Filtrer
Support
Éditeurs
- Cenomane (7)
- Lunatique (7)
- Rougerie (5)
- Honore Champion (3)
- Pu Du Septentrion (3)
- Le Realgar (2)
- PU de Paris Nanterre (2)
- Atlande (1)
- Charles Corlet (1)
- Classiques Garnier (1)
- EDILIVRE (1)
- GESTE (1)
- HERMANN (1)
- Invenit (1)
- La Bartavelle (1)
- Lavoisier Medecine Sciences (1)
- Non Lieu (1)
- Presse Universitaire de Rennes (1)
- Publibook (1)
Prix
Jean claude Leroy
-
-
-
-
-
« Tu n'es pas un corps » est un recueil de dix longs poèmes de Jean-Claude Leroy illustrés par les encres de Gwenn Audic. Tout au long de ses poèmes, l'auteur dénonce tour à tour et avec virulence mais désenchantement, toutes les dérives de notre société : société du divertissement et du spectacle, matérialisme prédominant, État policier et société de surveillance, élimination des voix discordantes ou contestataires, société nucléarisée, société dominée par une caste politique et économique, politiques hypocrites et affairistes au détriment de l'altruisme et de l'amour.
-
Composé de trois récits indépendants, Comédie du suicide explore trois regards sur la mort. Le deuil amoureux, le deuil égoïste et la chute conjointe de deux êtres étouffés par la vie.
Dans « Ce pont qui me traverse », récit onirique qui n'est pas sans rappeler ceux d'Henri Bosco, le narrateur, qui vient de perdre sa compagne, morte subitement, est submergé par le désespoir et refuse sa disparition. Cette attitude débouche sur une autre réalité, comme si l'amour au-delà de la mort déguisait les apparences de la vie jusqu'à en modifier les règles connues.
Dans « Comédie du suicide », qui donne son titre à l'ensemble, une tonalité plus cynique succède à la voix romantique empruntée dans le premier récit. Là, le chantage au suicide, propre à ceux qui tiennent discours, s'oppose à l'autodestruction muette, comme la frivolité et l'égoïsme masculin s'opposent à l'implication amoureuse, vitale, des femmes.
Au final, « L'Enfer du décor » présente la mort rendue inévitable par l'enfermement et la passivité. Un couple s'enferme peu à peu dans une existence subie et partagée où le délabrement grotesque qui s'établit faute de lucidité mènera jusqu'à un dénouement tragique. Tableau final aux allures de sinistre caricature.
Dans ce livre, Jean-Claude Leroy prolonge la démarche inaugurée dans Entrée en matière, notamment dans l'emploi d'un « je » narrateur, mais sans en reproduire tous les caractères. Quoiqu'indépendants, les trois récits forment un tryptique où les relations amoureuses se font écho à travers des situations qu'illustre bien cette phrase de l'auteur : « Quand les femmes cessent d'avoir peur elles sont capables de tout, et elles nous font peur. » L'auteur a bénéficié pour la rédaction de cet ouvrage du soutien du Centre National du Livre.
-
dans " cairo la victorieuse ", capitale égyptienne tiraillée entre hédonisme sommaire et discipline religieuse, le narrateur part à la recherche de laure, jeune femme qu'il a aimée ici d'une passion dévorante.
les tourments de l'attente, de l'impuissance, se chargent de désirs, de visions. les corps écartés se lavent d'amour, d'inconscience. au cours d'errances fébriles se nouent le souvenir et la prégnance de ces instants oú la vie et le rêve s'entremêlent, se nourrissant l'un de l'autre pour ouvrir les portes d'un nouvel espace, intime, inquiétant, dans lequel l'être humain retrouve l'état initial d'incertitude et de songe.
dans la nuit citadine, des enfants des rues accompagnent et guident les amants perdus. la maison féerique et désertée d'un fonctionnaire de la culture devient le nid d'une renaissance. et, dans la figure du peintre heykal, à qui le modèle disparu retournera finalement son art sous forme de portrait absolu, surgit peut-être en filigrane l'image du narrateur et de sa quête.
