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Actes Sud
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"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Extrait de Lorenzaccio : « Philippe: Tu aurais déifié les hommes, si tu ne les méprisais.
Lorenzo: Je ne les méprise point, je les connais. Je suis très persuadé qu'il y en a très peu de méchants, beaucoup de lâches, et un grand nombre d'indifférents. »"
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Les diaboliques
Jules Barbey D'Aurevilly
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 18 Octobre 1989
- 9782110810304
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Paul et Virginie
Henri Bernardin de saint-pierre
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 1 Janvier 1984
- 9782110807922
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Staël : du trait à la couleur
Anne de Staël
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 29 Juin 2011
- 9782742798018
Du dessin au tableau, du trait à la couleur, la même recherche fièvreuse de la capture du réel par l'artiste. Anne de Staël met en regard tableaux et dessins qui relèvent de la même inspiration esquisses préparatoires.
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"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
""Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est mon habitude d'aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal. C'est moi qu'on voit, toujours seul, rêvant sur le banc d'Argenson. Je m'entretiens avec moi-même de politique, d'amour, de goût ou de philosophie. J'abandonne mon esprit à tout son libertinage."" Diderot"
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Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale
Collectif
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 1 Août 2002
- 9782743304829
Quatrième de couverture - Où mettre les capitales dans un nom d'organisme ?
- Les sigles ont-ils besoin de points ?
- Madame, mademoiselle, monsieur : quand peut-on les abréger ?
- Chiffres arabes, chiffres romains, nombres en toutes lettres : dans quel contexte ?
- Quelle est la différence entre deuxième et second ?
- À quoi servent les petites capitales ?
- Comment présenter une bibliographie ?
Vous qui devez rédiger ou corriger, saisir ou « préparer» un. texte, vous vous posez souvent ces questions... et bien d'autres aussi délicates. Grâce à une formule d'utilisation simple, par entrées alphabétiques avec un index à plusieurs niveaux, ce lexique vous aidera à y répondre.
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Friand de drames sanglants et soucieux d'explorer les replis les plus noirs de l'âme humaine, Sénèque choisit de faire de ce personnage de magicienne infanticide au parcours jalonné de crimes abominables l'archétype du monstre, mais un monstre que la raison philosophique et religieuse doit expliquer.
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Mademoiselle de Maupin
Théophile Gautier
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 1 Octobre 1979
- 9782110807342
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Baudelaire
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La grande grammaire du français
Anne Abeillé, Danièle Godard
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 6 Octobre 2021
- 9782330142391
La première grande grammaire de la langue écrite et parlée contemporaine, mettant à l'honneur la diversité de tous les usages écrits et oraux, y compris quand ils s'écartent des normes enseignées. L'outil indispensable pour les étudiants et les enseignants, et tous les amoureux de la langue.
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Histoire des libraires et de la librairie de l'Antiquité jusqu'à nos jours
Jean-Yves Mollier
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 3 Mars 2021
- 9782330147112
Objet singulier et pourtant pluriel, se prêtant à la rêverie autant qu'à la réflexion, le livre est d'abord une marchandise : il se fabrique, passe des mains du vendeur à celles de l'acquéreur, il s'offre ou se troque, ou encore se vole...
Depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, et sur tous les continents, des femmes et des hommes de passion ont permis aux auteurs de diffuser leurs idées, leurs savoirs, leurs oeuvres, et aidé les lecteurs de tous âges, lettrés ou non, à faire provision de culture et de découverte. Au fil des siècles, ces transmetteurs ont inventé un métier, puis l'ont partagé, se sont unis en corporation, ont établi puis agrandi des librairies, sans jamais cesser de renouveler leurs pratiques.
C'est l'histoire de tous les libraires et de leurs commerces qui est ici retracée.
Nous guidant à travers les arcanes d'une industrie culturelle majeure placée de tout temps à la croisée entre le monde des idées et celui de l'économie, Jean-Yves Mollier retrace minutieusement les méandres des chemins menant le livre vers son lecteur. Ce faisant, il rend hommage aux libraires, ces indispensables « passeurs culturels », dont il rappelle avec sympathie et conviction l'importance du rôle social - un rôle d'autant mieux perçu aujourd'hui que celui-ci est concurrencé par des algorithmes.
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L'une des oeuvres majeures de la poésie anglaise dont l'influence s'est étendue jusqu'à Shelley, Browning et Coleridge, à Yeats et T.S. Eliot. "Poète métaphysique" par son dédain des faux-semblants et l'exigence de son esprit "rude et discordant" de saisir la totalité de l'être alliant sensualité, foi et connaissance. Robert Ellrodt, professeur à la Sorbonne est reconnu comme une autorité des études de littérature anglaise et l'un des meilleurs traducteurs de la poésie.
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Le classicisme de l'art de la révolution, écrivait Mandelstam en 1922. Tristia - le titre est emprunté à Ovide - illustre ce paradoxe. Les années de guerre civile sont celle de l'errance dans la Russie, la Crimée, le Caucase, où se dessine le thème de l'exil et de l'adieu au passé. Michel Aucouturier, professeur à la Sorbonne et grand spécialiste de la poésie russe, en donne une traduction fidèle et musicale.
