Incarnation à la fois de l'effervescence de la Renaissance et de l'archétype du génie universel, Léonard de Vinci (1452-1519), autodidacte, s'est forgé une culture humaniste fondée sur les savoirs antiques et médiévaux qu'il recompose et à partir desquels il innove. Au-delà de la carrière exceptionnelle qu'il a connue, grâce à son statut d'artiste de cour et d'ingénieur, il continue, aujourd'hui encore, à fasciner les esprits. Conservés à Paris, Londres, Milan ou encore Windsor, une vingtaine de manuscrits et carnets livrent, dans une écriture en miroir, des milliers de pages de notes, d'esquisses et de croquis, de réflexions et de traités. Toutes révèlent l'immensité des connaissances, des préoccupations et des interrogations scientifiques de l'homme. De Florence à Amboise, toute sa vie durant, Léonard griffonne, note, étudie, dissèque, analyse, fait des calculs:foisonnent et s'enchaînent, entremêlées de figures géométriques, d'études mécaniques ou anatomiques, de projets d'architecture, d'armes ou encore de machines volantes concurrençant le vol des oiseaux... , des pensées aux allures parfois mystérieuses, des raisonnements qui aboutissent à des démonstrations et à l'ébauche de maquettes, dont émerge l'intelligence créative de Léonard. À l'occasion du 500? anniversaire de sa mort, cette édition Quarto propose au lecteur de redécouvrir, dans un volume richement illustré en couleurs, la seule traduction aujourd'hui disponible en français des écrits léonardiens, mise à jour au regard des progrès réalisés depuis sa première publication en 1942, et de se plonger dans les méandres de cet esprit hors du commun.
Léonard de Vinci était un visionnaire de génie : peinture, architecture, physique, botanique... Aucun domaine n'a échappé à son insatiable curiosité et à son besoin de comprendre. À sa mort en 1519, il laissa de nombreux manuscrits, souvent cryptés, qui révèlent la profondeur d'un esprit mordant et une puissance d'analyse des mobiles humains.
Avec un grand mépris des superstitions et de la crédulité des hommes, Léonard de Vinci, au gré des pages, livre ses pensées, une sagesse pratique et sa vision très personnelle du monde.
Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da Vinci écouter, dit Leonardo da Vinci), né à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Amboise le 2 mai 1519, est un peintre italien et un homme d'esprit universel, à la fois artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste « Je ne décris pas ma méthode pour rester sous l'eau ni combien de temps je peux y rester sans manger. Et je ne les publie et ne les divulgue pas, en raison de la nature maléfique des hommes, qui les utiliseraient pour l'assassinat au fond de la mer en détruisant les navires en les coulant, eux et les hommes qu'ils transportent. »
Une douzaine de tableaux à peine peuvent être attribués à léonard avec quelque certitude ou quelque vraisemblance ; et si l'on se référait au témoignage de ses contemporains, ce nombre se trouverait tout juste doublé ou triplé.
L'emploi de son temps demeurerait donc une énigme, n'était l'existence des carnets. ceux-ci, en effet, comptent plus de cinq mille pages dont j'ai cherché à répartir le contenu sous quarante rubriques. je sais ce que mon classement a forcément de sommaire et d'incomplet, étant donné la variété infinie de la matière. car de cet homme qui exécuta quelques oeuvres d'art avec la plus divine perfection, on peut dire que toutes les branches du savoir lui furent familières et que ses travaux ont résumé tous les aspects d'une époque.
Pour qui les a étudiés, ces manuscrits, produits de milliers d'heures d'activité cérébrale, attestent le travail de la plus puissante machine intellectuelle que fut jamais cerveau humain. nous sommes en présence d'ébauches d'un plan immense, approfondi, médité, mais jamais réalisé, et dont les traités - somme de recherches anatomiques, physiologiques et géologiques - ne forment qu'une partie, l'esquisse d'une vaste encyclopédie de la connaissance humaine.
