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Prix
denis coutagne
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Cezanne et le Jas de Bouffan ; art et histoire
Denis Coutagne
- Éditions Fage
- 19 Septembre 2019
- 9782849755815
S'il est un lieu où Cézanne a construit son oeuvre plus qu'ailleurs, c'est au Jas de Bouffan, propriété que son père achète en 1859 dans la campagne d'Aixen- Provence.
Du Jas de Bouffan, Cézanne se rend à L'Estaque, rejoint la colline de Montbriand et de Bellevue, retrouve les siens à Gardanne, s'échappe du côté de Château-Noir et Bibémus pour revenir encore et toujours à ce lieu d'ancrage, jusqu'à la vente du domaine en 1899 après la mort de ses deux parents.
Abondamment illustré, cet ouvrage est aussi l'occasion de présenter l'histoire du Jas de Bouffan, de la famille Truphème, qui en fait dès 1750 un lieu manifestant sa puissance, à la famille Granel/Corsy, tout au long du XXe siècle.
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Courbet / Cézanne ; la vérité en peinture
Denis Coutagne
- Éditions Fage
- Catalogue D'exposition
- 11 Juillet 2013
- 9782849753033
L'exposition Courbet/Cézanne, la vérité en peinture se tient au musée Gustave Courbet d'Ornans du 27 juin au 14 octobre 2013.
Courbet/Cézanne, la vérité en peinture croise les parcours de deux peintres fondateurs de modernité qui se sont construits dans un fort enracinement territorial, le pays d'Ornans pour Courbet, le pays d'Aix pour Cézanne mais aussi dans une constante volonté de s'imposer à Paris comme référents d'une vision artistique nouvelle. Ils nous offrent une compréhension du monde de l'art qui fut le leur et, au-delà, de celui qui est le nôtre et qu'ils ont tant influencé. L'exposition privilégie le paysage (thème de l'eau, de la neige, des arbres, des rochers...) ainsi que des domaines communs aux deux artistes : portraits, nus, natures mortes et références à Rembrandt.
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Entre calligraphie extrême-orientale et abstraction picturale occidentale, l'oeuvre de Kim En joong déploie une liberté d'expression inattendue : la couleur (répandue comme une lumière) autant que le trait (souvent nerveux voire violent) donnent lieu à des formes «invues» (comme on dit de sonorités qu'elles sont «inouies»), d'une vitalité insoupçonnée.
L'artiste peut alors exprimer la Grâce qu'un Dieu diffuse par sa Parole devenue Ecriture, autant que par une calligraphie devenant abstraction. Il n'est pas d'histoire à raconter, de personnages à mettre en scène, seul un Mystère à exprimer par le vitrail, la peinture, la céramique. Que l'artiste soit coréen, prêtre dominicain nourri de spiritualité bouddhiste, voilà qui prend sens aussi bien dans les vitraux intégrés aux églises romanes comme Brioude ou Ganagobie, qu'à l'intérieur d'architecture contemporaine comme la Cathédrale d'Evry, l'institut Montalembert.
L'auteur du livre, Denis Coutagne, Conservateur honoraire du Patirmoine, directeur pendant près de 30 ans du musée Granet d'Aix, est nourri d'une histoire de l'art marquée par le védutisme de Granet ou la modernité révolutionnaire de Cézanne, par la méditation littéraire de Julien Green, par des travaux sur l'abstraction mode Kandinsky, Malevitch, Mondrian . C'est à l'aune de ces «maîtres» qu'il apporte une contribution essentielle à la lecture de l'oeuvre de Kim, donnant à ce livre d'être «autre» parce que l'enjeu est encore et toujours le «tout Autre» qui s'incarne.
