Il était une fois la ville de Paris. Il était une fois une rue Broca. Il était une fois un café kabyle. Il était une fois un Monsieur Pierre. Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Bachir. Il était une fois une petite fille. Et c'est ainsi que, dans ce livre, vous allez faire la connaissance d'une sorcière, d'un géant, d'une paire de chaussures, de Scoubidou, la poupée voyageuse, d'une fée, et que vous saurez enfin la véritable histoire de Lustucru et de la mère Michel.
«Il a caressé des petits serpents très doux ; il parlait toujours. Le mégot brûlait son doigt ; il a pris sa dernière bouffée. Le premier soleil l'a frappé, il a chancelé, s'est retenu à des robes fauves, des poignées de menthe ; il s'est souvenu de chairs de femmes, de regards d'enfants, du délire des innocents : tout cela parlait dans le chant des oiseaux ; il est tombé à genoux dans la bouleversante signifiance du Verbe universel. Il a relevé la tête, a remercié Quelqu'un, tout a pris sens, il est retombé mort.»
«Là, sur la route de la mer, après le portail blanc, dissimulées derrière les haies de troènes, les tilleuls et les hortensias, se trouvaient les vacances en Bretagne. Août était le mois qui ressemblait le plus à la vie.»Après de longues années d'absence, un jeune homme retourne dans la grande maison familiale. Dans ce décor de toujours, au contact d'un petit cousin qui lui ressemble, entre les après-midi à la plage et les fêtes sur le port, il mesure avec mélancolie le temps qui a passé.Chronique d'un été en pente douce qui commence dans la belle lumière d'août pour finir dans l'obscurité, ce roman évoque avec beaucoup de délicatesse la bascule de l'enfance à l'âge adulte.
Cinquante-sept ans chez Gallimard et trente-cinq ans d'enseignement et de recherche, plus de mille livres édités, sept volumes des Lieux de mémoire, quarante ans à la tête du Débat, en faut-il davantage pour justifier mon titre?Je me suis souvent défini comme marginal central. Marginal, parce que je n'ai pas été un universitaire classique, ni un éditeur professionnel, ni un historien typique, ni un écrivain authentique. Encore qu'un peu tout cela.Central cependant, parce que beaucoup des auteurs, beaucoup des idées d'une des époques les plus effervescentes et créatrices de la France contemporaine sont passés par mon petit bureau du premier étage de la rue Sébastien-Bottin, devenue Gaston-Gallimard.C'est ce vu et vécu dont, avant de disparaître, j'ai voulu laisser la trace. Les auteurs, les idées, l'époque. En mémorialiste et en historien.P. N.
Depuis des années, mes amis me pressent, en m'écoutant raconter mes histoires, d'écrire mes Mémoires. Je me suis toujours refusé à cette tâche que je sentais pourtant, moi-même, nécessaire.
Les souvenirs ici réunis ne s'apparentent donc pas à des Mémoires, au sens classique du terme, mais à un mélange de ce que j'ai baptisé « lieux de mémoire » et « ego-histoire ». Pour mieux dire, ils relèvent de ce que l'on appelait autrefois un roman d'apprentissage.
Je me suis spontanément concentré sur les traits singuliers de mes jeunes années : la guerre de neuf à treize ans pour un enfant juif ; une famille faite d'individualités fortes ; une impossibilité à me plier aux normes universitaires sans pouvoir cependant m'en détacher ; une initiation amoureuse des moins banales ; une ouverture à plusieurs types de vie qui n'a pas été offerte à tous. Une jeunesse qui m'a fait ce que je suis.
