Dans ses souvenirs littéraires, maxime du camp, journaliste et romancier, nous donne d'inoubliables portraits de lamartine vieillissant ; de nerval en proie à la folie, hanté par le suicide, écrivant aurélia ; de fromentin, peintre de l'exotisme, auteur du remarquable dominique ; de delacroix amoureux jusqu'au désespoir de la couleur.
On retrouve aussi george sand et alfred de musset qui se déchirent et se trahissent. mais avant tout, maxime du camp est l'ami de théophile gautier et de gustave flaubert, pour qui il agit en confident, en lecteur et en critique privilégié. ces textes pris sur le vif racontent les voyages des deux amis à travers la bretagne, la grèce, constantinople, l'égypte et la libye. maxime du camp pouvait bien écrire que ces maîtres étaient " des hommes et non des demi-dieux ", et ajouter : " j'ai vécu près d'eux et je les ai jugés en contemporain car entre eux et moi le verre grossissant de la postérité ne s'était point interposé.
".
Lorsque les soldats de la National Resistance Army l'enlèvent à
proximité de son village en Ouganda, China n'est encore qu'une
enfant. A neuf ans, elle participe à son premier combat et affronte
l'horreur sans plus de préparation qu'une courte formation militaire.
Mais elle apprend vite : pour survivre, il lui faut refouler ses
sentiments. La jeune fille s'enfoncera dès lors dans une spirale de
violence. Après dix années passées au sein de l'armée de Museveni,
elle fuit la guerre et ses atrocités, ainsi que les traitements infligées
aux filles : sadisme, viol, humiliations.
A 23 ans, après avoir subi prison, claustration, torture, de la part
des services secrets ougandais, elle quitte le continent africain avec
l'aide du Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations unies.
China vit désormais au Danemark, et raconte son histoire.