Philippe Simay
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Bâtir avec ce qui reste : Quelles ressources pour sortir de l'extractivisme ?
Philippe Simay
- Terre Urbaine
- L'esprit Des Villes
- 23 Mai 2024
- 9782491546243
Prisonnière d'un modèle productiviste, fondé sur l'extraction massive de matières premières non renouvelables, l'architecture ne rend plus le monde habitable. Elle participe à la prédation et la destruction des milieux habités. Ces violences systémiques ne peuvent plus être ignorées et la profession doit se réformer. Au-delà de l'injonction à optimiser des ressources naturelles disponibles ou à privilégier des matériaux issus de la biomasse, les architectes ont-ils des obligations morales envers les milieux qu'ils exploitent ? Comment peuvent-ils encore construire sans porter atteinte à l'ensemble des êtres vivants ? Un essai incisif et percutant.
Grand format 17.00 €Indisponible
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Capitales de la modernité ; Walter Benjamin et la ville
Philippe Simay
- Eclat
- Philosophie Imaginaire
- 26 Janvier 2006
- 9782841621088
Le livre rappelle que les enjeux urbains de la pensée de Walter Benjamin ne se situent pas en un lieu unique, mais avant tout dans un entre-deux villes où s'est joué le sort d'une modernité contradictoire : entre Paris, capitale du XIXe siècle et Berlin, capitale du XXe ou, pour le dire autrement, entre la grande ville et la métropole. Il met ainsi en évidence les deux versants de l'analyse urbaine et architecturale dans l'oeuvre de Walter Benjamin : l'un, centré sur Paris et l'archéologie de la modernité ; l'autre sur Berlin, plus attentif à l'émergence de la métropole et de l'architecture modernes. Les essais s'articulent autour de quatre chapitres (I. Paris : un lieu de résistance. II. Berlin, entre deux siècles. III. La ville sans aura. IV. L'impossible habitat.)
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La ferme du rail : l'aventure de la première ferme urbaine à Paris
Philippe Simay, Clara Simay
- Actes Sud
- 2 Mars 2022
- 9782330161996
Comment les habitants, y compris les plus défavorisés, peuvent-ils devenir les acteurs de la transition écologique et sociale ? Comment envisager d'autres façons de travailler et d'habiter plus pérennes ? Comment partager plus équitablement les ressources d'un monde commun ? À ces questions, l'initiative citoyenne de la Ferme du Rail apporte des réponses concrètes. Première ferme urbaine à Paris, elle relocalise la production de fruits et légumes tout en permettant à des personnes en réinsertion de se loger et de travailler dignement. Construite en matériaux renouvelables par des artisans locaux, son architecture se fonde sur des liens retrouvés entre les territoires urbains et agricoles, entre les humains et le reste des vivants.
La Ferme du Rail réconcilie écologie, architecture et urbanisme.
Clara et Philippe Simay, membres du collectif à l'origine de ce projet, reviennent ici sur son histoire et sa philosophie pour se donner collectivement les moyens de d fendre et prendre soin de nos lieux de vie. -
Le pont transporteur de Marseille ; Moholy-Nagy
François Bon, Olivier Lugon, Philippe Simay
- Ophrys
- 18 Avril 2013
- 9782708013407
Entre 1903 et 1905, l'ingénieur et industriel français Ferdinand Arnodin (1845-1924), contemporain de Gustave Eiffel, construit un pont transbordeur au-dessus du Vieux-Port de Marseille (il sera détruit par les Allemands en 1944). Arnodin fut l'inventeur de ce système qui permettait de faire rapidement passer des marchandises d'un quai à l'autre sans avoir à interrompre le trafic maritime ; avant celui de Marseille, il avait construit plusieurs ponts transbordeurs, notamment ceux de Rouen, de Bizerte (démonté puis remonté à Brest) et de Nantes. D'une longueur de 239 mètres, le tablier du pont transbordeur de Marseille était tenu par deux pylônes métalliques de 86 mètres de haut ; une nacelle de 120 m² y faisait l'aller et retour en moins de deux minutes. Un café restaurant s'y trouvait également. Cette installation audacieuse, qui modernisait d'un coup le paysage traditionnel du Vieux-Port, suscita évidemment une polémique. Parmi ses admirateurs, on compte, outre Walter Benjamin, le peintre, sculpteur, cinéaste et photographe hongrois Làszlo Moholy-Nagy (1895-1946) qui, en 1929, après son départ du Bauhaus, réalisa une série de photogrammes du pont transbordeur qu'il qualifia de " véritable miracle de la technique, d'une précision et d'une finesse exceptionnelles ".