"Se croire capable de partager cette expérience avec les autres est une entreprise perdue d'avance." C'est dans la brûlure inapaisable de cette lucidité que Riss, directeur de la rédaction de "Charlie Hebdo", entreprend le récit intime et raisonné d'un événement tombé dans le domaine public : l'attaque terroriste du journal le 7 janvier 2015. Tentative sans illusion mais butée de se réapproprier son propre destin, de réhabiter une vie brutalement dépeuplée, ce livre qui confronte la réalité d'une expression galvaudée - "liberté d'expression" - révèle aussi un long compagnonnage avec la mort. Et nous saisit par son très singulier mélange d'humilité et de rage.
Bravo ! Vous venez d'être élu président de la République. Vous avez franchi toutes les étapes, longues et chaotiques, pour atteindre la fonction suprême. Mais, à peine assis sur le fauteuil présidentiel, une fois retombés les éloges et les flatteries, le couvercle du chaudron infernal du pouvoir va se refermer sur vous et, au fond de cette marmite bouillonnante, vous serez bien seul pour diriger.
Rassurez-vous, il n'est pas question ici de vous donner des solutions aux problèmes que connaît la France. C'est vous qui avez été élu, c'est à vous de les trouver tout seul. ?N'en profitez pas pour essayer de diriger ce pays en vous planquant lâchement derrière les statues de marbre des héros d'antan. Car il faut un jour sortir du bois et partir à la conquête de territoires inconnus, armé d'idées novatrices. Si vous n'avez pas cette ambition, alors ce n'était pas la peine d'encombrer nos urnes pour qu'on vous donne le droit de squatter notre palais de l'Élysée pendant cinq ans.
En 1997 : Maurice Papon est reconnu coupable de complicité de crimes contre l'humanité pour son rôle dans l'arrestation de 1 600 Juifs, alors qu'il était secrétaire général de la préfecture de la Gironde entre 1942 et 1944. Son procès aux assises a marqué les esprits. Parce qu'il a duré 6 mois. Parce que de nombreux témoins ont été appelés à la barre. Parce qu'il n'était pas sans remémorer le procès de Klaus Barbie (1987), lui aussi accusé de crime contre l'humanité. Parce qu'il fallait que justice soit enfin faite.
Papon sera condamné à dix ans de réclusion criminelle et à la privation de ses droits civiques.
A l'époque, Riss a suivi l'intégralité du procès. En théâtralisant les moments forts de cet événement historique, en s'intéressant aux petits détails (mouvement des mains, moue, soupir...), en expirmant l'intensité de ce moment historique, Riss nous fait vivre le procès comme si on y était.
Le hors-série « Procès Papon » parut à l'époque s'est vendu à plus de 20 000 exemplaires. Son adaptation en BD le reprend en intégralité avec en complément des dessins inédits.
Molière n'aurait jamais pu mieux rêver que de voir Riss s'emparer de son Dom Juan.
Un texte classique intouché, un dessinateur résolument contemporain, le duo explosif.
Que vous l'ayez déjà lu ou non, n'hésitez plus un seul instant à vous procurer cette édition très originale d'une des pièces fétiches de Molière.
La plupart des photos présentées dans ce livre ont été prises entre 1933 et
1945. Elles proviennent d'archives privées de soldats allemands, ou d'albums de
famille. Des photographes amateurs, soldats sur le front ou parents proches,
ont voulu garder un souvenir, une trace de la chose vue, à un instant précis,
dans cet espace politique totalitaire que fut l'Allemagne nazie. Malgré la
particularité d'un tel environnement politique, auquel ils adhéraient peut-
être, leur démarche était à peu près la même que celle de tous les photographes
amateurs, en tous lieux et dans toutes les époques : je veux garder témoignage
de cette scène. Quel plaisir y-a t-il à revoir plus tard, chez soi, en paix,
des scènes de guerre morbides et parfois violentes? Le photographe prenait-il
la photo parce qu'il adhérait à ce qu'il voyait, ou au contraire voulait-il
garder trace du dégoût que cela lui avait inspiré? Il restera toujours une part
de mystère derrière nombre de ces clichés, une ambiguïté malsaine,
antipathique, un mélange de proximité et de répulsion. A mi-chemin entre le
document historique et l'archive privée, ce recueil de photos inédites et
insolites constitue un témoignage exceptionnel, loin du politiquement correct,
de la vie sous le IIIe Reich: SS souriants et farceurs, scènes grotesques,
contexte d'horreur. Un panorama dont on ne sort pas indemne.