«La Beauté sauvera le monde» -
Cézanne et Paris
Denis Coutagne
- Gallimard
- Hors Serie Decouvertes Gallimard
- 6 Octobre 2011
- 9782070134878
Le nom de Paul Cézanne (1839-1906) évoque la Provence. Ce n'est pourtant qu'une partie de son oeuvre et de sa vie, puisque, adulte, il passe plus de la moitié de son temps à Paris et en région parisienne. À vingt-deux ans, il fait le pari de «vouloir étonner Paris avec une pomme» et vient y mener une vie d'artiste. Il s'y confronte tout autant à la tradition qu'à la modernité. Il y rencontre les impressionnistes, trouve la reconnaissance des marchands d'art, des critiques et des collectionneurs. À Auvers-sur-Oise, il découvre la lumière extérieure et la couleur, sa peinture devient plus fluide. Rue de l'Ouest, il élabore tout son vocabulaire sur la nature morte et renouvelle le portrait. Là, il préfigure les formes du cubisme ou les couleurs du fauvisme. Ici, il touche à l'abstraction. Dans tous les cas, Cézanne est d'abord Cézanne, attentif à la nature dont il ne voudra jamais s'écarter.
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Recalling the famed painter's time in a captivating region, this stylish biography reviews Paul Cézanne's years in Paris and the Ile de France. The diverse locations he frequented are explored, from Bonnière Pontoise, Auvers, and Issy les Moulineaux to the villages of Chantilly, Medan, Montgeroult, and the banks of the Marne. Presented as a unique traveler's guide, this volume recommends ideal lodging locations as well as walking trails for roaming in and around the capital. Beautifully illustrated reproductions of Cézanne's paintings are featured along with a photographic history and a collection of contemporary images. Depicting the life of a renowned artist, this chronicle follows the routes he left behind while paying homage to his influential works.
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Van Gogh southbound ; coffret
Denis Coutagne, Gilles Martin-raget
- Rosier-Niviere
- 1 Octobre 2012
- 9782366830125
Van Gogh devient Van Gogh lors de son séjour en Provence, le temps de quelques saisons : tout a été écrit sur ce séjour ! Tout a été montré, et des tableaux du peintre, et des sites qui l'ont inspiré.
Il manquait un ouvrage qui entende introduire le lecteur au coeur des paysages de Van Gogh tels qu'il aurait pu les voir aujourd'hui dans l'éclat que seule la photographie permet, qui fasse toucher de la plume le drame intérieur de l'artiste dans son geste créateur. Il voulait trouver le Japon ou l'Afrique en Provence. Il découvrira finalement la Provence, une certaine Provence dans sa fulgurance.
Il pensait oublier la solitude, les tensions psychologiques, les incertitudes artistiques dont Paris en 1866-67 avait été le témoin. Venant en Arles, Van Gogh veut attirer à lui des amis, créer un atelier qui serait celui du Midi. En fait de Midi, il connaitra la brûlure, midi de la terre, midi de la vie : le soleil sera celui de midi. La peinture sera celle d'un homme au midi de sa vie.
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Le midi de Van Gogh ; coffret
Denis Coutagne, Gilles Martin-raget
- Rosier-Niviere
- 1 Octobre 2012
- 9782366830118
Van Gogh devient Van Gogh lors de son séjour en Provence, le temps de quelques saisons : tout a été écrit sur ce séjour ! Tout a été montré, et des tableaux du peintre, et des sites qui l'ont inspiré.
Il manquait un ouvrage qui entende introduire le lecteur au coeur des paysages de Van Gogh tels qu'il aurait pu les voir aujourd'hui dans l'éclat que seule la photographie permet, qui fasse toucher de la plume le drame intérieur de l'artiste dans son geste créateur. Il voulait trouver le Japon ou l'Afrique en Provence. Il découvrira finalement la Provence, une certaine Provence dans sa fulgurance.
Il pensait oublier la solitude, les tensions psychologiques, les incertitudes artistiques dont Paris en 1866-67 avait été le témoin. Venant en Arles, Van Gogh veut attirer à lui des amis, créer un atelier qui serait celui du Midi. En fait de Midi, il connaitra la brûlure, midi de la terre, midi de la vie : le soleil sera celui de midi. La peinture sera celle d'un homme au midi de sa vie.
