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Fabrice Hergott
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Monographie présentant l'oeuvre de ce sculpteur suisse du XXe siècle, dont l'intensité trouve son origine dans sa vie tourmentée par l'histoire, en particulier par la Seconde Guerre mondiale. Il concentre son champ d'investigations sur la figure humaine, principalement féminine, qu'il décline en têtes, bustes, figures debout, assises ou allongées, souvent de grand format.
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Les années fauves en collaboration avec le musée d'Art moderne de Paris
Jacqueline Munck
- Gianadda
- 6 Juillet 2023
- 9782884431774
L'été 2023, la Fondation Pierre Gianadda aura le privilège d'exposer quelque 80 oeuvres issues principalement des collections des années fauves du Musée d'Art moderne de la ville de Paris.
La couleur portée à son paroxysme Les cimaises de la Fondation vont se parer de couleurs expressives, de paysages portés au maximum de leur intensité et de tons rehaussés. Comme l'a déclaré Matisse :
« ... il faudrait en venir à mettre le soleil derrière la toile». Animé par Henri Matisse, un groupe de peintres, parmi lesquels Henri Manguin, André Derain, Maurice de Vlaminck, Charles Camoin, Georges Rouault et Albert Marquet, expose leurs oeuvres dans la salle VII du Salon d' Automne en 1905. En réaction contre les variations éphémères de l'atmosphère et les vibrations instables de la lumière des peintures impressionnistes, ces jeunes artistes portent au paroxysme la leçon de Van Gogh en exaltant la couleur pure. Un excès qui déclenche l'ire du public et des critiques d'art, dont Louis Vauxcelles qui découvrant dans ladite salle un buste d'enfant italianisant du sculpteur Albert Marque s'exclame:« Donatello parmi les fauves» ! -
Peng Wan TS : regards
François Michaud, Gérard Audinet, Christian Derouet, Chiang Ming peng
- Cinq Continents
- 8 Novembre 2019
- 9788874398959
Le volume se compose d'un ensemble représentatif des oeuvres picturales de Peng Wan Ts réalisées en une cinquantaine d'années de production artistique. Un grand nombre des tableaux reproduits dans l'ouvrage qui accompagne l'exposition consacrée à l'artiste par le musée d'Art moderne de la Ville de Paris sont inédits : le principal exemple est l'oeuvre intitulée Banquet qui sera offerte à l'institution muséale à cette occasion.
Dans les tableaux de Peng Wan Ts transparaît clairement la recherche poursuivie par l'artiste d'un équilibre entre les modes de pensée et d'expression de l'Orient et de l'Occident, ce qui fait de lui une figure de référence pour l'art contemporain chinois. Son approche reflète son intérêt indéniable pour la personne humaine, aspect indissolublement lié à sa découverte de l'art occidental, de Michel-Ange en particulier. Esthétique et plasticité sont les deux thèmes clés de sa poétique, sans oublier l'élément tragique qui lui permet de réfléchir à l'homme, à son histoire individuelle et collective, et à son intériorité.
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Le salon des rêves ; comment le peintre Joseph Steib fit la guerre à Adolf Hitler
François Pétry
- Place Des Victoires / La Nuee Bleue
- 8 Octobre 2015
- 9782809912821
L'incroyable révélation d'un obscur " peintre naïf ", découvert récemment et exposé dans les plus grands musées d'Europe (Louvre, Bilbao, Musée d'art moderne de la Ville de Paris).
L'Alsacien Joseph Steib a peint clandestinement pendant la guerre " Le Salon des rêves ", une série de 50 tableaux hallucinés contre le nazisme, au ton souvent blasphématoire.
Entre art populaire, expressionisme et surréalisme, une oeuvre fascinante, riche de symboles.
Joseph Steib (1898-1966), modeste employé de la ville de Mulhouse, peintre amateur et totalement inconnu, a croisé la grande Histoire en 1940 après la féroce annexion de sa région au Reich nazi, révélant soudain une facette exceptionnelle de sa personnalité et de son talent. Il se métamorphosa et, dans le secret de son appartement, entreprit une oeuvre aussi violente qu'inspirée : " Le Salon des rêves ". Son opposition au nazisme, à la figure du Führer, le conduisit à une peinture radicale, hallucinée, conjuratoire : 57 tableaux réalisés entre 1940 et 1945. Une rapide exposition locale après la Libération, passée inaperçue, puis l'oubli total, la dispersion des tableaux après sa mort, jusqu'à sa découverte par un collectionneur, François Pétry, auteur du livre.
