Au cours des XV et XVI siècles, la péninsule Italienne fut le théâtre de onze guerres, toutes parmi les plus violentes du temps. Souvent présenté comme un affrontement voulu par des souverains français aux ambitions chimériques, de Charles VIII à Henri II, ce cycle de guerre a pourtant une réalité européenne. Toutes les grandes puissances du moment étant impliquées, qu'il s'agisse de l'Espagne et des Pays-Bas, du Saint Empire allemand, de la Suisse ou encore de l'Empire ottoman. Par ailleurs, toutes les entités politiques italiennes furent des acteurs majeurs de ces conflits, Naples, Rome, Florence, Venise ou Gênes menant des actions autonomes et tentant de survivre face aux léviathans des XV et XVI siècles.
En rassemblant les meilleurs spécialistes de chaque « pays », ce livre permet ainsi de comprendre ce que furent les guerres d'Italie en sortant d'une perception francocentrée et en donnant à lire toute l'originalité de ce qui fut bien l'un des tout premiers conflits européens. Ce faisant, il invite à repenser bien des événements - la bataille de Marignan, le sac de Rome...- ou des parcours - Machiavel, Charles Quint, le pape Jules II...
On a longtemps dit de Diane de Poitiers, non sans une certaine misogynie, qu'elle fut la maîtresse de deux rois de France, François Ier et son fils Henri II, et qu'elle n'intrigua que pour son propre profit financier.
Mais Didier Le Fur nous explique ici simplement, et avec style, que cette image est faite d'une accumulation d'erreurs et d'approximations - volontaires ou non - reprises puis amplifiées, en fonction des modes, pendant quatre siècles. Il rend ainsi à cette femme passionnante sa réalité, loin des fantasmes entourant les maîtresses royales et décrypte comment sa vie, qui reste sur bien des aspects mystérieuses, a pu prendre une telle place dans l'imaginaire collectif et le roman national.
Après la parution de Chefs-d'oeuvre, puis de Masques, voici la publication d'un troisième album, consacré aux plus remarquables statues du musée.
Statues, chefs-d'oeuvre du musée du quai Branly - Jacques Chirac présente une sélection de près de cent statues conservées dans les collections du musée du quai Branly - Jacques Chirac, reproduites en pleine page et accompagnées de courtes notices dans un style simple et accessible.
Oeuvres sans titre, sans auteur, les formes naturelles furent collectées à de nombreuses époques et dans différents lieux du monde. Universelles, elles apparaissent dans la diversité d'usages d'une pluralité de cultures comme les signatures matérielles d'invisibles forces, supports cultuels ou supports de contemplation, traits d'union entre le naturel et le surnaturel, le visible et l'invisible, mais surtout comme l'indice de préoccupations esthétiques. De l'homme de Néanderthal aux artistes contemporains, ces objets révèlent les rapports sensibles que nous entretenons avec les formes, les matières, et l'imaginaire lié aux substances naturelles. Séduisantes images venues des profondeurs de la terre, énigmatiques sculptures qui furent traces du vent, geste d'eau, leur réunion ouvre sur une interrogation, celle de la fabrication des apparences par le regard humain. Par notre regard, une masse confuse ou indéfinissable peut prendre forme. Ainsi, sans qu'ils aient été touchés par la main de l'homme, des objets non taillés, non modelés, bois fossile, cristal et liane deviennent matières à rêver. Leurs formes simples où composites semblent nier toute représentation du réel, mais c'est à celui qui les regarde que revient le privilège de leur donner sens. De même, parfois, faute de repères, notre imaginaire investit totalement les objets-témoins de cultures méconnues. Leurs formes revêtaient, à l'origine, une valeur esthétique, symbolique, rituelle ou autre, qui pour nous, demeure fréquemment hermétique; elles ne sont nullement silencieuses et constituent un lieu de mystère que le regard s'essaie à décrypter dans le plaisir des jeux de l'imagination. Ces objets, vestiges de cultures souvent inaccessibles, possèdent un pouvoir d'évocation qui affirme leur présence et force notre