L'auteur avait 12 ans et demi lorsqu'il dut quitter le foyer familial, enlevé par les assistantes sociales averties de la précarité dans laquelle il vivait. Placé dans un orphelinat éloigné, perdant tous ses repères, il dut affronter de grandes souffrances morales. Il décida alors que sa vie serait aussi synonyme de reconstruction.
Son choix fut de s'inspirer des témoignages des plus grands sages et de prendre en compte les grandes découvertes scientifiques.
Qu'y a-t-il de plus important sur la planète que d'en connaître plus sur soi-même et sur son environnement ?
Pour les malheureux, les personnes traumatisées, désespérées, déracinées et les autres, je veux leur faire savoir que la vie réelle est différente de celle qu'ils vivent sur Terre. Leur apprendre à décrypter les événements qui leur arrivent et les informer qu'il n'y a pas que la réussite matérielle qui compte.
Joly Andres est actuellement cadre chez un grand énergéticien français, elle est mariée et mère de famille. Elle est d'origine africaine, et est arrivée en France pour poursuivre ses études supérieures. Issue d'un milieu privilégié dans son pays natal, elle décide de tout abandonner et de vivre en France quand elle rencontre celui qui deviendra plus tard son mari. Un choix qui va bouleverser les attentes de toute sa famille. Elle débute sa carrière professionnelle au sein d'une grande multinationale française, où elle enchaîne malgré elle des contrats d'intérim pendant près de 10 ans avec des promesses d'embauche à la clé qui ne sont pas suivies d'effet. Elle fait face à diverses formes de discrimination à l'embauche au cours de son parcours du fait de la couleur de sa peau et de ses origines. Elle enchaîne successivement des contrats précaires mais en assumant paradoxalement des fonctions à responsabilité dans les plus grandes directions achats de plusieurs grands groupes français (Multinationales dans les domaines pétrolier, de la défense et des hautes technologies). Elle choisit de ne pas se laisser enfermer dans cette précarité et mène la conquête de sa carrière professionnelle en surmontant les obstacles, la dévalorisation et le découragement. Cette conquête la mène finalement vers un CDI dans un grand groupe leader de la transition énergétique. Joly Andres est diplômée des Hautes Etudes Internationales et Politiques (HEIP Paris), de l'Institut Supérieur de Recherche en Relations Internationales (ILERI), de l'Institut Supérieur du Commerce International (ILECI), de l'INSEEC de Paris et de l'Institut des Hautes Etudes Stratégiques de Paris. Elle est par ailleurs, engagée dans les luttes contre les discriminations et animatrice au sein du réseau Women In Networking (WIN) d'un grand groupe du CAC 40 où elle travaille à l'accompagnement des femmes dans la prise en main de leur Leadership.
La tête basse, le regard fuyant, le neurochirurgien m'annonce sans précaution oratoire que Sylvie n'en a plus que pour six mois, voire au plus un an à vivre ! Sur le moment, j'éprouve cette sensation que les cinq étages de l'hôpital s'écroulent sur ma tête. "Tumeur changeante" est le récit d'un accompagnant qui relate le combat mené par Sylvie, une jeune mère de famille de 38 ans atteinte d'une tumeur au cerveau. Une maladie qui va bouleverser son quotidien et celui de sa petite famille entraînée avec elle dans la spirale de l'isolement. Une solitude qui va remettre en cause les rapports qu'elle entretenait jusqu'alors avec la Médecine, la Religion et la Société. Une société où l'indifférence des uns est compensée par l'empathie des autres. Un récit où l'humour caustique du narrateur permet de ne pas sombrer dans le mélodrame...
Ce livre remet en question notre société qui semble aller vers une autodestruction à long terme. LUMIÈRE, titre du livre, permettra au lecteur déjà conscient ou inconscient, de constater des faits actuels et historiques, des similitudes incroyables avant notre ère chrétienne que les hébreux ont vécus au temps de Pharaon en Égypte comme esclave. Notre esclavage des temps modernes ressemble beaucoup à ses Hébreux, notre Président Pharaon actuel (comme tous les autres avant lui) n'est pas plus humain ou inhumain que le Pharaon de l'Égypte 1400/1200 avant Jésus Christ. L'homme est largement responsable de son malheur individuel et collectif, notre responsabilité demeure dans notre culture depuis des millénaires. Cette culture dite moderne est une prison sans barreau.
