Pour tous les fans de pâtisserie, les recettes pleines de pep enseignées aux étudiants de l'école hôtelière la plus prestigieuse du monde !
Julien Boutonnet vient de la pâtisserie de boutique, Julien Gradoz de la pâtisserie de restauration. L'un et l'autre se sont distingués dans les concours les plus cotés. Les recettes de leurs confrères renommés, ils les ont toutes goûtées ! Ils enseignent ensemble les tours de main et les tendances de la pâtisserie actuelle aux étudiants de l'EHL, École hôtelière de Lausanne, la plus ancienne et la plus prestigieuse au monde.
À travers ce livre, tous les gourmets, les passionnés récemment épris de pâtisserie comme les amateurs avertis, et même les professionnels, profiteront des cours pleins de pep de ces pâtissiers d'élite.
Leurs recettes sont irrésistibles et inratables, car pour s'adresser à de futurs managers de l'hôtellerie, le plus souvent sans formation culinaire, nos jeunes professeurs ont appris à simplifier leurs propositions pâtissières de manière créative.
Elles sont légères en sucre et en matière grasse, parfois même sans lactose ni gluten, associant gourmandise et équilibre pour satisfaire les attentes des consommateurs d'aujourd'hui.
Elles sont surtout inspirées par le goût de l'enfance et le bonheur du partage. Et pour que la célébration des jours de fête soit parfaite, elles poussent l'originalité jusqu'à présenter la version salée de pièces classiques de la pâtisserie française.
Sucrées ou salées, toutes ces recettes intègrent un ingrédient essentiel : le plaisir !
Comment manger et cuisiner reflètent-ils l'évolution d'une société ? La question est ici abordée selon des aires géographiques et culturelles diverses (France, Chine, Iran, Israël, Turquie, Japon) et sous un angle interdisciplinaire très ouvert.
Se nourrir est, pour l'espèce humaine, une nécessité biologique, mais c'est aussi un acte social, qui reflète et traduit, jusque dans ses modalités les plus concrètes, un certain état des rapports qu'entretiennent les membres d'un groupe social. Comment manger et cuisiner interagissent-ils avec la construction ou l'évolution d'une société ? Comment l'alimentation participe-t-elle à la construction des normes et des pratiques sociales et politiques d'une communauté humaine ?
Cet ouvrage aborde ces questions au travers d'une étude de cas. Faisant dialoguer des aires géographiques et culturelles très diverses (France, Chine, Iran, Israël, Turquie, Japon) sous l'angle des différentes approches propres aux sciences humaines (histoire, sociologie, littérature...), son but est d'apporter un éclairage original et sans parti pris sur le rapport entre alimentation et changement social. Une approche résolument pluridisciplinaire et multiaréale au service d'une question qui, par sa formulation et le traitement qui en est ici donné, entend faire ressortir l'« humain » et le « social » au fondement des sciences qui leur sont théoriquement dédiées, mais qui, par le formalisme inhérent à toute approche théorique, ont souvent du mal à les envisager dans leur singularité et leur originalité vivante.
Le Char de nuages présente la vie et l'oeuvre de Wu Yun (ca. 715-778), une figure emblématique du taoïsme des Tang (618-907).
Si une grande partie de sa production littéraire a aujourd'hui disparu, vraisemblablement sous la pression du clergé bouddhique à l'époque mongole, les textes qui ont survécu éclairent sous un nouveau jour notre compréhension des religiosités lettrées de la Chine médiévale.
Cet essai s'articule autour de deux axes.
D'une part, l'étude du phénomène érémitique dont on pensait jusqu'alors qu'il avait été définitivement théorisé à l'orée du IVe siècle. Or Wu Yun révèle l'existence d'une troisième voie largement empruntée à son époque ; celle-ci conjugue l'intelligence de circonstance et l'accord avec la nature intime de l'être. Ses textes en sont les développements les plus aboutis.
D'autre part, l'analyse des « randonnées célestes » de l'auteur qui nous sont parvenues en intégralité. Wu Yun est le seul lettré taoïste de la Chine médiévale dont on peut mettre en perspective les traités, à vocation didactique, et les poèmes. Cette étude en miroir permet de reconstituer une fonction oubliée de la poésie sidérale, un deuxième niveau de lecture à vocation spirituelle. On s'aperçoit alors que ces écrits ne relevaient pas simplement d'un jeu stylistique et littéraire, ce que l'on considérait jusqu'à présent, mais qu'ils constituaient avant tout de véritables supports de méditation réservés à l'initié. Il s'agissait de pratiques visionnaires, héritées d'une tradition ancienne, destinées à transformer la corporéité de l'adepte par la médiation de l'image intérieure. Ce dernier apprenait ainsi à « marcher dans le Vide ».
Un essai sur l'environnement et sur comment aborder la question sous l'angle du droit positif.
Il s'agit de l'un des enjeux majeurs de notre société actuelle avec pour objectif de déterminer quelles sont les solutions apportées par le droit pour répondre aux questions posées.
C'est un droit complexe et global (international) qui est en pleine expansion et qui mérite ainsi d'être développé.