intérêt, notre mémoire, voire notre émotion, les faisant ainsi pénétrer dans le jeu des rencontres formelles. Mais nous pouvons disposer encore plus librement des objets de nature, objets sans auteur, car ils nous offrent un espace sans l'affirmation d'un acte créatif autonome. L'absence de repères marque ici l'absence de support dialectique?: peu nous importent les circonstances au cours desquelles ces éléments érodés, polis, patinés ou amalgamés se sont transformés en objets. Leur existence dépend d'un rapport profond avec celui qui les choisit, le regard du collecteur-collectionneur devenant l'acte essentiel, acte de création. C'est lui qui fonde ou qui annihile le pouvoir même de l'objet. Tout est lié à la qualité du regard, au rapport d'éligibilité qui s'établit. Sans doute faut-il quelque attention ou une capacité à être en état de fascination pour pénétrer ces pièces dont la densité et l'opacité font obstacle à une découverte facile et instantanée. C'est à celui qui les regarde qu'il convient de conquérir une expérience exceptionnelle. Ainsi ces objets permettent-ils de s'interroger sur les fondements de nos choix esthétiques - il n'est pas de regard pur ou objectif - et sur la genèse des oeuvres d'art. Que l'on considère les objets de nature comme étant en deçà ou au-delà de toute notion d'art, leur singularité en demeure saisissante: ils ne gênent nullement la spéculation esthétique, ils la stimulent. Dès lors qu'ils sont choisis, ramassés, donc déviés, pour pénétrer soit dans l'univers du sacré comme chez certains peuples d'Afrique ou d'Asie, ou dans le monde profane des collectionneurs, leur existence première trouve une autre nature. La diversité de ce type d'objets est sans limite. Il ne s'agit pas pour l'auteur de cet ouvrage d'établir un inventaire ou d'esquisser un panorama des objets de nature présentant quelque intérêt formel, ou suscitant la curiosité. Yves Le Fur se propose non pas de les isoler dans un hypothétique univers de «?formes absolues?», mais de les situer par rapport à notre regard sur les oeuvres d'art. Les «?oeuvres?» dont il est question ici ont acquis une dimension poétique ou spirituelle. N'est-ce pas notre vocation la plus secrète, transgresser les limites du définissable pour accéder peut-être, à l'intemporel??
Les métamorphoses sont le chapitre 3 du travail présenté dans les premier livre : mythologies de Letizia Le Fur. Empreintes d'une grande poésie, ses images se déclinent au fil de trois chapitres. Le livre "Mythologies" mettait en scène les deux premier chapitre : les origines met en lumière une nature impressionnante (et parfois oppressante) L'âge d'or, s'oriente autour de l'harmonie entre la nature, les dieux et les hommes. Enfin, cette troisième partie, "Métamorphoses", approfondit cette narration par l'image.
François Ier est, avec Henri IV et Louis XIV, le souverain préféré des Français. Et pourtant, ce que nous pensions savoir du roi de France de 1515 à 1547, est, en grande partie, faux : ce sont les publicistes du règne qui ont façonné son image, reprise quasiment à l'identique jusqu'à nos jours, notamment les vulgates de roi-chevalier ou de roi-mécène.
Didier Le Fur, l'un des plus brillants historiens de sa génération, a donc repris le dossier, sans parti pris et grâce à l'ensemble de la documentation. Ce travail colossal en archives permet d'offrir la première véritable biographie de François Ier depuis 30 ans.
Si les grands moments du règne sont connus (le couronnement, les batailles de Marignan et de Pavie, la captivité des enfants du roi, l'élection impériale, le camp du drap d'or, la régence de Louise de Savoie...), leur sens est enfin révélé et la conclusion de l'auteur sans appel : François Ier est avant tout un roi de guerre, aveuglé par son rêve italien et sa rivalité avec Charles Quint. Toute sa politique est orientée en ce sens. Un seul exemple parmi tant d'autres : on attribue à François Ier des réformes intérieures nombreuses. Il n'en est rien. L'activité législative du roi privilégie des lois justifiant l'impôt finançant ce gouffre sans fond qu'est la guerre.