(e. maccurdy)
Qui était Léonard de Vinci ? Si le Da Vinci Code a concentré l'attention sur les énigmes de la fresque de La Cène, la personnalité de Léonard de Vinci lui-même est certainement pourtant ce qu'il y a plus énigmatique.
Le plus grand peintre de toute l'histoire ? Oui, mais il n'a laissé que 20 peintures dont plusieurs encore inachevés ou d'attribution incertaine !
Le plus grand ingénieur et inventeur de tous les temps ? Mais il n'a réalisé aucun de ses projets, et il n'en est en réalité aucun qui n'ait été conçu avant lui !
Le plus grand érudit de la Renaissance ? Mais c'était un autodidacte qui ne connaissait ni le grec ni le latin et n'a cessé toute sa vie de combler ses lacunes !
Le plus génial organisateur de fêtes, précurseur des Lully et Philippe Decouflé ? Assurément, on l'oublie trop, ce fut sa plus grande gloire, mais de ses grands auto- mates et ses décors fastueux il ne nous est rien resté !
Alors, où est la vraie grandeur de Léonard ? François I er , qui le considérait comme un père, ne s'y est pas trompé : « Il n'y a jamais eu au monde homme si savant, non seulement sculpteur, peintre et architecte, mais surtout grand philosophe. » Nietzsche et Valéry ont vu en lui le modèle d'une pensée libre et lucide. Karl Jaspers lui a consacré tout un livre : Léonard de Vinci philosophe.
Léonard n'a pas laissé de traité, mais 13000 pages de manuscrits et des fragments dont l'édition fait plus de 1000 pages. C'est de cet énorme ensemble que sont extraits ici les fragments de ce Léonard philosophe, présentés pour la première fois en édition bilingue.
Léonard de vinci était un génial touche-à-tout.
Nous avons tous en tête des croquis de machines volantes, sous-marins ou autres mécaniques imaginaires. mais c'est un visage moins connu du grand homme que proposent les écrits ici réunis : celui du philosophe de cour, du fabuliste de palais, de l'homme disert et léger. en découvrant ces textes courts, incisifs, on devine que vinci, très prisé pour ses talents d'organisateur de fêtes, fut également un maître dans l'art de séduire, en dosant le difficile mélange de gravité et de drôlerie, de profondeur et de facéties, d'érudition et d'humour.
Mais on peut aussi trembler des rudes mises en garde que léonard adresse à l'homme qui, depuis longtemps, se veut le centre du monde.
Après Maximes, fables et devinettes, déjà traduit et présenté par Christophe Mileschi (et superbement !), nous poursuivons l'exploration de l'un des cerveaux les plus brillants et les plus ingénieux de tous les temps.
Nous sommes en 1508. Léonard a cinquante-six ans, il lui reste onze ans à vivre. Il est de retour à Milan depuis deux ans, et il y demeurera cinq encore. Ensuite, ce sera Rome, puis la France, où il passera, comme on sait, les deux dernières années d'une existence mouvementée et bien remplie, sous la protection de François Ier.
La pensée de Léonard est un labyrinthe dont le plan est conçu selon des règles qui n'ont plus cours, et dont le secret est en partie perdu. Peintre, ingénieur civil, ingénieur militaire, sculpteur, architecte, anatomiste, zoologue, et même paléontologue (il est le premier à avoir envisagé la nature des fossiles), savant et inventeur, organisateur de fêtes, conteur, fabuliste, satiriste et même poète à ses heures, il est à chaque fois un dilettante génialement inspiré, fantasque et libre. Un « homme universel », comme il se désigne lui-même, qui s'intéresse à tout, se mêle de tout, avec un optimisme enthousiaste quant aux possibilités de l'entendement.
Lire Léonard de Vinci aujourd'hui, dans le choix de Christophe Mileschi, c'est voyager dans cet entre-deux où science et poésie cessent enfin de s'opposer.