Une chronique familiale et intimiste. Un été, et d'autres étés, et tous les étés, la petite fille vient chez ses grands-parents. Une maison au bord d'un fleuve. C'est la maison dans laquelle sa mère est née, a vécu. C'est la maison dans laquelle sa grand-mère est née, a vécu. La petite fille devient jeune fille. Chaque été, elle grandit. Toutes les petites histoires de la famille se sont cristallisées dans cette maison. Le retour de la guerre, la disparition d'un frère, les premiers baisers, les premières amours, le silence du grand-père, les découvertes, les inquiétudes enfantines, les préoccupations adolescentes, les chagrins...la vie qui ne cesse son tourbillon, son vertigineux travail de transmission. Trois générations de femmes ici se côtoient, s'entrelacent, se confondent dans une série de courtes scènes sensibles et délicates, la jeune fille encore petite fille, la mère toujours enfant, la grand-mère de l'une, mère de l'autre. Chacune porte ses plaies de souvenirs, chacune abandonne à l'autre un fardeau inutile et encombrant, cherchant une respiration dans leur vie de femme. Rouge, couleur du sang de la transmission, couleur de l'enfantement, couleur de la jeune fille devenant femme, couleur de la guerre, couleur de l'amour et du sexe, rouge, couleur de la colère et des chagrins, et des joies. Rouge, couleur des chaussettes en bouclette que la petite fille aime tant porter. Rouge, couleur des lèvres maquillées de la mère amoureuse. Rouge, couleur du joli pull que mémé tricote cet été-là. Couleur d'une vie en feu. Brasier de l'amour.
Une adaptation originale pour le théâtre. Un jeu de mémoire dans lequel la vengeance et la douleur bataillent, les souvenirs se bousculent, se confondent, perdent le spectateur dans ce labyrinthe vertigineux imaginé par Dumas. Jeté par des traîtres au fond d'un cachot pendant quatorze années, miraculeusement libre, considéré comme mort par ceux qui l'ont aimé et haï, Dantès devenu Comte de Monte-Cristo, construit patiemment sa vengeance, recueille les secrets de ses ennemis, et se lance dans un voyage dangereux, poussé comme le nuage de feu passant dans le ciel pour aller brûler les villes maudites.
Tout savoir sur la responsabilité civile environnementale au format poche.
L´ouvrage est consacré à la responsabilité civile environnementale, branche du droit à cheval sur le droit de la responsabilité civile autant que le droit de l'environnement, mise en relief par le renforcement fin 2019 et début 2020 de l´arsenal législatif en matière environnemental.
À l'écoute d'une doctrine qui plaide depuis un certain temps pour une meilleure réparation des atteintes à l'environnement, le juge, faisant preuve d'audace, est venu interpréter certains textes ou combler leur silence. Après avoir assoupli les conditions de recevabilité des associations de protection de l'environnement pour qu'elles puissent demander réparation des intérêts collectifs en cas d'atteinte à l'environnement, il a consacré la réparation du préjudice écologique et démultiplié le nombre de préjudices personnels réparables. Quant au législateur, d'un côté, il est venu renforcer la réparation des préjudices individuels résultant d'une atteinte à l'environnement ; de l´autre, il est venu jour après jour offrir une place à la réparation des préjudices non individuels.
Une vision intime et personnelle du mythe d'Antigone. Quatre personnages racontent et incarnent l'histoire, oscillant du choeur au jeu; Hémon, Antigone, Ismène, Créon, tous quatre sont là et ne quittent pas le récit tragique. Depuis le monde des morts, Antigone rêve sa vie, revoit les guerres, les haines des frères, imagine la vie qu'elle aurait eue, et apaise les plaies des colères.
La dégradation de l'environnement constitue un enjeu incontournable pour le droit.
Pour y faire face, tous les instruments juridiques sont mobilisés. Parmi eux, jouant un rôle essentiel comme outil de gestion des risques environnementaux et de protection de l'environnement, le contrat occupe une place essentielle en droit français et dans un grand nombre de droits étrangers.
Permettant de lutter contre des pollutions spécifiques ou globales, de préserver certaines ressources naturelles et la qualité de vie des habitants, de gérer les conséquences néfastes de la dégradation de l'environnement pour l'homme et la nature, conclus entre des personnes publiques et/ou privées (État, entreprises, propriétaires, ONG, etc.), résultant de certains dispositifs juridiques de droit interne, international ou européen, ou créés par les destinataires eux mêmes, les contrats environnementaux recouvrent aujourd'hui une grande diversité.
Portant un regard local et global sur les relations contrats/environnement, le but de cet ouvrage est de mettre au jour l'importance prise par le contrat environnemental dans tout un ensemble de droits étrangers pour, in fine, parvenir à un enrichissement des techniques françaises de protection de l'environnement.
Les contributions réunies dans cet ouvrage sont le fruit d'une recherche concernant « le contrat et l'environnement » soutenue par la Mission de recherche Droit et Justice et dirigée par Mathilde Hautereau-Boutonnet.
Les Arts de la Mémoire sont un marqueur des modes de pensée des hommes à chaque époque, une boîte noire des représentations du monde.
