" je sais, vous m'avez demandé de parler des femmes et du roman.
Quel rapport, allez-vous me dire, existe-t-il entre ce sujet et une "chambre à soi" ?, interroge virginia woolf en ouverture d'une conférence sur le féminisme qu'elle dispensa aux étudiantes de l'université de cambridge. avec une irritation voilée d'ironie, virginia woolf rappelle dans ce délicieux pamphlet comment, jusqu'à une époque toute récente, les femmes ont été savamment placées sous la dépendance spirituelle et économique des hommes et, par voie de conséquence, réduites au silence.
Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur génie de quoi vivre, du temps et une chambre à soi. "
Cette oeuvre fut publiée pour la première fois en 1848 et rédigée à la demande du deuxième congrès de la Ligue des Communistes, réunie à Londres en décembre 1847.
Une seule phrase et tout l'acquis de la civilisation a été remis en question : « Prolétaires du monde entier, unissez-vous. » Ainsi se termine le Manifeste du Parti communiste. Et ainsi s'ouvre l'ère des grands bouleversements sociaux.
« On ne peut prétendre que quelques belles pages peuvent à elles seules changer la face du monde. L'oeuvre de Dante tout entière n'a pas suffi à rendre un saint empereur romain aux Communes italiennes. Toutefois, lorsque l'on parle de ce texte que fut le Manifeste du parti communiste publié par Marx et Engels en 1848 et qui a, indéniablement, exercé une influence considérable sur deux siècles d'histoire, je pense qu'il faut le relire du point de vue de sa qualité littéraire ou, du moins, de son extraordinaire structure rhétorique et argumentative.» Umberto Eco
On appelle « enfants sauvages » de jeunes êtres que le sort a condamnés à vivre seuls et qui ont été, longuement, privés d'éducation. Avec une acuité étonnante, Lucien Malson examine les cas reconnus de ces marginaux à travers les siècles. L'occasion d'un prodigieux questionnement sur l'essence de notre nature humaine.
La science, la politique : deux vocations profondément divergentes.
L'une requiert modestie et disponibilité de l'esprit. l'autre, déchirée entre l'éthique de la conviction et l'éthique de la responsabilité, souffre d'une contradiction nécessaire qui toujours lui interdira la certitude scientifique. telles sont les lignes directrices de cette profonde analyse, d'une urgence si actuelle, à laquelle nous convie le plus grand sociologue allemand de ce siècle.
Seigneurs, vous plaît-il d'entendre un beau conte d'amour et de mort ? C'est de Tristan et d'Iseut la reine. Ecoutez comment à grand joie, à grand deuil ils s'aimèrent, puis en moururent un même jour, lui par elle, elle par lui. Aux temps anciens, le roi Marc régnait en Cornouailles...
À la mort de son père, Pierre tombe sous la griffe d'une femme terrifiante et sulfureuse, à l'adoration dévoratrice : sa mère. Initié par elle à l'orgie et la débauche, l'adolescent découvre une vie de perdition où se mêlent honte, jouissance, dégoût et respect. Face à un monde en dérive, perverti, comment aimer encore et apprendre à grandir ?
Roman posthume, Ma mère est l'un des textes les plus scandaleusement beaux de Georges Bataille, qui disait de lui-même : « Je ne suis pas un philosophe, mais peut-être un saint, peut-être un fou. »
Ce volume contient 1200 définitions, 1500 remarques, 3000 citations d'auteur, 4000 références. C'est le plus complet des dictionnaires de poétique et de rhétorique. On y trouvera les figures traditionnelles, définies sur des échantillons de textes modernes et des procédés d'écriture plus récents, surréels ou comiques. Les quelques 3000 termes auxquels renvoie l'index appartiennent à quatre couches socio-historiques : un fonds antique juridique et logique (Corax et Aristote), un fonds rhétorique et philologique (Quintilien, Alcuin), un fonds naturel tiré de la langue commune (Littré, la critique), un fonds récent provenant de la linguistique et de la psychologie. Tous ces termes sont français ou francisés.
Bernard Dupriez enseigne à l'Université de Montréal depuis 1961.
Sous le patronage du désir et de la mort, de la volupté et de l'horreur, Georges Bataille explore les passions irrépressibles de l'homme. À travers une histoire intuitive de la peinture, depuis la Préhistoire jusqu'au Surréalisme, il jette une lumière implacable sur notre grandeur et notre tragique. Pour qu'au seuil de la raison, le coeur exulte.
L'ultime ouvrage de Georges Bataille, dans lequel il livre le sens caché de son art, aux souffles poétique et philosophique saisissants.
Savez-vous comment se joue le manichordion ? De quelle manière se porte la devantière ? Feuilletez ce livre sans tarder ! Pour le bon plaisir des curieux et des gourmands, ce dictionnaire puise dans les trésors intarissables de la langue française. Et le monde regagne, au fil des pages, l'authenticité des mots retrouvés...
Véritablement ludique et instructif.