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Dans le choix des expositions que le musée de Port-Royal organise depuis sa création, une place de choix a toujours été accordée aux figures majeures de Port-Royal, Blaise Pascal dès sa création en 1956, Mère Angélique en 1991, Jean Racine à deux reprises en 1955 et 1999, ou Philippe de Champaigne encore tout récemment. Des expositions, comme Face à faces. Visage du Christ dans l'art français du XVIIe siècle en 2005, ouvraient la voie à des sujets d'iconographie religieuse ; l'exposition prochainement consacrée aux reliquaires jansénistes, ouvrira celle de l'anthropologie historique religieuse.
A côté d'expositions qui trouvent leur raison d'être dans l'histoire proprement dite de Port-Royal des Champs, la conservation du musée entend proposer des expositions à consonance contemporaine. L'exposition des dessins de Mère Geneviève en 2008 montrait le quotidien de la vie monastique, dans l'âpreté d'une oeuvre graphique d'une qualité hors du commun. Chaque année, des artistes et plasticiens vivants sont invités à dévoiler une parcelle de ce que Port-Royal leur inspire. Mais c'est pourtant la première fois que le musée propose une exposition d'art contemporain autour d'une thématique particulière.
L'initiative en revient à Denis Coutagne, conservateur en chef du Patrimoine, chargé de mission auprès du GIP-C de Port-Royal. Avec son immense sensibilité, et un merveilleux savoir-faire au service des musées depuis plus de vingt ans, il réunit un cercle d'artistes contemporains qui témoignent d'une permanence du dessin, de l'aquarelle, de la peinture dans une contemplation de la nature dont, à sa manière, le site de Port royal reste une expression privilégiée, et quasi édénique. Ce parcours a été construit en partenariat avec la revue Conférence, qui, en marge de ses travaux proprement littéraires, poétiques et philosophique, publie des oeuvres figuratives, toujours ouvertes sur un ailleurs, un infini, un au-delà de l'immédiate visibilité du monde et de la nature. Port-Royal, dont le paysage à la fois naturelle, historique et spirituel, porte la marque de ces regards multiples et inachevés, apparaît comme propice à accueillir une telle exposition. Le choix des oeuvres graphiques, par l'humilité des matériaux, fusain, pastel, aquatinte, aquarelle, s'accorde à un sentiment de fragilité dans une grande attention à un réel - arbre, rochers, étang, fleurs, forêt - dont notre regard jamais n'épuise la profondeur. Quelques oeuvres à l'huile sur des formats plus importants témoignent en contrepoint d'une volonté d'affirmer la présence du corps, parfois dans un corps-à-corps douloureux, parfois dans l'évocation de la souffrance et de la chute, parfois aussi dans l'exaltation d'une glorification toujours espérée. Dans un monde saturé d'images, les artistes réunis par Denis Coutagne interrogent une vérité, celle des images, celle que ces mêmes artistes nous aident à percevoir lorsqu'ils sont parvenus à déchirer le voile de Mâyâ pour nous montrer, au-delà même des « Traces du sacré », la nature et le Créateur dans leur native beauté.
Philippe Luez Conservateur en chef du Patrimoine Directeur du GIP-C Port-RoyalLe site du Musée de Port-Royal des Champs
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Loin d'être un livre, un de plus, sur "Cézanne- sa vie- son oeuvre", cet essai obéit à un parti pris: celui de comprendre en quoi Cézanne est devenu le Père reconnu de l'art moderne au point qu'à partir de lui se distingue un avant et un après dans l'histoire même de la peinture. Que s'est-il donc passé ? "Je vous dois la vérité en peinture" écrivait Cézanne.
