Dès 1947, date de leur rencontre dans un atelier saugrenu de Montparnasse, Jean Dubuffet et Alexandre Vialatte n'ont cessé d'échanger divers témoignages d'amitié : aux lettres et aux expérimentations plastiques de l'artiste répondaient souvent les chroniques et la prose cocasse de l'écrivain. De leurs rencontres, de leurs voyages et de leurs discussions, reste cette correspondance originale : un dialogue poursuivi à travers différents supports, lettres, textes et croquis, qui souligne leur parenté intellectuelle et esthétique, et révèle un goût frénétique pour les trouvailles les plus incongrues et les paradoxes les plus séduisants. Entre correspondance intime et notoriété publique, ce volume donne à lire à la fois le quotidien des travaux de l'artiste et les archives de la création de l'écrivain : plus de trente lettres inédites, accompagnées de textes et d'un appareil critique qui éclaire les circonstances et les grands moments de cette singulière amitié.
Vialatte amoureux.
Telle est la raison de ce petit volume. C'est l'histoire d'un échec sentimental au sortir de sa vie étudiante, une aventure née en 1922 quand il dirigeait à Mayence La Revue Rhénane. Avec les stratégies de la correspondance amoureuse brillamment analysées par Pierre Jourde dans sa préface, beaucoup de Vialatte s'y retrouve : goût de l'Allemagne romantique et de l'Auvergne aux " chemins pavés d'améthiste ", intérêts littéraires et influences, dilection pour les personnages singuliers et les images.
La correspondance de rené daumal avec le gabiers du sud constitue un ensemble de pièces datées de 1929 à 1944 très souvent inédites.
Elle retrace une grande partie de sa vie littéraire, l'élaboration de son oeuvre, ses amitiés et ses affinités, en parallèle avec une observation sur le fonctionnement des c. du s. des courriers échangés par vera et jack avec la même revue nous éclairent sur l'édition posthume de ses ouvrages.
L'art d'alexandre vialatte s'est souvent déployé dans de faux almanachs oú se niche le détail vrai, et aussi toute la cocasserie et toute la cruauté du monde.
Il a réussi aussi le petit tour de force d'utiliser la formule avec constance sans vraiment se paraphraser ou faire des doublons. ce volume reprend les textes donnés par alexandre vialatte à la revue flammes et fumées éditée par le service d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes dans le cadre de ses activités de mécénat culturel des années soixante.
Il accompagne le colloque universitaire alexandre vialatte.
Au miroir de l'imaginaire organisé les 22, 23 et 24 novembre 2001 par christian moncelet et dany hadjadj pour le centre de recherche sur les littératures modernes et contemporaines de l'université blaise-pascal à clermont-ferrand.