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Jean marie Pelt
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À travers l'observation des végétaux ou du comportement des animaux, à l'aide de nombreuses expérimentations, l'homme a appris à connaître et détourner la riche panoplie chimique des plantes pour se soigner et se protéger. Des médecines traditionnelles jusqu'aux traitements médicamenteux de pointe, partez à la découverte des pouvoirs des plantes, des plus puissantes et toxiques aux plus douces.
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Toutes les cultures du monde se sont interrogées sur la question du « sens ». Dans notre société en perte de repères, la science, nous dit Jean-Marie Pelt, permet, en explorant le réel du big bang jusqu'à l'homme, d'apporter des éléments de réponse à cette question.En effet, d'un bout à l'autre de la longue histoire de l'univers, l'évolution conduit des éléments simples à s'associer pour former des entités plus complexes, faisant émerger de nouvelles propriétés C'est ce qu'il appelle le « principe d'associativité ». Par de multiples exemples puisés dans la nature, Jean-Marie Pelt met en lumière le fait que la vie doit davantage à l'alliance qu'à la rivalité.Pierre Rabhi défend avec lui ce principe en « intendant et serviteur de la Terre nourricière », comme il se définit lui-même. Pour lui, il appartient désormais aux hommes de poursuivre ce processus en privilégiant la coopération au détriment de la compétition, source de tensions et de conflits. Jean-Marie Pelt et Pierre Rabhi, amis de longue date, mettent ici en commun, par-delà les désespérances de notre temps, une vision qui se veut optimiste mais qui exige, à leurs yeux, pour aboutir à un monde plus juste et fraternel, une authentique et massive « insurrection des consciences ».
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La question de l'évolution est au coeur de la biologie mais, de par ses implications philosophiques, au coeur aussi d'une polémique qui fait rage entre créationnistes et évolutionnistes. Jean-Marie Pelt interroge ici la botanique pour l'inviter dans ce débat où elle a eu jusqu'à présent peu de poids.
Selon la vulgate darwinienne, l'évolution est le fruit d'une action conjuguée du hasard producteur de mutations et de la sélection naturelle des mutants les mieux adaptés. La botanique ne remet pas en cause ce processus, mais elle attire l'attention sur d'autres mécanismes et, en particulier, sur ce que l'auteur appelle le principe d'associativité. Le monde des plantes est ainsi traversé par un mécanisme redondant qui vise à protéger toujours mieux le gamète femelle par l'addition de tuniques protectrices, celles-ci s'emboitent autour de lui comme des poupées russes. La seule sélection naturelle a plus de mal à expliquer l'étrange mimétisme de ces fleurs d'orchidées qui prennent la forme d'insectes et plus de mal encore à expliquer un phénomène constant de miniaturisation des fleurs qui les regroupe en sociétés de fleurs comme dans le cas de la marguerite ou de l'édelweiss.
Résolument évolutionniste et raisonnablement darwinien, ce livre, fruit de cinquante ans de recherches et de réflexions sur le sujet, ouvre de nouvelles perspectives à la compréhension du phénomène vivant. L'amateur de sciences naturelles et l'amoureux de la nature y trouveront bien des raisons de s'émerveiller. -
Alors que l'on s'apprête à célébrer en 2009 le cent cinquantième anniversaire de la théorie de l'évolution fondée par Darwin dans L'Origine des espèces, ce nouvel essai de Jean-Marie Pelt s'emploie à récuser la fameuse « loi de la jungle » qui, dans une nature réputée « cruelle », serait le seul moteur de l'évolution. Il montre qu'il existe une raison du plus faible : tout au long de l'histoire de la vie sur terre, des premières bactéries jusqu'à l'homme, là où les plus gros et les plus forts n'ont pas su résister aux grands cataclysmes et aux changements climatiques, ce sont souvent les créatures les plus humbles qui ont survécu. C'est aussi parmi les plus faibles que sont nées les plus belles histoires de solidarité, par la symbiose. C'est enfin chez les plus vulnérables que l'ingéniosité adaptative a développé ses plus belles inventions.
Notre société humaine, livrée à un esprit de compétition exacerbé, où les « tueurs » de la guerre économique sont venus renforcer les rangs des guerriers dans la lutte pour le « toujours plus », est promise aux mêmes cataclysmes, financiers ou nucléaires, si elle n'entend pas cette leçon de la nature qui fait de l'égoïsme la maladie mortelle des plus forts et de la solidarité la force indéfectible des faibles.
