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Sylvia Plath
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Secs, sans cavalier, les mots Et leur galop infatigable Quand Depuis le fond de l'étang, les étoiles Régissent une vie. «Ariel, génie de l'air de La Tempête, de Shakespeare, est aussi le nom du cheval blanc que montait à l'aube dans le Devon, en Angleterre, l'un des plus extraordinaires poètes du XX? siècle, Sylvia Plath, aux derniers mois de sa courte vie. Ariel, borne décisive marquant un avant et un après, parole intense jusqu'à la rage parfois, question de vie ou de mort. Ariel, jusqu'au bout, l'extrémité du dernier souffle.» Valérie Rouzeau.
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Esther Greenwood, dix-neuf ans, est à New York avec d'autres lauréates d'un concours de poésie organisé par un magazine de mode. De réceptions en soirées passées pour tuer le temps, ce sont quelques jours d'une existence agitée et futile que vit la narratrice. En même temps, elle se souvient de son enfance, de son adolescence d'étudiante américaine, des amours qu'elle a connues. Tout bascule lorsque Esther quitte New York. Tentatives de suicide, traitements de choc, guérison, rechutes, et, pour finir, l'espoir. Esther est à la fois «patiente» dans l'univers hospitalier et observatrice au regard aigu de ce monde, qui a pour toile de fond l'Amérique des années 1950.
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Oeuvres ; poèmes, romans, nouvelles, contes, essais, journaux
Sylvia Plath
- Gallimard
- Quarto
- 8 Septembre 2011
- 9782070132195
Précédé de Mourir est un art par George Steiner, traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat
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«Ce que je redoute le plus, je crois, c'est la mort de l'imagination. Quand le ciel, dehors, se contente d'être rose, et les toits des maisons noirs, cet esprit photographique qui, paradoxalement, dit la vérité, mais la vérité vaine, sur le monde.» Sylvia Plath a vingt-quatre ans lorsqu'elle évoque cette hantise dans un journal dont les pages sont l'écho de ses aspirations contradictoires, tantôt idéales, tantôt futiles. Ce livre propose également neuf nouvelles autobiographiques, qui complètent l'oeuvre en prose de la poétesse américaine mystérieuse et fragile.
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Le jour ou mr prescott est mort
Sylvia Plath
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 23 Mars 2017
- 9782710382973
Ce recueil réunit la quasi-totalité de l'oeuvre de nouvelliste de Sylvia Plath, qui lui importait plus que tout autre forme littéraire. Dans l'Amérique crispée des années cinquante, l'auteur exprime sa révolte, sa détresse, ses élans poétiques, dans une langue qui révèle une tension insoutenable ainsi que les affres d'une féminité douloureuse.
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Dimanche chez les Minton et autres nouvelles
Sylvia Plath
- Folio
- Folio 2 Euros
- 30 Mai 2013
- 9782070452217
Elizabeth Minton et son frère Henry, tous deux retraités, vivent une existence faite de rites et de répétition, dans la grande demeure familiale, au bord de l'océan. Henry est pragmatique et égoïste, tandis qu'Elizabeth, irrationnelle et rêveuse, métamorphose son quotidien par la force de son imagination. Cela suffira-t-il à lui procurer le vivifiant sentiment de libération auquel elle aspire ? Entre désespoir lancinant et humour féroce, Sylvia Plath explore avec une justesse qui fait mouche les faux-semblants des relations humaines.
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Mary Ventura et le neuvième royaume
Sylvia Plath
- Table Ronde
- La Nonpareille
- 23 Mai 2019
- 9791037104335
Les lèvres couleur sang, le soleil d'un orange inédit, les roues d'un train qui semblent dire «ta faute, ta faute, ta faute» : voilà quelques exemples des choses que Mary Ventura commence à remarquer, lors de son voyage en train vers le neuvième royaume.
«Mais qu'est-ce que le neuvième royaume?» demande-t-elle à sa voisine, qui semble plus au courant. «C'est le royaume de la volonté pétrifiée. Il n'y a pas de voyage de retour.» L'étrange et sombre récit de Sylvia Plath, celui de l'indépendance, de l'infanticide, écrit à vingt ans - quelques mois avant sa première tentative de suicide -, est aux prises avec la mortalité en mouvement.
