Gilbert Schlogel Les Princes du sang Cette passionnante saga romanesque nous fait revivre, à travers cinq praticiens d'une même lignée, l'histoire de la chirurgie depuis le xviiie siècle.
Simples «barbiers» sous Louis XVI, novateurs intré-pides durant les guerres de l'Empire, notables respectés à la fin du xixe siècle, ils ont vu naître l'anesthésie, la radiologie, les antibiotiques, les greffes d'organes. D'artistes, ils sont devenus des techniciens de haut niveau. Soumis aux tempêtes de l'histoire et de la passion, ils ont rendez-vous chaque jour avec leur combat contre la mort.
Quel roman d'aventures ! Car les personnages sont faits de cette même chair qu'ils tranchent, recousent et réparent.
Ils connaissent l'amour et la haine, ils sont habités par l'ambition... Cette humanité dont l'auteur a su si bien les doter transforme leur combat en épopée.
Dominique Papon, La Vie.
Les jeunes générations de chirurgiens ne savent pas que Philippe Mouret est responsable du bouleversement mondial de la pratique chirurgicale moderne. Son histoire est contée ici. Né en 1938, il est chef de clinique à Lyon quand deux amis gynécologues, qui reviennent d'un stage à Paris chez Raoul Palmer à l'hôpital Broca, lui montrent la méthode qui permet d'explorer l'appareil génital féminin à l'intérieur du pelvis sans ouvrir la paroi abdominale : la coelioscopie.
Séduit, Mouret met ce mode d'exploration en pratique et en élargit les indications chirurgicales à l'ensemble de la pathologie intra abdominale. En 1987, il enlève, de cette façon, la vésicule biliaire d'une patiente qui est ainsi en état de quitter la clinique dès le lendemain. Son matériel bientôt équipé d'une caméra, il devient l'initiateur de la "vidéo chirurgie" qui s'étendra à toutes les spécialités chirurgicales.
Admiratifs, les Américains parlent de la New French Revolution. Dès 1990, Mouret entreprend de créer un centre privé de chirurgie ambulatoire et s'endette lourdement. Mais il n'obtient pas l'autorisation administrative d'y opérer et les banques le traînent en justice. Condamné, il est rayé du Conseil de l'Ordre des Médecins. En 2002. II doit s'expatrier et part enseigner ses méthodes au Viêt-Nam, en Inde, en Italie, et reçoit, au Japon, le prestigieux prix Honda en 2007, avant de mourir d'un cancer en 2008.
Le développement universel de la coelio-chirurgie contraste avec l'oubli de celui qui en a été le génial instigateur. Ce livre est destiné à rétablir une vérité historique à l'occasion du trentième anniversaire de la cholécystectomie inaugurale de 1987.
Un enseignant, injustement accusé de harcèlement sexuel par deux de ses élèves, est emprisonné. La police le soupçonne même d'être l'auteur d'un enlèvement d'enfant. Un banal fait divers, tel que les journaux en relatent tous les jours, se transforme sous nos yeux en thriller haletant.Une lente descente aux enfers commence pour notre héros qui, sauvé par le hasard d'une évasion collective, va profiter de sa cavale forcée pour enquêter lui-même sur le crime dont il est accusé. Traqué, planqué, il se met à collecter toutes les informations scientifiques sur les déviances sexuelles et finit par découvrir un vaste réseau de pédophiles parfaitement organisé via le Net. D'accusé, de fugitif, puis de gêneur et d'accusateur, il va vite faire figure d'homme à abattre.
Pour la première fois, un roman plonge au coeur du milieu très organisé de la criminalité sexuelle. Il révèle avec une cruelle lucidité l'ambiguïté d'une société face à des déviances qu'elle ne sait, le plus souvent, ni déceler ni traiter.
Gilbert Schlogel, ancien chirurgien, se consacre depuis une dizaine d'années à l'écriture. Il est l'auteur, entre autres, des Princes du sang et de Victoire ou la douleur des femmes - dont l'adaptation télévisuelle a connu un très grand succès - et a été lauréat du Prix du Quai des Orfèvres pour Rage de flic (1996). Il signe ici son neuvième roman.