Dans cet ouvrage fourmillant d'anecdotes puisées au coeur du monde végétal et animal, Jean-Marie Pelt s'en donne à coeur joie pour nous raconter l'extraordinaire énergie des petits, réputés faibles...
Jean-Marie Pelt est professeur émérite de biologie végétale et de pharmacologie à l'Université de Metz et président de l'Institut européen d'écologie. La majorité de ses livres est publiée aux Editions Fayard. -
La solidarité chez les plantes, les animaux, les humains
Jean-marie Pelt
- Fayard
- Documents Fayard
- 1 Septembre 2004
- 9782213620909
Une interprétation, fort discutable, de l?oeuvre de Darwin a imposé la compétition et la lutte comme les moteurs de la vie, aussi bien dans la nature que dans la société. Or la nature met en oeuvre d?innombrables systèmes de symbioses et de solidarités qui ont joué un rôle déterminant dans toute l?évolution biologique et sans lesquelles il serait impossible de comprendre le fonctionnement des écosystèmes. Les lichens comme les coraux sont des êtres doubles où chacune des parties rend des services à l?autre ; quant aux champignons, ils nourrissent les arbres qu?ils paraissent parasiter.
Dans le règne animal, les prestations de services mutuels entre espèces sont tout à fait courantes. Poissons et oiseaux pratiquent des comportements d?entraide qui témoignent d?un authentique altruisme : ceux-ci, comme l?amitié chez de nombreux mammifères, ne sont pas le propre de l?homme.
Quant aux sociétés humaines, elles ont mis en oeuvre de précieuses organisations : les mutualités, les coopératives, la sécurité sociale et les assurances, etc., qui sont la base de l?économie solidaire.
La mise en oeuvre de nouveaux mécanismes de solidarité sera pourtant absolument nécessaire si l?on veut assurer demain à tous un emploi et un statut dignes d?un être humain ; mais aussi pour sauver la planète des menaces grandissantes que notre mode de développement fait peser sur elle. -
Un collégien interroge le botaniste écologue sur ce que recouvre le terme d'écologisme, le lien entre croissance écologique et décroissance économique, les OGM ou encore le rapport entre science et religion.
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Ces Voies du bonheur sont une façon pour Jean-Marie Pelt de nous parler différemment d'écologie, mais avec une approche tout empreinte de spiritualité. C'est à un retour aux origines qu'il nous convie ici, aux grands textes fondateurs de notre civilisation.
Qu'il s'agisse des trois religions monothéistes, mais aussi du bouddhisme ou des cultes animistes, les écrits et paroles recueillis de ces différentes traditions sont unanimes : l'homme se doit d'être proche de la nature, de la terre-mère, car c'est elle qui le porte et le nourrit.
En nous proposant ces très beaux textes, Jean-Marie Pelt nous fait entendre ce message envoyé par nos lointains ancêtres et qui mérite d'être médité.
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Paru en 1977, ouvrage fondateur de la pensée écologique, L'Homme renaturé donnait déjà tout son sens à l'itinéraire de Jean- Marie Pelt, homme de science et de foi. L'auteur ne se contente pas ici de dresser le bilan noir de la civilisation industrielle, mais en appelle à l'imagination et à la créativité afin d'inventer de nouveaux possibles. Pour ce promoteur de l'écologie urbaine, les solutions à la crise planétaire supposent le dépassement de l'instinct de puissance et de domination en vue de la seule victoire qui ait un sens : celle que l'homme conquiert sur luimême, dans un combat intérieur jamais achevé et qui reste le vrai moteur du progrès . Ces solutions ne tiennent pas seulement pour lui au souci de l'environnement, à la recherche d'une autre croissance, mais aussi à une dimension oubliée : la sagesse, qui seule peut conjurer les excès et les risques.