Vers 1490, à la cour de Ludovic le More, duc de Milan, Léonard de Vinci songeait déjà à composer un traité, dont le manuscrit A de la bibliothèque de l'Institut à Paris contient le projet et le premier noyau. Jusqu'à sa mort, il ne cessa de rédiger des notes, élargissant, compliquant et raffinant son dessein à un point tel que le plan et la possibilité de le structurer et de le publier lui firent défaut. Après sa mort, son héritier, Francesco Melzi, en fit faire une compilation, fidèle mais inachevée et maladroite, qui est aujourd'hui le Codex Urbinas lat. 1270 de la bibliothèque Vaticane. Une cinquantaine de copies dérivées et incomplètes de ce manuscrit attestent la diffusion des idées et des recherches de Léonard au XVIe siècle. La première édition du Tratatto della Pittura, parue en 1651, est l'oeuvre de Raphaël du Fresne (Paris, 1651). Écrite d'abord en italien puis en français, elle est basée sur une copie du Codex Urbinas latinus 1270 que possédait Cassiano dal Pozzo. L'édition de Guglielmo Manzi, parue en 1817, est la première basée directement sur le Codex Urbinas latinus 1270.
Illustrations de Nicolas Poussin.
Avant-propos de Pierre Rosenberg.
Léonard de Vinci n'a pas seulement peint, dessiné, sculpté, il a aussi beaucoup écrit.
De nombreux philologues ont tenté de regrouper les milliers de feuillets que comporte cette oeuvre. J.-P. Richter, en 1883, en a proposé une édition partielle en deux volumes qui contient notamment le Traité de la perspective linéaire. Agrémenté de schémas, structuré en paragraphes, ce texte expose la fameuse théorie dite des pyramides, ou comment transposer sur un plan en deux dimensions un effet tridimensionnel.
Bien plus qu'un simple précis d'esthétique, le traité constitue une réflexion quant à notre appréhension du réel. Tant de clairvoyance et de perspicacité ne peuvent que saisir le lecteur moderne.
Léonard de Vinci a toujours été regardé comme le plus savant dans toutes les parties de la Peinture; c'étoit le sentiment du célèbre Poussin, qui avoit si fort étudié les principes et les règles de son art, et il a souvent avoué à ses amis qu'il avoit tiré des ouvrages de Léonard les connoissances qu'il avoit acquises. Après cela, ne doit-on pas être surpris que le Traité de Léonard de Vinci sur la Peinture n'ait paru pour la première fois qu'en 1651 ? Les Italiens, qui sont si jaloux de la gloire de leur nation, l'avoient entre les mains, et il seroit encore enseveli dans la poussière de quelque cabinet, si les François ne l'avoient fait imprimer; il le fut en 1651, en italien et en françois. M. Du Frêne joignit à l'édition italienne qu'il en fit, la Vie de Léonard qu'il avoit composée en italien: celle que je donne en françois n'en est, pour ainsi dire, que la traduction: j'y ai seulement ajouté ce qui se trouve sur Léonard dans Vasari, dans Félibien, et dans ceux qui ont écrit sur la Vie et les Ouvrages des Peintres. J'ai tiré beaucoup de choses d'un manuscrit qui m'a été prêté par un curieux: ce sont des Mémoires en italien pour servir à l'histoire de Léonard de Vinci. L'auteur de ces Mémoires est le père Mazzenta, barnabite Milanois, qui a eu entre les mains les papiers de Léonard, c'est-à-dire, les Traités qu'il a composés, et les dessins qu'il a faits.
Léonard de Vinci (1452-1519) n'était pas seulement un homme d'esprit universel, à la fois artiste, scientifique, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, botaniste et philosophe. Il a aussi beaucoup écrit. Parmi ses oeuvres, il propose dans son Traité de la Peinture, resté inachevé, une triple définition de la perspective : 1) : perspective linéaire (diminution de la taille des objets proportionnellement à leur distance à l'observateur) ; 2) : perspective des couleurs (atténuation des couleurs proportionnellement à cette distance) ; 3) : perspective d'effacement (diminution de la précision des détails).