Gilbert Schlogel Victoire ou la Douleur des femmes En 1939, Victoire Dambreville, jeune Normande de vingt ans, est emmenée de force par sa mère chez une « faiseuse d'anges ». L'avortement échoue, et Victoire connaîtra, dans le Paris de l'Occupation, la honte de sa condition de fille-mère.
Devenue gynécologue, elle consacre sa vie à lutter pour le droit des femmes à la contraception et à l'avortement, affrontant l'hostilité de nombre de ses confrères, risquant même l'emprisonnement. De la fondation du Planning familial à la légalisation de la pilule et de l'IVG, revivent autour d'elle trois générations de femmes éprises de liberté. À travers leurs combats, leurs amours, leurs drames, c'est toute l'évolution des mentalités que retrace, de façon très documentée et avec un exceptionnel talent de conteur, le romancier des Princes du sang.
Émilie de Beauharnais, née en 1781, est la nièce - presque la fille adoptive - de l'impératrice Joséphine. Grande et jolie, elle a dix-sept ans quand Bonaparte, sans lui demander son avis, la donne en mariage à son fidèle aide de camp, Antoine de Lavalette, pour le remercier des services qu'il lui a rendus pendant la campagne d'Italie. Lorsqu'en 1815, il est condamné à mort, avec les autres opposants à Louis XVIII, Émilie imaginera et mènera à bien une spectaculaire évasion. Elle refuse de rejoindre son mari en exil. En détruisant des archives qu'elle voulait soustraire à la police, elle a découvert les aventures extraconjugales de son époux. Elle tombe amoureuse de celui qui la soignait : Guillaume Dupuytren, sans doute le chirurgien le plus célèbre de son époque. En marge de cette histoire d'amour au parfum de scandale qui a défrayé la chronique du temps, apparaît un étonnant mystère de trésor disparu. Lavalette a écrit, dans ses Mémoires, que l'Empereur, en 1812, avant la campagne de Russie, lui avait demandé de cacher dans son château de La Verrière, près de Rambouillet, une véritable fortune : un million six cent mille francs-or. Une partie de cette somme fut confiée à Eugène de Beauharnais avant les Cent Jours. Mais qu'advint-il du reste ? Y avait-il un lien entre la relation amoureuse du couple Émilie-Guillaume et la disparition du trésor ? Véritable casse-tête pour le policier Martin Varennes, jeune commissaire pugnace et intelligent chargé de l'enquête... et passionnante énigme pour le romancier.
Il a la haine, ce flic. Qui ne l'éprouverait à sa placeoe La rage au ventre, il stoppera net ce ballet mortel.
Et chacun en aura pour son argent.
Gilbert Schlogel a été chirurgien pendant trente-cinq ans. Ancien interne des hôpitaux de Paris, ex-chef de clinique à la Faculté, il a cessé ses activités chirurgicales en 1993 pour se consacrer à l'écriture. Il est l'auteur de six ouvrages techniques ou romanesques sur le thème de la médecine et a reçu, en 1985, le prix Littré, décerné par le Groupement des écrivains médecins.
L'aventure d'une jeune et jolie femme, Hellen de La Verle, appelée aussi docteur Hellen, illustre les fabuleux progrès de la chirurgie au cours de la dernière décennie. Ce roman prolonge la passionnante saga intitulée les Princes du sang, où l'auteur a retracé la vie de cinq chirurgiens d'une même famille depuis le XVIIIe siècle.Nous sommes en 1985. Les hasards de l'existence font découvrir au docteur Hellen les situations poignantes de l'action humanitaire, les techniques sophistiquées de la procréation médicale assistée et la fantastique avancée de la chirurgie à ventre fermé . Cette méthode, d'origine française, a été adoptée par le monde entier. Elle révolutionne aujourd'hui la conception même de l'acte opératoire.Nous participons alors, dans un monde bouleversé par l'apparition d'une nouvelle maladie, à l'éternelle bataille des anciens et des modernes. Partagée entre ses pulsions sentimentales et les obligations d'une profession exigeante, Hellen de La Verle mène, avec une énergie exemplaire, le combat pour la vie à l'honneur de la médecine.Gilbert Schlogel a été chirurgien pendant trente-cinq ans. Ancien interne des hôpitaux de Paris, ex-chef de clinique à la Faculté, il a cessé ses activités chirurgicales en 1993 pour se consacrer à l'écriture. Il est l'auteur de six ouvrages techniques ou romanesques sur le thème de la médecine et a reçu, en 1985, le prix Littré, décerné par le Groupement des écrivains médecins.