La Vie sociale des plantes raconte comment, à notre image, celles-ci s'organisent en sociétés régies par des lois, sans méconnaître ni le conflit ni la solidarité. De l'Univers à l'être retrace l'histoire de l'évolution, du big bang à l'apparition de l'homme. La trilogie formée par La Loi de la jungle, La Solidarité chez les plantes, les animaux, les humains et La Raison du plus faible montre que la nature ne se réduit pas au règne du plus fort, mais invente ses propres règles de coopération et d'harmonie pour assurer son équilibre et son unité. Nature et Spiritualité, enfin, souligne les profondes convergences qui relient les grands courants spirituels d'Orient et d'Occident s'agissant de l'alliance vitale de l'homme et de la nature.
L'oeuvre de Jean-Marie Pelt s'impose ici, dans toute son ampleur et toute sa cohérence, comme une des plus nécessaires aux hommes de notre temps. -
Avec Jean-Marie Pelt (JMP), tout part du jardin et tout revient au jardin. Tel est le fil rouge de ce livre à deux voix, écrit en alternance : JMP parle de l'importance des jardins dans la maison, la rue, la ville, sur la Terre. En contrepoint, Paul Couturiau apporte une biographie thématique du grand savant.
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Non, les saints ne sont pas tristes ! A l'heure où pullulent les stars médiatiques, Jean-Marie Pelt dépoussière ces modèles enfermés dans leur niche, ou tellement proches que nous ne les voyons pas.
Nous découvrons des vies incroyables ou minuscules, et dont nous ignorions qu'elles étaient si romanesques. Sait-on ce que l'école laïque doit à Jean-Baptiste de La Salle ? Se souvient-on du saint des clochards, Benoît Joseph Labre, ou de celui des loubards, Philippe Néri ? L'auteur évoque, non sans humour, la résistance des vierges martyres épuisant leurs bourreaux ; il s'enflamme à l'évocation des visionnaires et des écologistes ; il n'oublie pas les saints bouddhistes, indiens ou musulmans, ni non plus sa gouvernante ou son coiffeur, dignes également de prendre part à cette assemblée.
Toutes ces figures ont un point commun : avoir porté l'amour de Dieu, des hommes et de la nature à sa plus haute incandescence. Heureux les simples qui, comme les fleurs du même nom, révèlent leurs pouvoirs à qui sait les cueillir et en route pour ce pèlerinage où le sublime côtoie le burlesque, mais où la joie est toujours présente !
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" S'il n'y avait plus de plantes? Eh bien, nous ne serions évidemment pas là pour en parler. D'ailleurs, nous ne serions même pas là du tout. Plus de plantes: plus d'hommes. Nous n'aurions donc pas l'occasion d'admirer ces superbes roses qui égaient le studio d'enregistrement où nous venons raconter ces histoires...Il n'y aurait pas non plus ce livre parmi d'autres, car leur fabrication consomme des tonnes de pâte à papier qui provient pour l'essentiel des forêts de pins. Plus de plantes, plus de pins, et plus non plus de pain, car plus de blé.Au restaurant, ce serait pire encore: plus de fruits, plus de légumes, plus de céréales _ condamnation de tout régime végétarien! Mais plus de viande non plus, car la vache broute l'herbe qui fait sa chair... Plus d'épices, plus de condiments, plus de jus de fruits, de bière, de vin, de café, d'alcool... Il ne resterait que le sel et l'eau! Bref, nous serions condamnés à nous nourrir d'eau de mer, comme les toutes premières algues, nos très lointaines ancêtres vieilles de plus de trois milliards d'années...Inutile de poursuivre, chacun a compris: plus de plantes, plus rien. Et surtout plus d'oxygène dans l'air, donc plus de respiration possible. Bref, sans plantes, nous mourrions non seulement affamés, mais encore asphyxiés dans un désert de sable et de cailloux.Mais imaginons le scénario inverse: ce sont les plantes qui parlent; elles se disent entre elles: " Et s'il n'y avait plus d'hommes? "...Professeur de biologie végétale et de pharmacognosie à l'université de Metz, président de l'Institut européen d'écologie, Jean-Marie Pelt a publié depuis 1956 plus d'une centaine de communications scientifiques et de travaux généraux portant notamment sur l'écologie végétale, l'ethno-botanique, les plantes médicinales et, depuis 1972, sur les problèmes généraux d'environnement. Il a obtenu en 1977 le Grand Prix des Lectrices de Elle pour son ouvrage L'Homme renaturé (Le Seuil).