C'est donc à l'homme régnant, non à sa légende, que s'est attaché l'auteur. Il est ressort un roi certes moins héroïque que nous le pensions, mais plus humain, et par là plus attachant.
Du burn-out au born-out, le chemin vers la renaissance Vous êtes concerné par le burn-out et recherchez des solutions pour rebondir ? Ou l'un de vos proches est concerné et vous souhaitez l'aider ? Au final vous voulez mieux comprendre ce syndrome complexe et savoir comment en remonter la pente abrupte ?
Structuré et structurant, ce livre vous y accompagne, pas à pas, au travers de 7 étapes. Manuel précis et accessible il vous permettra de comprendre chacun des engrenages du burn-out. Tel un programme d'accompagnement, l'auteure a parsemé le texte d'exercices de coaching et d'introspection. Astrid Le Fur vous invite à embrasser l'idée que le burn-out peut être une opportunité pour vous créer une vie plus épanouissante et vous en montre le chemin.
Après avoir lu ce livre vous aurez mis des mots clairs sur ce que vous vivez, exploré des pistes pour aller mieux et posé les premières de votre nouvelle vie, après le burn-out.
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Écrit par deux, ancien ou actuel, banquiers d'affaires, investisseurs, professeur à HEC Paris, « Le Vernimmen » est le manuel de gestion couvrant l'ensemble des domaines de la finance d'entreprise en partant à la fois de l'analyse des données comptables et des techniques de marché pour conduire à une analyse rigoureuse de toute décision financière sous ses aspects théoriques et pratiques.
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Finance d'entreprise 2023 tient compte des dernières actualités et évolutions ayant des effets sur l'économie, les marchés et la pratique de la finance d'entreprise, tels que la profusion de produits financiers pour les entreprises intégrant des dimensions ESG (obligations durables, vertes, sociales, prêts bancaires durables...). Également, la totalité des tableaux statistiques annuels sont renouvelés. Les exemples sont également renouvelés en tenant compte des dernières évolutions de marché Avec plus de 200 000 exemplaires vendus, une parution annuelle garantissant une mise à jour de l'ensemble des nouveautés fiscales, juridiques, financières, boursières et comptables de l'année écoulée et de ses tableaux statistiques, le Vernimmen 2023 est plus que jamais la référence absolue pour les professionnels et les étudiants de la finance.
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Quelle joie ! Tu arrives tout juste sur un des chantiers de fouilles paléontologiques les plus plus riches d'Europe ! Après avoir visité les différentes tentes et fait connaissance avec les travailleurs du chantier, tu commences à fouiller. Mais avec ces fossiles vieux de 140 millions d'années, pas le droit à l'erreur ! Tes connaissances sur les dinosaures et l'extraction des fossiles sont-elles suffisantes ? Auras-tu la patience de creuser sans relâche ?
Chaque problème à résoudre te permettra d'en apprendre plus sur ces animaux qui te fascinent, et de comprendre le métier des chercheurs en paléontologie. Un vrai documentaire qui n'en a pas l'air !
Louis XII, qui régna de 1498 à 1515, fut jusqu'à la fin de l'Ancien Régime considéré comme le modèle du bon roi, au point que Voltaire lui consacra une monographie élogieuse. Gloire, paix, justice, prospérité nimbèrent longtemps sa mémoire. Une réputation flatteuse qu'il doit principalement à une véritable propagande. Pendant une décennie, il fit miroiter aux yeux de l'opinion le mirage, auquel il crut lui-même, du rétablissement de l'empire des Césars et de Charlemagne. C'est pourquoi il s'acharna, avec succès pour un temps, à conquérir l'Italie. Roi de France, il fut ainsi duc de Milan, roi de Naples, et porta même le titre de roi de Jérusalem. Par Louis XII, premier prince français de la Renaissance, la France entra dans l'ère moderne.