Dans les années 50, à midland, au texas, un jeune garçon de 7 ans se prépare à diriger un jour le plus puissant pays du monde : les etats-unis d'amérique.
Il s'y prépare sans même le savoir. son nom : george w. bush. il n'est pas brillant à l'école, ne s'intéresse qu'au base-ball et passe son temps à faire des bêtises. mais il en est une qu'il n'a jamais eu le courage d'avouer à sa mère. cinquante ans après, il décide de libérer sa conscience.
riss s'élève contre les idées reçues, il épingle l'école et ses différents acteurs, parents stressés, enseignants dépassés, élèves en rupture.
méthode globale, pièges à éviter pour réussir à l'école, classes surchargées, tous les éternels problèmes de l'education nationale sont abordés avec un féroce sens de l'humour. mais les questions les plus actuelles ne sont pas oubliées : la violence à l'école, l'héritage de mai 68, l'inévitable carte scolaire ou le port du voile en classe. le débat sur l'école n'en sortira peut-être pas apaisé, mais gageons que j'aime pas l'école réconciliera enseignants et élèves dans un grand éclat de rire.
La diversité culturelle est un point d'ancrage essentiel pour une action mondiale en faveur du développement durable.. Mais pour pouvoir gérer, il faut d'abord connaître. Des Philippines au Bénin, du subarctique à la Mélanésie, de la Thaïlande à la France, ce numéro est consacré aux relations des sociétés locales et autochtones à la nature. Les textes se penchent sur des objets hybrides, à la fois naturels et culturels, à la frontière du domestique et du sauvage : races et variétés locales, productions localisées ou paysages modifiés par les sociétés et qualifiés de naturels et culturels.
1/2006
On considère souvent que chaque État devrait être un État-nation, c'est-à-dire que ses frontières géographiques devraient correspondre, en gros, aux frontières d'une population définie selon des critères ethniques, religieux, linguistiques ou culturels. Une telle correspondance existe rarement avant l'État lui-même. Il ne s'agit pas non plus d'un processus qui se développe plus ou moins automatiquement après la création de l'État, mais plutôt d'un projet conscient. Les recherches comparatives concluent souvent que la construction de nations n'est pas toujours un succès et que les tentatives de mener ce projet à bien peuvent avoir des conséquences aussi désastreuses que le génocide. Dans ce cas, quelles sont les circonstances qui font de la construction de nations un projet viable Les essais recueillis dans ce dossier explorent les liens entre la société civique et la société civile ainsi que leurs implications, en particulier compte tenu des processus modernes de mondialisation qui rendent les modes traditionnels de construction de nations impraticables.
Symbole du progrès et de l'amélioration de la condition humaine, l'allongement de la durée de la vie soulève des inquiétudes au sein de la communauté internationale et appelle des politiques concertées. C'est en Europe continent le pus touché par ce phénomène que l'on trouve les débats politiques et sociaux les plus vigoureux. Ce numéro présente les résultats des principaux projets de recherche financés par l'Union européenne sur ce sujet et proposant un bilan critique d'un paradigme conçu afin de répondre au vieillissement en tant que défi social et politique à la fois transversal et multisectoriel.
Riss aime bien les vieux à condition qu'ils soient cruels, méchants, teigneux à souhait.
Mémé femme pratique a toutes ces qualités et plus encore. elle déteste toutes les générations, y compris la sienne, et manifeste en toutes circonstances une humeur acrimonieuse. et si elle n'a plus que deux ou trois dents, cela ne l'empêche pas de mordre tout ce qui passe à sa portée.
Avec mémé femme pratique, plus aucun lecteur n'aura peur de vieillir après avoir dégusté ses aventures.
Le présent numéro propose deux lectures complémentaires du savoir mondial. Un premier dossier, établi sous la direction de Nico Stehr et Ulrich Ufer, a pour thème les savoirs dans le contexte de la mondialisation. Il examine la protection des savoirs traditionnels, les relations entre savoirs mondialisés et développement, et les savoirs tacites. Il souligne la différence qui existe entre savoir et simple information, et montre comment l'enracinement local des savoirs constitue un obstacle sérieux à leur diffusion horizontale et verticale et en limite les possibilités. Par ailleurs se pose la question de la propriété des savoirs mondialisés. Nul ne peut dire encore quelle sera l'issue de cette problématique : diffusion sans entrave ou concentration du savoir.
