Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Elyzad
-
C'est une conversation entre une mère et son fils. Le fils revient dans la maison natale, au pays de l'immigration, dans une banlieue française. Comme lorsqu'il est parti, il n'a prévenu personne. Longtemps absent, il n'a pas donné signe de vie. La mère est seule dans la cuisine. Elle fait du café et du thé à la menthe pour le fils, sort les gâteaux au miel et aux amandes. Le fils ne dit presque rien. C'est la mère qui parle. Elle a beaucoup à dire dans sa langue où glissent des mots français. La mère a le langage d'une mère méditerranéenne, généreux, subtil, insidieux. Elle lui parle de la maison, du père, des filles, de lui, son fils aîné...
L'épouse idéale, les femmes françaises. La religion, l'Islam. Un livre sur l'oubli, l'oubli du nom, de la terre.
-
Roland et Jaffar sont chômeurs, ils sont jeunes. Ils rêvent d'amour, de révolte et d'argent.
Ils se retrouvent en prison dans la même cellule et se racontent les coups foireux, les désespoirs, les filles des Petites Annonces. Lise la fille des hold-up, la ferme, le pays, la mère... dans leur langue, rude et émotive.
Jaffar et Roland refusent de vivre le destin lamentable de leurs pères. Ils deviennent ainsi les héros maudits, tragiques, d'une mythologie moderne qui leur échappe.
-
Marguerite et le colporteur aux yeux clairs
Leïla Sebbar
- ELYZAD
- Elyzad Poche
- 31 Mai 2014
- 9789973580719
Un village français. Mère au foyer, Marguerite passe l'été à la ferme familiale. Une vie modeste, résignée, mais elle aime lire. De retour de la guerre d'Algérie, son mari ne supporte pas de côtoyer à sa table les saisonniers maghrébins de la ferme. Marguerite à l'inverse est fascinée par leur langue, leur courtoisie, leur étrangeté. Les observant, elle tente de combler les silences de son mari sur l'Algérie et peu à peu elle entrevoit un autre monde...
Un roman d'une infinie délicatesse, un cheminement vers l'Autre, l'histoire d'un grand amour.
-
Quelque part, dans le Sud de la France, un homme remonte le cours du fleuve comme on remonte le cours de sa vie, dans l'imminence de la mort. Reviennent les couleurs et les mots de « là-bas », ceux de la terre natale, sur l'»autre rive» de la Méditerranée. Mais l'exil c'est, au moment suprême, l'absence de ces rites immémoriaux qui accompagnent «le passage» et que, dans le livre, trois soeurs mystérieuses et fatales comme les Parques, dispensent à ceux qui sont restés près de la grande maison.
Prix Kateb Yacine.
-
Un vieil homme, ouvrier chez Renault, rentre à Alger après trente ans passés dans l'usineforteresse de Billancourt. Il vit seul, dans une petite maison aux volets verts, face à la mer. Il a eu sept filles et un seul fils dont il est sans nouvelles depuis longtemps, et à qui il n'a jamais réussi à parler.
Avec la complicité de la jeune Alma, écrivain public à la Grande Poste, il lui écrit, il tente de lui écrire.
-
On va chercher l'aventure, la gloire, l'amour peut-être, la liberté, loin, très loin dans la guerre. On fugue en Orient.
On donne sens à sa jeune existence en terre inconnue.
Changer le monde, changer de vie dans l'exaltation et la violence avec les Frères et les Soeurs engagés, des semblables, jusqu'à la mort et en assassinant.
Pour quel Paradis ?
Telle est l'énigme de ces années de sang.
-
On est au début des années 80. Banlieue parisienne. La Courneuve. Fatima et ses amies algériennes de la cité se retrouvent au square. C'est leur patio. Elles sont les premières immigrées, héroïnes de la littérature française. Dalila, 7 ans, la fille de Fatima, ne quitte pas le flan de sa mère. Elle écoute les histoires du quartier. Violence et tendresse dans l'exil. Bavardages, rires, cris, colères, bagarre, viols, flics... Dalila, battue par son père a décidé de gagner.