A travers la restitution du quotidien de la guerre, avec ses brimades et ses violences, et des mises en scène hallucinées et parfois cauchemardesques, Steib a décidé de faire front à Hitler. Plus que ne l'a fait aucun autre peintre de son temps, il attaque Hitler par la peinture. Chacun des tableaux est un attentat, un sacrilège extrême contre le Führer, l'Antéchrist, que Steib fait pendre, juger et descendre en enfer...
Le côté fortement transgressif de Steib s'inscrit dans la continuité formelle de la peinture de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance mais, par son esprit de révolte, il est en résonance avec la
Widerstandsmalerei (peinture de résistance) des peintres allemands, vivant en Allemagne ou exilés (Dix, Grosz, Heartfield). Comme eux, et parfois davantage, Joseph Steib " cogne fort " avec ses icônes devenues emblématiques du XXe siècle. -
Pierre Dunoyer, retrospective en 14 tableaux
Fabrice Hergott
- Gourcuff Gradenigo
- 30 Janvier 2023
- 9782353403820
Pierre Dunoyer est né à Marseille en 1949. Après des études d'architecture et de psychopathologie, il commence à peindre en 1976. Ses tableaux sont présentés au cours de l'année 1978 dans les trois expositions du groupe JaNaPa.
Vivant entre Paris et New York de 1979 à 1986, puis définitivement établi à Paris à partir de 1987, il expose dans différentes galeries, parmi lesquelles : Sonnabend (Paris, 1979-80), Gillepsie-LaageSalomon (Paris, 1982), Nohra Haime (New York, 1985-87), Jeu de Paume (Paris, 1991), Palais des Congrès (Paris, 1998), Marc Blondeau Fine Art Services (Genève, 2009), Farideh Cadot (Paris, 2012), Jean-Paul Najar Foundation (Dubai, 2017). Il participe aussi à des expositions collectives à la Villa Médicis à Rome et à la Tecla Sala à Barcelone, ainsi qu'en France au Grand Palais et au Musée National d'Art Moderne.Les tableaux de Dunoyer font partie des collections permanentes de la National Gallery d'Australie à Canberra ; du Mobilier National/ Les Gobelins et du Fonds National d'Art Contemporain à Paris ; du musée des Beaux-Arts de Lille. -
" Tout est dans l'homme, tout dépend d'où la Lumière tombe en lui...
Et je crois qu'aujourd'hui, l'homme est l'élément le plus important. Nous ne voulons pas montrer l'homme banalisé et standardisé, mais regardé avec estime et amour, placé sous son vrai jour et rétabli dans sa beauté et sa dignité. " Helmar Lerski
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Pierre Moignard
Christian Bernard, Cécile Debray, Veronique Giroud, Catherine Grenier
- Dilecta
- 19 Mars 2021
- 9782373721119
Pierre Moignard est né en 1961 à Tébessa, en Algérie. Des collages peints sans ciseaux, voilà comment les tableaux de Pierre Moignard pourraient être décrits. Allant au-delà de l'hommage et de la citation, il réalise des emprunts aux tableaux de grands noms de l'histoire de l'art, tels que Manet, Goya, De Kooning ou encore Picasso. Il dit bénéficier du travail des autres, et ses toiles réinventent ainsi l'intrication entre la chose faite (peinte) et la chose empruntée (déjà peinte). C'est cet ajustement contre nature qui s'invente en peinture et la renouvelle. Il pousse cette pratique encore plus loin avec ses films Who Chooseth Me, Notes for the Merchant of Vegas (2009) et Holyland Experience (2013), réalisés aux Etats-Unis. Pierre Moignard a été exposé récemment à la galerie anne barrault (Paris, 2018), au Centre culturel Cesson-Sévigné et au MAMCO (Genève, 2010). Il a également participé à la Nouvelle présentation des collections permanentes du Musée d'art moderne de la ville de Paris en 2017.
