«?Je ne suis pas un homme politique, mais en tant que médecin, j'ai le devoir de me battre pour chaque vie humaine, n'est-ce pas?? C'est simplement le devoir de tout médecin d'empêcher la guerre?!?» Un nouveau virus, venu de Chine, frappe mortellement les plus de quarante ans. Jusqu'à ce qu'un modeste médecin mette au point un traitement contre cette terrible «?maladie blanche?». Sa seule condition pour dévoiler sa découverte?: que toutes les nations s'engagent à ne plus faire la guerre. Mais les puissants sont-ils prêts à abandonner leurs rêves de gloire et de richesse pour rester en vie??
Critique fervente du totalitarisme, La Maladie blanche, écrite en 1937, confirme une nouvelle fois l'intuition géniale et l'extraordinaire don d'anticipation de Karel Capek.
En 1936, tandis que la Seconde Guerre mondiale menace, l'écrivain tchèque Karel Capek (1890-1938) entreprend un voyage dans le Nord de l'Europe. Forêts à perte de vue, fjords échancrés, vaches noir et blanc, fermes rouges, myriade d'îles ponctuent sa traversée du Danemark, de la Suède et de la Norvège. Au fil du récit, derrière une naïveté feinte et un lyrisme tempéré, où affleurent une tendre ironie et un humour mordant, se profile le portrait troublant, éblouissant de nature et de lumière, d'un continent en sursis. Car, en route vers le cap Nord, Capek pressent la fin d'une époque et dessine une Europe qui, bientôt, sombrera dans le chaos.
Dachenka : « vertébré de l'ordre des carnivores coquins et canins, sous-ordre des endiablés, genre des fureteurs, famille des farceurs, variété des facétieux à oreilles noires ». Avec humour et tendresse, Karel Capek nous conte comment l'arrivée de cette petite boule de poils va changer le fil de son quotidien et de celui de son foyer. L'écrivain tchèque décide alors d'observer et d'étudier le développement de cette furie canine. Il la raconte, la décrit, la dessine et se mettra même au défi de parvenir à la photographier, allant jusqu'à lui inventer des contes afin qu'elle reste tranquille. Facéties, espiègleries et badineries s'enchaînent dans ce récit - prisé par plusieurs générations de lecteurs tchèques -, qui séduira aussi bien les petits que les grands.
Traduit du tchèque par Anna et Jacques Arnaudiès.
Des empreintes qui s'arrêtent soudainement dans la neige, un homme qui a pour seul tort de paraître suspect, un voleur de cactus qui disparaît à l'autre bout du monde, un poète qui se transforme en détective, Dieu qui apparaît comme témoin de la justice humaine, une cellule de prison dont les occupants se repentissent, un cadavre retrouvé dans une valise déposée à la consigne d'une gare... Dans ces quarante-huit nouvelles, dont plus de la moitié était inédite en français jusqu'à présent, Karel Capek mêle comme à son habitude l'ordinaire et l'extraordinaire, l'humour à la satire.
Crimes, disparitions, énigmes, mystères, enquêtes, ces récits, qui relèvent du genre policier avant l'heure, dissèquent la vérité et jouent avec notre capacité à juger. Ces textes en forme de paraboles, qui continuent de nous hanter longtemps après leur lecture, prouvent encore une fois l'importance de Capek dans l'histoire littéraire.
Traduit du tchèque par Barbora Faure et Maryse Poulette.