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Les plantes qui guérissent, qui nourrissent, qui décorent
Jean-marie Pelt
- Chene
- 15 Octobre 2014
- 9782812311147
Les Vertus des plantes, Ces Plantes que l'on mange, La Beauté des plantes et des fleurs : les 3 ouvrages de référence parus aux éditions du Chêne de Jean-Marie Pelt réunis en un seul volume. Pour tout savoir sur les vertus des plantes et des fleurs, des plus douces aux plus puissantes.
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Apprenez aux jeunes à regarder les étoiles
Jean-marie Pelt
- Presses D'Ile De France
- 15 Avril 2011
- 9782708881297
Jean-Marie Pelt, écologiste convaincu, nous invite à regarder les étoiles pour écouter le silence et contempler la nature. Avec lui, éduquons les jeunes à l'essentiel pour coopérer à l'émergence d'une autre culture.
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Des jardins et des hommes
Gilles Clément, Michael Lonsdale
- Bayard
- Societe Bayard
- 16 Mars 2016
- 9782227488724
Quoi de commun entre Michael Lonsdale le comédien, Jean-Marie Pelt, le biologiste, Edgar Morin le sociologue et Gilles Clément, le paysagiste? Leur amour des jardins, qu'ils veulent défendre et promouvoir. Chacun raconte, dans beau texte, très personnel, la relation qu'il entretient avec le jardin. En fonction de leurs domaines respectifs, de leur personnalité, de leur histoire, ces quatre personnalités portent sur les jardins des regards très différents. Pour Michael Lonsdale, le jardin renvoie à l'enfance, à certains films tournés en Angleterre, à la méditation autour de figures chrétiennes telles que sainte Thérèse ou François d'Assise. Il évoque pour Jean-Marie Pelt un grand-père merveilleux qui le lui a fait découvrir et qui l'a conduit à la recherche scientifique et la découverte de l'écologie. Il voit dans le jardinier celui qui sait faire vivre ensemble les plantes qui s'aiment. Pour Gilles Clément, le jardin est un espace d'expression, de contestation, de remise en cause de la société de consommation. Edgar Morin, lui, voit dans le jardin une oasis de liens amicaux, le symbole d'une civilisation du « bien vivre ». En fait pour tous, les jardins sont des lieux d'expression de défense de la biodiversité, où se créent et se vivent des relations d'amitié.
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C'est quoi l'écologie ?
Emile
- Editions De L'Aube
- Les Grands Entretiens D'emile
- 2 Avril 2015
- 9782815911795
Qu'est-ce que l'écologie ? Qu'implique le fait de se dire écologiste ? Faut-il lier croissance écologique et décroissance économique ? Que penser des OGM ? Quel rapport entre science et religion ? Dans cet échange entre un adolescent et un philosophe, on (re)découvre la curiosité dont on peut témoigner à cet âge. La pertinence des questions amène l'intellectuel à exprimer sa pensée avec clarté et concision. Il en résulte un entretien au ton original, accessible et souligné par le trait intelligent de Pascal Lemaître, qui intéressera aussi bien les ados que leurs parents.
Jean-Marie Pelt est biologiste, fondateur de l'Institut européen d'écologie, une association de recherche et de promotion de l'écologie, notamment en milieu urbain.
Émile est collégien à Corbigny, dans la Nièvre.
Pascal Lemaître est illustrateur dans l'édition et dans la presse internationale.
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L'érosion de la biodiversité est un fait incontournable, une tragique certitude.
Au rythme des découvertes actuelles, il faudrait plus d'un millénaire pour décrire la totalité des espèces de la planète. Et l'espèce humaine ? Avec ces 7 milliards 300 millions d'individus est-elle un succès de l'évolution ? Sans doute, et pourtant... Apparue il y a moins de 200 000 ans, elle est parvenue à elle seule à déséquilibrer l'ensemble de la biosphère érodant la biodiversité, abusant des ressources, modifiant les climats et polluant la nature.
En partant de ce constat lucide et éclairé, Jean-Marie Pelt veut nous dire que nous sommes tous concernés par le devenir de notre planète et que c'est en respectant toutes les formes de la diversité que nous parviendrons à réconcilier et unir l'homme et la nature.
