Comme tous les garçons de son âge, Tom Sawyer adore manquer l'école. Il préfère jouer aux pirates sur le Mississippi et faire les quatre cents coups avec son ami Huckleberry, le petit vagabond... Une nuit, lors d'une expédition dans le cimetière du village, Tom et Huck assistent à un crime abominable. Dès lors, ils n'ont plus qu'une idée en tête: retrouver l'assassin et s'emparer de son trésor. Un héros irrésistible, un chef-d'oeuvre du roman d'aventures.
Tom et Huck font les quatre cents coups. Ils se rêvent pirates, Indiens ou chercheurs de trésor, mais leurs escapades intrépides ne tardent pas à les mettre face à des dangers bien réels. Si Tom Sawyer est une ode enchantée à l'enfance, le récit des Aventures de Huckleberry Finn devient la parabole du conflit entre l'innocence et la déchéance du monde adulte. Cette épopée d'un jeune garçon et d'un esclave en fuite le long du fleuve Mississippi est l'une des sources qui irriguent la littérature américaine.
"Avant Mark Twain, il n'y avait rien", disait Hemingway.
Twain fait partie des rares écrivains ayant su saisir l'esprit de l'enfance, la richesse de ses aventures et la violence de ses déchirements.
Pour échapper à un père toujours plus violent, Huckleberry Finn décide de disparaître. Se faisant passer pour mort, le jeune garçon croise la route du vieux Jim, un esclave évadé. Ensemble, les fugitifs vont descendre le Mississipi en radeau, affronter les bandits et un duo de redoutables escrocs. Mais un danger plus grand les menace : une prime est offerte pour la capture de Jim...
Dans la merveilleuse traduction du «Prince des humoristes», Gabriel de Lautrec, voici presque dix contes du précurseur de l'humour américain, celui qui a inventé un ton, un style, donné ses lettres de noblesse à la langue populaire, Mark Twain, génie pince sans rire qui nous fait rire plus de cent ans après sa mort.
«Enfiler des détails incongrus et absurdes sans but, et ne pas avoir l'air de s'apercevoir que ce sont des absurdités, telle est la base de l'art américain», écrivait-il, telle est sa base surtout lui qui enchaîne avec une vivacité primesautière les histoires les plus burlesques sur le ton le plus sérieux. La vie est exaspérante, c'est une bonne raison d'en rire. L'échec est bien plus garanti que le succès, autant s'en gausser, pour se hausser...
Cette anthologie, compilée à partir du livre publié par Mark Twain, présente une sélection d'histoires drôles où l'humour américain prend corps à travers une multiplicité de tons et de styles.
Volume 1 Les enfants de tante Polly Tom Sawyer est né sur les rives du fleuve Mississipi. Il a le sens de l'amitié et le goût de la liberté : il marche toujours pieds nus, se débrouille pour faire l'école buissonnière et rejoindre son meilleur ami : Huckleberry Finn, un orphelin vagabond. Espiègle et farceur, il en fait voir de toutes les couleurs à sa tante Polly !
Pourtant, il se prend d'un intérêt soudain pour l'école avec l'arrivée d'une nouvelle élève : la jolie Becky.
«Cette maudite race humaine» regroupe cinq textes d'un recueil de courts essais de Mark Twain, écrits à la fin de sa vie, publiés de manière posthume en anglais et encore jamais traduits en français. Tendre satire sur « le complexe de supériorité » de l'homme, cette volée de flèches désopilante sur la tendance anthropo-centrée de l'homme, révèle - s'il en était encore besoin - la causticité irrévérencieuse de cet auteur culte. Avec une préface de Nancy Huston.
Volume 3 Joe l'indien Tom Sawyer est né sur les rives du fleuve Mississipi. Il a le sens de l'amitié et le goût de la liberté : il marche toujours pieds nus, se débrouille pour faire l'école buissonnière afin de rejoindre son meilleur ami : Huck et vivre de supers aventures.
Une nuit, alors qu'ils cherchent le trésor, Tom et Huck assistent à un crime. Le vieux Muff est accusé à tort. Seuls Tom et Huck savent que Joe l'indien est le coupable...
