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Culturea
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Célestine a quitté Paris pour prendre son service en tant que domestique dans une famille bourgeoise de Normandie. Elle confie ses ressentis, ses aventures et mésaventures dans un journal. Jeux de pouvoirs entre les maîtres et les domestiques, abus et soumissions ou rébellion où finalement chacun cherche à dominer l'autre. Apparence et hypocrisie sont-elles les clefs pour faire partie de la haute société ?
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La Maréchale d'Octave Mirbeau est un roman qui plonge les lecteurs dans l'atmosphère effervescente de la Belle Époque en France. L'histoire suit le personnage principal, Jeanne Le Perthuis des Vauds, une jeune aristocrate qui se marie à un homme plus âgé, le maréchal des Vauds, dans le cadre d'un mariage de convenance.
Le roman explore les thèmes de l'amour, du mariage et de la société de l'époque. Jeanne, malgré sa jeunesse, est confrontée à la réalité de son mariage avec un homme plus âgé et tyrannique. Elle découvre la complexité des relations conjugales et la difficulté de s'épanouir dans un monde qui lui impose des contraintes.
L'intrigue se développe à travers les yeux et les pensées de Jeanne, qui devient progressivement une femme plus indépendante et réfléchie. Le roman offre une réflexion subtile sur les conventions sociales, les rôles de genre et la condition des femmes à cette époque.
La Maréchale est une oeuvre littéraire qui explore les conflits intérieurs et les émotions de son personnage principal, tout en offrant une peinture vivante de la société française de la Belle Époque. C'est un roman qui s'attache à dépeindre la complexité des relations humaines et les défis auxquels sont confrontés les individus dans un monde en mutation. -
Le Jardin des Supplices est un roman d'Octave Mirbeau, écrivain et journaliste français du XIXe siècle. Publié en 1899, ce roman est une oeuvre controversée qui aborde des thèmes sombres et dérangeants.
L'intrigue du roman se déroule en Chine, où un Occidental nommé Clara Roederer explore un jardin appartenant à un prince chinois. Ce jardin, appelé le Jardin des Supplices, est réputé pour ses exécutions brutales et ses mises en scène de tortures. Le récit explore la fascination perverse de Clara pour ces atrocités et les réflexions philosophiques sur la nature humaine.
Le Jardin des Supplices est caractérisé par son ton critique envers la société de l'époque et son exploration de l'obsession morbide. Mirbeau était connu pour son engagement social et politique, et cette oeuvre reflète sa vision mordante du monde. -
L'Abbé Jules est un roman écrit par Octave Mirbeau, un écrivain français du XIXe siècle, publié pour la première fois en 1888. Le roman est une oeuvre réaliste et satirique qui explore les thèmes de la religion, de la corruption, de l'hypocrisie et du pouvoir dans la société française de l'époque.
Le personnage principal, l'Abbé Jules, est un prêtre catholique idéaliste qui se consacre à la charité et à l'aide aux pauvres. Cependant, au fil de l'histoire, il se retrouve impliqué dans des affaires de corruption, de dépravation et de scandales sexuels au sein de l'Église catholique. Le roman dépeint la déchéance morale de l'abbé, ainsi que la critique de la religion et de ses institutions.
L'Abbé Jules est un exemple de la littérature naturaliste française, mouvement littéraire qui se caractérise par une représentation réaliste et objective de la société et de ses problèmes. Octave Mirbeau, en mettant en lumière les failles et les contradictions de la religion et de l'Église, a suscité de vives réactions lors de la publication du roman, y compris des accusations de blasphème.
Le livre est également remarquable pour sa critique sociale et politique, dénonçant les abus de pouvoir et l'hypocrisie de la société bourgeoise de l'époque. En somme, L'Abbé Jules est une oeuvre controversée qui continue d'être étudiée et discutée pour sa vision critique de la religion et de la société. -
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Le Jardin des supplices : Un roman de Octave Mirbeau
Octave Mirbeau
- Culturea
- 1 Janvier 2023
- 9791041918713
À la fin du XIXe siècle, un jeune français, envoyé en mission aux indes, fait la rencontre de Clara, riche héritière, dont il tombe amoureux. Cette femme, troublante et perverse, lui fait visiter le , lieu où l'art chinois des fleurs côtoie celui de la torture. Ces pages de crime et de sang sont d'une sensualité assez trouble et trahissent la profonde misogynie de l'auteur. Âmes sensibles s'abstenir...
