Joseph Theurel songe à devenir missionnaire dès l'âge de 10 ans. Ordonné prêtre, il est envoyé dans la région de Hanoï en 1853. Les chrétiens y sont persécutés. Des persécutions de plus en plus atroces à mesure que les Français tentent de les arrêter par des interventions sporadiques et maladroites. Joseph, missionnaire énergique et exemplaire, sera obligé de fuir bien des fois. Sous cette pression, il voudra remettre en cause la pratique missionnaire. Mais, une fois la tolérance religieuse arrachée à l'empereur du Viêt Nam, Joseph, devenu évêque, maintiendra une organisation où les missionnaires verrouillent la hiérarchie. C'est pour lui le moyen le plus efficace de parvenir à son but impératif : sauver le plus d'âmes possible en les baptisant. Il meurt à 39 ans. Suivre Joseph, c'est suivre l'aventure héroïque d'un missionnaire emblématique du XIXe siècle.
En 1275, alors que l'Empire mongol domine l'Asie, de la Chine à l'Euphrate, deux moines ouïghours chrétiens nestoriens vivant à Pékin, Çauma et son disciple Marcos, décident de se rendre en pèlerinage à Jérusalem.
Ils parviennent en Mésopotamie mais, à cause de la guerre entre Mongols et Mamelouks, ils ne peuvent aller plus loin. A la mort du catholicos nestorien, c'est à dire le pape de l'Eglise d'Orient, Marcos est choisi pour lui succéder sous le nom de Jabalaha III.
Çauma, grâce à sa maîtrise des langues, sera l'ambassadeur du khan auprès des puissances européennes pour tenter de sceller une alliance contre les Mamelouks, alliance qui aurait pu changer la face du monde. Çauma est ainsi le premier homme à avoir parcouru l'Asie et l'Europe, du Pacifique à l'Atlantique.
Traiter de l'histoire linguistique de l'Alsace, c'est se confronter a` la question de l'identite ? alsacienne, qu'elle soit individuelle ou collective. Ajoutons d'emble ? e que le proble`me de l'identite ? alsacienne n'est pas un proble`me alsacien. C'est un proble`me franc ? ais. Il existe deux approches possibles de la question de l'identite ? , l'une e ? tant objective et l'autre subjective. L'identite ? objective repose sur l'unicite ? de la langue, de l'histoire et de la culture d'une population sur un territoire donne ? .
C'est en fait la de ? finition du "Volk" , ou de l'ethnie. L'identite ? subjective se fonde sur le sentiment d'appartenance et la volonte ? d'e^tre et d'agir ensemble. La premie`re est ge ? ne ? ralement qualite ? d'allemande et la seconde de franc ? aise.
Le présent ouvrage n'est pas un livre sur l'histoire de l'art, des arts. Il a pour objectif de présenter l'essentiel des riches heures de ce qui a fait la culture d'Alsace qu'il s'agisse d'architecture, de sculpture, de peinture, de musique, de langue, de religion et de littérature. La fontaine de Janus, un monument conçu par Tomi Ungerer et érigé près de l'opéra de Strasbourg, en est dans sa symbolique un parfait résumé. Une oeuvre d'art présentant une tête à deux faces, dont l'une regarde vers le monde germanique et l'autre vers le monde roman et un aqueduc romain sur lequel coule l'eau du Rhin qui, paraphrasons René Schickele, venant du sud, se dirigeant vers le nord, recueillant en lui les eaux de l'est et les eaux de l'ouest, les portes unies en un tout vers l'immensité.Si l'Alsace a été victime au cours de son histoire des antagonismes nationaux, elle a aussi été le lieu heureux où se sont rencontrées et fécondées deux grandes cultures européennes, la française et l'allemande. C'est dans la confluence et la synthèse que l'Alsace est véritablement alsacienne.