P. N.
«Croire en Dieu est pour un homme la décision intellectuelle la plus importante de sa vie. Faire le choix de croire implique donc de le faire en connaissance de cause. Mais est-ce toujours le cas?»Pierre JourdeDes milliards d'hommes croient en un être suprême. Ils adhèrent à des dogmes compliqués. Ils obéissent à des prescriptions qui réglementent leur nourriture, leur habillement, leur sexualité. Pour eux, ce qu'ils croient est absolu. Pourtant, l'existence de cet être n'est pas évidente. Il faut donc supposer que les croyants y ont réfléchi. Ils ont examiné ce qui pouvait prouver l'existence de Dieu, ont confronté ce qu'ils croient à ce que la science nous dit. En fait, on est étonné de constater que ce n'est pas le cas. On croit parce que la majorité des gens, dans son pays, dans son milieu, dans sa famille croient. Mais alors, comment une telle croyance peut-elle prétendre à l'absolu? Est-ce qu'il ne faut pas y regarder de plus près?
À quels sombres trafics se livrent les clients de l'auberge du Bon Chien Jaune? Une nuit, le jeune Louis-Marie surprend une conversation entre matelots. Il y est question du «Hollandais-Volant», ce vaisseau fantôme qui sème la terreur sur les mers. Impossible de résister à l'appel de l'aventure: Louis-Marie embarque aussitôt avec la bande pour une mystérieuse expédition... Drapeau noir et abordages en série: un grand classique du roman de piraterie.
Les Contes des mille et une nuits sont faits d'histoires merveilleuses, de fables, mais aussi de récits d'amour ou de voyage. Cet album en met à l'honneur trois.
Dans Les trois princes amoureux, trois jeunes hommes partent à la recherche de l'objet le plus rare pour conquérir le coeur de la belle Aïcha. Dans Le pêcheur et le méchant génie, un pêcheur très pauvre survit grâce à sa ruse et dans Ali Cogia, le marchand de Bagdad doit prouver son honnêteté pour que justice soit faite.
Les trois contes sont illustrés des musiques de Saint-Saëns, Rimsky Korsakov, Sibelius, Delibes et Nielsen, choisies, orchestrées et interprétés par le celèbre ensemble Agora (quintet à vents et harpe).
Il y a des livres dont le succès ne surprend personne. Les Liaisons dangereuses, en 1782, n'est pas de ceux-là. L'auteur, un officier d'artillerie, n'a guère de réputation dans le monde des Lettres. Son libraire prévoit un tirage convenable, mais prudent : 2000 exemplaires. Le roman sort en mars. On se l'arrache. On le dénonce, on l'admire, on le dénonce en l'admirant. C'est « le mécanisme même de la scélératesse développée dans tous ses ressorts ». Chacun fait des « applications » : de quel libertin réel ce « délicieux infâme » de Valmont est-il le portrait ? L'auteur n'est pas épargné : « Parce qu'il a peint des monstres, on veut qu'il en soit un. » Le libraire, lui, ordonne une réimpression. Cela ne fait que commencer.
Il est difficile de cerner les raisons d'un succès. À écouter les premiers lecteurs, celui des Liaisons tiendrait en partie à l'ambiguïté du livre. L'auteur est-il lui-même un Valmont de garnison, ou a-t-il au contraire fait oeuvre morale en dénonçant les mauvaises moeurs ? Vaine question : Laclos a très habilement décentré la question morale. Et puis, quand on aurait expliqué les motifs du succès, que dire de sa durée ? Les livres à la mode se démodent ; pas les Liaisons. Très vite, les héros se mettent à vivre dans l'imaginaire du public. Bientôt, ils montent sur le théâtre. Marie-Antoinette chante Les Adieux de la présidente de Tourvel, romance. Les imitations, suites ou « suppléments » fleurissent. Les rumeurs circulent. On aurait interdit la vente de l'ouvrage. Mais la première condamnation attestée date de 1823 : la Restauration n'a pas apprécié cette peinture de la société d'Ancien Régime. Plus tard, la critique marxiste verra dans le roman le pamphlet politique d'un homme déçu par l'aristocratie.