Si l'histoire se lit dans les livres, elle peut également se comprendre par les images. Au début du Moyen Âge, en France, l'Église chrétienne utilisa la représentation iconographique pour enseigner à ses fidèles les évangiles et la vie des saints. Le pouvoir royal l'imita. Des artistes y trouvèrent une occasion de se distinguer. Sur la toile, des scènes intimes, où des personnages prennent vie.
Au début du XIX siècle, le genre faisait toujours fureur. Il est aujourd'hui appelé peinture d'histoire et contribue à la glorification d'un passé que l'on veut commun aux Français. Alors, sans naïveté, laissons-nous aller à la rêverie, amusons-nous à décrypter, par quelques figures emblématiques - Vercingétorix, Clovis, Geneviève, Charlemagne, Saint Louis, Jeanne d'Arc, François I et Henri IV -, un sentiment national qui s'affirme à partir d'une iconographie riche, audacieuse et toujours vivante, puisque exposée dans les lieux les plus fréquentés de France.
A l'occasion des 500 ans de la bataille de Marignan (1515), la publication en Tempus du livre de référence sur la plus grande victoire de François Ier.
Sorte de lieu commun de notre conscience collective, " Marignan, 1515 " est dans toutes les mémoires. Cet événement des guerres d'Italie est demeuré en réalité méconnu, dans son déroulement comme dans ses conséquences. D'autant plus que les récits traditionnels font une large place à la légende, comme celle du roi François Ier armé chevalier par Bayard sur le champ de bataille. C'est pourquoi Didier Le Fur reconstitue dans le détail le déroulement des faits qui conduisirent à la première victoire du jeune roi la première année de son règne. L'auteur montre ensuite comment les historiens, depuis le xvie siècle, utilisèrent cette bataille somme toute peu glorieuse pour fabriquer un des événements les plus prestigieux de la nation France.
Vous êtes an parent préoccupé par l'orientation scolaire de votre enfant ?
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Avec ce livre, une coach d'orientation vous plonge dans l'univers de l'orientation scolaire et professionnelle et vous livre une méthode puissante pour devenir un "orientacteur" en partageant :
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La France, au XVIe siècle, se serait réveillée après une longue nuit, le Moyen Age, pour embrasser avec éclat et gourmandise la modernité. La civilisation française, avec ses us et coutumes, son élégance et son esprit, était née. Si depuis quelques années les historiens ont largement nuancé cette vision simpliste, ils ont convenus de la réalité de la révolution culturelle qu'aurait été cette Renaissance du XVIe siècle. Il reste pourtant un fait incontestable : si le joli tableau brossé à coup d'affirmations et d'exemples pris çà et là depuis deux siècles peut effectivement faire illusion, les auteurs de cette peinture ont effacé ou oublié, pour fabriquer cette féérie, une foultitude des personnages, d'évènements et d'idées.
Les hommes du temps n'avaient en réalité rien de progressiste, bien au contraire. Les nouveautés, qui occupent une place très secondaire, ne touchèrent qu'une toute petite minorité de privilégiés. C'est donc à une redistribution des rôles que ce livre est consacré, afin de proposer une autre réalité de la Renaissance française, celle que la majorité des individus vécurent, celle qui faisait leur quotidien. L'auteur montre notamment qu'il ne s'agissait alors pas d'inventer un monde nouveau, mais bien de rétablir une splendeur passée, un âge d'or où les hommes vivaient en harmonie, épargnés des fléaux bien réels de l'époque : les guerres, les épidémies et les famines. Bref; que le désir d'un retour à un passé fantasmé l'emportait sur la conviction de vivre un grand bond en avant. Une remise en perspective salutaire servie par une plume exemplaire.