Le patrimoine linguistique et partant culturel alsacien a été laissé en jache?re depuis bien des décennies par les Alsaciens eux-me?mes en raison notamment d'une crise identitaire aux origines diverses. Aussi, partant du principe que les identités collectives sont construites par les collectivités et que les langues sont choisies par elles en fonction de l'identité qu'elles veulent se donner, il y aurait en premier lieu, si l'on veut vraiment remédier à la situation, à faire un travail de résilience au niveau de la psyché alsacienne, c'est-à-dire sur la capacité de rebondir et à se reconstruire positivement. En second lieu un travail collectif sur les causes de la régression linguistique et sur les grands avantages et potentialités que procure le bilinguisme serait aussi à faire, en me?me temps que celui de leur médiatisation. Les Alsaciens ont besoin de savoir ce que le -plus d'Alsace- peut leur apporter !
Le bilinguisme collectif ne se réalise et ne se maintient que par et dans la coexistence sociale et culturelle de deux langues ! Dans le contexte franc?ais de mé ance à l'égard des régions en général et des langues régionales en particulier, la coexistence, notamment scolaire et médiatique, reste à obtenir. La France est néanmoins une démocratie. En démocratie, les fortes demandes, expressions de fortes volontés, ne peuvent qu'e?tre satisfaites... Il n'y aura pas de coexistence linguistique sans réel et complet droit à l'existence de la langue régionale, tel que formulé, par exemple, par la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. C'est la premie?re demande à formuler.
Donnons collectivement une chance au bilinguisme en Alsace ! Une dernie?re Chance ?
Livre en français et en allemand
Années 70. Si l'agriculture progresse à grands pas, une petite région de l'Aisne, celle des sables de Sissonne, ne suit pas. Une poignée d'agriculteurs se tourne alors vers les légumes. Dès l'origine, grâce à leurs méthodes innovantes, ils diversifient leur clientèle en assurant qualité et fiabilité. Au fil des années, leur association évolue jusqu'à devenir la coopérative Expandis, un des leaders français des légumes et des pommes de terre. Une coopérative au service de ses clients pour être fidèle à son unique objectif : améliorer la marge de ses adhérents.
Dans cet essai, et suivant une perspective aussi historique que scientifique, Pierre Klein, président d'une composante d'Expandis pendant dix-huit ans, invite le lecteur à découvrir l'évolution de l'agriculture à travers sa formidable expérience, présentant avec lucidité les échecs et les vraies réussites qui ont jalonné sa route depuis 1976.
Pierre Klein réalise ici pour la première fois un ouvrage bilingue, sans que cela doit toujours une traduction, jugeant que le meilleur moyen de défendre et d'illustrer une langue, c'est encore de l'employer.Il s'efforce constamment de renouveler le débat et d'aborder des apsects insuffisamment travaillés, notamment philosophiques, psychologiques et sociologiques.Des aspects auxquels la langue allemande se prête plus particulièrement.
Le droit international est aujourd'hui omniprésent. Des règles du commerce international à celles sur la protection des droits fondamentaux ou de l'environnement, il reste pourtant un objet mal identifié. Ce document graphique explique tout ! Des premières doctrines de la guerre juste, formulées par l'école de Salamanque au XVe siècle, jusqu'à la prison de Guantanamo ou à la guerre en Ukraine, il montre comment les États ont créé un nombre toujours croissant de règles et d'institutions pour régir leurs interactions.
Une lecture critique du droit, tiraillé à toutes les époques entre une dimension éthique (le droit comme vecteur de progrès et de civilisation) et une dimension politique (le droit comme instrument du pouvoir entre les États).
Pourquoi parle-t-on portugais au Brésil et espagnol en Amérique latine ? Pourquoi les frontières des États africains suivent-elles si souvent des tracés rectilignes séparant des peuples qui auparavant ne faisaient qu'un ? Comment expliquer que Bachar El-Assad soit toujours au pouvoir en Syrie alors que Mouammar Kadhafi en a été chassé en Libye ? Et si tout cela avait quelque chose à voir avec le droit international ?