À l'âge de dix-neuf ans, Twain rencontre en rêve l'un des grands amours de sa vie. Pendant plus de quatre décennies, il retrouvera régulièrement, dans son sommeil, cette mystérieuse jeune femme que les changements de prénom et de physionomie n'empêchent aucunement de rester la même.
Les liens qui se nouent entre eux, dans toute leur évidence et leur simplicité, sont-ils moins réels que ceux que l'on construit à l'état de veille ?
Tom Sawyer est né sur les rives du fleuve Mississipi. Il a le sens de l'amitié et le goût de la liberté : il marche toujours pieds nus, se débrouille pour faire l'école buissonnière afin de rejoindre son meilleur ami : Huck et vivre de supers aventures. Ils adorent jouer aux pirates sur une île du Mississipi !
Le vieux Muff, dont ils sauvent la vie, leur parle d'un fabuleux trésor caché dans la région...
L'oeuvre de Mark Twain (1835-1910) est considérable. À une anthologie rendant compte de sa diversité, on a préféré le remembrement, en quatre ouvrages, d'un territoire de l'imagination de l'auteur : son petit carré de terre natale, d'où il a tiré un monde d'histoires qui n'ont pas cessé d'enchanter, et des images d'une Amérique que nul n'avait montrée avant lui, une Amérique des lisières, celle de l'Ouest à demi-sauvage, qui se confondait presque entièrement avec celle du vieux Sud esclavagiste. Sont réunis ici quatre textes dans lesquels s'exprime l'inspiration mississippienne de l'écrivain : trois romans et un long récit, La Vie sur le Mississippi. Trois de ces oeuvres, Tom Sawyer, Huckleberry Finn et le récit consacré au Père des eaux, sont accompagnées de l'intégralité des illustrations qui figuraient dans les publications originales.
Les origines de Twain lui donnent accès, en plein coeur de cet immense chantier politique, économique et culturel qu'est le XIXe siècle aux États-Unis, à un carrefour d'états et de conditions de la vie américaine, auxquels ses propres complexités intérieures sauront faire écho. Des aventures sensationnelles de Tom Sawyer dans un village digne d'un conte de fées, aux terreurs de l'esclavage qui entraînent une métisse et son fils dans une folie de destruction mutuelle (c'est la tragédie contée dans David Wilson), en passant par les splendeurs et le déclin de la batellerie du Mississippi, Twain aura fait le tour du propriétaire, haussant un monde d'expériences personnelles au rang de patrimoine national. Encore fallait-il qu'à un moment de sa vie et de son activité littéraire, il ressentît l'appel de son enfance perdue. Huckleberry Finn, son chef-d'oeuvre, donne la clef de ce retour amont en quatre temps vers la minuscule capitale de sa mémoire, où il met au jour quelques-unes des fondations de la société américaine. Le microcosme mississippien est le refuge des escrocs et imposteurs de tout poil ; le Sud esclavagiste, une mascarade tragique où ni le maître ni l'esclave ne sont ce qu'ils paraissent. L'identité, qu'est-ce précisément? une fiction? Qui est encore libre au pays de la déclaration d'Indépendance? C'est, au fond, la question qui hante Huckleberry Finn, roman écrit dans une langue neuve, inouïe - l'américain -, à laquelle l'éblouissante traduction de Philippe Jaworski rend pleinement justice.
Idéal pour commencer à lire en VO un classique de la littérature anglo-saxonne. A découvrir : un texte en anglais adapté et revu par des enseignants, de belles illustrations, un lexique en fin d'ouvrage pour aider à la compréhension du texte et une version audio pour s'imprégner du bon accent dès la classe de 6e.
Huck Finn, le camarade vagabond de Tom Sawyer, est retenu prisonnier par son père ivrogne dans une cabane au fond des bois. Il s'échappe, se réfugie sur l'île Jackson, où il retrouve Jim, l'esclave en fuite de miss Watson. Avides d'aventures et de liberté, tous deux commencent à descendre le Mississippi sur un radeau. Mais à chaque étape du voyage, toutes sortes d'événements surviennent qui obligeront Huck à prendre de graves décisions...
Sa découverte, en Jim, d'un homme semblable à lui marque une date dans l'éveil de la conscience anti-raciste aux États-Unis.