L'oeuvre de Cézanne renoue-t-elle avec la vocation primitive d'une peinture dont la mission était d'exprimer l'Invisible ? Dans l'espace cubiste comme dans l'abstraction pure, se cacherait-il une image tellement rabâchée qu'on ne saurait plus la montrer qu'en son absence ? Et l'invisibilité de nouveau approchée ne pourrait-elle se renouveler qu'en abîme et silence, fureur et violence ? N'y aurait-il pas alors à repenser l'histoire même de la peinture de ces deux derniers siècles autour de Cézanne ?
Et si Cézanne se révélait encore par son oeuvre (Pomme, Baigneuse, Sainte-Victoire) comme le moment le plus radical d'une crise en laquelle la peinture se perd et se sublime ? "Je fais de lents progrès" avouait le vieux peintre au terme de sa vie comme s'il découvrait en son oeuvre un destin trop lourd à porter.
Denis Coutagne est conservateur des Musées de France et conservateur du Musée Granet à Aix-en-Provence.
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Le conservateur en chef du musée Granet d'Aix-en-Provence raconte comment avec Cézanne l'art moderne est né dans les collines rocheuses de Provence.
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François-Marius Granet 1775-1849 ; une vie pour la peinture
Denis Coutagne
- Somogy
- 30 Juin 2008
- 9782757201848
né à aix-en-provence, tout comme cézanne qui lui vouait une admiration certaine, le peintre et collectionneur françois-marius granet (1775-1849) connaît une vocation artistique précoce : il entre à quinze ans dans l'atelier du peintre aixois constantin, avant de rejoindre l'atelier de david à paris.
son séjour à rome transforme sa peinture et l'inscrit dans une veine romantique. revenu définitivement en france après 1830, il partage sa vie entre paris, versailles et aix-en-provence : si sa peinture officielle prend un caractère plus académique, sa sensibilité pour le paysage en fait un précurseur de l'impressionnisme. a la fois étude biographique et artistique. cet ouvrage retrace le parcours du peintre, de paris à rome, de rome à paris, et explore les multiples facettes d'un artiste tour à tour peintre d'histoire, de ruines, ou encore de paysages.
au-delà de l'artiste, rendu célèbre par ingres, se révèle une figure d'homme, dont la vie consacrée à la peinture traduit une dimension mystique d'une rare profondeur. la ville d'aix-en-provence lui doit aujourd'hui un fleuron des collections d'art françaises.
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La colline des Lauves est le dernier « lieu » de Cezanne. Là, il se fait construire enfin « son » atelier en 1901-1902 pour ses Grandes Baigneuses. Il y travaille jusqu'en 1906. Des amis viennent le voir : Émile Bernard, Charles Camoin, Maurice Denis... Il monte sur la colline des Lauves et, depuis le « jardin des peintres », se confronte pleinement au motif de la montagne Sainte-Victoire. Les pommes, draperies et vases sont disponibles pour des natures mortes à l'atelier. Vallier, le jardinier de Cezanne, est là, témoin silencieux d'une mort qui approche. Cezanne n'a de cesse de le peindre ! D'ailleurs c'est au-dessus de l'atelier, au cabanon Jourdan, que le peintre, qui voulait mourir le pinceau à la main, se laisse surprendre par un orage glacé le 15 octobre 1906. On le retrouvera comateux au bord du Chemin.
Il reviendra le lendemain à l'atelier poser une dernière touche sur le jardinier Vallier.
La pneumonie l'épuise. Cezanne meurt dans la nuit du 22 au 23 octobre 1906.
L'atelier, vidé des oeuvres de Cezanne, sera racheté par Marcel Provence en 1921pour en faire un sanctuaire cézannien.
John Rewald trouvera des mécènes américains pour le sauver en 1952-1953.
Depuis lors l'atelier est ouvert au public avec le statut de musée, et Cezanne semble être parti hier.
Ce livre est publié en partenariat entre la Société Paul Cezanne et Fage éditions à l'occasion de la réouverture de l'atelier des Lauves après d'importants travaux engagés par la Ville d'Aix-en-Provence qui en a la propriété depuis 1969.