Ce document exceptionnel présente le droit international dans une perspective historique, la plus à même de favoriser la compréhension des principes et du fonctionnement de l'ordre juridique international tel qu'il se présente aujourd'hui. Il est difficile, par exemple, de comprendre les débats actuels relatifs à la situation en Syrie sans avoir les idées claires sur la notion de souveraineté - un concept qui s'est trouvé formalisé à partir du XVIIe siècle et dont la portée s'est précisée au fil du temps et de la pratique.
Une fresque historique, qui s'appuie sur de nombreux exemples concrets à travers les siècles, écrite par deux professeurs de droits international de L'Université Libre de Bruxelles.
L'art-thérapie et la médiation artistique consistent en un accompagnement de personnes en difficulté (psychologique, mentale, physique, sociale, existentielle) mises en position de création artistique aboutissant à des oeuvres plastiques, sonores, théâtrales, corporelles et dansées. Ce travail subtil, qui prend les vulnérabilités comme matériau, cherche moins à dévoiler les significations inconscientes des productions qu'à permettre au sujet de se créer à nouveau dans un parcours symbolique de création en création. Les interventions d'artistes, de médiateurs artistiques et d'art-thérapeutes s'étendent désormais au champ social et permettent notamment de traiter le problème de la violence contemporaine.
La relativité générale a fêté son centième anniversaire, et la récente détection des ondes gravitationnelles par les consortiums LIGO et Virgo a confirmé de façon éclatante la prédiction d'Einstein : des masses en accélération peuvent produire une oscillation de l'espace-temps se propageant à la vitesse de la lumière.
Destiné à tous les esprits curieux, cet ouvrage présente une réflexion plurielle sur la nature de la gravité. L'enquête, philosophique, historique et scientifique, aborde tous les domaines où la gravitation opère, de la cosmologie quantique à la matière noire et aux trous noirs.
La dramathérapie, ou thérapie par le théâtre, est une pratique émergente qui puise ses sources dans l'art, dans la psychanalyse et dans la psychologie anglo-américaine. Par la catharsis, la fiction, le dédoublement, la théâtralité, des patients peuvent trouver le moyen de se dire et de dépasser leurs souffrances.
Certaines formes privilégiées par les dramathérapeutes sont particulièrement étudiées dans cet ouvrage : l'improvisation, la marionnette, la commedia dell'arte, le conte, l'écriture théâtrale, la gestualité non verbale, le masque, le psychodrame, la théâtralisation des rêves ou des souvenirs...
Cette pratique ne va pas sans contre-indications. C'est pourquoi Jean-Pierre Klein met notamment en garde contre certains pièges à éviter.
Riche de plus de 370 cartes et infographies originales en couleurs, ce Grand Atlas retrace toute l'histoire des colonisations du XVe au XXIe siècle. Cet ouvrage, nourri des apports les plus récents de l'historiographie, permet de prendre la pleine mesure de l'histoire des colonisations, de la « découverte » de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492 à l'héritage colonial d'aujourd'hui. Le déploiement sans précédent de cette conquête « civilisatrice », rapidement destructrice, fondant de vastes empires coloniaux sur la traite négrière et l'esclavage, a soulevé de grands débats menés par Las Casas et les Lumières. Les Empires s'étendent aux Amériques, à l'Afrique et à l'Asie pour connaître leur apogée au XIXe et au début du XXe siècle avant de s'écrouler aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale. Le phénomène des décolonisations, trop souvent réduit à la lutte pour l'indépendance politique, requiert une émancipation économique, des luttes sociales et de grands leaders. Véritable ouvrage de référence, le Grand Atlas des empires coloniaux constitue un outil indispensable pour les étudiants comme pour les amateurs et curieux. - Plus de 370 cartes et infographies originales en couleurs. - Un projet d'histoire globale et connectée qui porte une attention particulière aux colonisés. - Un panorama inédit qui nourrit un vif débat, en France et dans le monde, sur l'héritage colonial. Les premières colonisations : . La naissance des empires européens, XVe-XVIe siècle; . La redistribution des empires au XVIIe siècle; . L'apogée de la colonisation mercantiliste au XVIIIe siècle; . Rupture des équilibres coloniaux à la fin du XVIIIe siècle. Les empires coloniaux : . Continuités et mutations des empires au XIXe siècle; . Des impérialismes triomphants, XIXe siècle-Première Guerre mondiale; . Interactions et tensions aux colonies, l'entre-deux-guerres; . Circulations et réseaux impériaux. Les décolonisations : . 