ou encore la densité de plantation. Forts de leurs fiches pratiques et de leur véritable travail de fourmi, les auteurs défendent également leurs coups de coeur et leur conviction profonde.
Qu'avons-nous fait de notre alimentation ? pressés de toutes parts par des injonctions de plus en plus contradictoires, les mangeurs que nous sommes voient monter une sourde angoisse devant leur assiette. les alertes sanitaires ne cessent de se multiplier et le principe de précaution envahit tout jusqu'à nous faire douter de ce que nous mangeons et buvons. pourquoi les pouvoirs publics sont-ils parvenus à transformer la grande civilisation française du vin en alcool qui tue et provoque des cancers ? pourquoi ces mêmes pouvoirs doivent-ils légiférer sur la junk food (la mauvaise bouffe) pour tenter de limiter la progression de nouvelles pathologies comme l'obésité ? est-ce justifié ? est-ce la bonne méthode ?
Dans le même temps, une nouvelle sensibilité à l'alimentation « propre » gagne un terrain que le bio tente d'occuper. les citadins portent un nouveau regard sur une alimentation paysanne plus respectueuse de l'environnement. et dans les villes, le rejet du fast food a engendré une réaction saine venue de la tradition gastronomique française, le fast good. partout dans le monde, les habitudes alimentaires sont en train de changer.
Un plaidoyer sans concession mais optimiste sur ce que peut et doit devenir le xxie siècle à table.
L'on retrouve dans toutes les civilisations des contes et des mythes qui posent les mêmes questions sur le pourquoi du monde et des hommes, la haine et l'amour, la mort et la naissance. or, parmi ces textes, il en est un qui s'ouvre sur l'apparition de l'homme et nous raconte l'histoire des premiers parents et donc, des premiers enfants. mais cette histoire est tragique puisqu'il nous est dit que le premier enfant, Caïn, fut le premier criminel.
Ce livre, c'est évidemment la Bible. rédigé il y a plus de trois millénaires, il forme le socle des trois monothéismes : Judaïsme, Chrétienté et islam. il paraît donc légitime de le considérer comme l'expression d'un imaginaire collectif construisant une histoire de l'humanité, proposant des valeurs sur lesquelles se sont édifiés les rapports des humains avec leur destin. pierre lassus s'est efforcé de comprendre ces textes au-delà des interprétations habituelles, pour considérer ce qui lui paraît être symboliquement fondamental : l'histoire des hommes et de leur enfance. et ce qu'il découvre est étonnant : les textes tendent en effet à démonter que les relations parents/enfants sont structurellement porteuses de maltraitance. Dieu, le premier père et donc le père sans père, punit ses enfants en les chassant du paradis. tragique début de l'histoire familiale. mais la lecture de ces textes permet aussi de donner un sens au "mal" ou du moins de mieux comprendre d'où vient le mal et pourquoi il existe.
Pour pierre lassus, si l'on regarde l'histoire de l'humanité on s'aperçoit que les "fauteurs de mal" ont tous connu une perversion ou une insuffisance de la fonction parentale. Cela ne les excuse pas de leur crime, mais permet d'en comprendre la genèse et peut-être même d'y remédier. un texte passionnant sur la naissance du mal et ses conséquences.
« Comme il y a loin désormais du porc complice, coureur et fouisseur, élevé à la ferme, à son semblable, si différent, encagé, entravé, stimulé, puis traité chimiquement, afin que d'engraisser ou de se reproduire au rythme le plus élevé possible :
Simple élément d'une chaîne industrielle ivre.
Tel le bouc émissaire ; tabou pour les uns, totem selon les autres ; il n'a guère le choix de son sort.
Les hommes qui l'élèvent pour sa viande sont, en revanche, libres de contribuer à freiner le déboulé du train fou de l'agroalimentaire qui, dans sa prétention à nourrir la planète, gaspille l'eau, les céréales, la vie elle même. C'est donc à eux d'aiguiller le convoi sur la voie d'une agriculture et d'un élevage raisonnables. Mission impossible ? » Le journaliste Jean Weber se livre ici à une plaidoirie philosophique, poétique, inattendue et drôle du cochon, bouc-émissaire d'un monde de porcs où tout n'est que cochonnerie. Au péril de devoir rendre l'homme plus humain qu'humain dans un monde un peu plus rose que gris.
Rêvons...
En 2011, l'association anti-corruption, Anticor, créée par Séverine Tessier, se porte partie civile dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Jacques Chirac est condamné pour détournement de fonds publics. Pour la première fois une peine de prison avec sursis est prononcée à l'encontre d'un président de la République !
Afin de faire entendre la voix citoyenne, Anticor et ses membres multiplient les actions : dépôts de plainte, création de chartes anti cumul des mandats, remise de prix éthiques, campagnes de soutien aux lanceurs d'alerte, etc. Autant de dispositifs pour dénoncer la corruption et réhabiliter l'honnêteté en politique.
Dans Lutter contre la corruption, Séverine Tessier démonte les tenants et aboutissants de la corruption en France. Puis, elle propose, grâce à des exemples précis, des solutions et des méthodes concrètes pour combattre la corruption, ce fléau grandissant de la société française.
Un manifeste clair, stimulant et concret qui permet aux citoyens de retrouver leur place dans la société et de conquérir un nouveau pouvoir.
