« Plus personne ne pourra ignorer l'enfer que vivent les Ouïghours ».
Le Figaro.
Rescapée des camps de rééducation chinois, Gulbahar Haitiwaji est la première femme ouïghoure qui ose parler. Ces camps sont à la Chine ce que le Goulag était à l'URSS : plus d'un million de Ouïghours y ont été déportés. Les Xinjuang Papers, révélés par le New York Times en 2019, dénoncent une répression s'appuyant sur une détention de masse, la plus foudroyante depuis l'ère Mao. Avec courage et lucidité, Gulbahar raconte le cauchemar qu'elle a vécu dans les entrailles du système concentrationnaire chinois avant sa libération grâce aux tractations acharnées de sa fille et du Quai d'Orsay. Un récit de vie brûlant, historique, auquel l'Occident ne peut rester insensible.
Pendant trois ans, Gulbahar Haitiwaji a enduré des centaines d'heures d'interrogatoire, la torture, la faim, la violence policière, le bourrage de crâne, la stérilisation forcée, le froid, les nuits sous le néon d'une cellule, les mécanismes de la destruction humaine.
Née dans le Xinjiang, la province des Ouïghours en Chine, Gulbahar vivait en France depuis de longues années quand, un matin de novembre 2016, sa vie a basculé au cours d'un voyage dans sa terre d'origine.
Ce qu'elle a vu, entendu, vécu dans les entrailles du système concentrationnaire chinois est terrifiant.
Aujourd'hui, plus d'un million de Ouïghours a été déporté dans des camps de « rééducation » par le Parti communiste chinois, qui prétend lutter contre « le terrorisme, l'infiltration et le séparatisme ». Les Xinjiang Papers, révélés par le New York Times en novembre 2019, dénoncent une répression s'appuyant sur une détention de masse, la plus foudroyante depuis l'ère Mao. Ces camps sont à la Chine ce que le Goulag était à l'URSS. Les Ouïghours subissent un génocide : nous ne pourrons pas dire, cette fois, que nous nous ne savions pas.
Sauvée grâce aux tractations acharnées de sa fille et du quai d'Orsay, Gulbahar est la première rescapée des camps chinois à témoigner. Sa voix est essentielle. En publiant ce livre, elle prend des risques terribles pour elle et sa famille restée au Xinjiang.
Un récit de vie brûlant, historique, auquel l'Occident ne peut rester insensible.
''Intimate, highly sensory'' - Daily Telegraph ''Indispensable'' - Sunday Times ''Harrowing'' - New Statesman THE FIRST MEMOIR ABOUT THE ''RE-EDUCATION'' CAMPS BY A UYGHUR WOMAN For three years, Gulbahar Haitiwaji disappeared into a secret network of jails. Now, she is the first female Uyghur survivor to give a connected and revealing account of life inside Chinas brainwashing re-education camps. Her account reads like a modern version of 1984. It tells the story of a woman confronted by an all-powerful state bent on crushing her spirit - and her struggle for freedom and dignity. This rare portrait of Chinas gulag is visceral and internationally important. ''An intimate, highly sensory self-portrait... of an educated woman passing through a system that appears at turns cruel, paranoid, capricious and devastatingly effective.'' - Daily Telegraph ''Gulbahar''s memoir is an indispensable account, which makes vivid the stench of fearful sweat in the cells, the newly built prisons permanent reek of white paint. It closely corresponds with other witness statements... Most impressive is her psychological honesty.'' - Sunday Times