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Cédric Michon
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La Renaissance est une période passionnante, riche et mouvementée ! Grâce à ce documentaire très illustré, apprends à connaître cette période de l'Histoire : les grandes découvertes, les guerres de Religion, les progrès scientifiques et techniques, les arts florissants...
A la fin du livre, découvre des images à découper pour apprendre en t'amusant ! -
Dans la Venise flamboyante de la Renaissance, Titien (1488-1576) s'impose comme le maître absolu de la peinture pendant plus d'un demi-siècle. Révolutionnant l'art du portrait, du tableau religieux ou des scènes mythologiques, aussi à l'aise dans les toiles intimistes que dans les immenses déflagrations de couleurs, il occupe, par son inventivité, sa productivité et sa longévité, une place à part dans la peinture occidentale, inspirant Velazquez autant que Rembrandt, Delacroix ou Manet. Peintre de l'énergie vitale et de la saveur du monde, autant que de ses drames, de sa violence et de son injustice, il se réinvente sans cesse pendant les trois quarts de siècle de sa carrière. Il meurt le pinceau à la main, à l'orée de ses 90 ans, laissant un exceptionnel héritage de formes et de couleurs.
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Vainqueur de Marignan, prince de la Renaissance ou pantin manipulé par les femmes de son entourage, François Ier est en vérité bien autre chose que ce que les images d'Épinal ou les portraits à charge ont voulu faire de lui. Derrière la majesté et la stature du roi, on trouve un compagnon simple, amical et spontané. Derrière le géant sympathique et débonnaire, un roi autoritaire qui brise parlements, grands féodaux et favoris. Derrière le souverain absolu, un roi qui s'efforce de régner par consensus. Derrière le luxe des châteaux, les rudes campements de chasse ou de campagnes militaires.
Nourri d'archives inédites, notamment italiennes, Cédric Michon nous livre à la fois une analyse du règne et un portrait empathique de François Ier . En évoquant le rôle de Louise de Savoie ou de la duchesse d'Étampes, en soulignant l'influence des favoris et en donnant à comprendre la portée de la bataille de Marignan comme du désastre de Pavie, il nous présente celui qui fut peut-être le dernier roi chevalier et le premier souverain absolu de l'histoire de France.
Cédric Michon, normalien et agrégé d'histoire, membre honoraire de l'Institut universitaire de France, est professeur d'histoire moderne à l'université Rennes2 et directeur des Presses universitaires de Rennes. Il a consacré plusieurs ouvrages à FrançoisI er et à sa cour, notamment Louise de Savoie (2015), Les conseillers de François Ier (2011) et La Crosse et le Sceptre (2008).
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Un homme à la démesure de son règne (1509-1547).
Au début du XVIe siècle, quatre jeunes princes hors du commun montent sur les principaux trônes d'Europe. Henri VIII en Angleterre, en 1509 ; François Ier en France, en 1515 ; Charles Quint en Espagne puis dans l'Empire, en 1516 et 1519 ; Soliman le Magnifique dans l'empire ottoman, en 1520. Cette nouvelle génération qui prend le pouvoir a la tranquille arrogance de la jeunesse, mais Henri VIII se distingue de ses contemporains. Car le roi pénètre bientôt dans des territoires où aucun de ses prédécesseurs n'a jamais osé s'aventurer. Si c'est un jeune roi pieux au coeur de l'Europe catholique qui monte sur le trône, c'est un prince schismatique, qui a créé une Église nationale et une nouvelle manière de régner, qui meurt en 1547. Pendant ces trente ans, il aura fait sauter les unes après les autres de multiples digues séculaires : rupture avec la papauté ; exécution de sa seconde épouse, de son principal ministre, de son chancelier, d'un cardinal, de sa cinquième épouse ; tour de vis fiscal sans précédent ; suppression de tous les monastères du royaume ; confiscation de dizaines de palais, de châteaux et de demeures nobles.