Son élève Francesco Melzi, chercha jusqu'à sa mort à reconstituer le Traité de la peinture que Léonard de Vinci avait projeté toute sa vie de faire publier. Son manuscrit, un travail "très avancé, mais inachevé" , selon André Chastel, est aujourd'hui conservé à la Bibliothèque du Vatican sous la référence Codex Urbinas latinus 1270. Il compila pour cela les aspects de son travail sur l'anatomie, la lumière et les ombres, les drapés, les paysages.
Une première édition de ce vaste chantier parut en 1651, en italien, puis en français. Charles Le Brun présenta l'édition française du Traité de la peinture (Trattato della pittura), illustré de 58 figures du célèbre Nicolas Poussin, aux membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture comme un ouvrage désormais de référence. La présente édition est établie à partir de cette version.
Léonard de Vinci était un visionnaire de génie : peinture, architecture, physique, botanique... Aucun domaine n'a échappé à son insatiable curiosité et à son besoin de comprendre. À sa mort en 1519, il laissa de nombreux manuscrits, souvent cryptés, qui révèlent la profondeur d'un esprit mordant et une puissance d'analyse des mobiles humains.
Avec un grand mépris des superstitions et de la crédulité des hommes, Léonard de Vinci, au gré des pages, livre ses pensées, une sagesse pratique et sa vision très personnelle du monde.
Après Maximes, fables et devinettes, déjà traduit et présenté par Christophe Mileschi (et superbement !), nous poursuivons l'exploration de l'un des cerveaux les plus brillants et les plus ingénieux de tous les temps. Nous sommes en 1508. Léonard a cinquante-six ans, il lui reste onze ans à vivre. Il est de retour à Milan depuis deux ans, et il y demeurera cinq encore. Ensuite, ce sera Rome, puis la France, où il passera, comme on sait, les deux dernières années d'une existence mouvementée et bien remplie,
sous la protection de François Ier. La pensée de Léonard est un labyrinthe dont le plan est conçu selon des règles qui n'ont plus cours, et dont le secret est en partie perdu. Peintre, ingénieur civil, ingénieur militaire, sculpteur, architecte, anatomiste, zoologue, et même paléontologue (il est le premier à avoir envisagé la nature des fossiles), savant et inventeur, organisateur de fêtes, conteur, fabuliste, satiriste et même poète à ses heures, il est à chaque fois un dilettante génialement inspiré, fantasque et libre. Un «homme universel», comme il se désigne lui-même, qui s'intéresse à tout, se mêle de tout, avec un optimisme enthousiaste quant aux possibilités de l'entendement. Lire Léonard de Vinci aujourd'hui, dans le choix de Christophe Mileschi, c'est voyager dans cet entre-deux où science et poésie cessent enfin de s'opposer.
Léonard de Vinci (1452-1519) n'était pas seulement un homme d'esprit universel, à la fois artiste, scientifique, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, botaniste et philosophe. Il a aussi beaucoup écrit. Parmi ses oeuvres, il propose dans son Traité de la Peinture, resté inachevé, une triple définition de la perspective: 1) : perspective linéaire (diminution de la taille des objets proportionnellement à leur distance à l'observateur); 2) : perspective des couleurs (atténuation des couleurs proportionnellement à cette distance); 3) : perspective d'effacement (diminution de la précision des détails). Son élève Francesco Melzi, chercha jusqu'à sa mort à reconstituer le Traité de la peinture que Léonard de Vinci avait projeté toute sa vie de faire publier. Son manuscrit, un travail « très avancé, mais inachevé », selon André Chastel, est aujourd'hui conservé à la Bibliothèque du Vatican sous la référence Codex Urbinas latinus 1270. Il compila pour cela les aspects de son travail sur l'anatomie, la lumière et les ombres, les drapés, les paysages. Une première édition de ce vaste chantier parut en 1651, en italien, puis en français. Charles Le Brun présenta l'édition française du Traité de la peinture (Trattato della pittura), illustré de 58 figures du célèbre Nicolas Poussin, aux membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture comme un ouvrage désormais de référence. La présente édition est établie à partir de cette version.