La solution : « Les révolutions n'ont malheureusement pas changé notre société ». Jean Jaurès disait : « L'homme doit changer pour changer la société ». Le changement se fera par l'homme et non par les pouvoirs quels qu'ils soient, ce livre démontre que seules des petites unités ou une décentralisation au plus petit dominateur commun (région, département, canton, village, quartier...) changera l'humanité vers le bonheur. Des expériences depuis des décennies nous le démontrent, et d'autres sont en cours de réalisations qui subissent des attaques des pouvoirs divers. Croire en l'homme et/ou en un Dieu sans pouvoir et sans hiérarchie, libérera l'homme vers une société où l'Amour sera le coeur d'une nouvelle humanité. La lecture de ce livre vous éclairera.
A l'encontre de tout ce qui a été écrit sur le Tibet après avoir lu 120 livres, y être allé 4 fois je veux parler de ses relations avec la Chine, de l'asservissement des populations par une théocratie des plus répressives fondée sur le servage, de la vérité sur la violence, sur la révolution culturelle et sur les émeutes monastiques de 2008. C'est un livre à contre-courant qui n'épargne personne. Je veux dire la vérité sur les aspirations actuelles du peuple tibétain, des femmes courageuses sous tutelle de la religion et du machisme ambiant, et qui doivent s'en libérer désormais. L'avenir du Tibet c'est une religion maîtrisée, séparée définitivement de l'Etat dans le cadre d'une Chine apaisée.
Une vie bien remplie, de nombreuses aventures et expériences dans les montagnes des Alpes ou au-delà des océans, ce livre abondamment documenté retrace les moments qui ont marqué le destin unique d'un montagnard de Megève, parti dès onze ans au collège, loin de sa famille.
De l'alpage de ses parents sur les sommets de Megève, au pensionnat de Saint-Genis dans le Rhône, en passant par le Congo et le Centre-Afrique, la destinée de l'auteur l'amène à créer l'un des premiers centres de formation pour les jeunes de la montagne. Sa route se poursuit par des responsabilités nationales au service des stations de ski, avant de poursuivre son périple au-delà des océans, en Equateur, au Pérou puis à la Réunion, à la Guadeloupe, à la Martinique. Du sommet du Mont-Blanc aux îles des Antilles, l'auteur s'intéresse à la vie locale, aux coutumes, aux personnes qu'il rencontre. A partir de descriptions et narration d'anecdotes et situations vécues ce livre nous plonge dans des atmosphères propres à la découverte de l'environnement et des hommes qui souvent nous ressemblent.
Les peuples ont su s'adapter aux différents milieux dans lesquels ils sont nés et les rencontrer nous apprend à voir ce qui peut nous aider à une meilleure compréhension du monde.
Antoine, trentenaire accompli voit un jour sa vie basculer quand on lui apprend qu'il va devoir subir une greffe de coeur s'il veut rester en vie... Vaste sujet que celui du don d'organes qui a permis en 2015 à 5746 personnes de poursuivre leur vie. Une ode à la vie, au partage... La problématique de mon écrit est de savoir comment on peut vivre avec un morceau de quelqu'un d'autre à l'intérieur de soi ? A la moitié de l'écrit, le récit laisse place à une mise en abyme dans laquelle Antoine va discuter avec Amandine, qui écrit un roman sur le don d'organes et qui recueille son témoignage. Les autres nouvelles traitent du couple comme « Ailleurs », « Les âmes soeurs », « L'autostoppeuse », de l'amitié, « Vingt ans après », de la maladie, « Parallèle 23º 26' 14 de latitude nord », de sa ville natale Béziers, si chère à son coeur avec « Le retour aux sources ». Bref, de tout ce qui a un étroit lien avec le Coeur !
Pourquoi, ces brèves, sans doute parce qu'il faut savoir faire court et que les histoires les plus courtes sont souvent les meilleures et ne dit-on pas de l'avocat qu'il est un bavard. Le baveux a encore frappé ! Et pourquoi le juge a-t-il une chaussure trouée ? Et la Justice est-elle dans le même état ? L'avocat passe plus de temps à attendre son tour dans les salles d'audience des tribunaux, qu'à faire du droit. C'est un peu vrai, mais sur le terrain il est comme le médecin de campagne. Il court de ville en village, par tous moyens et même en vélo à la recherche du tribunal, sa robe roulée sous le bras, le cartable en bandoulière. Il lui faut de bonnes jambes et une bonne faculté de patience et d'abnégation. Il en voit des gens et entend la misère et avant de parler il écoute, tout ce qui se dit du bout du comptoir pour en faire et écrire des mémoires de prétoire. On dit le Français plaideur, râleur et un peu révolutionnaire. Une dispute ou un procès et à la barre tout s'arrange parait-il, et c'est comme en sport il y a un vainqueur, un perdant et un mécontent. Pendant plus de quarante ans j'ai parcouru la France de Palais en Palais pour, « Les Défendre tous ». Maitre Albert Naud
L'oeuvre se présente sous la forme d'une chronique romancée, structurée autour d'un trilogue entre trois personnes (deux jeunes, fille et garçon d'une vingtaine d'années et un homme expérimenté d'environ 55/60 ans). Le nombre 100 000 apparaît dans l'oeuvre de manière récurrente et constitue un repère numérique essentiel. La chronique propose une vision réfléchie, une perception intellectuelle, sentimentale et humoristique composée d'une multitude de clins d'oeil jetés sur la société événementielle française et sur le pays, la France que les trois interlocuteurs aiment profondément.