Il nourrit ces pages d'histoires naturelles où se côtoient à loisir l'univers animal et végétal et il nous délivre, en témoin émerveillé et formidable passeur qu'il fut, un message de vigilance, de combat et d'espoir tout à la fois Botaniste, pharmacologue, écologiste avant l'heure (il fut président de l'Institut européen d'écologie), Jean-Marie Pelt nous a quittés à la fin de l'année 2015, ce livre est en quelque sorte son livre testament. Il a publié l'ensemble de son oeuvre aux Editions Fayard. -
Ce livre ne se veut pas un ouvrage savant. Plus modestement, il entend mettre en lumière les profondes convergences des grandes traditions philosophiques, spirituelles et religieuses du monde sur des points essentiels de la sensibilité moderne.
Celle-ci se décline en trois points : la nécessaire sobriété écologique pour limiter l'épuisement des ressources naturelles ; l'alliance nécessaire de l'homme et de la nature pour maintenir les grands équilibres biologiques et climatiques ; la mise en cause enfin du rêve prométhéen si caractéristique de notre temps, où les sciences et les techniques, étroitement liées au capitalisme, emmènent l'humanité au pas de charge dans un rêve de puissance et de domination au mépris de toute modération et de toute sagesse.
Pour assurer l'avenir de nos enfants, des choix urgents s'imposent ; ils devront tenir compte des exigences nouvelles imposées à l'Homo sapiens, dès lors qu'il est la seule espèce vivante à éclore à la conscience et donc à la responsabilité. Car nous sommes désormais les seuls responsables de l'avenir.
Il va falloir choisir, et vite, entre la poursuite effrénée de l'évolution actuelle et aller droit dans le mur, ou changer de cap et aller résolument vers une autre civilisation, Homo sapiens contre Homo demens.
Ce livre voudrait éclairer et faciliter ce choix. -
Nous sommes peu nombreux, quelques voix dispersées, à dénoncer le massacre du vivant. Il est grand temps que le cercle s'élargisse. L'urgence nous dicte aujourd'hui de vous livrer notre expérience pour que vous puissiez juger de la situation : votre situation d'êtres humains bientôt incapables de léguer à leur descendance une planète en bonne santé. Peut-être même incapables de léguer la vie telle que nous la connaissons. Une vie immensément belle, mais infiniment plus rare et fragile que ce que nous croyons. Une vie agressée par les pollutions chimiques, génétiques, et par la disparition accélérée de milliers d'espèces. Une vie menacée par notre usage du monde. Nos sociétés, nos économies se sont développées à partir de l'axiome d'une Terre inépuisable, corvéable à merci. Et aujourd'hui, nous devons affronter l'épuisement des ressources naturelles (eau, pétrole, gaz, sols arables, forêts) et une transformation peut-être irréversible. Alors arrêtons de nous leurrer en imaginant que la science trouvera bien, un jour, une solution ! Car que font-ils, les scientifiques, notamment les biologistes ? Sont-ils à ce point aspirés par leurs microscopes et leurs éprouvettes qu'ils n'aient pas conscience de l'urgence ? Cette urgence, elle est nôtre, parce que nous sommes des amoureux de la vie. Cette urgence, nous voulons que vous la fassiez vôtre.
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De la nature la plus sauvage aux espaces que l'homme aime à leur aménager, les fleurs et les plantes nous prouvent chaque jour leurs multiples vertus ornementales. Chacune possède ses qualités décoratives propres et les exprime pleinement selon son environnement. Dans ce troisième opus, Jean-Marie Pelt nous conte avec son talent habituel la merveilleuse aventure des plantes qui ornent aussi bien nos parcs et jardins que nos balcons et salons. Du traditionnel géranium à la rose légendaire, jusqu'au très exotique strelitzia, l'auteur nous éclaire tour à tour sur leur origine, leurs spécificités botaniques et sur l'histoire que l'homme entretient avec chacune d'entre elles. La très riche iconographie de l'ouvrage marie des illustrations anciennes aux magnifiques photographies contemporaines de Virginie Pérocheau.
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Le monde évolue à toute vitesse. Le vent aussi, comme on l'a vu lors des tempêtes de la Noël 1999 ! Ici, l'euphorie de la croissance retrouvée et des exploits de la « nouvelle économie » ; là, des cyclones d'une violence encore jamais vue dans nos régions. Ainsi, tandis que l'économie prospère, l'écologie dégénère.
Il est temps d'agir !