Souverain sur les réseaux sociaux depuis 2012, ce geste est très simple: il s'agit de se prendre soi-même en photo avec un Smartphone et de le publier instantanément. Le phénomène est planétaire et total. De sa salle de bain au stade de foot en passant par la Maison Blanche tout est bon à être selfié.
Le selfie a pénétré toutes les sphères de la société : privée, publique, professionnelle, people, économique et politique. Cette activité quotidienne marque un changement irréversible : celui d'une véritable industrie de soi par l'image dans une société du spectacle qui aime regarder et se regarder.
Cet ouvrage explique la naissance du Selfie, le phénomène mondial et transgénérationnel et nous interroge: le selfie est-il aussi démocratique qu'il le prétend ? Quel est son degré d'authenticité ?
La selfimania, du buzz au selfimédia et aux scandales selfiques. Va-t-il devenir un art ? Une des toutes premières réflexions sur ce sujet qui remet en cause les coulisses « intimes » de nos vies.
Plus les réfugiés arrivent en masse et au péril de leur vie sur les rivages de l'Europe, moins nous sommes capables de donner forme à une politique de l'accueil digne de ce nom. Ce qui est de l'ordre de l'évidence morale, et qui nous éclate à la figure à travers la photographie d'un corps sans vie d'enfant abandonné sur la grève, paraît de plus en plus difficile à mettre en oeuvre d'un point de vue politique.
Au-delà de l'émotion, des images et des analyses faites sur le vif, il manquait encore l'éclairage philosophique nécessaire sur ce qui s'impose comme la question centrale de notre temps : celle de l'accueil en général, et du droit d'asile en particulier. C'est l'ambition de cet ouvrage que d'apporter sa réflexion, à destination de tous ceux qui ne veulent pas rester sans réponse devant cette tragédie contemporaine.
2007. Mara Kanté a 20 ans, il est footballeur. Il mène une vie tranquille à Villiers-le-Bel. Le 25 novembre, deux adolescents sont tués dans la collision de leur moto avec une voiture de police, à deux pas de chez lui. La ville s'embrase. En deux nuits, des affrontements d'une violence sans précédent opposent forces de l'ordre et émeutiers. Bilan : 130 policiers blessés. « Nous retrouverons les tireurs. On mettra les moyens qu'il faut », assène alors Nicolas Sarkozy.
Pour « déjouer la loi du silence qui règne dans les banlieues », la police et la justice déploient un arsenal impressionnant : appels à témoins, promesse de rémunération des informations, recours au témoignage anonyme, interpellations par dizaines, gardes à vue de 96 heures.
Malgré l'absence d'éléments matériels, Mara Kanté est accusé de tentative de meurtre sur la simple parole d'un indic et la foi d'un témoignage anonyme.
Il passera deux ans et demi en détention avant d'être acquitté. Mara Kanté et la journaliste Aurélie Foulon, qui a couvert les évènements de Villiers-le- Bel dès les premières heures, restituent cet engrenage insensé dans un récit haletant, à deux voix.
Les Français manifestent à l'égard de l'entreprise un comportement paradoxal.
D'une part, ils sont très attachés à leur travail ; de l'autre, ils critiquent volontiers la direction de l'entreprise où ils exercent leur activité. Ces critiques se fondent sur les multiples vexations qu'ils vivent au jour le jour : montée de l'individualisme, destruction de l'esprit d'équipe, encadrement trop peu disponible, information incertaine, politique salariale incompréhensible, dirigeants lointains et invisibles... La liste est longue. Ces raisons très concrètes de se mettre en colère ou, au contraire, de sombrer dans une attitude de désengagement échappent aux yeux des managers.
Pourtant, il suffirait de peu pour que les choses s'arrangent. Le management consiste d'abord à dire bonjour le matin et à remercier celui qui mérite de l'être.
L'enjeu ? Des salariés heureux de venir au travail, aussi dur soit-il, et des entreprises plus performantes.
En France, plus de la moitié des célibataires fréquentent un site de rencontre.
Et Internet, « ça marche », indéniablement. Au point que certains se demandent « comment on faisait avant »...
Les Réseaux du coeur montre les bouleversements qu'Internet a introduit dans nos relations intimes. Fruit d'une longue recherche, nourrie de nombreux témoignages et de multiples anecdotes, cette enquête montre ainsi notamment qu'en ligne, on se raconte bien plus qu'on ne se rencontre - et que l'on y cherche son double plus que sa moitié. Royaume de l'ego-business, le Web consacre l'avènement du marketing amoureux et de la « rencontrophagie ».
Le libéralisme triomphant gagne aussi les rapports amoureux. Pourtant, les internautes rêvent toujours autant de grand amour et de romantisme.
Voyage au coeur du « net sentimental ».
Pour certaines femmes sans scrupules, le divorce est une source de revenus inestimable.
La loi promulguée en 1975, révisée à deux reprises en 2000 et 2005, est devenue un moyen sexiste de vengeance. Son application, si elle a garanti à des femmes qui n'avaient ni formation ni profession de pouvoir continuer à vivre décemment, a généré une série d'effets pervers et de drames individuels. Elle a créé une caste de divorcées subventionnées et une autre de divorcés déclassés. A travers son cas personnel - à 55 ans, l'auteur est condamné par la justice et endetté jusqu'au cou pour subvenir aux besoins d'une femme, autonome financièrement, qu'il a quittée il y a dix ans -, Paul Job décrit, avec humour et rage, la situation de ces « hommes tiroir-caisse ».