C'est sous le signe de Mnémosyne que les Arts de la Mémoire il y a déjà vingt-sept siècles dans la Grèce de l'Antiquité ont associé pour la première fois lieux et mémoire, espace et temps, représentation et mouvement, image et pensée.
C'est sous son signe que se sont déployées dans le temps les diverses modélisations des connaissances et que se place l'idée même d'une pensée visuelle, d'une pensée en images.
Aujourd'hui, par le mouvement même de l'histoire et les changements de paradigme suscités par les nouvelles technologies, les lieux (loci) individualisés et intimes des antiques Palais de Mémoire deviennent collectifs et poreux. Les images (imagines) uniques et secrètes qui nourrissaient ces arts, deviennent multiples et publiques. Les couplages dialectiques lieux-images deviennent intelligence collective ou sites interactifs.
D'un parcours balisé à des parcours connectés, les dispositifs se sont enrichis de combinaisons infinies qui renouvellent la notion de labyrinthe comme déambulation entre des énigmes symboliques. La réalité augmentée de ces nouveaux paysages virtuels et les liens qui s'y tissent sont aujourd'hui le lieu où se fabriquent la création artistique et les nouvelles modalités des savoirs.
Si l´on assiste aujourd´hui à une multiplication des procès climatiques à travers le monde, rien n´assure pourtant que les règles gouvernant le procès soient suffisamment adaptées pour traiter des litiges environnementaux tant ceux-ci peuvent mettre à mal son ouverture et son bon déroulement.
Réunissant les interventions du colloque qui s´est tenu à la Cour de cassation en octobre 2019 sur « Le procès environnemental » et qui venait clôturer une recherche soutenue par la Mission de Recherche Droit et Justice, cet ouvrage entend, non seulement mettre en évidence les atouts et les limites du procès en matière environnementale, mais aussi débattre des améliorations possibles pour construire un procès « pour » l´environnement.
Selon les experts de l'ONU, nous nous dirigeons vers un réchauffement climatique d'au moins 3 voire 4 °C avant la fin du siècle. Le droit se découvre déjà derrière le combat mené. On connaît l'importance du droit international public, moins celui du droit interne, qui par l'action de l'État prévoit des législations s'inscrivant dans la lutte contre le changement climatique. La régulation climatique foisonne et peine à se comprendre. Elle invite le juriste à lire le droit et le faire connaître, tant à la clé, c'est l'efficacité qui est en jeu. Lire, comprendre et mettre en évidence la manière dont le droit appréhende, peut appréhender et pourrait appréhender le réchauffement climatique, c'est fournir à ses éventuels « utilisateurs » les armes dont ils peuvent disposer. Le droit se plaît aussi à la créativité, il bouge, il se transforme. Au soutien des forces sociales et scientifiques, les juristes dans leur ensemble ont leur rôle à jouer, qu'ils soient créateurs ou contrôleurs du droit, qu'ils le revendiquent ou l'appliquent. « Lisibilité » et « créativité » pour que le droit participe, à sa hauteur, à la lutte contre le changement climatique : voici les deux mots qui ont guidé les auteurs du projet.
L'ouvrage Les Grands arrêts du droit de l'environnement présente, dans le droit fil de la prestigieuse collection Dalloz relative aux grands arrêts, une synthèse cohérente, analytique, intelligible, de la jurisprudence de cette jeune et passionnante matière, déjà à maturité, et dont l'enseignement est aujourd'hui constitutionnalisé aux termes de la Charte de l'environnement de 2005.
La singularité de l'ouvrage, qui tient à la nature essentiellement transversale du droit de l'environnement moderne, réside dans la mise en perspective d'arrêts et de décisions rendus par différentes institutions et juridictions et relevant de différents ordres juridiques : Cour internationale de justice, Cour européenne des droits de l'homme, Tribunal de la mer, Cour de justice de l'Union européenne, Conseil constitutionnel, Tribunal des conflits, Cour de cassation, Conseil d'État, etc.
Opéré par une équipe de juristes universitaires reconnus dans leur domaine respectif, le choix des arrêts commentés est fondé sur plusieurs critères combinés qui permettent de définir ce qu'est un « grand arrêt » du droit de l'environnement : un arrêt qui constitue la matrice d'une jurisprudence fertile ; un arrêt qui, a priori, pose les bases futures d'une évolution juridique majeure ; un arrêt qui fait date dans l'histoire du droit de l'environnement.
5 ans après sa première édition, cette nouvelle édition du GADE est enrichie de nombreuses décisions, soit que des décisions antérieurement commentées ont dû concéder la place à des décisions plus pertinentes dans leurs termes, soit, surtout, qu'il a fallu céder à une actualité prétorienne « productrice » de grandes décisions (CEDH, 1er juill. 2021, Association Burestop 55 et autres c. France ; Cons. const., QPC, 31 janvier 2020, Union des industries de la protection des plantes ; CE, 1er juill. 2021, Cne Grande-Synthe...).
De nouveaux auteurs ont rejoint la nouvelle édition, qu'elles et ils enrichissent de leurs expertises et compétences disciplinaires (Droit civil, droit pénal...).