Henri VIII est aussi le monarque anglais le plus célèbre parce que son histoire demeure l'une des meilleures que l'on puisse raconter. Tout y est. La violence et le sexe. L'amour et la haine. Le pouvoir et la démesure. L'amitié et la trahison. Le fils écrasé par son père ; le père écrasant ses enfants. Le casting, ensuite, est absolument exceptionnel. Si l'on s'arrête un instant sur le personnage principal, au moment où il monte sur le trône, force est de reconnaître que rarement un roi d'Angleterre aura à ce point incarné la royauté. L'homme est un colosse de près d'un mètre quatre-vingt-dix. Il est jeune - il n'a pas encore 18 ans -, en bonne santé, beau et cultivé, riche et athlétique. Mais, progressivement, cette incarnation parfaite du prince de la Renaissance se mue en tyran sanguinaire ; de jeune premier, il se transforme en vieux-beau, puis en débris. Les premiers rôles féminins n'ont rien à lui envier, qui, pour s'en limiter aux épouses, incarnent différents stéréotypes: la sainte, l'intrigante, la discrète, le laideron, l'allumeuse, le bas-bleu. Les seconds rôles masculins sont également remarquables, du flamboyant et indispensable Thomas Wolsey à l'impénétrable Thomas Cromwell, en passant par le veule et arrogant Thomas Howard ou Thomas More, l'inflexible et souriant martyr. On se promène dans des châteaux tendus de tapisseries de fil d'or ; on poursuit des cerfs à bride abattue ; on voit des chevaliers en armure briser leurs lances en se percutant à pleine vitesse ; des hérétiques sont brûlés, puis écartelés, pendant que les plus brillants esprits du temps débattent sur la paix et l'harmonie ; le roi tente de réitérer les exploits d'Henri V en envahissant la France ; le peuple se soulève contre les réformes religieuses du souverain. Mais le règne est en même temps une tragédie intemporelle et universelle sur l'amour, la famille, la guerre, la liberté de l'esprit, et le pouvoir. Et dans cette histoire, tout est vrai !
Grand prix de la biographie historique 2023 -
Dans la cour des lions ; hommes et femmes de pouvoir de la Renaissance
Cédric Michon
- Passés composés
- 14 Octobre 2020
- 9782379333705
Au début du XVI siècle, quatre jeunes princes hors du commun montent sur les principaux trônes d'Europe. Henri VIII en Angleterre, en 1509 ; François I en France, en 1515 ; Charles Quint en Espagne puis dans l'Empire, en 1516 et 1519 ; Soliman le Magnifique dans l'Empire ottoman, en 1520. Cette nouvelle génération qui prend le pouvoir a la tranquille arrogance de la jeunesse, mais les changements de règne posent toujours la question de l'affirmation par le nouveau souverain de son autorité, et notamment du choix qu'il fait des hommes qui l'entourent pour gouverner. Dans les quatre « nations », on assiste à des ascensions à proprement parler extraordinaires.
Mais qu'y-a-t-il de commun entre un fils de pêcheur grec, un aristocrate portugais, un petit noble castillan, un fils d'aubergiste londonien et un seigneur d'Île-de-France, tous nés à la fin du XV siècle ? Chacun a assisté, un temps, les rois de France, d'Espagne ou d'Angleterre, l'empereur du Saint Empire romain germanique ou le sultan, avant de connaître une disgrâce plus ou moins éclatante. Ces hommes du prince dans l'Europe de la Renaissance sont le sujet de ce livre.
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La Renaissance correspond pour la peinture à une période de renouveau exceptionnel. Le gothique international cède le pas à des techniques et des manières nouvelles venues des Flandres et d'Italie qui bouleversent tout ce qui a été fait jusque là. On assiste ainsi au développement de la peinture à l'huile, à la diffusion des règles de la perspective, à l'affirmation du réalisme dans la représentation de la nature, des corps et des visages, à un intérêt nouveau pour la lumière et au déploiement d'une esthétique nouvelle qui
emprunte largement aux canons de l'Antiquité.
Après les conquêtes des précurseurs que sont Van Eyck ou Masaccio, les grands maîtres s'imposent : Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange, Titien ou Dürer multiplient les chefs-d'oeuvre.
Qui ne connaît la Joconde ou le plafond de la chapelle Sixtine ? Mais la Renaissance est aussi le temps de génies singuliers. Bosch et son univers fantastique peuplé de créatures imaginaires ; Bruegel et sa peinture du monde paysan ; Greco et ses silhouettes allongées qui se meuvent dans une luminosité d'orage. La peinture de la Renaissance est bien l'ère des génies.