Écrit en 1952, alors que Sylvia Plath étudiait au Smith College, Mary Ventura et le neuvième royaume n'avait encore jamais été publié.
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A student from Boston wins a guest editorship on a national magazine, and finds a new world at her feet. Her New York life is crowded with possibilities, so the choice of future is overwhelming. She is faced with the perennial problems of morality, behaviour and identity.
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En 1956, Sylvia Plath écrivait à sa mère Aurelia : « J'ai le sentiment d'être en train de développer une sorte de style primitif bien à moi, et que j'aime beaucoup.
Attends de voir... » Tout au long de sa vie, Sylvia Plath a parlé de l'art comme de sa source d'inspiration la plus profonde ; et pourtant, tandis que ses écrits connaissent un succès mondial, ses dessins restent méconnus.
La présente édition rassemble des dessins datés de 1955 à 1957, période durant laquelle elle étudiait à l'Université de Newnham, à Cambridge, boursière du prestigieux programme Fulbright. C'est à cette époque qu'elle rencontre, et épouse en secret, le poète Ted Hughes ; ils partiront en lune de miel à Paris et en Espagne avant de retourner aux États-Unis en juin 1957.
Les dessins à l'encre de Sylvia Plath témoignent de délicieux moments d'observation à cette période de sa vie, et comptent parmi leurs sujets des toits parisiens, des arbres, des églises, et un portrait de Ted Hughes.
Avec une introduction éclairante de sa fille Frieda Hughes, le livre met en lumière ces années clés de l'existence de Sylvia Plath, et inclut des lettres ainsi qu'un passage de son journal où il est question de son art.
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This selection of Sylvia Plath's poetry - chosen by Ted Hughes - shows Plath to be a major poet of the 20th century.
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Lips the colour of blood, the sun an unprecedented orange, train wheels that sound like 'guilt, and guilt, and guilt': these are just some of the things Mary Ventura begins to notice on her journey to the ninth kingdom. 'But what is the ninth kingdom?' she asks a kind-seeming lady in her carriage. 'It is the kingdom of the frozen will,' comes the reply. 'There is no going back.' Sylvia Plath's strange, dark tale of independence over infanticide, written not long after she herself left home, grapples with mortality in motion.
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Letters home, lettres aux siens Tome 1 ; 1950-56
Sylvia Plath
- Des Femmes
- Correspondance
- 25 Mai 1988
- 9782721003676
Sylvia Plath avait à peine dix-huit ans lorsqu'en 1950 elle envoya la première des quelque sept cents lettres qu'elle devait écrire aux siens avant de mourir à l'âge de trente ans. Dès cette date, le désir d'écrire va de pair pour elle avec la volonté de s'insérer dans l'Amérique des années 1950, une Amérique où l'aspiration au bonheur se confond souvent avec un idéal de réussite forcené. Toute sa correspondance reflète cet écartèlement entre une vocation - écrire - et l'obsession constante, souvent douloureuse, d'atteindre à la perfection dans tous les domaines, au prix d'un travail inlassable. Exaltations et dépressions, crises destructrices et élans créateurs, ces lettres semblent éclairer le geste de Sylvia Plath qui, peu après la parution de son roman La Cloche de détresse, s'est donné la mort, à Londres, dans la solitude où elle se retrouvait, séparée des siens, au cours d'un hiver particulièrement difficile.
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Highly readable, witty and disturbing, 'The Bell Jar' is Sylvia Plath's only novel and was originally published under a pseudonym in 1963. What it has to say about what women expect of themselves, and what society expects of women, is as sharply relevant today as it has always been. Now strikingly repackaged for the key teenage market.
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Max Nix serait le plus heureux des petits garçons s'il possédait ce dont il rêve tant : un cotume pour Tous-les-jours-de-l'Année ! Or un jour, la famille Nix reçoit un mystérieux paquet...
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With this startling, exhilarating book of poems, which was first published in 1960, Sylvia Plath burst into literature with spectacular force. In such classics as "The Beekeeper's Daughter," "The Disquieting Muses," "I Want, I Want," and "Full Fathom Five," she writes about sows and skeletons, fathers and suicides, about the noisy imperatives of life and the chilly hunger for death. Graceful in their craftsmanship, wonderfully original in their imagery, and presenting layer after layer of meaning, the forty poems in The Colossus are early artifacts of genius that still possess the power to move, delight, and shock.
