En Occident, on dit facilement d'un tel qu'"il est trop poli pour être honnête". En Chine, on préfère penser qu'"on ne vous en voudra jamais d'être trop poli". Là-bas, les maximes délivrant une règle de conduite, les préceptes destinés à fixer le cours des choses, les sentences qui impliquent un jugement - bref, les proverbes - constituent à leur manière un vade-mecum mental, quasi inconscient, des mentalités et des comportements sociaux depuis les temps les plus reculés.
L'art du discours en Chine s'est toujours plu à recourir aux maximes et aux sentences, et Mao Tse-toung lui-même n'a pas manqué de recourir à cet héritage proverbial très populaire. Il est vrai, selon un sage récent, qu'"il n'y a pas de proverbes creux dans l'Antiquité"... Et il ne faut pas oublier, en méditant les quelque quinze cents proverbes présentés ici par thèmes, que "sur dix proverbes, cinq sont vrais".
Principal représentant du confucianisme philosophique en Chine, Zhu Xi (1130-1200) a réalisé la synthèse de plus de dix-sept siècles de tradition lettrée, s'inscrivant dans un courant connu en Occident sous le terme néoconfucianisme. Né sous la dynastie Song (960-1279), période de renouveau dans tous les domaines après un millénaire marqué par le bouddhisme et le détachement du monde, Zhu Xi remet au premier plan les préoccupations éthiques et morales propres au confucianisme où perfectionnement individuel, éducation et engagement au service de l'État sont étroitement liés. Il élabore un système philosophique centré autour de la notion de « Principe » ou « raison des choses », qu'il associe aux énergies matérielles. Il est considéré comme le plus important penseur confucéen après Confucius. Son influence a été considérable et s'est exercée également en Corée et au Japon.
Pékin. Plus de mille ans d'histoire, de la dynastie Liao aux jeux Olympiques 2008. Dès le xivc siècle, les dynasties Ming puis Qing s'installent dans cette ville du Nord de la Chine, qu'ils appellent Beijing, la " capitale du Nord ", tout en lui donnant sa configuration actuelle. En 1912, la République fait entrer Pékin dans la modernité. Période de division qui s'achève par l'invasion japonaise puis la guerre civile. La République populaire de Chine, proclamée en 1949, rend à Pékin son statut de capitale. À la fin des années 1950, de grands travaux transforment la ville. La mort de Mao Zedong, en 1976, ouvre une nouvelle ère, axée sur les réformes et l'ouverture. La modernisation s'accélère dans les années 1990. Le vieux Pékin et ses ruelles font place à des tours spectaculaires et à des prouesses d'architecture. Pour comprendre l'histoire et les évolutions de cette nouvelle mégapole asiatique, Roger Darrobers nous guide à travers le vieux et le nouveau Pékin.
Cet ouvrage présente les éléments fondamentaux utilisés dans la phrase chinoise : noms, pronoms, numéraux, spécificatifs, adjectifs, verbes, adverbes, prépositions, conjonctions, particules.
A l'étude de ces catégories, il associe quelques informations sur l'écriture et sur la prononciation. De nombreux exemples illustrent l'emploi et la fonction des mots grammaticaux chinois dans la construction des phrases. Ces exemples sont chaque fois suivis d'une transcription selon le système pinyin et d'une traduction en français. Différents tableaux et listes de mots utiles (spécificatifs, adverbes, prépositions, conjonctions, noms géographiques, etc.) ont été dressés, ainsi que des tableaux des clés de l'écriture chinoise.