-
Pas pour déplaire ou plaire
mais pour dire la chose que j'ai au ventre
pas par raison ou par prudence
mais pour sortir du noir avec la peau des doigts
pour franchement franchir la frontière
et que le mur tombe sur ceux qui l'ont dressé
Ecrire pour peut-être connaître
pour tenter une cause une chose une colère
pour tenter d'ouvrir là où c'est fermé
ébranlé une forteresse
une certitude
avec un sourire
ou un poignard -
entre la série noire et le roman initiatique, onze récits pour onze vrais ou faux départs dans une nouvelle existence, sacralisée, expéditive.
a chaque fois autre, la première personne du singulier est ici livrée à elle-même, jusqu'au bord de la folie ou de la révélation. le lecteur se retrouve tour à tour dans la peau d'un
délinquant xénophobe, d'une gamine harcelée, d'un érèmiste entreprenant, d'un clochard antipathique, d'un auto-stoppeur gigolo, d'une banlieusarde amoureuse, d'un bébé terrifiant. onze voix exacerbées sortant de l'ombre d'un même monde oppressif oú les mal-partants ont peu de chances d'arriver à leurs fins.
-
«C'est bien de cela qu'il s'agit, de faire vivant.» Après quatre livres composés de nouvelles ou de récits courts, Jean-Claude Leroy propose avec Rien seul son premier roman.
C'est l'histoire de Cédric, «un être silencieux et obéissant qui, pour des raisons pratiques, jamais pour s'épancher ou livrer un sentiment, s'exprime d'une voix douce - sauf s'il est vraiment ivre, alors il lui arrive de redire après Jean-Pierre une opinion sur la valeur d'un téléfilm ou sur la beauté d'une femme.» ; Cédric qui «ne montre jamais d'entrain à réaliser quoi que ce soit, néanmoins personne ne le suppose indifférent» ; qui «peut rester assis près d'un arbre pendant des heures, ne disant rien, sans manquer de rien» ; qui va bientôt se retrouver clochard et alcoolique dans une société qui refuse toute place à ceux qui ne se normalisent pas.
«Cédric est encore un tout jeune homme mais il véhicule toutes les défaites transmises par des générations de perdants, toutes les humiliations qu'il a partagées avec son père quand trop de fatigue et d'abrutissement l'empêchaient de se tenir debout dans le regard de ses enfants. Cédric a hérité d'une force dénuée d'enthousiasme, une force tout juste bonne à supporter un homme et à le faire obéir aux lois diverses de l'exploitation.» Quant à «Auguste, le père toujours saoul, il n'y a que mourir qu'il a su faire, impeccablement.» Cédric semblait pourtant capable de vivre, après son départ - sa fuite ? - avec Jean-Pierre vers ce qui pouvait paraître un avenir, son initiation amoureuse avec Judith, puis sa rencontre avec Annick et la naissance de leur fille Violaine, qu'«il préfère photographier que prendre dans ses bras, il craint de l'abîmer.» Seulement voilà, il n'arrive pas à trouver sa place, vivre lui est douleur. Et la société s'en mêle, évidemment. «C'est comme s'il avait glissé d'une marche et que nul n'avait prévu qu'il pût remonter un jour.» Alors tout bascule peu à peu, irrémédiablement. Il va pourtant rencontrer dans les marges de cette société d'autres solitudes pétries de cette humanité qu'on ne veut plus leur reconnaître : Marco, le clochard, qui ne demande rien, l'accepte comme il est ; la grand-mère aussi, plus tard, qui va lui ouvrir sa porte, l'accueillir maternellement dans le silence de sa mutité - alors «Cédric se découvre un certain goût de vivre, du genre qui survient quand on est amoureux sans le savoir. (...) Par ce qu'il croyait son malheur il avait contracté la honte, l'empêchement. Sa douleur même, il n'osait la faire parler. Surtout pas elle. Maintenant il voit qu'on peut ne rien vouloir, ni vaincre ni mourir.» Mais nos sociétés supportent mal ces êtres-là... Le livre se termine dans une dystopie effrayante. Une perspective effroyable dont les signes avant-coureurs sont bien perceptibles...
«Il faut attendre d'entrevoir sa dernière heure pour éprouver enfin la délivrance, ensuite les minutes peuvent bien durer le temps qu'elles veulent, on est imbattable.» À propos de Comédie du suicide, Bernard Bretonnière écrivait dans Encres de Loire : «Honnêteté, à coup sûr : éthique, littéraire, intellectuelle. Est-ce si commun?» Et à propos du style de Jean-Claude Leroy : «[ce] style souverain [qui] fait gagner l'alchimie permettant à toute littérature digne de ce nom de transmuer en or le plomb noir de ce que l'on appellera, pour dire vite, la mélancolie.» Ces remarques valent pour Rien seul. Avec ce premier roman, Jean-Claude Leroy réalise comme une quintessence de ses livres précédents. Prenant faussement l'aspect de récits de vie, la structure romanesque et l'écriture portent le propos à la dimension d'un livre rare par sa force et l'émotion qu'il suscite, où s'épanouissent les qualités poétiques de l'écriture de l'auteur. Mettant en scène les déshérités, les accidentés de la vie, le monde des gens ordinaires qui survivent à coup de courage et de lâcheté, de désespoir et d'enthousiasme imperceptibles, d'intelligence lucide et muette, Rien seul mérite, c'est notre conviction d'éditeur, la belle reconnaissance de bijou de la littérature.