Routards, zonards, marginaux, sdf... ils sont dans la galère, souvent victimes de l'alcool, de la drogue, du sida. mais le père hubert, lui, voit au-delà. les exclus sont ses " petits frères ", tout simplement. l'ancien ermite et ses compagnons forment, près d'aix-en-provence, une famille étonnante.
Gilbert schlogel découvre par hasard cet homme et son oeuvre. conquis, il se met dans les pas d'hubert barral pour vivre avec lui, loin des médias, cette aventure hors du commun. il nous entraîne à la suite de ce prêtre au coeur d'enfant, de nathalie, marc, jacky-la-cloche et les autres, sur un long chemin qui changera notre regard, entamera nos certitudes, accomplira peut-être notre foi. l'auteur a aussi laissé la parole à ceux qui ne l'ont jamais: lettres et poèmes écrits par des gens de la rue rehaussent ce témoignage déjà haut en couleur.
Chirurgien et écrivain: deux métiers qui ont ouvert le coeur de gilbert schlogel à la souffrance des hommes. délaissant le premier, il consacre son temps à l'écriture (les princes du sang, fayard, 1992. rage de flic, prix du quai-des-orfèvres, fayard, 1995...) et à l'oeuvre du père hubert.
Dans un hôpital du midi de la France, la police enquête sur un meurtre par overdose dans le service du professeur Graveline, mandarin davantage préoccupé par sa carrière que par ses patients.
Qui est coupable? L'infirmière principale, toute de rigueur le jour et chanteuse dans une " boîte " de lesbiennes la nuit? Le garçon de salle athlétique qui rôde dans les couloirs? Les malades eux-mêmes, prêts à tout pour obtenir de la drogue? Parmi eux, Grégorio a 27 ans. Sa fin est imminente. Il est beau, intelligent, drogué, trafiquant par nécessité et joue sur la certitude que la justice ne poursuivra pas un moribond.
Mais nous sommes en 1996 et la trithérapie remporte une première victoire sur le virus du sida. Grégorio ne va-t-il quitter l'hôpital que pour entrer en prison?
Un médecin de trente-huit ans, Bernard Moreuil, qui a su établir un vrai dialogue avec ses patients, n'hésitera pas, pour sauver son malade, à marcher vers sa propre mort.
Un suspense haletant, une belle histoire d'amour, un émouvant combat contre la maladie.
Gilbert Schlogel, chirurgien, se consacre entièrement à l'écriture depuis quelques années. Après Les Princes du sang, il fut lauréat du prix du Quai des Orfèvres en 1996 pour Rage de flic, et signe ici son septième roman.
Fuyant un père despotique, Florent, jeune chirurgien interne des hôpitaux de Paris, choisit de faire son service militaire en Algérie au plus fort des combats de 1957.Là-bas, contre toute attente, il se sent renaître. Il se laisse prendre par l'enchantement trompeur de ce pays, découvrant la douceur de vivre orientale, mais aussi la passion pour une femme à la beauté sensuelle et secrète.Pourtant la violence est bien là, tapie, imprévisible. Dans une Alger soudain rougie par le sang, Florent doit faire son métier sans esprit partisan, soigner les appelés tombés en opérations, comme les fellagha ou les paisibles paysans des douars. Bouleversé, impuissant, il voit des hommes se déchirer pour une terre qui les a vu naître, et il refuse de choisir un camp.Que dire à ceux qui appellent au massacre des rebelles ? A ceux qu'aveugle la haine des Européens ?Convaincu de l'absurdité d'une guerre où l'on meurt pour trois couleurs perdues d'avance, c'est un Florent désabusé qui repasse la Méditerranée ; mais aussi un fils délivré de la tyrannie paternelle, un médecin résolu. Et le 1er juillet 1962, jour de l'Indépendance de l'Algérie, libre et enfin devenu lui-même, il reconnaît, au milieu du flot des rapatriés, celle qu'il croyait aimer d'un amour impossible.L'auteur avait vingt-cinq ans en 1957, quand il fut nommé chef d'antenne chirurgicale en Algérie. Ce Toubib, c'est un peu lui. Emotion, pudeur, force d'évocation, il n'en fallait pas moins pour toucher au plus près la vérité d'une page d'histoire encore indécise, entre le souvenir et la plaie.