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Histoire visuelle de l'art typographique ; 1454-2015
Paul McNeil
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 9 Octobre 2019
- 9782330123727
Par l'image et le récit, l'histoire de la typographie depuis Gutenberg jusqu'à aujourd'hui, à travers l'étude de 320 caractères emblématiques. L'outil indispensable pour tous les curieux et professionnels de l'art typographique.
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Calligraphie chinoise ; l'art de l'écriture au pinceau
Lucien xavier Polastron
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 4 Mars 2020
- 9782330129514
De tous les aspects originaux que revêt la civilisation chinoise, les plus singuliers sont assurément le langage, l'écriture et la peinture, trinité indissociable aux innombrables finalités : communication entre les hommes comme avec l'au-delà, maîtrise du geste, harmonie de l'esprit et du corps, instrument de réussite sociale et de pouvoir, voie cachée de la réalisation de soi, etc. Cet art prodigieux du trait graphique et pictural méritait d'être raconté par le menu autrement que pour les fonctions seulement décoratives et distractives, quand ce n'est pas spéculatives, qui lui sont trop souvent réservées aujourd'hui. Cet ouvrage richement illustré nous en livre les principes, en présente les outils et les techniques, en définit les styles, l'arrière-plan spirituel, les contextes historiques et sociaux, et le rôle qu'ont joué les plus grands maîtres.
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Le plus grand de nos romanciers fut aussi dramaturge. Et, dans ce domaine, Le Faiseur est à coup sûr sa meilleure réussite. Cette comédie de moeurs, datée de la fin de sa carrière, met en scène un spéculateur génial qui, plumant les gogos sous prétexte de les enrichir, fait preuve d'une créativité intarissable dans les combinaisons financières les plus douteuses. « Saltimbanque de la Bourse », Mercadet pratique avant l'heure et avec un art consommé ce que Wall Street nomme aujourd'hui les junk bonds, ou « emprunts pourris »... Analyse au vitriol des dérives entraînées par le régime affairiste de la monarchie de Juillet, Le Faiseur est surtout le portrait d'un filou à l'énergie fabulatrice sans limites. À travers l'histoire de ce grand constructeur de châteaux en Espagne, Balzac, luimême « faiseur » en son genre, nous rappelle une vérité essentielle : l'homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de mots et de vent.
Toute ressemblance avec des personnes ou des événements ayant récemment défrayé la chronique serait le contraire d'une coïncidence.
Illustration : Virginie Berthemet © Flammarion
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La grande mosquée des Omeyyades à Damas
Gérard Degeorge
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 28 Août 2010
- 9782742790326
Édifiée par le sixième calife omeyyade, le conquérant al-Walid (705-715), pour la plus grande gloire de l'islam, de la dynastie et de sa personne, sur l'emplacement d'un ancien temple païen d'Hadad-Jupiter devenu église depuis Théodose, la grande mosquée de Damas fut d'emblée considérée comme l'une des merveilles du monde, surpassant en beauté et en majesté toutes les créations du calife et de son père, 'Abd al-Malik, à Jérusalem (Dôme du Rocher, mosquée al-Aqsa) ou à Médine.
Géographes, historiens, voyageurs : al-Idrisi, Benjamin de Tudèle, Ibn Battuta, Ibn Khaldun, rivalisèrent de superlatifs pour en louer le caractère unique; jusqu'à cet ambassadeur de Byzance qui, selon la chronique, tomba évanoui en découvrant l'intérieur de la salle de prière! Cette universelle admiration tient d'abord à l'ampleur de ses dimensions et à l'audace de sa conception architecturale, tranchant avec celle des mosquées précédentes pour mieux rivaliser avec les plus fameuses églises de la Syrie.
L'immense salle de prière, désormais séparée de la cour par une façade monumentale, adopte le plan basilical d'inspiration antique et se développe de part et d'autre d'un «transept» médian, déployant ses colonnes de marbre à chapiteaux corinthiens, reliées par des arcs outrepassés selon la tradition byzantine. La coupole à tambour octogonal, les trois minarets, la cour pavée de marbre blanc, entourée de piliers et de colonnes alternées, les portes ouvragées, la Maison de l'argent (Bayt al-Mal), de structure octogonale, elle aussi, et construite selon la technique byzantine: tout porte la marque d'un grandiose dessein.
Mais la merveille des merveilles, ce sont les mosaïques. En grande partie détruites par l'incendie de 1893, elles ornaient originairement les murs de la salle de prière et des vestibules, les murs de fond des portiques ainsi que tous les piliers. Un grand panneau, redécouvert en 1927 sur le mur du portique ouest et restauré depuis, est à lui seul un chef-d'oeuvre artistique absolu. La richesse chromatique, incluant une gamme de quarante tons :douze verts, neuf bleus, cinq violets, plusieurs tons d'or et d'argent, est accentuée par les incrustations de nacre illustrant la lumière, symbolique, des lampes omniprésentes dans le décor.
