L'événement très attendu par le monde de la F1 se tiendra en France au circuit Paul-Ricard les 22, 23 et 24 juin prochain : le retour du Grand Prix de France après dix ans d'absence.
Cette bonne nouvelle s'accompagne d'une grande campagne de revitalisation du sport auto lancée par le nouveau patron de la F1, Chase Carey, qui veut promouvoir un sport plus accessivle, plus visible, plus populaire.
Autre fait marquant, 4 Grands Prix pourront désormais être visionnés en clair sur TF1 durant la nouvelle saison.
Enfin, la tenue à Paris du Mondial de l'automobile du 4 au 14 octobre viendra à point nommé pour la fin de l'année et les derniers Grands Prix.
La F1 connaît un nouvel essor en 2018 avec en plus 4 pilotes français en progression. Le livre d'Or va accompagner ce mouvement et a la fierté d'accueillir un nouvel auteur de renom, Jean-Louis Moncet.
Pendant quarante années, j'ai eu la chance de faire un métier exaltant qui m'a conduit sur tous les circuits, les rallyes, les épreuves d'endurance du monde entier. Tout au long de cette vie trépidante, dans les avions, sur les routes, sur les pistes des déserts, j'ai appris. J'ai toujours appris de ces sportifs fabuleux, de ces pilotes que j'ai vus en action, avec leur force et leurs faiblesses. J'ai vu tous les grands prix disputés par Alain Prost et Ayrton Senna entre 1980 et 1994, j'ai commenté tous les grands prix de Michael Schumacher entre 1991 et 2012, tous ceux de Mika Hakkinen, j'ai suivi et je suis encore aujourd'hui la carrière de Lewis Hamilton et de Max Verstappen, j'ai rencontré des personnages extraordinaires comme Jacky Ickx, «Pesca», «Bebel», Jean Alesi, Patrick Tambay, René Arnoux, Gilles Villeneuve, Nelson Piquet, Nico Rosberg, sans oublier mon vieil ami Jacques Laffite. Je n'ai pas vu courir Juan Manuel Fangio, mais je l'ai vu à Buenos Aires, j'ai vu courir Stirling Moss quand j'étais lycéen, j'ai rencontré plusieurs fois Enzo Ferrari. Et je n'ai pas la place de dresser ici la liste des grands ingénieurs qui m'ont disséqué les F1 les plus perfectionnées en me disant : «Voilà comment ça marche». «Fais un métier que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un seul jour». Il paraît que c'est Confucius qui a dit cela. Je ne me rappelle plus sur quelle Formule 1 il courait...
Enzo Ferrari, ancien pilote de course, se lance au sortir de la guerre, dans la construction automobile.
Il crée un véritable empire et laisse à la postérité un héritage fastueux : des voitures de course et de production parmi les plus belles du patrimoine automobile mondial, une écurie de course - la Scuderia Ferrari - qui a disputé toutes les grandes épreuves de l'histoire et continue d'être le point de mire des Grands Prix de Formule 1, des voitures de Grand tourisme perpétuant la tradition du luxe et de la vitesse.
Au-delà d'Enzo Ferrari, il existe aujourd'hui un mythe du Cavallino, une alchimie où se fondent hommes et machines : vie et mort des plus grands pilotes, batailles héroïques sur les circuits, apport des meilleurs techniciens et carrossiers, symphonie de moteurs douze cylindrés, carrosseries rouges frappées d'un petit cheval cabré noir sur fond jaune, cohorte de célébrités cosmopolites... Jean-Louis Moncet nous entraîne dans la magie Ferrari, une extraordinaire aventure technique et humaine.