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Paris, ville de cour ; XIIIe-XVIIIe siècles
Boris Bove, Murielle Gaude-Ferragu, Cédric Michon
- Presse Universitaire de Rennes
- Histoire
- 16 Novembre 2017
- 9782753559103
Les historiens s'intéressant rarement au cadre urbain des séjours de la cour, ce livre vise à réconcilier l'histoire de la cour avec l'histoire urbaine en général, et avec Paris en particulier. Il s'agit alors moins de saisir la ville dans sa dimension de capitale, que dans sa fonction de ville de résidence, pour isoler le facteur curial de l'équation urbaine. Parce qu'il y a une vraie difficulté à penser le rapport entre Paris et la cour - au Moyen Age parce qu'elle est itinérante, à l'époque moderne à cause de Versailles - le livre explore les liens entre la ville et la cour sur le temps long, du XIIIe au XVIIIe siècle, par petites touches, en six parties rassemblant des contributions d'historiens, d'historiens de l'art et de littéraires, dans un esprit comparatiste (époque médiévale/époque moderne, Paris/Londres-Madrid-Lisbonne). Il s'agit d'un véritable livre collectif qui explore le problème de la présence physique du roi et de ses gens dans la ville, mais aussi celui des effets socioéconomiques et politiques de la consommation curiale, des représentations que les citadins et curiaux se font les uns des autres, et enfin celle de l'investissement symbolique des gens de cour dans Paris.
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Parlement(s) n.37 : la construction de l'Etat monarchique en France (1380-1715)
Cédric Michon, Gauthier Aubert, Vincent Corriol
- Presse Universitaire de Rennes
- Parlement(s)
- 9 Février 2023
- 9782753591868
Ce numéro de Parlement[s] répond à la nouvelle question du CAPES consacrée à la construction de l'État monarchique en France de 1380 à 1715. Classique s'il en est, celle-ci n'en garde pas moins tout son intérêt et sa pertinence. Depuis Tocqueville, les historiens, français et étrangers, ont en effet sans relâche approfondi, élargi, précisé, nuancé leurs analyses en les nourrissant des acquis de l'histoire économique, sociale et culturelle. Dès lors, cette question permet d'apporter aux futurs enseignants du secondaire des outils d'analyse utiles aussi pour comprendre notre monde contemporain. Car au fond, par-delà les siècles, c'est toujours la même et fascinante question de savoir comment s'articule la relation entre les habitants d'un territoire (ou d'un agrégat de territoires), et cette entité nommée par convention « État » qui exerce directement ou non les fonctions de défense, de contrôle et de régulation souvent avec, et souvent aussi contre, ces mêmes habitants. Les dix-sept commentaires de documents textuels et iconographiques ici réunis, interrogent le processus de construction mais aussi de résistance de cet édifice qui ne se définit que peu à peu. Ils ont été rédigés par des spécialistes qui ont voulu aborder le sujet « par le haut », mais aussi « par en bas » en tenant compte de la parole politique des gouvernés. L'ensemble permet ainsi de saisir la construction progressive d'un véritable espace public, de la mort de Charles V à celle de Louis XIV.
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Vainqueur de Marignan, prince de la Renaissance ou pantin manipulé par les femmes de son entourage, François Ier est en vérité bien autre chose que ce que les images d'Épinal ou les portraits à charge ont voulu faire de lui. Derrière la majesté et la stature du roi, on trouve un compagnon simple, amical et spontané. Derrière le géant sympathique et débonnaire, un roi autoritaire qui brise parlements, grands féodaux et favoris. Derrière le souverain absolu, un roi qui s'efforce de régner par consensus. Derrière le luxe des châteaux, les rudes campements de chasse ou de campagnes militaires.
Nourri d'archives inédites, notamment italiennes, Cédric Michon nous livre à la fois une analyse du règne et un portrait empathique de François Ier. Sous la forme d'un récit chronologique il reprend les principaux enjeux du règne, des rapports du roi avec sa mère, sa soeur et sa maîtresse, à la question des grandes découvertes en passant par les réalisations architecturales du règne, la vie de cour, les disgrâces, mais aussi les triomphes et les désastres militaires.
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S'exprimer en temps de troubles ; conflits, opinion(s) et politisation de la fin du Moyen âge au début du XXe siècle
Laurent Bourquin, Philippe Hamon, Pierre Karila-cohen, Cédric Michon
- Presse Universitaire de Rennes
- Histoire
- 5 Janvier 2012
- 9782753516977
Aborder les questions de conflits, d'opinions et de politisation sur le temps long, comme le propose cet ouvrage, permet d'ouvrir de nouvelles pistes et de se prémunir tout autant des fausses continuités que des ruptures illusoires. L'émergence de l'opinion publique se produit-elle, comme le pensait Habermas dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, ou bien plus tôt ? De même, la notion de politisation doit être maniée avec précaution, pour éviter toute forme d'évolutionnisme un peu naïf. Ce livre voudrait ainsi sortir de certaines impasses nuisibles à la recherche historique et nourrir un dialogue constructif avec l'ensemble des sciences sociales.