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This massive volume is the most complete overview of German abstract painter Markus Lüpertz (born 1941). Comprising some 140 works, it retraces Lüpertz's career from his most recent pieces--including the Arcadia series of 2012--back to his beginnings in the 1960s.
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Oeuvre Venu tard à la peinture, ennemi particulièrement prolixe par son oeuvre et ses écrits de la culture et de l'art des musées, Dubuffet, un des artistes les plus surprenant du XXe siècle, est l'inventeur par excellence de langages plastiques nouveaux. Cet essai a deux mains décrit avec une exceptionnelle clarté une carrière de dynamiteur partagée en deux parties égales. La première est l'apprentissage de la seconde qui, de 1942 à 1985, n'est qu'un labeur extraordinaire de fécondité et de régularité à la recherche de la libération de toute contrainte. Cette voie subversive à l'encontre de toute norme établie le fait voisiner avec l'art de l'enfance et de la folie auquel il redonne ses lettres de noblesse (L'Art brut). Elle l'incline à des formes outrancières, aux méandres et aux signes expressifs des graffiti, à l'exploration de matériaux, le charbon, le bitume, le sable, les fibres végétales, dont le mélange assigne une place majeure à Dubuffet parmi les artistes matiéristes jusqu'à son orientation vers les grandes séries mentales de l'Hourloupe (1962-1974), prélude au graphisme gestuel des Mires (1983). Anarchiste, athée, antimilitariste, antipatriotique, ennemi de toutes les catégories (« il n'y a pas d'art abstrait ou bien l'art l'est toujours »), il appartient au petit monde de créateurs qui ont modifié notre vision de l'art, voire le cadre de notre vie urbaine. On ne peut plus regarder le sol, le bitume, les silhouettes des passants, les visages où s'interpénètrent organiquement les chairs, le végétal ou le minéral, la hiérarchie entre les choses et les personnes, après avoir contemplé son oeuvre. Ecrits : Ecrivain prolifique (il est allé jusqu'à inventer un langage), polémiste, parfois cruel, il a laissé des témoignages irremplaçables sur sa vision de l'art dans Prospectus aux amateurs de tout genre (1946), Biographie au pas de Course ; il a consacré aussi de nombreux textes à l'Art brut. Sont reproduits ici : Positions anticulturelles (1951-1963) ; Place à l'incivisme (février 1961) ; Entretien radiophonique avec Georges Ribemont-Dessaigne (mars 1958).
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Né à Paris en 1922, Bernard Dufour se destine tout d'abord à être ingénieur agronome mais en 1942, il est envoyé en Allemagne pour faire son Service du Travail Obligatoire. Au cours de ce séjour, il fréquente l'Université de Heidelberg où il redécouvre l'histoire de l'art. De retour en France, il copie les grands maîtres au Louvre et, dès 1948, la Galerie Maeght lui consacre une exposition personnelle.
Après avoir développé une oeuvre abstraite, Bernard Dufour se tourne, à partir des années soixante, vers une peinture figurative. Se concentrant de plus en plus sur le nu, et prenant pour modèle son propre corps et celui de sa femme, il explore le registre de l'intime et de l'érotisme. Son audace plaît ; il participe à diverses manifestations (la Documenta à Kassel, 1959, la Biennale de Venise, 1964...) et de grandes expositions lui sont consacrées. Depuis 1962, il vit et travaille à Foissac dans l'Aveyron. Première monographie sur l'oeuvre de Bernard Dufour. Une oeuvre qui explore l'art du nu et de l'érotisme et qui, souvent, fit scandale.
Sa vie et son oeuvre ont inspiré Jacques Rivette pour La Belle Noiseuse (1991) avec Michel Piccoli, dans le rôle du peintre, Jane Birkin, dans celui de sa femme. Les toiles qui composent l'atelier et la peinture pour laquelle pose Emmanuelle Béart sont de Bernard Dufour.
Une salle Bernard Dufour a été inaugurée au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris en octobre 2008 : elle contient une vingtaine de ses toiles dont la célèbre Holger Meins 75, où l'on voit le cadavre supplicié de l'un des membres de la bande à Baader, Holger Meins, décédé d'une grève de la faim en prison, en 1975, et le corps nu d'une femme au-dessus d'excréments.