Dix ans déjà, dix ans que l'on m'a dit : « Madame, vous avez une petite maladie de Parkinson juvénile», dix ans que moi, je sens que « j'ai le diable au corps ! » Comme je disais quand, bien avant le diagnostic, mon corps ne m'obéissait déjà plus. Je me sentais déchirée de l'intérieur et pourtant je m'étais promis pour ne pas craquer, de ne pas me plaindre, de travailler jusqu'à ma retraite, bref d'être plus forte que la maladie... Ce texte fut écrit « au début » de sa maladie, et elle n'en renie rien ! Douleur physique intense qui la conduisit vers une grosse déprime et donc chez le psychanalyste. Le rhumatologue auquel elle s'était adressée n'avait rien vu venir, pourtant c'était bien « son job ! » Il a préféré croire qu'elle avait « une araignée au plafond... » comme elle le raconte dans une petite nouvelle de 26 pages, que le comité France-parkinson-Hérault a fait jouer devant un public parfois de soignants mais qui ne connaissaient rien à la maladie. Belle occasion de lancer le débat !
Quel a été le secret de cette grande Aventure pour accueillir et aider des futures mamans et des enfants, trop souvent livrés à eux-mêmes.
Parti de rien en 1974, la mission pouvait-elle durer ? Il est vrai que nombre de personnes (des professionnelles de la santé surtout) doutaient sincèrement du succès de notre entreprise. Peut-être avaient-ils raison ? Mais c'était oublier la détermination des personnes engagées avec leur dynamisme, leur volonté souvent héroïque et surtout leur coeur pour marquer l'histoire et être une totalité de rayonnement là où elles se trouvent.
Certes la mission était exigeante, les collaboratrices recherchaient toujours l'excellence pour les mamans.
Si cet ouvrage vous a plu, alors n'hésitez pas de faire un petit sourire à chaque future maman que vous rencontrez.
L'espace d'une journée, la nouvelle s'était répandue comme une trainée de poudre. L'ile de Marie-Galante, était devenue depuis le 2 novembre 1962, le centre d'intérêt de journalistes d'investigation venus du monde entier : Un homme mort et enterré, avait réapparu parmi les vivants et se baladait dans les rues. Quelques jours plus tard, deux enquêteurs renommés arrivèrent sur l'ile pour faire la lumière sur cet événement. Visiblement, ces fins limiers faisaient partie d'une race d'enquêteurs à qui on ne faisait pas prendre des vessies pour des lanternes. Mais comment prouver qu'un mort n'est pas ressuscité quand il se présente devant vous ? Dans une atmosphère ou prédominent la double influence des sorciers et autres quimboiseurs, et de la religion, l'auteur nous décrit une enquête singulière menée dans un village insulaire, au milieu du 20ème siècle.
« Désormais je n'avais plus besoin de contact physique avec les arbres. Je pouvais être immergée dans leur énergie sans les toucher. J'étais juste là. Je contactais un arbre, je le saluais. J'avais le sentiment que les arbres avaient besoin d'être reconnus, d'être aimés comme nous les humains. Cependant notre relation était simple et spontanée, sans rituels particuliers. »
Vous aimez les poètes, ne les nourrissez pas ! Ce titre, vous fait-il penser à des moineaux des parcs urbains ? C'est un roman rongé de vers comme le granit de lichen. C'est un roman nourri de vers comme une vie d'une passion. C'est un roman qui nous ressemble, moi qui notais, lui qui dribblait, et nous shootions, nous nous pendions chacun à son panier de rêves...
« Sur quoi oeuvres-tu, maman griffonneuse, dactylographieuse, maman engloutie ?
J'écris sur les arbres, les hommes aussi, car je les confonds, voisinant parfois dans le même cadre...
Tu aimes ton végétal comme un vrai humain ?
J'aime plutôt l'homme comme une pinède ! ... »
Quatre ans de guerre, entre 1914 et 1918, ont suffi pour disloquer la société paysanne par des pertes humaines sans précédent, touchant une partie considérable de sa jeunesse et menaçant par conséquent la continuité familiale, parfois jusqu'à sa fin prématurée, en quelques années.