Des écrivains, Baudelaire, Gide, Suarès, Giraudoux, Malraux, apportent leur pierre à l'édifice. Et des illustrateurs : à chacun sa lecture, du néoclassicisme aux éclairages les plus crus. On continue à s'emparer des héros de Laclos pour leur faire vivre d'autres aventures. Chez Pascal Quignard, Merteuil exilée rencontre Jane Austen. Certaines incarnations font date. Jeanne Moreau est aussi inoubliable au cinéma en 1959 (Les Liaisons dangereuses 1960 de Roger Vadim, dialogues de Roger Vailland) qu'au théâtre en 2007 (Quartett de Heiner Müller, 1982). Il y aura d'autres pièces, d'autres films, d'autres actrices (Glenn Close) regardées par d'autres écrivains (Philippe Sollers), deux cents ans après une Révolution dont l'oeuvre de Laclos aurait été l'une des « causes secrètes ».
On peut désormais tout savoir des Liaisons sans avoir lu le roman. Mais on peut aussi le lire : après tout, c'est l'un des plus grands livres qui soient. Il est publié ici d'après une édition rare, datée de 1787 et sans doute préparée par Laclos lui-même. Suit un éventail de réactions, de critiques, d'adaptations, de continuations et d'images qui retracent, de 1782 à nos jours, l'extraordinaire destin des Liaisons dangereuses.
Écoutez bien Monsieur Pierre : il va raconter aux enfants de Papa Saïd des histoires très, très vraies et très, très sérieuses. Celle du petit diable qui faisait le désespoir de sa famille parce qu'il voulait être gentil. Celle de l'avare qui aimait tant son argent qu'il ne s'apercevait même pas qu'il était mort. Celle du prince qui épousa la sirène, celle du petit cochon qui avala l'étoile polaire, et celle enfin du jeune nigaud qui alla chercher « je ne sais quoi », le rapporta, le partagea et rendit tout le monde heureux.
À la veille de la Première Guerre mondiale, Louis Lambert, jeune professeur de Lettres dans un lycée parisien, rencontre par hasard dans le sud de la France son auteur favori : Rudyard Kipling, le romancier adulé du Livre de la Jungle. Kipling est alors le plus célèbre écrivain de l'empire britannique, prix Nobel de littérature, mais surtout l'auteur du fameux poème « If... », que les Français connaîtront bientôt sous le titre « Tu seras un homme, mon fils ».
Louis Lambert, qui rêve depuis des années d'en donner lui-même la traduction idéale, tente d'obtenir l'autorisation de l'auteur qu'il admire.
Une amitié inattendue va naître entre les deux hommes, vite assombrie par la disparition de John, le fils de Kipling, qui meurt t au combat dans les tranchées. Une mort que l'écrivain ne peut admettre tant il en éprouve de culpabilité.
Pendant l'entre-deux-guerres, Louis Lambert - qui a lui -même rompu les ponts depuis des années avec son père - demeurera proche du grand poète et le reverra lors d'une ultime visite à Paris, peu avant sa disparition en 1935.
Lorsqu'en 1941, son propre fils s'apprête à s'engager dans les Forces Française Libres à Londres, soudain, les souvenirs affluent.
Jusqu'où un père est-il responsable du destin de son fils ? Un poème peut-il être la clé de toute une vie ? Pierre Assouline, en nous plongeant dans les indices disséminés et parfois dissimulés par Kipling tout au long de sa vie et dans l'Histoire commune du Royaume-Uni et de la France, fait la vérité sur le drame, qui changea à jamais le cours de l'existence d'un des auteurs les plus lus au monde.
Un roman palpitant où l'on voit un génie soudain broyé par son idéal, et un poème de quelques lignes se transformer en tragique prémonition.
