4.500 mots et plus de 8.000 entrées et citations montrent, à partir d'un corpus de 300 auteurs du XIIe siècle à aujourd'hui, combien la langue française est riche et diverse dans l'éloge et le compliment aussi bien que dans la flatterie.
Paul et Virginie s'aiment.
Un peu, beaucoup,, passionnément, à la folie... Amis, Bonheur, Désir, Enfant, Hasard sont les premiers articles de ce roman en forme de dictionnaire que les amoureux et les autres apprécieront. Qui a dit qu'il n'y avait pas d'amour heureux ?
Le Figaro magazine, 7 décembre 2002.
Ce dictionnaire propose un grand choix d'insultes. Champions toutes catégories : Bastiani, Boudard, Céline, Simonin. Robert Gordienne a déniché le juron claironnant, le dénigrement qui décoiffe, l'engueulade, l'apostrophe blasphématoire, la médisance qui tue, trouvant pour chaque expression son origine. L'Arétin, Rabelais, Scarron, Molière, n'ont rien à envier aux auteurs modernes. Offenses, calomnies, tout y passe, les noms d'oiseaux et les parties du corps. Le mot de Cambronne offre des variantes insoupçonnées, Chateaubriand et Appolinairefont plutôt bonne figure. Dans le domaine du mot dit gros, la langue française est d'une formidable richesse.
Valeurs actuelles, du 31 janvier au 6 février 2003.
Savez-vous ce qu'on appelle un roumegaïreoe ce qu'est un sabrenaudoe ou un culetisoe ce que désigne le vocable " riffaudes "oe Toutes choses que vous apprendrez avec cet épais et captivant volume, qui ne se limite pas aux grossièretés, dont il donne fort utilement le sens précis et la provenance, mais laisse une large part à l'argot, aux mots disparus, aux patois ou aux locutions régionales, le tout à chaque fois agrémenté de fort plaisantes citations. Parmi lesquelles on ne résistera pas au plaisir de mentionner Léon Bloy : " Il brama sur le ruffian une si congédiante face que celui-ci roula vers la porte comme un torche-cul balayé par du vent. " Du même, qui suggère l'utilité d'une thèse sur les lectures d'Hergé : " Ah! Ah! Vous n'en savez rien, espèces de mufles, tas de marsupiaux, graines de cornichons! " Ou celle-ce, fort d'actualité, de Brassens : " De la bouche au pauvre tapin / elles retirent le morceau du pain. / C'est dégueulasse.