-
Un cahier sans école ; textes d'atelier
Jean-claude Leroy
- Cenomane
- Mots-nambules
- 11 Juin 2015
- 9782916329673
La première oeuvre est une esquisse de texte qui emprunte à la fois au carnet, au journal et à l'essai. Elle est accompagnée d'un texte issu d'un atelier d'écriture.
-
J'étais seul et sans mémoire depuis cinq ou six années. Je ne savais plus quoi, mais il avait bien fallu l'oublier. Mon nom même m'apparaissait comme une résonance plutôt étrange, je l'avais perdu sans doute pour gagner celui de fleurs et d'astres que je distinguais nouvellement - le monde me devenait familier, m'engloutissait. La vieille maison dont j'avais hérité souffrait de désolation, j'y errais dans un étroit périmètre de pénombre, entre des murs gris et des objets surannés. Une atmosphère mélancolique m'imbibait comme un mauvais vin, une piquette prise à contre-coeur. Cependant je vivais en continuant de vivre, ne méritant plus que de l'habitude. Rien de triste, en somme, simplement la vie de presque tout le monde. L'hiver venait souvent, j'avais froid. Des heures durant je me tenais sur le seuil, assis sur la pierre d'entrée, comme à attendre. Ainsi ce jour.
-
Lettre ouverte (longtemps réservée) à un éditeur noyé en poésie et dans son sang
Jean-claude Leroy
- Le Realgar
- 30 Mars 2021
- 9782491560195
« Le temps d'ignorer la mort perd peu à peu de son crédit et il reste à chacun davantage de souvenirs à mesure qu'il les invente, qu'il croit les retrouver. Est-ce la mémoire qui se dilue ou vraiment se comble-t-elle comme une étuve se brouille de vapeur, suscitant chaleur et confusion ? Tout est là, pourtant, je n'ai pas rêvé, et j'aurais même quelques preuves à fournir. Comme j'étais à ton enterrement, me plaindrais-je d'en être revenu ? Tout a continué, Patrice, sans toi et avec toi. »
-
Retrait ; voyage autour de mon atelier
Jean-claude Leroy, Eric Pénard
- Lunatique
- 1 Janvier 2017
- 9791097356040
S'enfermer pour observer le décor qu'on a choisi. S'enfuir pour tenter de se tenir en soi, dans son entier. L'espace est intérieur, d'où qu'on sorte.
Voyage autour de mon atelier d'Éric Pénard dessine un journal de bord.
La « coque de noix » s'appelle l'« atelier », où l'artiste pose son réel, ses fantaisies. Il suffit d'engager la traversée, de s'attacher aux détails, aux visages qui surgissent des objets, à l'espace que découpe l'oeil, et le monde s'ouvre.
Dans Retrait, Jean-Claude Leroy rapporte l'Inde rêvée, ici décrite à toute allure, comme un échec, et qui ne peut rien pour lui. Un exil impossible, vécu dans un lointain qu'il n'a pas suffi d'aborder, qui reste hors de portée. La parenthèse doit se refermer.
Par un secret agencement, qui ne révèle qu'après coup sa raison, deux rendez-vous intimes, étrangers l'un à l'autre, sont ici articulés. Comme si le jeu était de divertir la géographie, la distance - non pas la lecture -, dans une mise en regard inattendue, inaperçue. -
Le problème des déchets radio-actifs a toujours été mis en avant par les opposants au nucléaire. Les gouvernements successifs rencontrent d'énormes difficultés à imposer des centres de stockage en profondeur.
Hiver 2000, quinze sites sont présélectionnés. En Mayenne notamment, où une véritable « réaction en chaîne » se produit, soit une cinquantaine d'associations militantes regroupant environ 8000 personnes, et des manifestations « paysannes » comme il ne s'en était jamais vu ici.
Jean-Claude Leroy propose le récit des événements. Surtout, il tente un éclairage signifiant et sensible d'une campagne épanouie dans sa colère - où le lien à la terre et aux générations veut exister encore, autorisant peut-être le lien aux proches, la solidarité universelle - toujours en restituant au plus près ce qu'il a pu entendre, comme prises de parole, de conscience.