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L'enfance de JeanFrançois Marie Mintié fut morose, auprès d'un père falot et d'une mère névrosée qui meurt prématurément. Plus tard, Paris le déçoit, ville malsaine où les femmes le dégoûtent. Il s'engage alors dans l'armée. Là, il découvre un monde de cruauté et de misère, et tue pour la première fois. De retour chez lui, il apprend la mort de son père. À Paris, Mintié, devenu écrivain, rencontre Juliette Roux dans l'atelier de son ami, le peintre Lirat, esprit fort et original. Pour celuici, Juliette est une femme entretenue, vicieuse et méprisable comme toutes les femmes. Mais le souvenir de Juliette hante Mintié: estelle réellement dépravée? Et lui, que connaîtil de l'amour? Que fut sa vie, si ce n'est un échec?... La voix de Mirbeau est ici tout à fait particulière: réaliste, mais avec une ironie et un lyrisme douloureux, d'autant plus sincère qu'elle se rattache à l'autobiographie de l'auteur.
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Le Journal d'une femme de chambre : Un roman de Octave Mirbeau
Octave Mirbeau
- Culturea
- 30 Janvier 2023
- 9791041918720
Célestine entre dans sa nouvelle place de femme de chambre, en province, au service de M. et Mme Lanlaire et aux côtés de la cuisinière Marianne et du palefrenier Joseph. Elle se souvient de ses anciens maîtres, comme ce vieillard fasciné par les bottines, ou cette vieille femme qui va s'encanailler, ou encore cette épouse qui attend chaque nuit d'être honorée par son mari. Célestine est mise au courant de tous les ragots de la ville par les autres servantes: Madame est une femme acariâtre et Monsieur, coureur de jupons, se laisse dominer par elle. Leurs voisins un vieux capitaine et sa servante, Rose, qui lui sert de maîtresse les détestent. À la nouvelle de la mort de sa mère, Célestine se remémore son enfance et sa première expérience amoureuse. Monsieur entreprend Célestine, qui le repousse...
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Contes - Tome II est un recueil écrit par Octave Mirbeau, un écrivain français du 19e et du début du 20e siècle. Ce deuxième tome propose une nouvelle sélection de contes variés, reflétant la plume talentueuse et éclectique de l'auteur.
Dans Contes - Tome II, Octave Mirbeau présente des histoires captivantes qui explorent une grande diversité de thèmes. Les contes abordent des sujets sociaux, politiques et psychologiques, ainsi que des réflexions sur la nature humaine.
L'auteur utilise une écriture saisissante et percutante pour dépeindre les personnages et les situations, mettant en lumière les contradictions de la société et les tourments de l'âme humaine.
Les Contes - Tome II d'Octave Mirbeau ont été salués pour leur originalité et leur engagement dans la critique sociale, tout en captivant les lecteurs par leur style brillant et leurs intrigues captivantes.
Ce deuxième tome de Contes est une occasion de découvrir davantage l'univers littéraire de cet écrivain majeur de la littérature française du 19e siècle, qui ne cesse de surprendre par la richesse de ses récits. -
Lettres de ma chaumière : Une nouvelle de Octave Mirbeau
Octave Mirbeau
- Culturea
- 1 Janvier 2023
- 9791041918690
Tout premier livre signé du nom d'Octave Mirbeau, ce recueil est proposé ici dans son édition originale de 1886. Les vingt et une nouvelles qui le composent, sont assez disparates et la plupart ont été rééditées ensuite, après avoir été remaniées. Chaque nouvelle est dédiée à un ami de l'écrivain Zola, Maupassant, Huysmans... , la nouvelle ellemême étant parfois écrite «à la manière de...». On y voit déjà transparaître le pessimisme de Mirbeau et la férocité de ses descriptions, tant du monde paysan que de la bourgeoisie. Les sont le pendant des d'Alphonse Daudet, que Mirbeau avait beaucoup critiqué pour son côté édulcoré, et pour avoir plagié d'autres auteurs.
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En 1862, Sébastien est envoyé par son père, quincaillier, au collège de jésuites de Vannes. S'il est désespéré d'abandonner son monde familier et son amie Marguerite, il est aussi soulagé d'en quitter la médiocrité. Mais tout de suite il se sent rejeté par ses camarades, tous riches et nobles. Il finit cependant par s'habituer aux brimades et, après l'échec d'une amitié avec un jeune aristocrate, se lie avec Bolorec, élève renfermé et révolté. Deux années se sont écoulées. Le jeune père de Kern s'intéresse à l'éducation de Sébastien. Mais son dévouement cache de noirs desseins: une nuit, il le viole... Dans ce roman d'inspiration autobiographique, Mirbeau s'attaque aux jésuites, à l'armée et, audelà, à tout ce qui provoque une soumission de l'esprit au dogme et à l'arbitraire. Cette dénonciation n'est pas vraiment soustendue par une analyse idéologique, mais plutôt par l'affectivité. Elle se situe plus au niveau «des tripes», c'est une révolte primaire devant le viol, viol de l'esprit qui se terminera par un viol physique.