Gilbert Schlogel a publié dix romans chez Fayard, notamment Les Princes du sang et Victoire ou la douleur des femmes - dont l'adaptation audiovisuelle a connu un très grand succès - ; il a obtenu le prix du Quai des Orfèvres pour Rage de flic (1996).
Qui a commandité la mort d'Antoine, redoutable chef du clan Paoli, retrouvé empoisonné au chlorure de potassium dans une chambre du paisible hôpital Sainte-Marthe ?
A l'occasion, Ludovic Hébert, ancien chirurgien qu'un accident a paralysé d'un bras, se reconvertit en enquêteur de charme pour une compagnie d'assurances spécialisée dans les litiges médicaux.
Euthanasie, négligence professionnelle, exécution d'un parrain de la maffia ? Autant de questions qui plantent le décor d'une moderne et palpitante enquête servie par la figure attachante d'un médecin épris de justice.
Ancien chirurgien, Gilbert Schlogel a obtenu le Prix du Quai des Orfèvres 1996 avec Rage de flic. Le Malingot et Victoire ou la douleur des femmes lui ont valu succès et adaptations audiovisuelles. Avec ce premier épisode des Enquêtes du Dr Ludovic Hébert, il conjugue deux passions, le roman policier et les questions d'actualité médicale.
Valérie Enencourt, jeune et belle cardiologue originaire de Guadeloupe, est retrouvée égorgée dans son cabinet médical de Grande Terre. Pour éviter tout scandale, la gendarmerie conclut en hâte à un crime de représailles, la vengeance d'une vieille femme, sorcière à ses heures, et crainte de la population.
Ludovic Hébert, ancien chirurgien reconverti dans les enquêtes médico-policières, débarque de Paris. Valérie a été son élève. Il connaît sa générosité et son dévouement. Il ne croit pas à cette histoire de sorcellerie. Ses recherches vont le conduire dans l'immense bidonville de Morn'voie, en lisière de Pointe-à-Pitre, où se concentrent tous les trafics de la pègre locale, et où Valérie soignait les indigents.
Une superbe métisse, un enfant au coeur malade, un culturiste inquiétant entourent notre justicier. Guets-apens et chasse à l'homme pimentent ce roman à suspense qui se déroule dans le décor tropical d'une île enchanteresse et... vénéneuse.
Ancien chirurgien, Gilbert Schlogel a obtenu le Prix du Quai des Orfèvres 1996 avec Rage de flic. Le Malingot et Victoire ou la douleur des femmes lui ont valu succès et adaptations audiovisuelles.
Le docteur Wojcpietrowski, dit Pietro, médecin généraliste à Senencourt dans l'Eure, commune normande célèbre pour ses élevages de chevaux, prévient la Compagnie médicale qu'une plainte vient d'être déposée contre lui. Il aurait, par des prescriptions inopportunes, poussé l'une de ses patientes au suicide. La patiente en question, Antonia Skoda, est une prostituée qui a mystérieusement disparu : s'est-elle vraiment suicidée ? A la demande de Portiac, président de la Compagnie médicale, Ludovic Hébert part mener l'enquête, accompagné de son fidèle chauffeur César. Ses investigations le mènent à Senencourt, où il va découvrir un bien curieux milieu : un chirurgien richissime et vendeur de chevaux qui collectionne voitures anciennes et jeunes maîtresses ; un commissaire et un juge d'instruction qui, main dans la main, accusent sans preuves ; un marquis pianiste le soir et maguignon le jour... Quant à la femme de ce Pietro, elle joue les courtisanes et démontre à Ludovic combien elle le trouve à son goût...
Assisté de Marie Saada, la séduisante capitaine de police qui l'a secondé lors de ses précédentes enquêtes, notre justicier infiltre la population locale pour faire la lumière sur cette sinistre affaire. Il y apportera sa conclusion en corrigeant le coupable... à sa manière.
Evelyne