-
Dans « Cairo la victorieuse », capitale égyptienne tiraillée entre hédonisme sommaire et discipline religieuse, la narrateur part à la recherche de Laure, jeune femme qu'il a aimée ici d'une passion dévorante.
Les tourments de l'attente, de l'impuissance, se chargent de désirs, de visions. Les corps écartés se lavent d'amour, d'inconscience.
Au cours d'errances fébriles se nouent le souvenir et la prégnance de ces instants où la vie et le rêve s'entremêlent, se nourrissant l'un de l'autre pour ouvrir les portes d'un nouvel espace, intime, inquiétant, dans lequel l'être humain retrouve l'état initial d'incertitude et de songe.
Dans la nuit citadine, des enfants des rues accompagnent et guident les amants perdus. La maison féerique et désertée d'un fonctionnaire de la culture devient le nid d'une renaissance. Et, dans la figure du peintre Heykal à qui le modèle disparu retournera son art sous forme de portrait absolu, surgit peut-être en filigrane l'image du narrateur et de sa quête... -
-
La Vie brûle est le récit romancé d'un séjour en Égypte durant la séquence révolutionnaire de l'hiver 2011, inscrite dans ce qui fut appelé le Printemps arabe. Journal des événements vécus en simple témoin analphabète, à travers la vision, le ressenti, le partage des émotions et opinions, c'est aussi un voyage intérieur percuté par les mauvaises nouvelles qui surviennent. La perte d'un ami dans un accident de la circulation en Inde. La catastrophe nucléaire de Fukushima.
Tout cela cohabite dans une prose réflexive où, par l'esprit critique, mais aussi par l'amitié, « l'humanité de l'humain » cherche à garder tous ses droits. -
L' univers de Cendrars est traversé de voyageurs hallucinés, qu'une idée fixe a jetés sur les routes : tout quitter pour se refaçonner. Se faire enfin la belle. La quête de l'élixir de longue vie ou du secret des choses dévore ces aventuriers de l'esprit. Brûlés, boiteux, rongés, manchots, ils ont lâché la proie pour l'ombre et rêvent de voir le monde surgir à l'état naissant, avec des yeux d'enfant émerveillé.
Autant qu'une règle de vie, partir est un précepte d'écriture : ne jamais s'enfermer dans une formule. L'étonnante diversité des livres de Cendrars (poèmes, romans, reportages, mémoires), de même que l'inventaire des enthousiasmes qui l'ont porté vers la musique, la peinture, le cinéma, la publicité ou la radio, révèlent un créateur en mouvement perpétuel, à l'écoute du « profond aujourd'hui ». Ce qui fascine dans l'atelier du poète est le refus de dissocier l'expérimentation des formes et l'expérience de soi. Sous le plaisir de rompre, se relance une seule et même hantise : l'amour des commencements.
-
Blaise Cendrars, l'homme foudroyé
Claude Leroy, Sylvain Dournel
- Atlande
- Clefs-Concours ; Lettres Xxe Siecle
- 27 Novembre 2019
- 9782350306285
Traitant de l'oeuvre du XXe siècle au programme des agrégations externes et internes de Lettres classiques et de Lettres modernes ainsi qu'au concours spécial de l'agrégation, l'ouvrage propose tous les éléments nécessaires à la réussite du candidat.
Comme tous les clefs-concours de Lettres médiévales, l'ouvrage est structuré en quatre parties :
Repères : le contexte historique et littéraire Problématiques : comprendre les enjeux du programme Le travail du texte : lexicologie, morphosyntaxe, stylistique Outils : pour retrouver rapidement une définition, une idée ou une référence
-
" Ce matin est le premier jour du monde. " Avec le poète du Panama, toujours nous sommes ramenés à la naissance mystérieuse de tout. La passion des origines étend son empire à tous les domaines de la vie et de la création. Rien n'est plus exaltant pour lui que partir. Mais, dans la bourlingue à la Cendrars, l'amour du voyage ne fait qu'un avec le désir d'aller à la rencontre de l'inconnu et à la recherche de soi. Partir c'est renaître. Son univers est traversé de voyageurs hallucinés, qu'une idée fixe a jetés sur les routes : tout quitter pour se refaçonner. Se faire enfin la belle. La quête de l'élixir de longue vie ou du secret des choses dévore ces aventuriers de l'esprit. Brûlés, boiteux, rongés, manchots, ils ont lâché la proie pour l'ombre et rêvent de voir le monde surgir à l'état naissant, avec des yeux d'enfant émerveillé. Autant qu'une règle de vie, partir est un précepte d'écriture : ne jamais s'enfermer dans une formule. L'étonnante diversité des livres de Cendrars (poèmes, romans, reportages, mémoires), de même que l'inventaire des enthousiasmes qui l'ont porté vers la musique, la peinture, le cinéma, la publicité ou la radio, révèlent un créateur en mouvement perpétuel, à l'écoute du " profond aujourd'hui ". Ce qui fascine dans l'atelier du poète est le refus de dissocier l'expérimentation des formes et l'expérience de soi. Sous le plaisir de rompre, se relance une seule et même hantise : l'amour des commencements.