Février 1932. Jacques-Marie Bauer, libraire spécialisé en ouvrages de bibliophilie, s'embarque à Marseille sur le Georges Philippar, un paquebot flambant neuf en route vers le Japon. Nouant des liens avec les autres passagers - le commandant Pressagny et sa petite-fille, l'assureur Hercule Martin, le pianiste russe Sokolowski, ou encore la séduisante Anaïs Modet-Delacourt -, il demeure mystérieux sur le motif de son voyage. Lorsque entrent en scène des Allemands, des camps ennemis se forment au sein de cette petite société cosmopolite:l'ascension d'Hitler divise l'assemblée. Aux sombres rumeurs du monde fait écho, sur le bateau, une suite d'avaries techniques inquiétantes...À travers l'histoire épique et dramatique de cette croisière pendant laquelle le grand reporter Albert Londres trouva la mort, c'est le naufrage de l'Europe que Pierre Assouline retrace en un tableau saisissant.
«Qu'a-t-il apporté à la poésie d'amour ? Une analyse de la passion et de ses souffrances ? Catulle ou Properce ne l'avaient pas attendu. L'aveu sincère de ses hésitations entre le ferme amour et l'inconstance ? Marot comme lui allait et venait de l'une à l'autre inspiration, refusant un choix qui l'eût appauvri. La création d'un paysage affectif, par l'obsession et le symbole ? Pétrarque lui en donnait l'exemple. Un jeu formel, une recherche de l'inattendu, de la métaphore étrange ou de l'antithèse choquante ? Mais chaque siècle a ses précieux. Non, ce ton unique, ce son de voix propre au chantre des Amours, percevons-le plutôt dans ce rêve que le poète substitue à une réalité défaillante, dans ce bonheur fictif, mais total, élan des sens, musique et poésie. Amours imparfaites d'un être souvent déçu, mais amours du poète, qui connaît d'autres joies. Malgré sa vision pessimiste des rapports humains, malgré sa réflexion désabusée - et très moderne - sur les illusions pathologiques de la passion, Ronsard a chanté l'amour parce qu'il l'acte poétique par excellence.» Françoise Joukovsky.
LE COMTE, seul, marche en rêvant.
J'ai fait une gaucherie en éloignant Bazile !... la colère n'est bonne à rien. - Ce billet remis par lui, qui m'avertit d'une entreprise sur la Comtesse ; la camariste enfermée quand j'arrive ; la maîtresse affectée d'une terreur fausse ou vraie ; un homme qui saute par la fenêtre, et l'autre après qui avoue... ou qui prétend que c'est lui... Le fil m'échappe. Il y a là-dedans une obscurité... Des libertés chez mes vassaux, qu'importe à gens de cette étoffe ? Mais la Comtesse ! Si quelque insolent attentait... Où m'égaré-je ? En vérité, quand la tête se monte, l'imagination la mieux réglée devient folle comme un rêve ! - Elle s'amusait : ces ris étouffés, cette joie mal éteinte ! - Elle se respecte ; et mon honneur... où diable on l'a placé !
(Acte III, scène 4)
Corneille aurait-il lu Pirandello ? À se laisser prendre à L'Illusion comique, à se prêter avec délectation à ces jeux d'ombres où, dans le miroir d'un magicien dramaturge, le théâtre donne à voir le reflet de lui-même, le doute ne semble pas permis : Corneille est bien pirandellien ! Ce qui n'exclut pas qu'on puisse se demander, à le voir mettre en question la représentation par cette distanciation qu'il établit entre le spectacle et son spectateur, s'il ne serait pas aussi un peu brechtien. À moins qu'on se dise qu'à tout prendre, à le regarder jouer avec le réel, changer de lieux et de décors, se complaire aux mirages de l'illusion et au bric-à-brac romanesque, mêler la féerie à la fantaisie et au drame, il pourrait bien être aussi quelque peu shakespearien !