Ce livre raconte la vie quotidienne d'une famille de paysans de la Haute- Garonne au cours de la première partie du 20ème siècle, exposée à la menace de sa disparition et recherchant la voie de sortie de cette impasse.
Y parviendra-t-elle en s'appuyant sur les vieilles solidarités locales ou sur de nouvelles rencontres plus aventureuses ?
Le récit va nous transporter vers ces « influences » qui gravitent parfois dans un cadre géographique colonial ou dans l'Allemagne occupée des années 20.
C'est loin de la Garonne, mais pourtant l'amour va naître, il a pris l'habitude de voyager avec les hommes au front. Un enfant va venir au monde le 25 décembre 1924, il s'appelle Noël. Il porte le futur de la famille mais il devra franchir l'épreuve redoutable du confiage par l'Assistance Publique. Cet enfant, c'est mon père, Noël Manadé, dit Nono de Pichoy.
Dan, 13 ans, un adolescent d'origine judéo-espagnole vivant à Paris, a une étrange passion pour son âge. Les objets anciens le fascinent. Sa famille se demande pourquoi ? Nous le suivrons jusqu'à ses 20 ans. Son enthousiasme le conduira à entreprendre des études pour devenir antiquaire. Mais quelle force le pousse vraiment ? Un jour, ce sera clair pour lui.
Il découvrira que les objets s'expriment si nous savons les écouter. Les questionner deviendra sa quête.
Ce récit initiatique chargé d'histoire raconte des exils forcés, l'existence d'êtres confrontés à la nostalgie du pays perdu. Pour la première génération, il s'agit de s'adapter à la nouvelle terre, tout en restant fidèle à ses racines, sa culture, aux objets reçus en héritage. Mais qu'en est-il après plusieurs générations ?
De 15 à 95 ans.
« La bohémienne saisit alors délicatement la première rune entre le pouce et l'index, puis annonce :
- Naudiz !
Landry est fasciné. Frédégonde ne dit rien et observe.Tous les deux attendent la suite avec impatience. La vieille continue à marmonner :
- Naudiz : servitude, tourment, nécessité, détresse...
Intrigués, ils l'observent qui se saisit alors d'un second osselet. Elle le montre en souriant à Frédégonde, qui murmure :
- Nunjo...
- Oui ! Bravo! Nunjo !... Confort, délices...
Frédégonde sourit. Landry est interloqué. Puis c'est au tour du troisième :
- Fehu !... Argent, richesses.
Frédégonde est à nouveau tout sourire. La bohémienne enchaîne alors, au fur et à mesure des tirages :
- Jowito !... Chaleur, lumière, fertilité.
Perplexe, Landry passe la main dans ses longs cheveux bruns :
- Ingwaz !... Dieu, déesse, reine.
Frédégonde est aux anges :
- Vous avez dit vrai ! Ma nourrice me l'avait prédit aussi !
Les runes ne mentent jamais. Tu le sais bien. Mais voyons ce que nous dit la dernière.
La diseuse de bonne aventure s'en saisit prestement, puis la dissimule dans sa main, et y jette un rapide coup d'oeil avant de la remettre dans la bourse. Pourtant, Frédégonde a vu le signe gravé dessus et reconnut la rune :
- Thurisaz...
L'émotion la fige. Elle connaît désormais son destin... » Vols, assassinats, amours barbares... Ce roman, véritable polar, nous plonge au coeur d'intrigues palpitantes où la réalité dépasse souvent la fiction la plus incroyable.
Lucien Laporte est un poilu, il ne se destinait pas à cela bien entendu.
Mais la guerre est là, et il n'a pas eu le choix. Défendre la patrie, il en est un peu fier quand même.
Y aller, couper les ponts avec sa famille, avec Giselle...
Il ne le souhaitait pas non plus, mais les lettres se font attendre.
Heureusement, il y a une femme qui lui écrit, de belles choses parfois...
Il en rêve et cela le fait avancer dans les atrocités de son quotidien.
Jusqu'au jour où il se retrouve le seul survivant de son escadron. Le seul, mais pas pour longtemps...
Ce troisième roman, «Bonjour forfaiture !» est né d'une volonté de mettre en exergue les relations particulières que certains poilus de la guerre de 14 pouvaient entretenir avec leurs marraines de guerre, un fil essentiel pour se sentir moins seul et ne pas tomber dans la folie et la schizophrénie de la vie au quotidien avec les horreurs du front.
Lucien résistera-t-il mentalement ?
