Filtrer
anne doustaly dunyach
-
Entre la chute de l'Empire romain en 500 et la découverte de l'Amérique en 1492, dix siècles s'écoulent. C'est le temps du Moyen Âge : une époque violente et fascinante qui nous plonge dans l'enfance de notre civilisation.
-
Le moyen age, dix siecles d’ombre et de lumiere
Anne Doustaly-dunyach
- Milan
- Les Encyclopes
- 15 Octobre 2004
- 9782745911865
Moyen-Âge a duré dix siècles : ces siècles ont vu les invasions barbares, les châteaux-forts, la guerre de cent ans. C'est une période contrastée où la guerre est omniprésente, et la religion oppressante. Mais les hommes du Moyen Age font aussi reculer la forêt, bâtissent des châteaux et des cathédrales, s'aventurent de plus en plus loin par les croisades, le commerce, les explorations. Ce livre permet d'apprécier cette longue période dans sa richesse et sa diversité.
Né de la chute de l'Empire romain (476), le Moyen Âge s'achève avec la découverte de l'Amérique (1492). Ces dix siècles ont vu les invasions barbares, les châteaux-forts, la guerre de cent ans. La période offre des images contradictoires : la guerre y est omniprésente, et la religion oppressante. La plupart des hommes sont asservis à un seigneur, économiquement dépendants, sans instruction ni droits politiques. Mais les hommes du Moyen Age font aussi reculer la forêt, bâtissent des châteaux et des cathédrales, s'aventurent de plus en plus loin par les croisades, le
commerce, les explorations. Un monde essentiellement agricole se transforme. D'abord enfermés dans un groupe et un espace limité, par souci de sécurité, les hommes gagnent peu à peu des libertés nouvelles. C'est au Moyen Age que se construisent l'individu et les États modernes, que naissent la banque ou la boussole. L'Occident s'ouvre sur le monde.
C'est pourquoi ce tour d'horizon du monde médiéval aborde aussi les autres civilisations. Voisines ou plus lointaines, elles participent à notre approche du monde médiéval, à la compréhension de son fonctionnement. Et puis, l'aventure médiévale est aussi intellectuelle et artistique. Malgré le poids de la religion, il existe des lieux de grande culture. Les monastères puis les universités participent à des débats philosophiques. La médecine s'enrichit des connaissances arabes. Les architectes osent des formes de plus en plus légères, fondées sur des connaissances complexes. Les peintres
varient leurs sujets, améliorent leur technique et leur goût du portrait, désormais ressemblant, montre bien le respect grandissant pour l'individu dans les mentalités médiévales. Si nous n'avons pas à juger le Moyen-Âge, nous ne devons pas non plus le défendre. Tout au moins peut-on l'aimer, l'apprécier dans sa richesse et sa diversité.