Un second dossier, confié à Rosemary Du Plessis et Peggy Fairbairn-Dunlop, décrit d'un point de vue régional la production de savoir dans le Pacifique, expressément considéré sous l'angle éthique. Mettant en relief l'importance des droits collectifs en tant qu'idéaux dans le Pacifique, et la nécessité de reconnaître la valeur des systèmes de savoirs autochtones, en particulier la manière collective dont ces savoirs sont produits, partagés et utilisés, il montre ce qui fait la spécificité de certaines cultures autochtones du Pacifique et ce qui leur est commun, et comment se créent des espaces « négociés » entre la pensée autochtone et la science occidentale.
La légitimité est l'un des concepts centraux de la science politique. Ce numéro revient sur la légitimité à travers une réflexion critique sur la typologie proposée par le célèbre sociologue allemand Max Weber (1864-1920), qui distingue les légitimités « traditionnelle», rationnelle-juridique » et « charismatique ». De longue date, le fondement de la distinction de Weber fait objet de critiques théoriques : les contributeurs de ce numéro soutiennent, de surcroit, que la distinction en trois catégories est désormais sans contenu empirique pertinent. Il est donc nécessaire d'adopter une nouvelle perspective sur ce qui fait la stabilité ou l'instabilité des régimes ou des Etats. Se référant à un large éventail de cas empiriques, y compris l'Union européenne, l'Amérique latine, l'Italie, la perception du leadership politique et le rôle des médias, les auteurs soulignent l'importance de comprendre la diversité des processus de délégitimation. Il n'y a pas de dynamique unique qui prive de légitimité les régimes, les Etats ou les chefs d'Etat. D'ailleurs, même dans des cas spécifiques, il est souvent très difficile de saisir exactement pourquoi un système a basculé vers une nouvelle configuration. Très souvent, la légitimité n'est pas tant le cadre d'une analyse causale du changement politique que le langage rétrospectif qui sert à raconter une crise qui a déjà eu lieu. C'est précisément la dimension narrative de la légitimité qui en fait un facteur puissant dans les débats politiques les plus divers.
Sous le regard de la cathédrale de Strasbourg, parmi les senteurs d'épices et de sapin, rejoignez Anna et Guschti dans la préparation d'un Noël pas comme les autres. Laissez-vous guider dans cette Alsace qui le temps de l'Avent se transforme en pays des mille et une nuits et découvrez l'incroyable secret qui unit, la nuit de Noël, les cigognes, porteuses de tous les espoirs, aux enfants alsaciens.
7 mai 2017 : matin du second tour de l'élection présidentielle.
Marine Le Pen se réveille sur un air de Dalida.
Le soir même, sa vie basculera. Peut-être.
Une longue journée l'attend...
D'abord, une visite secrète chez son psychanalyste : plongée trouble dans l'enfance et les années de fête. Puis, un ultime complot du vieux Front à déjouer. Florian Philippot qui se voit à Matignon et ne pense qu'à son 20 heures. Marion en embuscade, médaille de la Vierge autour du cou. Jean-Marie Le Pen qui se confie à son ami Serge Moati. Les dossiers secrets du parti. Le déjeuner mensuel des trois conspirateurs, Zemmour, Villiers, et Buisson. Les anciens du GUD qu'il faut cacher. L'envers de la dédiabolisation. Les affaires et les lingots que nul ne saurait voir. Les idées nouvelles de Soral et Dieudonné. Et, par-dessus tout, le marketing.
Présidente, oui, mais pour quoi faire ?
Après La face karchée de Sarkozy, une nouvelle enquête irrévérencieuse ! Pour ne plus rien ignorer d'une candidate encore mystérieuse.
Le trait époustouflant de Riss (directeur de Charlie hebdo).
Un scénario captivant et des dialogues saisissants de l'avocat Richard Malka.
Une investigation minutieuse du journaliste Saïd Mahrane (enquêteur au Point, en charge du FN depuis 12 ans).
Voir la vidéo : ici ou ci-dessous
Les toutes dernières avancées du BIM font ici l'objet d'une présentation portant sur les points majeurs de l'actualité. Les auteurs ont pour objectif d'aider les professionnels de la construction - dont notamment les enseignants et les formateurs - à transmettre les bonnes pratiques, encore nouvelles.