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Les sociétés au 17e siècle ; Angleterre, Espagne, France
Annie Antoine, Cédric Michon
- Presse Universitaire de Rennes
- Histoire
- 27 Octobre 2006
- 9782753502789
Hidalgo, gentleman, officier, letrado, yeoman ou croquant, les sociétés anglaise, française et espagnole du XVIIe siècle sont riches de figures sociales héritées des siècles précédents.
Mais cette période d'affirmation de l'Etat, de tour de vis fiscal, de pestes, de famines et de développements des villes est également traversée par des bouleversements sociaux massifs. De Don Quichotte aux précieuses, des bourgeois gentilshommes aux picaros, des élégants cavaliers de Van Dyck aux costumes sombres des nobles castillans, la littérature et la peinture ont élevé au rang d'archétype les types sociaux nés des mutations des sociétés du XVIIe siècle.
Une vingtaine d'universitaires français et étrangers ont été sollicités pour écrire, en dix-huit chapitres et quatre parties, cette étude comparative des sociétés anglaise, espagnole et française au XVIIe siècle. Le plan en a été conçu pour traiter la question à la fois dans son ensemble et sous des éclairages divers. Mais, au-delà de cette exigence, l'objectif était de réaliser un ouvrage de référence.
Les auteurs sont en effet tous spécialistes de la question qu'ils ont été chargés de traiter. Leurs contributions constituent à la fois un bilan des acquis de l'histoire sociale, une synthèse comparative à l'échelle de trois pays qui suivent des voies assez différentes au XVIIe siècle, une ouverture vers les recherches les plus récentes.
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Conseils et conseillers dans l europe de la renaissance v 1470 v 1550
Cédric Michon
- Presses Universitaires François Rabelais
- 30 Novembre 2012
- 9782753522176
À la fin du Moyen Âge on observe en Europe un phénomène de démembrement de la curia principis au cours duquel l'informel Conseil du prince s'institutionnalise lentement. Ce Conseil se caractérise par la fluidité de sa forme, la place qu'y occupe la faveur du prince et sa souplesse en tant qu'instrument de gouvernement. Il constitue donc une entrée réflexive particulièrement riche pour l'histoire de la cour, de l'État, des institutions, des idées politiques et de la société politique de la Renaissance.
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Louise de Savoie (1476-1531)
Pascal Brioist, Laure Fagnard, Cédric Michon
- Presse Universitaire de Rennes
- 20 Juillet 2015
- 9782753542648
Cet ouvrage traite les aspects politiques, religieux et culturels de la vie de Louise de Savoie, mère de François Ier. Il aborde le parcours qui a mené la duchesse d'Angoulême de la Savoie à la cour de France, mère du roi et régente. Le lien étroit que la comtesse et duchesse d'Angoulême a entretenu avec les arts est étudié, ainsi que son intérêt pour les lettres.
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La crosse et le sceptre ; les prélats d'état sous François Ier et Henri VIII
Cédric Michon
- Tallandier
- Histoire
- 12 Juin 2008
- 9782847343366
A la Renaissance, les puissantes monarchies de France et d'Angleterre connaissent d'importantes mutations qui se traduisent notamment par l'affirmation d'un État de plus en plus centralisé, bureaucratique et efficace. Dans ce processus crucial de l'histoire de l'Occident, une catégorie de serviteurs joue un rôle tout à fait déterminant. Identifiés par Cédric Michon qui les appelle « prélats d'État », des dizaines d'évêques et de cardinaux s'investissent dans tous les secteurs de l'administration monarchique jusqu'à en prendre parfois la direction. Dans ce monde de pouvoir, d'ambition, d'argent et de violence, les Jean du Bellay, François de Tournon, Stephen Gardiner ou Cuthbert Tunstall tiennent la dragée haute aux arrogants magnats laïcs comme aux ambitieux juristes. On y rencontre l'évêque Rowland Lee, « nettoyeur » du Pays de Galles . le cardinal de Gramont, redoutable diplomate . le tout puissant cardinal Thomas Wolsey, chef du conseil et chancelier d'Henri VIII. On y voit les prélats d'État français proposer au roi les services des réseaux humanistes que leur généreux mécénat entretient et dont ils font des réseaux d'espionnage. On découvre comment leurs homologues anglais, hommes nouveaux issus des collèges, en butte au mépris brutal des courtisans, y répondent par la solidarité universitaire, mettant en place une véritable Cambridge Connection. S'appuyant sur des sources issues de plus de trente fonds d'archives conservés en France, en Angleterre, en Italie et aux États-Unis ce livre ressuscite le monde de la cour et de l'administration de deux rois glorieux, véritables frères ennemis, François Ier et Henri VIII.