Jean-Marie Pelt s'attache ici à nous parler d'écologie avec une approche tout empreinte de spiritualité. Il nous convie à un retour aux origines par le biais des grands textes fondateurs de notre civilisation. Qu'il s'agisse des trois religions monothéistes, mais aussi du bouddhisme ou des cultes animistes, les écrits et paroles recueillis sont unanimes : l'homme se doit d'être proche de la nature, de la terre-mère, car c'est elle qui le porte et le nourrit.
Jean-Marie Pelt fait donc entendre ce message, qui mérite d'être médité, envoyé par nos lointains ancêtres.
Contre ce monde anxiogène et nos modes de vie en perpétuelle évolution, Jean-Marie Pelt nous propose de retrouver les chemins de la spiritualité, de se souvenir de la sagesse de la nature. Psychologies magazine.
Darwin n'a pas forcément raison lorsqu'il affirme que la « loi du plus fort » règne en maître absolu dans la nature. En vérité, celle-ci met en oeuvre des systèmes de symbioses, de complémentarités et de solidarités, qui jouent un rôle déterminant dans l'évolution de la vie : les lichens sont des êtres doubles, comme les coraux, où chacune des parties apporte à l'autre sa contribution ; les champignons nourrissent les arbres qu'ils semblent parasiter ; dans le règne animal, poissons et oiseaux pratiquent des comportements d'entraide qui témoignent d'un authentique altruisme.
C'est cette histoire trop méconnue des êtres vivants que le botaniste Jean-Marie Pelt raconte dans cet ouvrage, avec le brio, l'humour et la passion qu'on lui connaît.
Jean-Marie Pelt Les Langages secrets de la nature Si les vertus médicinales des plantes sont depuis longtemps connues de l'homme, l'idée d'une communication entre elles et nous - la fameuse « main verte » - passe encore bien souvent pour un mythe ou une superstition. Et pourtant, les plus récentes avancées de la biologie végétale le confirment : les plantes ont bel et bien une sensibilité, un langage, une mémoire.
Jean-Marie Pelt expose ici des faits prouvés, démontrant par exemple comment des arbres communiquent à distance, comment des fleurs réagissent à l'agression, mémorisent une expérience, connaissent la souffrance ou la sérénité. Et d'étonnantes analogies apparaissent entre le règne végétal et le règne animal ou humain.
En notre temps épris de communication et d'innovation technologique, mais dans un complet désarroi quant aux valeurs, c'est à une autre vision de la nature, de la vie, et en somme de nous-mêmes, que nous convie l'auteur du Tour du monde d'un écologiste. Il nous appelle du même coup à redéfinir la place et les interventions de l'homme dans le monde vivant.
Il y a vingt ans, Jean-Marie Pelt publiait son Tour du monde d'un écologiste. Il remet ici ses pas dans les siens, non plus pour dénoncer les déprédations subies par la planète, mais pour nous faire partager l'éblouissement du savant face à l'infinie diversité de sa parure végétale, liée à la disparité des sols et des climats rencontrés. Son périple le conduit de l'Afghanistan au Proche-Orient, où il cherche en vain la trace des roses d'Ispahan, de l'Afrique subsaharienne où, curieux du vaudou, il fait connaissance avec les pouvoirs des plantes hallucinogènes, à ces précieuses réserves que constituent les îles et archipels, des Seychelles aux Maldives, de Maurice aux Canaries, avant de rentrer, tel Ulysse, dans son canton « aux trois frontières », à deux pas de Schengen. À quatre-vingts ans passés, plus « vert » que jamais ; cet inlassable défenseur de la nature nous livre toute la mémoire de ses savoirs et de ses émerveillements.
Jean-Marie Pelt Mes plus belles histoires de plantes « S'il n'y avait plus de plantes ? Eh bien, nous ne serions évidemment pas là pour en parler. D'ailleurs, nous ne serions pas là du tout. Plus de plantes, plus d'hommes. Et plus non plus de pain, car plus de blé. Plus de fruits, plus de légumes, plus de céréales, mais plus de viande non plus, car la vache broute l'herbe qui fait sa chair. Plus d'épices, plus de condiments, plus de jus de fruits, de bière, de vin, d'alcool.
Il ne resterait que le sel et l'eau ! Bref, nous serions condamnés à nous nourrir d'eau de mer, comme les premières algues vieilles de trois milliards d'années.
Inutile de poursuivre : plus de plantes, plus rien. Et surtout plus d'oxygène. Sans plantes, nous mourrions non seulement affamés, mais asphyxiés dans un désert de sable et de cailloux.