La recherche sur le BIM est par nature pluridisciplinaire. Le BIM, ses logiciels, l'organisation des données, les pratiques autour des plateformes, les changements organisationnels, les remises en cause des métiers, tout cela nécessite des travaux de recherche, à la fois en relation avec les disciplines au coeur du métier comme l'architecture et le génie civil, mais aussi des disciplines fortement contributives comme l'informatique. Les sciences humaines et sociales ont, elles aussi, une contribution importante et spécifique à apporter : il s'agira par exemple de modéliser les process métiers, de décrire l'univers des données de la construction, les organisations des activités humaines, l'activité des équipes projets ou encore la coopération généralisée.
Ont contribué à l'ouvrage :
Léo ADHEMAR (ESTP).
Geoffrey ARTHAUD (Ministère de l'Environnement de l'Énergie et de la Mer, CP2I).
Pierre BENNING (Bouygues Travaux Publics).
Nader BOUTROS (ENSA Paris-Val de Seine, EVCAU).
Bertrand CAUVIN (CEREMA).
Clémence CAUVIN (Université Clermont Auvergne, Institut Pascal UMR 6602).
Alaa CHATEAUNEUF (Université Clermont Auvergne, Institut Pascal UMR 6602).
Emily DEYDIER (ESTP).
Omar DOUKARI (STP).
Eléonore HERBRETEAU (ESTP).
Peter IREMAN (SITC Caen).
Hugo LAUGIER (ESTP).
Morgan LEFAUCONNIER (Université Panthéon-Assas).
Aurélie TALON (Université Clermont Auvergne, Institut Pascal UMR 6602).
Régine TEULIER (I3 - CRG - Ecole Polytechnique - UMR 9217).
Charles-Édouard TOLMER (Egis International).
Lavella ZIYANI (ESTP).
Nicolas ZIV (ESTP).
« Nous aimons la mort comme vous aimez la vie » Cette maxime d'Al-Qaida, reprise au pied de la lettre par Daech, résume à elle seule les enjeux de la «radicalisation » contemporaine. Au travers de cas cliniques rencontrés en prison, se dessinent les ressorts de cette rencontre passionnelle entre des jeunes à l'agonie et l'illusion d'une réponse, d'un miracle. Car le terrorisme de ces jeunes ne naît pas seulement d'un projet idéologique mais tire sa vigueur d'un désastre subjectif auquel il donne forme. Le milieu carcéral et le dispositif du plan de lutte antiterroriste, au sein desquels l'auteure exerce, furent les terrains de recherche privilégiés pour cette tentative de compréhension du chaos par le prisme de la psychanalyse.
ILS REVIENNENT!Après le succès de « La Face Karchée de Sarkozy » (+ de 500.000 lecteurs et un retour presse dithyrambique!!!), Philippe COHEN, Richard MALKA et Riss (ayant inauguré le genre Bd-enquête) nous entrainent cette fois dans les coulisses de la campagne présidentielle...
Au terme d'une investigation minutieuse, nos trois auteurs nous dévoilent de façon décalée et savoureuse certains aspects inconnus et passionnants de cette course à la présidence.Vous saurez tout sur :
Les luttes intestines au sein de chaque clan et les show médiatiques des candidats, les gaffes de Royale et les calculs de Sarkozy, Chirac et Villepin, les cuisines des sondeurs, les secrets du phénomène Bayrou, les manoeuvres des candidats pour les 500 signatures, le mystère de Cécilia......Un sujet passionnant traité avec humour et dérision, une analyse originale de la campagne électorale, un scénario foisonnant, et un dessin virtuose...
Liliane Bettencourt n'est pas une vieille dame comme les autres. C'est l'une des femmes les plus riches de la planète. Quand on sait ça, on se doute que ses milliards font tourner les têtes. Mais il faut bien reconnaître que sa piscine privée, dans laquelle elle s'escrime à faire des brasses tous les matins, telle une duchesse en son hôtel particulier de Neuilly, ressemble surtout à un marigot infesté de crocodiles. Depuis décembre 2008, quand un site d'information a révélé l'affaire, et jusqu'à aujourd'hui, on en a appris des choses ! Un festival de vilenies et de faits gravissimes pour la vie publique. Des pratiques de financements politiques qu'on croyait révolues, des conflits d'intérêts indignes, de l'évasion fiscale à gogo, des pressions inédites sur la justice. Et c'est loin d'être fini : les enquêtes sont nombreuses et prometteuses. Ce qui n'était au démarrage qu'un litige somme toute banal, une fille qui, pour protéger sa mère âgée, veut la faire mettre sous tutelle, a failli faire sauter le pouvoir.
À de très rares exceptions près, fruit de notre imagination débordante, les faits et les dialogues sont extraits des dossiers d'enquête menés par la justice.