L'univers entier est représenté en ce lieu qui s'affirme le centre du monde : la luxuriance d'une nature souvent qualifiée de «paradisiaque» ; la théâtralité des architectures de villes et de palais qui rappellent les plus glorieuses créations de Rome et de Byzance, à Pompéi, à Boscoreale, à Sainte-Marie-Majeure, à Saint-Georges de Salonique, au Grand Palais des empereurs de Constantinople.
Livre de splendeurs, d'érudition aussi.
L'auteur relate en détail, citant chacune des sources, la lente redécouverte par l'Occident d'un lieu dont il était exclu et dont il refusa longtemps, jusqu'au milieu du siècle dernier, d'attribuer la création à l'islam, prétendant que la mosquée n'était rien d'autre que l'ancienne basilique chrétienne. Ainsi, le livre participe-t-il de l'incessant mouvement de reconstruction et de restauration qui, au fil des siècles et de leurs catastrophes, séismes et incendies, rétablit dans sa gloire l'unique, la sans pareille mosquée des Omeyyades.
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Le grand classique du romantisme allemand, roman d'apprentissage, quête d'un univers poétique qui s'ouvre avec le fameux épisode de la recherche de la fleur bleue au milieu du lac... Märchen qui transporte le héros dans un univers où c'est la poésie qui gouverne le monde, où l'irruption du merveilleux donne sens à la volonté d'embrasser la totalité du savoir encyclopédique, histoire et science, religion et philosophie. L'influence de Novalis sur ses contemporains sur les symbolistes et jusqu'aux surréalistes fut considérable. Cette nouvelle traduction est un événement.
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L'art seldjoukide et ottoman
Giovanni Curatola
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 9 Octobre 2010
- 9782742792795
" Les immobiles mosquées, que les siècles ne changent pas [...], elles sont l'immuable passé ces mosquées ; elles recèlent dans leurs pierres et leurs marbres le vieil esprit musulman [...1, elles font planer le frisson des vieux souvenirs, le grand rêve mystique de l'Islam...
" écrivait Pierre Loti en 1890, lors de son retour à Constantinople. Il en est ainsi de maints voyageurs étrangers, saisis par ce charme de l'Orient, " le pays de l'imagination, la terre du merveilleux " (Lamartine). Giovanni Curatola retrace la lente progression et la complexe constitution d'un peuple qu'illustrent ses réalisations architecturales et artistiques, sur près d'un millénaire : du XIe siècle (victoire de Manzikert, en 1071) jusqu'à la fin du XIXe siècle qui parachève l'urbanisme d'Istanbul.
Au long de ces siècles, l'activité édificatrice et artistique des souverains seldjoukides puis ottomans fut d'une richesse inégalée. Les caravansérails seldjoukides - à Konya, Kayseri, Sivas, Erzurum ou Nigde - comme les madrasas ou les tûrbe funéraires, témoignage d'un passé nomade, frappent par leur hiératique élégance et la richesse ornementale de leurs portails qui culminera dans ceux de Divrigi, chef-d'oeuvre " baroque ".
L'arrivée au pouvoir des Ottomans, au début du siècle, fait suite au lent déclin de la dynastie seldjoukide. Leur expansion marque un tournant dans les arts : les églises byzantines sont converties en mosquées puis de nouveaux édifices religieux émaillent peu à peu l'empire selon le plan en T renversé, typique de Bursa, qui sera vite prédominant, comme dans la Yesil Camii (v. 1420). L'architecture ottomane connaît son apogée au XVIe siècle avec la figure de Sinan dont les mosquées, une fois dépassé le modèle de Sainte-Sophie, rivalisent de beauté, sculptant la silhouette de Constantinople ou d'Edirne, telle la Selimiye, sa plus haute réalisation.
Après l'époque de Sinan, trois constructions palatiales majeures sont à retenir : Topkapi Sarayi, le palais d'Ipk Paya à Dagubayazit, aux extrêmes confins de l'empire, et Dolmabahçe, dans la capitale... sans oublier la fontaine d'Ahmed III, " joyau de marbre " (De Amicis), palais, mosquées, tours d'horloge et le pont de Galata. Le prestige des sultans ne se manifeste pas seulement dans les monuments : grâce aux ateliers impériaux, leur mécénat favorise les arts décoratifs - calligraphie, reliure, métaux, céramiques, tissus, tapis, bijoux, miniatures -, indissociables de l'architecture.
L'extrême beauté des revêtements pariétaux qui ornent l'intérieur des édifices religieux ou civils, mais aussi le mobilier des mosquées, les mihrabs et les minbars ouvragés, sont ainsi mis en perspective dans cet ouvrage à l'iconographie foisonnante. La proximité entre Orient et Occident, où les différents arts n'ont cessé de s'interpénétrer, et l'égal raffinement des deux cultures sont ici manifestes, témoignant d'un langage artistique méditerranéen et universel.
"Cette cité - écrivait Nerval à propos de Constantinople - est le sceau mystérieux et sublime qui unit l'Europe à l'Asie".