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In the "Poet to Poet" series, a contemporary poet advocates a poet of the past or present whom they have particularly admired. By their selection of verses and their critical reactions, the selectors offer intriguing insights into their own work. Here, Ted Hughes selects Sylvia Plath.
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« Je me parle à moi-même, à moi seule, à l'écart.
Je suis barbouillée toute rouge de désinfectants, prête au sacrifice.
L'attente pèse lourd sur mes paupières.
Elle pèse comme le sommeil.
Comme le poids de la mer. Très au loin, je sens la première vague Marée inévitable qui trimbale vers moi, sa cargaison d'agonie.
Et moi, coquillage résonnant sur cette page blanche J'affronte ces voix calamiteuses, cet élément terrible. »
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Sylvia Plath avait à peine 18 ans lorsqu'en 1950 elle envoya la première de quelque sept cents lettres qu'elle devait écrire, principalement à sa mère. Pour elle, le désir d'écrire va de pair avec la volonté de s'insérer dans l'Amérique des années 1950, où l'aspiration au bonheur se confond avec un idéal de réussite forcené. Toute sa correspondance reflète cet écartèlement entre une vocation - écrire - et l'obsession constante, souvent douloureuse, d'atteindre à la perfection dans tous les domaines, au prix d'un travail inlassable. D'exaltations en dépressions, de crises destructrices en élans créateurs, ces lettres éclairent les raisons qui ont poussé Sylvia Plath, peu après la parution de son roman La Cloche de détresse, à se donner la mort, à Londres, dans la solitude où elle se retrouvait, séparée des siens, au cours d'un hiver difficile.
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Précédé de Mourir est un art par George Steiner, traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat
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Pour beaucoup de lecteurs à travers le monde, le poète Sylvia Plath est devenu une figure de culte. Sa destinée exemplaire, son mariage au poète britannique Ted Hughes (figure contestée, gourou pour les uns, démon pour les autres), son suicide en 1963, à l'âge de trente et un ans, les deux enfants qu'elle laissait... tous ces éléments de sa vie contribuèrent à accroître sa renommée.
Les journaux, commencés à dix-huit ans et tenus jusqu'à la veille de sa mort, plongent le lecteur au coeur de la vie intérieure d'une femme qui lutta quotidiennement contre elle-même et n'eut de cesse qu'elle ait transformé en mots la réalité. Exigence tranchante et désir d'absolu ressortent à chaque instant. À côté des impatiences de la collégienne ou des obsessions de l'écrivain paralysé, on trouve des pages inspirées et splendides, qui sont à la source de nombreux poèmes.
Formidable matériau en fusion, ces journaux livrent aussi nombre de passages amusants et de portraits féroces des grandes figures littéraires de l'époque.
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Arbres d'hiver ; la traversée
Sylvia Plath, Sylvie Doizelet
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 12 Octobre 1999
- 9782070403790
De son vivant, Sylvia Plath a publié de nomnbreux poèmes dans des revues américaines ou anglaises, mais un seul recueil : Le Colosse. Plusieurs centaines de poèmes restaient inédits. Son mari et la soeur de ce dernier établiront trois recueils : Ariel, en 1965, qui aussitôt la place par les grands poètes anglo-saxons contemporains, puis La Traversée et Arbres d'hiver en 1971. En 1981 paraît Collected Poems - 224 poèmes présentés chronologiquement et couvrant les six dernières années de sa vie (de 1956 à 1963). Ce livre obtient, l'année de sa publication, le prix Pulitzer pour la poésie. Depuis, la renommée de Sylvia Plath n'a cessé de s'étendre. Elle est l'objet d'un véritable culte aux États-Unis. Les deux recueils traduits ici, La Traversée et Arbres d'hiver, sont une transition entre la poésie du Colosse (où Sylvia Plath met en place les éléments d'une mythologie personnelle autour de l'absence, la mort, le sentiment d'insécurité et d'abandon) et celle des poèmes d'Ariel (où cette mythologie est reprise et exprimée avec une violence portée à l'extrême). La Traversée et Arbres d'hiver présentent un univers plus nuancé, où les démons habituels paraissent, sinon exorcisés, moins menaçants, presque familiers.
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