Rapprochements flatteurs, à l'évidence, mais qui recouvrent le talent dramatique de Corneille d'une tunique patchwork où sa couleur propre disparaît, au point qu'ils incitent finalement surtout à regarder cette pièce curieuse pour elle-même, en se demandant si, au bout du compte, avec L'Illusion comique, Corneille ne serait pas aussi, tout simplement, cornélien...
Entre aventures et amitiés, le jeune prince Ulysse coule des jours heureux à Ithaque. Mais la déesse Athéna lui a prédit un terrible destin:il connaîtra dix années d'errance avant de régner en paix. Bientôt, la Grèce menace d'attaquer Troie, et Ulysse est confonté à un choix cruel:rester auprès de sa belle Pénélope ou acomplir son devoir de guerrier.
Mal aimée par une mère avare et dure, sa fille unique, à la mort de celle-ci, hérite d'un canapé-lit remarquablement laid. Elle charge ses deux fils et sa belle-fille de transporter la relique depuis la banlieue parisienne jusque dans la maison familiale d'Auvergne. Durant cette traversée de la France en camionnette, les trois convoyeurs échangent des souvenirs où d'autres objets, tout aussi dérisoires et encombrants que le canapé, occupent une place déterminante. À travers l'histoire du canapé et de ces objets, c'est toute l'histoire de la famille qui est racontée, mais aussi celle de la relation forte et conflictuelle entre les deux frères. Un récit hilarant, parfois féroce dans la description des névroses familiales, plein de tendresse bourrue, de hargne réjouissante, d'érudition goguenarde.
Pierre Rahbi semble avoir eu mille vies. Né dans une oasis du Sahara, le garçon est confié à l'âge de quatre ans à une famille d'adoption. l'enfant du désert découvre le tourbillon de la grande ville d'Oran. Plus tard, il s'embarque pour Paris où il travaillera dans une usine. C'est là qu'il rencontre Michelle, sa future femme. Ensemble, ils décident de s'installer à la campagne, en Ardèche. Sur cette terre asséchée et rocailleuse, avec patience, ils réalisent leur rêve: cultiver un jardin respectueux de la nature, qui pourrait les nourrir et leur permettre de vivre autrement.
Occupé à enquêter sur un trafic d'objets enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une série de meurtres. Confronté à des gargouilles immortelles et à un puissant sorcier, Griffont n'a d'autre choix que de s'associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien...
Brillant hommage aux feuilletonistes du début du XXe siècle (Maurice Leblanc et son Arsène Lupin, Gaston Leroux et son Rouletabille, entre autres), Les enchantements d'Ambremer est le premier tome du Paris des Merveilles, une trilogie steampunk aussi drôle qu'érudite.
C'était vers 1907.
Le petit et rond Jules, étranger ´r Paris, avait demandé au grand et mince Jim, qu'il connaissait ´r peine, de le faire entrer au bal des Quat-z'Arts, et Jim lui avait procuré une carte et l'avait emmené chez le costumier. C'est pendant que Jules fouillait doucement parmi les étoffes et choisissait un simple costume d'esclave que naquit l'amitié de Jim pour Jules. Elle cr"ut pendant le bal, ou Jules fut tranquille, avec des yeux comme des boules, pleins d'humour et de tendresse.
Le jeune Jean-Baptiste Poquelin naît sous le règne de Louis XIII. C'est une époque tourmentée, funèbre et légère à la fois, celle de Tristan l'Hermite et de Cyrano de Bergerac. Baptiste, très tôt orphelin de mère, entre au collège de Clermont, futur lycée Louis-le-Grand. Bientôt, il tombe amoureux d'une comédienne plus âgée que lui, qui l'initie à l'amour et au théâtre...Baptiste accompagne Louis XIII à Narbonne et à Perpignan:il est mêlé, malgré lui, au complot de Cinq-Mars, personnage mélancolique, crépusculaire, que son ambition et sa frivolité ont perdu.Puis c'est le retour à Paris et la création de l'Illustre-Théâtre, qui lui vaut les foudres paternelles...