A l'automne 2021, la fondation Beyeler organise, avec le soutien du musée du Prado à Madrid, une des expositions les plus importantes jamais consacrées à Francisco de Goya (1746-1828) hors d'Espagne. Celle-ci réunit soixante-dix tableaux, accompagnés d'un choix de dessins et de gravures, qui emporteront les visiteurs dans un voyage vers le beau et l'étrange. Le catalogue de cette exposition présente donc cet ensemble unique, comportant des tableaux rarement montrés à ce jour, appartenant à des collections privées espagnoles, conjointement à des oeuvres-clés provenant des musées et des collections les plus célèbres d'Europe et des États-Unis.
Procès, tortures et bûchers : voilà ce qu'évoque l'Inquisition dans l'imaginaire collectif. Pourtant, ce tribunal pontifical, créé par Grégoire IX, avait une noble mission : sauver les âmes et défendre la chrétienté. Pour ce faire, elle s'était levée contre les hérétiques qui aspiraient à une autre pratique de la religion et menaçaient l'unité et la puissance de l'Église romaine.Didier Le Fur corrige ici les idées reçues, éclaire d'un jour nouveau la justice inquisitoriale en France au Moyen Âge et met en évidence certaines falsifications de l'histoire, privilégiant ainsi la vérité historique aux dépens de la légende.« Une excellente synthèse qui permet de distinguer le vrai du faux » (Religions & Histoire).
Le travail Mythologies de Letizia Le Fur puise ses racines dans deux passions qui habitent et accompagnent l'artiste depuis son enfance : la mythologie grecque et la recherche de la beauté. Guidée par les poètes classiques, notamment par Hésiode et Ovide, Letizia interprète ici librement les mythes qu'elle re-visite avec sa sensibilité et par une approche esthétique contemporaine. Letizia transforme et transcende ce qui l'entoure, embellit le réel, colore les gris pour s'inventer un monde repaire/repère où se poser, se réparer et trouver un équilibre au milieu de l'âpreté.
Cette recherche d'un refuge esthétique et d'un état de plénitude frise chez elle l'obsession, et l'on pense à Stendhal écrivant, dans l'essai De l'amour, "La beauté n'est que la promesse du bonheur" . Sa quête d'harmonie et de beauté, telle la pratique d'un culte, en opposition à la laideur et à l'inapproprié, est libérée et éloignée des codes en vigueur, inattendue, absolue, parfois secrète.
Entre le XVI siècle et le début du XXI , la place, l'écriture, le statut et la réception de l'histoire n'ont cessé d'évoluer, pour aboutir aux formes que nous lui connaissons aujourd'hui. Didier Le Fur montre ainsi que, après la Renaissance, l'explication du passé et de l'histoire du monde par les églises chrétiennes décline, en même temps que naît l'idéologie du "progrès", qui donnera ensuite naissance à la "science" de l'histoire actuelle.
Particulièrement original, porté par un historien capable d'interroger sa pratique comme sa matière, ce formidable texte permet de sortir du débat sclérosant opposant "roman national" et "histoire mondiale", débat dont on peut questionner l'intérêt, puisque les deux notions portent un discours militant et sont francocentrés (malgré l'apparent paradoxe pour la seconde école). Et l'auteur de conclure qu'en réalité l'écriture de l'histoire en France, à l'image de ces deux courants, est toujours largement influencée par l'imaginaire chrétien, ce qu'il serait peut-être intéressant de questionner.
Cet ouvrage de droit des affaires a été écrit dans la perspective de la préparation et de la réussite au nouvel examen national du CRFPA.
L'épreuve de spécialité suppose une large maîtrise du droit des affaires : commerçants, actes de commerce, fonds de commerce, sociétés commerciales (droit commun et droit spécial), opérations bancaires et financières (opérations de crédit et de paiement), droit des entreprises en difficulté. Parce que cette liste est vertigineuse, ce livre a pour objet de présenter, dans un même corpus, un exposé complet et synthétique du droit positif sous forme de leçons thématiques.