-
Constellation Cendrars n.4 : 2020 ; varia
Christine Le quellec-cottier, Claude Leroy
- Classiques Garnier
- Constellation Cendrars
- 7 Octobre 2020
- 9782406110378
Constellation Cendrars présente des inédits, des contributions littéraires et des articles critiques rendant compte des recherches actuelles autour de l'oeuvre de Blaise Cendrars.
-
Rencontres avec Blaise Cendrars 1925-1959
Claude Leroy
- Non Lieu
- Persona Grata
- 15 Mars 2007
- 9782352700234
En marge de l'oeuvre de cendrars, ces rencontres composent le portrait kaléidoscopique d'un poète en liberté qui joue volontiers avec son personnage et cultive non sans humour sa mythologie.
Un amour dévorant pour le cinéma, la découverte initiatique du brésil, la retraite à aix-en-provence pendant la seconde guerre mondiale, le jardin paradisiaque de saint-segond, le retour à paris en 1950 et les rencontres bientôt rituelles de la rue jean-dolent, la présence absence si singulière de raymone, sa compagne, tiennent une place de choix dans ces entretiens. au fil des rencontres se multiplient les confidences passionnantes, souvent inattendues, sur les opinions, les goûts ou les innombrables projets du poète.
Refusant de séparer le réel de l'imaginaire, blaise cendrars se présentait comme un " amant du secret des choses ". cet ensemble inédit ajoute un supplément savoureux à la bibliographie d'un poète qui avait la passion des livres fantômes et rêvait d'une oeuvre à jamais " sur le chantier ".
-
Amers en presqu'ile de Crozon
Alain Jaubert, Claude Clément, Crozon, Françoise Lison-Leroy, Mathieu Gimenez, Romain Gourmelon
- Invenit
- 20 Août 2020
- 9782376800521
"Il faut e ? crire. Il n'y a pas d'autre chemin que l'e ? criture pour structurer ses re ? flexions, forger ses propres convictions, et mettre de la cohe ? rence dans sa pense ? e a` fin d'action. Il n'y a pas de meilleur moyen pour qui veut de ? velopper une pense ? e personnelle et structure ? e, une pense ? e e ? prouve ? e sur laquelle construire un raisonnement et asseoir une de ? cision". Ainsi s'exprime le Chef d'E ? tat-major des Arme ? es, le ge ? ne ? ral d'arme ? e Franc ? ois Lecointre, qui demande a` ses militaires d'e ? crire et de penser ; ainsi est ne ? ce projet de livre qui transforme cet impe ? ratif en re ? alite ? .
L'e ? criture en effet e ? veille la conscience ; et le me ? tier des armes ne peut e^tre exerce ? sans conscience. Ce livre entend montrer combien cette philosophie tient a` coeur a` l'E ? cole navale. De ? coupe ? en neuf chapitres, chacun consacre ? a` un lieu emble ? matique des co^tes de la presqu'i^le de Crozon (la pointe de Pen Hir, le manoir de Saint Pol Roux, les alignements de Lagatjar, le fort des Capucins, l'i^le de Tre ? be ? ron et l'i^le aux morts, l'E ? cole Navale, les ruines de l'abbaye de Landevennec et la chapelle de Tre ? garvan), l'ouvrage interroge la pre ? sence de ces repe`res sur la bande littorale, appele ? s amers dans le langage marin.
Quatre auteur(e)s reconnu(e)s et cinq aspirants livrent ici neuf essais et nouvelles poe ? tiques dans lesquels s'expriment la poe ? tique des ruines, le temps, la permanence, l'imaginaire des co^tes, la question du seuil et des limites incarne ? e dans ces e ? difices fiche ? s entre terre et mer.