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Contes - Tome I est un recueil écrit par Octave Mirbeau, un écrivain français du 19e et du début du 20e siècle. Ce premier tome propose une sélection de contes diversifiés, reflétant la plume talentueuse de l'auteur et son intérêt pour une variété de sujets.
Dans Contes - Tome I, Octave Mirbeau présente des histoires captivantes et souvent provocatrices. Les contes abordent des thèmes sociaux et politiques, ainsi que des réflexions sur la condition humaine.
L'auteur utilise une écriture percutante et réaliste pour dépeindre les personnages et les situations, mettant en lumière les inégalités sociales et les hypocrisies de la société.
Les Contes - Tome I d'Octave Mirbeau ont été salués pour leur originalité et leur engagement dans la critique sociale, tout en captivant les lecteurs par leur style brillant.
Ce premier tome de Contes est une occasion de découvrir l'univers littéraire riche et engagé d'Octave Mirbeau, un écrivain majeur de la littérature française du 19e siècle. -
Contes - Tome III est un recueil écrit par Octave Mirbeau, un écrivain français du 19e et du début du 20e siècle. Ce troisième tome propose une nouvelle sélection de contes variés, reflétant la plume talentueuse et polyvalente de l'auteur.
Dans Contes - Tome III, Octave Mirbeau présente des histoires captivantes qui explorent une grande diversité de thèmes. Les contes abordent des sujets sociaux, politiques, psychologiques, ainsi que des réflexions sur l'existence humaine.
L'auteur utilise une écriture saisissante et percutante pour dépeindre les personnages et les situations, mettant en lumière les contradictions de la société et les tourments de l'âme humaine.
Les Contes - Tome III d'Octave Mirbeau sont appréciés pour leur originalité et leur engagement dans la critique sociale, tout en captivant les lecteurs par leur style brillant et leurs intrigues captivantes.
Ce troisième tome de Contes offre une nouvelle opportunité de découvrir l'univers littéraire de cet écrivain majeur de la littérature française du 19e siècle, qui continue à fasciner les lecteurs par la profondeur de ses récits. -
Le Calvaire d'Octave Mirbeau est une oeuvre puissante qui explore les aspects sombres de la nature humaine et de la société. L'histoire suit Jean Mintié, un jeune artiste, qui, après avoir connu le succès, plonge dans un abîme de souffrance et de désespoir. Mirbeau examine la cruauté de la vie, la corruption morale, et la manière dont la société peut broyer les individus.
Le personnage principal, en quête de beauté et d'authenticité, se retrouve confronté à l'indifférence du monde et à la trahison. Le Calvaire expose la tension entre les idéaux esthétiques et la réalité brutale de l'existence. L'écriture de Mirbeau est poignante et provocante, soulevant des questions profondes sur la nature humaine et la société. -
Contes - Tome IV est un recueil écrit par Octave Mirbeau, un écrivain français du 19e et du début du 20e siècle. Ce quatrième tome propose une nouvelle sélection de contes diversifiés, reflétant la plume talentueuse et éclectique de l'auteur.
Dans Contes - Tome IV, Octave Mirbeau présente des histoires captivantes qui explorent une grande diversité de thèmes. Les contes abordent des sujets sociaux, politiques, psychologiques, ainsi que des réflexions sur l'existence humaine.
L'auteur utilise une écriture saisissante et percutante pour dépeindre les personnages et les situations, mettant en lumière les contradictions de la société et les tourments de l'âme humaine.
Les Contes - Tome IV d'Octave Mirbeau sont appréciés pour leur originalité et leur engagement dans la critique sociale, tout en captivant les lecteurs par leur style brillant et leurs intrigues captivantes.
Ce quatrième tome de Contes offre une nouvelle opportunité de découvrir l'univers littéraire de cet écrivain majeur de la littérature française du 19e siècle, qui continue à fasciner les lecteurs par la profondeur de ses récits. -
Le retour de l'abbé Jules cause une terrible agitation à Viantais et bien de l'inquiétud'Aux parents du jeune Albert, le narrateur, qui apprend ainsi l'existence d'un oncle redouté. Qui estil? Et surtout qu'atil fait depuis six ans à Paris? Jules, enfant violent, sensuel et versatile, est devenu prêtre. À son premier sermon, il confesse ses fautes passées. Mais ce repentir est bref car, nommé secrétaire de l'évêque, homme doux et timoré, Jules ne tarde pas à faire régner la terreur sur l'évêché par une série de calomnies. Tantôt tyrannique, tantôt regrettant ses excès, Jules lutte constamment contre la tentation de la chair... Ce roman se fonde sur une triple dénonciation. Dénonciation de la ville de province, représentée par Viantais, peuplée de mesquins et d'hypocrites. Dénonciation de l'Église, composée de prêtres cupides dépourvus de spiritualité. Dénonciation de la société et de ses valeurs.
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Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?
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Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?
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Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?
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Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?