Plus qu'un peintre, un penseur, un écrivain, un philosophe ou un inventeur de génie, Léonard de Vinci est un personnage mythique, comme en témoigne la profusion extraordinaire de publications portant sur lui-même et son oeuvre. Cette aura légendaire a paradoxalement contribué à la méconnaissance du peintre et de sa figure historique.
La lecture des écrits de Vinci permet de mieux cerner les multiples facettes de l'artiste et de décoder les messages cryptés de ses tableaux. En s'appuyant sur les textes de l'un des plus grands génies de l'humanité, André Chastel explique et commente les thèmes essentiels de la pensée de ce « peintre-philosophe », depuis ses principes esthétiques jusqu'à sa conception de l'espace, de l'ombre et de la lumière.
En érudit de la Renaissance, Vinci situe son oeuvre dans une perspective plus vaste qui relève à la fois de la cosmologie, de l'anthropologie, de l'optique, de l'analyse des passions et de la technique picturale, ainsi que de la morale et de la déontologie du peintre. C'est dire la richesse extrême de ce texte majeur de l'histoire de l'art et de la pensée, auquel se sont référés les plus grands penseurs et artistes depuis Vasari et Poussin jusqu'à Picasso et Duchamp.
Léonard de Vinci (1452 - 1519) ne fut pas seulement le peintre, le sculpteur, l'architecte et l'inventeur génial que l'on sait : ses notes personnelles (des milliers de pages à l'écriture inversée) font de lui l'un des grands écrivains de son époque.
Les Prophéties facétieuses prennent la forme d'énigmes : dans un style concis qui caractérise les Carnets, une définition est formulée sous forme de devinette paradoxale ; la solution ramène à une réalité simple. En fait, Vinci fait la satire de la littérature apocalyptique et s'attache à rétablir, face à l'angoisse catastrophiste de la "fin du monde", l'évidence des phénomènes naturels.
Léonard de Vinci a toujours été fidèle à lui-même et, comme l'attestent ses notes et fables, conservait une manière toute personnelle d'envisager la vie.
Peu connues, ses fables se prêtent à l'interprétation du jeu du miroir et les peintures de François Peltier choisies pour les illustrer permettent d'en découvrir un sens subtil. De l'amour de la sagesse à l'amour de la peinture...
Présentation d'André Chastel. Plus qu'un peintre, un penseur, un écrivain, un philosophe ou un inventeur de génie, Léonard de Vinci est un personnage mythique, comme en témoigne la profusion extraordinaire de publications portant sur lui et son oeuvre. Cette aura légendaire a paradoxalement contribué à la méconnaissance du peintre et de sa figure historique. La lecture des écrits de Vinci permet de mieux cerner les multiples facettes de l'artiste et de décoder les messages cryptés de ses tableaux. En s'appuyant sur ces textes, André Chastel explique et commente les thèmes essentiels de la pensée de ce «peintre-philosophe», depuis ses principes esthétiques jusqu'à sa conception de l'espace, de l'ombre et de la lumière. En érudit de la Renaissance, Vinci situe son oeuvre dans une perspective plus vaste qui relève à la fois de la cosmologie, de l'anthropologie, de l'optique, de l'analyse des passions et de la technique picturale, ainsi que de la morale et de la déontologie du peintre. C'est dire la richesse extrême de ce texte majeur de l'histoire de l'art et de la pensée, auquel se sont référés les plus grand penseurs et artistes depuis Vasari et Poussin jusqu'à Picasso et Duchamp.
La dernière leçon de Léonard de Vinci à son Académie de Milan, 1499. précédée d'une étude sur le maître / Péladan Date de l'édition originale : 1904 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
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