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Vingtieme - une histoire materielle - guide du musee
Fabrice Hergott
- Centre Pompidou
- 13 Janvier 2000
- 9782844260321
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Michel Würthle a fondé en 1972 le restaurant EXIL à Berlin/ Kreuzberg avec ses amis Ingrid et Oswald Wiener. Par je ne sais quelle aptitude, peut-être tout simplement parce que son patron fréquentait les artistes et les respectait, l'EXIL est rapidement devenu le lieu le plus important de la scène berlinoise. En 1978, il vend l'EXIL pour acheter avec Reinald Nohal le PARIS BAR, plus central, qui devient immédiatement le lieu mythique qu'il est toujours.
La personnalité de Michel Wu¨rthle agit comme un aimant. Les meilleurs artistes, comme avant, continuent d'échanger boissons et repas contre des oeuvres qui viennent orner la salle du sol au plafond. On vient aussi pour voir cette nouvelle caverne d'Ali Baba, admirer ce café qui reprend le principe de la Colombe d'Or de Saint-Paul de Vence ou de la Kronenhalle de Zuurich avec la dérision et l'autodérision du vaste mouvement punk qui a submergé la planète mais qui ne se retirera jamais complètement du PARIS BAR.
Cette persévérance est une énigme. On la doit à la personnalité de Michel Wu¨rthle. C'est qu'il n'est pas seulement un professionnel jusqu'au bout des ongles, il est aussi, caché sous une pudeur et un sourire sincèrement gêné, un artiste.
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Georges Rouault Forme couleur harmonie
Emmanuel Guigon
- Musees Strasbourg
- 9 Novembre 2006
- 9782351250402
Après avoir débuté aux côtés d'Henri Matisse et d'Albert Marquet dans l'atelier de Gustave Moreau à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, Georges Rouault va développer, au début du XXème siècle, un art tout à fait personnel et original. Membre fondateur du Salon d'Automne en 1903, il se tient pourtant à l'écart des mouvements contemporains comme le Fauvisme et exploite ses propres thèmes en jouant de sa ligne acerbe et de nuances sombres. Filles, clowns et juges, qui constituent l'essentiel de son corpus jusque dans les 20, forment l'étrange galerie de portraits, entre satire sociale et révolte, que livre Rouault au début de sa carrière. Les années 20 sont marquées par sa collaboration avec le célèbre marchand d'art Ambroise Vollard, découvreur et défenseur des Impressionnistes, qui pousse Rouault à se consacrer à la gravure. Les illustrations de livres comme les Réincarnations du Père Ubu, le Miserere et Passion sont réalisées à cette période. Dans les années 30 et jusqu'à la fin de sa vie, Rouault revient à la peinture. Il peint plus intensément, même frénétiquement. Pour preuve, les paysages
colorés et rayonnants qui émergent dans les 40.
Une centaine d'oeuvres reproduite en couleur ainsi que de nombreux documents inédits (photographies, lettres, textes de Rouault) viendront compléter une série d'essais de grande qualité. L'anthologie des textes de Rouault, ainsi qu'une biographie illustrée permettront de redécouvrir le dynamisme de la production de l'artiste.
La rétrospective du MAMC de Strasbourg a pour ambition de mettre en lumière l'ensemble des recherches artistiques sur Rouault. L'exposition couvrira la totalité de sa carrière de la fin du XIXème, avec les tableaux qu'il réalisa durant son apprentissage dans l'atelier de Gustave Moreau, jusqu'à l'explosion chromatique des peintures des années 50. Les différentes techniques que Rouault exploita seront présentées : aquarelles, céramiques, gravures, livres et peintures à l'huile. Une section présentera les oeuvres inachevées, ce qui permettra d'analyser les différentes étapes du travail sur l'oeuvre. Cette rétrospective a pour ambition de montrer la modernité et le dynamisme des travaux de Rouault. Pour ce faire, une centaine d'oeuvres venues de musées prestigieux et de collections privées, formeront le corpus de l'exposition.