Mark Twain (1835-1910) est l'un des auteurs les plus importants de toute la littérature américaine. Pionnier d'une écriture spontanée, il a introduit le langage parlé dans l'écrit. Comme l'a dit Ernest Hemingway :
Avant, il n'y avait rien. Depuis, on n'a rien fait d'aussi bien.
Son chef-d'oeuvre, Aventures de Huckleberry Finn, a été classé par le magazine Time (au terme d'une enquête menée auprès de 125 auteurs anglo-saxons contemporains) parmi les cinq plus grands romans de l'histoire . Le plus souvent disponible dans des adaptations, tronquées, indifférentes à sa qualité d'oeuvre littéraire, Huckleberry Finn n'avait pas encore bénéficié en français d'une traduction qui rende justice à la saveur et à l'énergie incomparables du texte original. La version intégrale - augmentée de deux longs passages inédits - qu'en offre Bernard Hoepffner procurera à toutes les générations de lecteurs le sentiment d'un livre neuf, jamais lu sous cette forme.
Le Far West comme si vous y étiez, par le maître de Faulkner, Hemingway, Dos Passos, Henry Miller, Steinbeck... Mark Twain nous conte ses aventures burlesques et tumultueuses lors de la ruée vers l'or, au cours desquelles il affrontera les Mormons, les Indiens, les coyotes, les tempêtes, les inondations, la neige, tâtera de la rude vie des pionniers dans les mines, connaîtra la griserie des grandes spéculations sur les concessions aurifères, et sera même millionnaire (potentiel) pendant dix jours !
Vous êtes-vous déjà demandé quelle était la vie quotidienne d'Adam et Ève dans le Jardin d'Éden ? Grâce à leurs journaux intimes, vous saurez tout sur les premiers jours de l'humanité. Avez-vous un jour imaginé assister au meurtre de Jules César sur les marches du Sénat ? Par chance, notre reporter des Faisceaux du Soir était présent et vous en dévoile tous les détails dans son article ! Comment tirer son épingle du jeu quand on est une femme au Moyen Âge avec un père ambitieux et sans scrupule ?
En quelques nouvelles aussi malicieuses qu'irrévérencieuses, Mark Twain traverse les siècles et nous révèle les dessous de l'Histoire dans un grand éclat de rire.
Je crois que je commence à comprendre à quoi sert la semaine : à donner le temps nécessaire pour récupérer des grandes fatigues du dimanche. L'idée n'est pas mauvaise. Il a fallu qu'Ève grimpe à nouveau à cet arbre. Je l'en ai fait redescendre vite fait en lui balançant des mottes de terre. Elle a dit que personne ne l'avait vue. Apparemment, ça lui suffit comme justification pour courir tous les risques, même quand il y a danger. C'est ce que je lui ai dit. Le mot justification l'a remplie d'admiration - et l'a rendue aussi un peu envieuse, je pense. C'est un bon mot.
Avec des notes et un carnet de lecture
Guerre de Cent Ans. Dans le petit village lorrain de Domrémy, une jeune enfant rêveuse et mystique prend les armes pour sauver la France. Elle s'appelle Jeanne, elle poursuivra sa destinée coûte que coûte. L'un de ses amis d'enfance et futur compagnon d'armes, Louis de Conte, prend la plume pour raconter son épopée. La légende de la Pucelle d'Orléans naît.
Mark Twain rend un hommage vibrant et magique à cette héroïne, dont la courte vie fait se côtoyer le romanesque le plus puissant à un bouleversant courage.
« Quiconque a vécu assez longtemps pour découvrir ce que vivre veut dire sait pertinemment la dette de gratitude que nous avons envers Adam, le premier grand bienfaiteur de notre race. Il a apporté la mort au monde. » (Journal de Wilson Tête d'uf ) Si Twain, avec Wilson tête d'oeuf reprend les thèmes de l'échange - présent dans Le Prince et le pauvre - et de l'esclavagisme, au coeur de Hucklebbry Finn, il le fait à l'aune d'un nihilisme radical. L'échange qui s'accomplit ici entre un bébé « noir » et le fils de son maître ne conduit à aucun apprentissage. Sous couvert d'une farce, Twain nous parle d'un cauchemar : il pointe l'impossibilité pour tout Américain, quelle que soit sa couleur de peau, de sortir d'une culture obsédée par la race et d'esclavagisme.