Les textes et jurisprudences utiles à la résolution d'un cas pratique de droit des affaires sont cités et analysés. L'ouvrage est en outre enrichi d'encadrés présentant les éléments d'actualité de la matière et des focus. Il comporte par ailleurs plusieurs cas pratiques corrigés pour aider les étudiants à se préparer, dans les conditions de l'examen, à l'épreuve de droit des affaires.
Enfin, de nombreux exemples concrets sont fournis au fur et à mesure des développements, pour permettre au lecteur de mieux comprendre la règle et de pouvoir l'utiliser à bon escient dans un cas pratique.
Spécialement destiné aux candidats à l'examen d'avocat, ce livre innovant peut également être utile aux étudiants de licence et de master, ainsi qu'aux praticiens qui souhaitent avoir une vision d'ensemble du droit des affaires, de son actualité et de ses enjeux.
Il est à jour de la jurisprudence la plus récente et des textes intéressant le droit des affaires, notamment les trois ordonnances du 15 septembre 2021 portant respectivement création du registre national des entreprises, réforme du droit des sûretés, et modification du livre VI du Code de commerce, et la loi du 14 février 2022 en faveur de l'activité professionnelle indépendante.
Au croisement de l'anthropologie, de l'histoire de l'art ancien et contemporain, de la mode et des moeurs, l'exposition propose diverses mises en scène et mises en oeuvre sur le thème universel des cheveux.
Abordant l'idée que chacun donne de sa personnalité par la coiffure, elle se présente tout d'abord sous l'angle de la frivolité, des compétitions entre blonds/blondes, rousses et bruns, lisses et crépus. Comparant les coquetteries des Papous des Hautes Terres de Nouvelle-Guinée ou des belles citadines africaines ou des «Merveilleuses» du Directoire, l'exposition avance vers l'idée du matériau humain à modeler, à sculpter, support à la fois de savoir-faire, de la relativité de la beauté, mais aussi objet de perte (par l'âge ou la violence), symbole du temps qui passe et de la mort. Par leur usage nostalgique, les cheveux sont des supports de mémoire. Restes humains, reliques, ils conservent un peu de l'aura et de l'énergie de leur propriétaire. Une large partie de l'exposition est consacrée à ces mana (pouvoir sacré des ancêtres) qui ont donné naissance, dans le monde, à de multiples objets dits «magiques» ou pour le moins dotés de pouvoirs que l'on s'approprie.
La question du reste et du trophée est ainsi posée et plus largement du statut de certains «objets» campés aux frontières de l'horripilant et de l'insoutenable, interrogeant nos catégories à partir d'une expérience universelle.
Toulouse, canal du Midi, le corps crucifié et mutilé d'un homme nu est découvert un matin d'été dans la soute d'un navire en réfection. D'autres exécutions vont suivre, non moins étranges. Vincent De Santis, commandant au SRPJ de la Ville rose, hérite de ce dossier épineux. Certains médias se passionnent pour cet assassin, bientôt surnommé L'Athée. En coulisses, tout le monde ne joue pas franc-jeu et l'affaire retentit jusqu'en haut-lieu, tandis que se répand la rumeur d'une action choc menée par un groupe d'activistes en Occitanie. La fréquentation des hautes sphères oblige à apprendre certaines règles. Parfois à vitesse accélérée. Souvent à ses dépens. Dans ces conditions, De Santis et ses adjoints redoublent d'efforts pour démêler le vrai du faux, interpréter les leurres, saisir la dualité de l'ennemi. Cela les mènera loin. Trop loin ?...
Amputée à 15 ans, Marie-Amélie Le Fur rêvait de devenir sapeur-pompier. Elle est aujourd´hui triple championne paralympique, détentrice de plusieurs records du monde et présidente du Comité Paralympique. Pour la première fois, elle raconte son parcours hors du commun.