Faut-il se contenter de ranger les transats sur le pont d'un Titanic dès à présent condamné au naufrage ? Ou changer carrément de direction, comme le ferait celui qui, par mégarde, aurait pris l'autoroute en sens inverse ? Changer de direction et le faire sans tout casser : tel est le propos de ce livre.
Pas question de dresser ici un bilan exhaustif des dommages causés à la planète par notre économie de cigales imprévoyantes. D'autres l'ont fait et les « états des lieux » ne manquent pas. Ce qu'il faut, c'est construire et refonder. Et, pour cela, réunir des matériaux épars et tenter de bâtir une synthèse cohérente qui ne s'apparente ni à de la science-fiction, ni à une futurologie débridée.
L'on passe donc ici en revue l'essentiel des activités humaines proposant, à partir d'événements suggestifs et d'exemples concrets, les voies et moyens susceptibles d'engendrer un puissant courant de réformes en vue de protéger l'homme, la nature et la vie, et de promouvoir de nouveaux thèmes de réflexion et d'action à l'aube du troisième millénaire.
Le but de cet essai, on l'aura compris, est de déboucher sur un autre avenir possible et de laisser en bon état, à nos enfants et petits-enfants, la Terre que nous avons reçue en héritage... -
Le « Grenelle de l´environnement » a prévu de réduire de moitié l´utilisation de pesticides à l´horizon 2018. Maintes questions se posent en effet depuis des années sur leurs effets sur la santé, et il est tout à fait probable que la disparition totale des abeilles dans certaines régions est due à leur emploi intensif. Aussi doit-on envisager dès à présent le remplacement de ces produits, que ce soit dans les vastes exploitations agricoles, dans les jardins grands et petits des « rurbains », voire dans ces cultures miniatures qui agrémentent les balcons et terrasses des citadins. De nouvelles stratégies doivent permettre à ces adjuvants de la vie, de la beauté et de la fécondité des plantes, qui font aujourd´hui l´objet d´intenses recherches (stimulation des défenses naturelles des végétaux, utilisation de produits peu ou pas nocifs, développement de plantes qui « dépolluent » les sols, symbiose avec des champignons, etc.), d´éviter le recours systématique à des produits chimiques.
Botaniste et fervent écologiste avant l´heure, Jean-Marie Pelt fait ici le point sur l´ensemble de ces perspectives prometteuses et parfois très originales dont certaines sont d´ores et déjà mises en oeuvre à travers le monde.
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Alors qu'aujourd'hui tout nous somme d'être performants, puissants, pleins d'énergie, maîtres de nous, des autres et de l'inconnu, nous ne savons que masquer, voire renier notre part de fragilité.
Or, reconnaître notre vulnérabilité, notre fragilité, notre légèreté permet de construire notre identité d'êtres libres, loin de la position factice de parfaites mécaniques dominant sentiments et aléas.
Bachelard, Lao Tseu, Pascal, Sacha Guitry, Howard Buten, Christian Bobin, René Char, Bernard Ugueux, Rumi . égrènent en de courts textes les facettes poétiques et sensibles de la fragilité, et en vantent l'intérêt et la valeur.
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L'écologie pour tous ;quelle planète pour demain ?
Jean-marie Pelt
- Jubile - Le Sarment Editions
- 15 Septembre 2010
- 9782866795245
Là démarche écologique prend, peu à peu, une place jamais égalée dans la conscience collective.
Cependant, des discours contradictoires, alimentés par des mobiles économiques, politiques ou médiatiques, brouillent trop souvent la réflexion au risque de lasser l'opinion et de la détourner durablement d'un débat qui engage notre avenir. Cet ouvrage se situe résolument en contrepoint de ces dérives. Il suggère des actions simples et novatrices, adaptées aux différents contextes culturels. Invitant à une révolution des modes de vie, il élargit la réflexion à un véritable humanisme trop souvent oublié.
Le parti qui a été pris d'un entretien, au cours duquel sont abordées les questions simples que peut se poser le lecteur non spécialiste, rend l'exposé particulièrement limpide.
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Paroles de nature ; une mauvaise herbe est une plante dont on n'a pas encore trouvé les vertus
Jean-marie Pelt
- Albin Michel
- Carnets De Sagesse
- 28 Septembre 1995
- 9782226070524