Si les hommes étaient réellement des hommes, comment un Tsar serait-il concevable ? Et comment serait-il concevable que la possibilité existe de celui que je suis ? Sauf que nous sommes effectivement concevables ; et même nous ne craignons rien ; et avec l'aide de Dieu, nous continuerons nos petites affaires depuis notre vieil étal. Et l'on s'apercevra que la race nous supportera, de cette même manière docile qui remonte à des temps immémoriaux. «De temps à autre, elle fera la grimace et parlera haut et fort, en dépit de quoi, elle continuera à rester à genoux.» Le Soliloque du roi Léopold, publié en 1905, est un pamphlet contre les exactions du régime colonial de Léopold II au Congo. Ce roi européen serait responsable de la mort de 10 millions de Congolais, soit 50 % de la population du pays. Avec ce soliloque satirique, Mark Twain imagine la réponse du monarque aux crimes dénoncés par la presse. Le souverain, cupide et sanguinaire, souligne notamment l'hypocrisie de la communauté internationale qui lui avait fait don de cette partie du Congo. Ce texte eut une véritable incidence sur l'opinion publique, laquelle forca Léopold II à céder le Congo à la Belgique, après en avoir été l'unique propriétaire durant 24 ans.
Ce roman est accompagné de gravures de Sarah d'Haeyer.
Texte extrait de La Vie sur le Mississippi in Oeuvres (Bibliothèque de la Pléiade)
L'insolence de Mark Twain (1835-1910) c'est celle de la jeunesse. Jeunesse d'une nation, jeunesse d'une langue qu'il aide à forger, jeunesse d'une culture qui conquiert son indépendance. Ce recueil, composé des textes « Comment raconter une histoire drôle », « Le moment crucial de ma vie », les « Journaux d'Adam » et « d'Ève », témoigne de l'expérience d'écriture de Twain avec toute son intelligence et son humour si caractéristique. L'auteur y dépeint ce monde de l'enfance où la langue s'invente et où Twain devient Twain. Ces textes courts, d'un humour mordant, forment une introduction originale à l'oeuvre de Mark Twain et tracent le portrait d'une Amérique en train de naître où tout est encore possible.
Avec des extraits du "Journal d'Adam" et du "Journal d'Ève".
J'ai conçu l'idée stupéfiante de réorganiser les climats du globe au gré des populations intéressées. C'est-à-dire que je leur fournirai des climats sur commande, contre bon argent ou bons négociables, en reprenant comme il se doit, avec une réduction substantielle, les anciens climats qui serviront d'acompte, là où ils sont encore en bon état et susceptibles d'être réparés, afin de les louer par la suite à de pauvres communautés lointaines ne disposant pas des moyens nécessaires pour s'offrir un climat digne de ce nom [.]. Je suis absolument convaincu que cela s'est d'ailleurs pratiqué par le passé ; dans la préhistoire par des civilisations aujourd'hui oubliées et disparues sans laisser de traces. Je trouve partout de vénérables preuves de manipulations climatiques artificielles en des temps lointains. Prenez la période glaciaire. Se serait-elle produite par accident ? Que non pas. Elle s'est faite contre paiement.
Un long moment plus tard, à l'issue de maintes questions, Satan dit : « L'araignée tue la mouche et la mange ; l'oiseau tue l'araignée et la mange ; le chat sauvage tue l'oie ; le - finalement, ils s'entretuent tous les uns les autres. C'est du meurtre pur et simple sur toute la ligne. Voilà donc d'innombrables multitudes de créatures qui toutes tuent, tuent, tuent, qui toutes ne sont que des meurtrières. Et elles ne sauraient être blâmées en rien, Divin Unique ? - Elles ne sauraient effectivement être blâmées en rien. Car c'est la loi de leur nature. Et toujours la Loi de la nature est la Loi de Dieu. Maintenant, observez, contemplez ! Une créature nouvelle - LE chef-d'oeuvre ultime - l'Homme ! » Lettres de la Terre, correspondance de Satan adressée à Michel et Gabriel, est publié pour la première fois en français.