Mais imaginons le scénario inverse ; ce sont les plantes qui parlent ; elles se disent entre elles : Et s'il n'y avait plus d'hommes ?. » J.-M. P.
Compétition pour la lumière dans la forêt, où les arbres les plus chétifs meurent étouffés par les plus forts ; conquête massive de territoires par de redoutables envahisseurs ; déploiement d'armes chimiques sophistiquées : les plantes ont mille manières de se faire la guerre. Mais nul ne dirige ces entreprises belliqueuses, car les plantes sont un monde sans chef. Les animaux s'affrontent pour la nourriture, le territoire, le partenaire sexuel ou la protection des petits. Mais, à travers l'évolution, la nature a inventé d'habiles stratagèmes visant à réguler leur agressivité ; on les voit se mettre en place et se perfectionner chez les poissons, les oiseaux et même les loups. Ils échouent malheureusement chez les rats... et les humains. En effet, nous sommes loin de nos cousins les bonobos, ces grands singes qui, fidèles
au slogan de Mai 68, font l'amour mais pas la guerre. De tout temps, les humains ont tenté de maîtriser l'agressivité qui menace si dramatiquement leur espèce, mobilisant à cette fin les philosophies, les religions, la psychologie et la sociologie. Force est de constater qu'ils n'y sont pas arrivés. Y parviendront-ils, et comment ? Peut-être en s'inspirant des modèles qu'offre la nature...
La reine de Saba, Sindbad le Marin, le Calife de Bagdad, Marco Polo... autant de figures légendaires qui évoquent les mystères de l'Orient fabuleux, mais aussi ses richesses... Tandis que les Arabes sillonnent l'océan Indien, le Portugais Vasco de Gama découvre, au xvie siècle, la route maritime des Indes, la fameuse route des épices. S'engage alors une farouche compétition entre Gênes, Venise, le Portugal et, finalement, les Pays-Bas. C'est à un savant et aventurier français, Pierre Poivre - au nom prédestiné -, que revient le mérite d'avoir cassé le monopole hollandais et d'avoir ouvert le marché des épices au commerce international. Mais, au-delà de l'histoire et des légendes, Jean-Marie Pelt diagnostique ici les caractéristiques botaniques, pharmacologiques et, naturellement, culinaires de ces fameuses épices. En prime, Jean Cabodi, restaurateur, nous livre ici une vingtaine de ses recettes, délicatement épicées...
Le monde « progresse » à toute vitesse. Le vent souffle de même, comme on l'a vu lors des tempêtes de Noël 1999. Ici, l'euphorie économique ; là, des cyclones d'une violence jamais vue. Tandis que l'économie prospère, l'écologie dégénère.
Il est temps d'agir !
Faut-il se contenter de ranger les transats sur le pont d'un Titanic d'ores et déjà condamné au naufrage ? Ou changer carrément de cap, comme le ferait celui qui aurait pris l'autoroute à contresens ? Changer de direction et tout changer sans tout casser : tel est le message de ce livre.
Ni science-fiction ni futurologie débridée ; sont seulement suggérés les voies et les moyens susceptibles d'engendrer un puissant courant de réformes en vue de mieux protéger l'homme, la nature et la vie. De proposer de nouveaux thèmes de réflexion et d'action, à l'aube du troisième millénaire, pour laisser à nos enfants une Terre en bon état.
A cette fin, on a mis en scène un grand nombre d'acteurs, de situations concrètes, d'exemples suggestifs à la façon de notre Tour du monde d'un écologiste, paru en 1989, dont le présent ouvrage constitue une série de nouvelles étapes.
Jean-Marie Pelt
Plus de cent cinquante ans après la publication du célèbre ouvrage de Darwin, De l'origine des espèces, Jean-Marie Pelt s'emploie à récuser la fameuse « loi de la jungle » qui, dans une nature réputée « cruelle », serait le seul moteur de l'évolution. Il existe bien une raison du plus faible : tout au long de l'histoire de la vie sur terre, des premières bactéries jusqu'à l'homme, là où les plus gros n'ont pas su résister aux cataclysmes et aux changements climatiques, ce sont souvent les créatures les plus humbles qui ont survécu. Notre société humaine, dans laquelle règne un esprit de compétition exacerbé, court à la catastrophe si elle n'entend pas cette leçon de la nature qui fait de l'égoïsme la maladie mortelle des puissants et de la solidarité la force des faibles. Un ouvrage fourmillant d'anecdotes puisées au coeur du monde végétal et animal.