Musicien, piano, harmonie, trombone, chant. Obligé de renoncer à une carrière de chanteur pour une erreur de pédagogie, enroué chronique durant 20 ans. Rééduqué trop tard pour faire carrière Se tourne vers la recherche scientifique, la rééducation des voix parlées et chantées. Professeur de chant, thérapeute, formateur d'orthophonistes. Membre de la Société française de Phoniatrie et de l'Association des Professeurs de Chant (AFPC) durant dix ans. L'auteur souhaite par la réunion des mots, des images et des sons, aider les chanteurs et leurs professeurs à « savoir » la réalité objective et scientifique de la voix et de sa technique, la comprendre, la pratiquer et l'enseigner en tournant le dos aux idées reçues subjectives et non fondées, quel que soit le style de chant pratiqué.
Mickaël est né près de Bamako d'un couple mixte. Rentré en France avec ses parents à l'âge de trois ans, il lui sera diagnostiqué une anomalie génétique ; la myopathie de Duchêne. En grandissant, en toute connaissance de son handicap, il n'aura de cesse de chercher sa voie, loin du monde et du regard de l'autre, dans le désert d'abord, puis sur la mer où semble l'attendre la sérénité.
On sait aussi que les mensonges ne peuvent pas durer bien longtemps, et que la vérité finit toujours par percer... Même si tu fais semblant de ne pas le croire, que tu penses naïvement que personne n'est au courant de ton problème . Et tu joues la comédie de temps en temps (de moins en moins souvent, et surtout de moins en moins bien) pour donner le change : ben, elle est bien aujourd'hui . Tu essaies de simuler un état normal, de garder une contenance, mais c'est encore pire. Tout te contredit : ton regard, halluciné, tes paroles incohérentes, ton équilibre instable, tes gestes manqués, ta cigarette allumée à l'envers, la bouteille, bien que tenue à deux mains pour mieux viser, vidée à côté du verre. Tu ne trompes personne, mais tu n'en t'en rends même plus compte. L'alcool est un problème grave. Tout le monde le sait, et chacun peut en parler savamment, ou le croit. Il est aussi possible, hélas, de le vivre de très près si l'on est témoin proche de cette addiction. Ce livre est un témoignage, poignant, d'une lente descente au plus bas dans l'alcool. Pas de leçon. Pas de remède miracle. Un témoignage sincère, tout simplement.
Fred et Alex sont les heureux parents de trois enfants, dont des jumelles âgées d'une dizaine d'années. Un jour, l'une d'elles se fait faucher par un chauffard qui prend la fuite. Bientôt, des meurtres mystérieux ont lieu dans l'entourage de la famille. Qui essaie de venger la mort de la fillette ? Alexandra sourit et regarda ses filles avec attendrissement. Jumelles monozygotes, elles étaient strictement identiques, possédaient exactement les mêmes dents du bonheur et le même petit nez retroussé, elles avaient les yeux noirs, et cela allait jusqu'au minuscule grain de beauté au coin de leur oeil gauche. Personne n'arrivait à les différencier, et elle-même devait parfois attendre que l'une prenne la parole pour savoir qui était qui. Zoé était timide, et parlait d'une voix fluette, tandis que sa soeur, malgré un timbre de voix identique, mais avec son caractère bien trempé - Fred aurait dit « avec son sale caractère » - remplissait la pièce de ses exclamations, cris, rires et récriminations en tous genres.
Mêlant les événements historiques entre la Commune (1870) et la mort du Général de Gaulle (1970) aux parcours personnels des personnages, le roman « Comme l'hirondelle » témoigne, s'il le fallait, de la force de vie qui irradie certains êtres, pourtant apparemment communs. Leur histoire entre dans cette grande roue du temps et fait d'eux des modèles de force et de solidité, de foi et d'espérance qui absorbent les souffrances, les désillusions et donne l'envie de leur ressembler. Pauline et Paul sont les porteurs de ce refus constant de baisser la tête face à l'irrémédiable tragique de notre condition et aux aléas de l'Histoire humaine. Ils nous entraînent sur le chemin de ces devenirs humains que rien ne peut abattre et qui se révèlent en constante reconstruction.
La seconde guerre mondiale se déploie avec ses horreurs sur l'Europe et l'Afrique. Paul et Pauline, chacun sur leur chemin de vie, traversent la folie des hommes et savent trouver la force de croire encore en demain, dans des combats constants pour leur inaliénable liberté de vivre. De nouveaux personnages inattendus font leur apparition et accompagnent Paul et Pauline jusqu'aux années 1970 qui achèvent, avec la mort du Général de Gaulle, cette saga familiale.