Cet ouvrage analyse dans la France du XVIIIe siècle l'évolution du vocabulaire politique du monde parlementaire, parallèle aux revendications des cours. Des glissements sémantiques sur des notions tels que constitution, lois, nation, tyrannie, droit, patriotisme, liberté(s), sujet et citoyen permettent de suivre les fragments d'un discours républicain qui émerge. L'histoire mais aussi le droit, l'art et la philosophie sont mobilisées dans cette étude.
La comparaison diachronique s'imposait pour mieux saisir, entre les XVe et XVIIIe siècles la stratégie de partage qui sous-tend l'élaboration des normes de police et leur application entre seigneurs, princes, villes et État au profit d'une concentration royale. Du Moyen Age et l'époque moderne, le présent ouvrage permet de souligner la continuité des problèmes posés par la police, en la saisissant, d'une part, dans une phase décisive de mise en place d'un État - phase où les princes se sont trouvés dans la nécessité de poser de nouvelles normes - et en l'appréhendant, d'autre part, au moment où se désagrège la monarchie. Il leur a semblé commode d'envisager comme espace politique celui du royaume de France et de ses proches voisins de même langue vernaculaire. Le XVIIIe siècle et les Cours souveraines constituent un observatoire privilégié pour apprécier cette mutation. La complexité de la notion de police, tant du fait de la polysémie du terme que de la polyvalence de la fonction policière, est ici abordée à travers une confrontation entre une histoire juridique. une histoire sociale, et la philosophie dont on présente ici les actes.
Florence doit l'essentiel de son paysage monumental à l'ère de Dante et de Giotto. Mais c'est au XVe siècle qu'elle devient pour les maîtres italiens un centre privilégié où s'épanouissent les arts et les sciences sur des bases nouvelles.
Regroupées en ateliers et en corporations, portés par le mécénat des grandes familles, recherchant en particulier la protection des Médicis, architectes et sculpteurs, peintres et orfèvres participent à cette Renaissance avec bonheur et fierté. La peinture avec Masaccio, Fra Angelico, Bottocelli, Paolo Uccello, Poero Della Francesca et enfin Verrocchio, la sculpture et l'architecture de Brunelleschi, Ghiberti, Donatello ou Luca Della Robia, connaissent un essor fantastique. Les palais, les églises, mais aussi l'union de l'art avec la science témoignent, dans l'enthousiasme, de l'immense renouveau de la création artistique.
Qu'est-ce que l'opinion publique et comment s'est-elle formée dans nos sociétés européennes modernes ? Le premier axe de réflexion, historique, interroge le rôle de la police de la monarchie dans le contrôle, ou non, des discours et des informations, à travers les mesures concernant l'imprimerie. En outre, il donne à voir les différents visages de « l'opinion publique ». Le deuxième axe plus « philosophique » consiste à définir le sens même de « l'opinion publique » et la fonction qu'elle doit jouer (ou non) dans le but d'assurer la cohésion sociale.
La Révolution donne au problème une intensité toute particulière.