1937-1954, la fin des empires coloniaux; . Émergence du tiers-monde, guerre froide et arabisme; . Décolonisation en Afrique et développement; . Questions néocoloniales et postcoloniales. « Ce Grand Atlas des empires coloniaux permet à son lecteur de parcourir et de comprendre un ensemble de faits historiques, parfois lointains, mais qui donnent des clés essentielles de compréhension du monde contemporain. L'expansion de l'Europe sur tous les autres continents a marqué pour longtemps l'histoire du monde : les cartes et les graphiques proposés ici en sont une illustration tangible. » Marcel Dorigny
Avec plus de 130 cartes et infographies, voici le premier atlas historique mondial qui aborde l'ensemble des empires coloniaux du XIXe au milieu du XXe siècle.
- Un projet d'histoire globale : des grands empires, français et britannique, aux empires plus petits, non européens ou continentaux.
- Dynamiques, conflits, révoltés et résistances : une emprise coloniale inégale et discontinue.
- Une analyse des sociétés coloniales à différentes échelles : locale, impériale et mondiale.
- Une attention particulière portée aux colonisés et à leurs interactions avec les colonisations, loin des stéréotypes.
Tour d'horizon en 600 pages de 70 compagnies nationales et internationales ou artistes de cirque, cet ouvrage délivre une vision incarnée de la scène circassienne contemporaine.
Chaque compagnie voit son univers et son parcours restitués, illustrés par des images des créations, des lieux de vie, des traces de travail (notes, croquis...). Enfin, les artistes sont invités à prendre la parole, à livrer leur conception des arts du cirque, en perpétuelle redéfinition. Posant les premiers jalons d'une histoire du cirque contemporain, Pierre Hivernat et Véronique Klein éclairent ici les nouvelles formes qui émergent depuis une vingtaine d'années, et qui empruntent plus que jamais au langage de la danse, du théâtre, des arts plastiques, en interrogeant les limites de la scène et du corps.
Le guide « Ouvrages en plaques de plâtre avec ou sans isolation » expose les précautions à prendre lors de la conception et de la réalisation d'ouvrages en plaques de plâtre en détaillant les dispositions des normes NF DTU 25.41 et 25.42.
Il commente les conditions de mise en ½uvre des principaux ouvrages en plaques de plâtre vissées sur ossatures métalliques, plafonds (horizontaux ou inclinés), cloisons (de distribution ou séparatives), doublages de murs extérieurs, gaines techniques mais aussi des ouvrages collés (doublages, habillages) et des cloisons en panneaux alvéolaires.
La position des isolants et des pare-vapeur est précisée sous forme de croquis de détails de mise en ½uvre.
Pour chaque système, différents points sont abordés : implantation et traçage, mise en ½uvre, points singuliers, outillage, traitement des joints, sans oublier la réception des ouvrages, les fixations et accrochages ainsi que l'application des finitions.
Cette 4e édition introduit des données complémentaires issues de la révision du DTU 25.41 à savoir :
- l'extension du domaine d'emploi des cloisons et contre-cloisons en plaques de plâtre aux locaux humides classés EB+ collectifs ;
- l'introduction des cloisons et contre cloisons avec parements en plaques de plâtre BA18 en 900 mm de largeur et BA25 en 1200 et 900 mm de largeur ;
- la mise à jour des portées des plafonds et des hauteurs limites des cloisons et contre-cloisons en raison de l'évolution des règles de calcul et des règles d'arrondis ;
- ainsi que diverses dispositions de mise en ½uvre complétant celles de la version précédente du DTU.