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Dominique Veillon
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La vie quotidienne sous l'Occupation
Dominique Veillon
- Eyrolles
- 50 Objets Racontent
- 27 Février 2025
- 9782416016936
La vie des Français sous l'Occupation à travers 50 objets emblématiques.
L'ouvrage est une plongée dans la vie des Français sous l'Occupation, où les objets revêtent une grande importance. Ils témoignent de l'invasion allemande sur le territoire (drapeaux, panneaux, avis divers), de la collaboration de Vichy (étoile jaune, propagande). Ils racontent aussi les pénuries, la débrouillardise de la population (cartes de rationnement, lotion colorante en guise de bas), l'engagement dans la Résistance (ronéos, faux papiers, poste à émission) jusqu'à la Libération où triomphent les trois couleurs nationales et l'importance des Alliés. -
Jean Moulin ; artiste, préfet, résistant
Christine Levisse-Touzé, Dominique Veillon
- Tallandier
- Albums Illustrés
- 4 Mai 2023
- 9791021058293
« Je ne savais pas que c'était si simple de faire son devoir quand on est en danger. » Jean Moulin.
Qui était vraiment Jean Moulin ? Dans la mémoire des Français, Jean Moulin incarne le héros par excellence. Unificateur de la résistance, représentant personnel du général de Gaulle dans la France occupée, Jean Moulin conduit sa mission jusqu'au sacrifice de sa vie. Au-delà des clichés, grâce à cet album richement illustré, on découvre un Jean Moulin attaché à sa Provence natale, sportif, aimant la vie et les femmes, doué d'un joli coup de crayon, et marchand d'art. Appuyé par plus de cent photos, lettres, documents, dessins et peintures, montrés ici pour la première fois, se dégage l'itinéraire singulier d'un républicain, haut fonctionnaire, homme de gauche, préfet et, dès juin 1940, farouche opposant à l'occupant nazi. Un Jean Moulin intime nous est révélé.
« C'est la raison d'être de ce livre d'insuffler le frémissement de la vie à ce nom prestigieux grâce à l'apport de collections jusque-là conservées au sein de la famille et que j'avais eu le privilège de consulter pour mon travail sur celui dont je fus le secrétaire pendant dix-huit mois. » Daniel Cordier.
« Le 17 juin 1940, épargné par la mort, le patriote qu'il était devenait un adversaire irréductible de l'occupant nazi et muait en rebelle. » Jean-Pierre Azéma. -
Journal et lettres de prison 1941-1942
Boris Vilde
- Éditions Allia
- Moyenne Collection
- 23 Août 2018
- 9791030409284
Le 26 mars 1941, Boris Vildé, haute figure de la résistance en zone occupée, est arrêté par la Gestapo et immédiatement incarcéré. Il entame la rédaction d'un journal, où il évoque ses conditions de détention (l'obsession de la nourriture, la solidarité) mais partage aussi toutes les réflexions que suscitent ses lectures. En janvier 1942, débute le procès, dont le verdict est sans appel et, aux yeux du condamné, sans surprise : Vildé sera fusillé, comme ses compagnons d'armes. Or, les pages de son journal à compter de cette date sont tout sauf celles d'un condamné à mort. Son avidité intellectuelle reste toujours plus insatiable et son détachement souverain. Il se laisse absorber par la lecture de la poésie et va même jusqu'à entreprendre l'étude du sanscrit peu de temps avant sa mort.
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Dans une France tétanisée par la défaite et l'Occupation, la vie quotidienne se complique : des marchandises aussi usuelles que le fil disparaissent, et acheter un vêtement devient vite illusoire.
Les femmes rivalisent d'ingéniosité et tirent parti de tout ce qui est récupérable : avec trois fois rien de tissus, des semelles de bois. des chapeaux minuscules ou démesurés, elles réussissent à sauvegarder les apparences et à rester coquettes malgré tout. Pour remplacer les bas, elles se teignent les jambes ; à défaut de laine, leurs robes sont en rayonne ou en fibranne... La haute couture, quant à elle, se maintient et se montre brillante, en dépit des embûches que lui tend l'occupant.
Qui souhaiterait voir enfin triompher les couturiers allemands. Outre les actrices et une partie de la haute société qui continuent de s'habiller chez les grands couturiers, de nouvelles venues fréquentent les collections : épouses de dignitaires allemands, femmes de collaborateurs et de profiteurs du marché noir. Toutes se retrouvent aux courses, se côtoient dans les grands restaurants, applaudissent aux mêmes spectacles...
Un tableau original de la France des années noires.
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Paris allemand ; entre refus et soumission
Dominique Veillon
- Tallandier
- 11 Février 2021
- 9791021032255
14 juin 1940. Paris tombe aux mains des Allemands sans opposer de résistance. Commence alors un système d'oppression dans une ville déchue de son statut de capitale et qui change de visage. Paris devient le foyer des « collaborateurs » qui y paradent et y tiennent leurs meetings, celui du marché noir, de la spoliation des Juifs, du rationnement, de la peur et de la Résistance, traquée en permanence jusqu'à l'insurrection.
Que sait-on réellement du ressenti des habitants au quotidien ? Quelle attitude adoptent-ils face à l'Occupant ? Comment se comportent les Allemands et comment jugent-ils ces Parisiens qu'ils côtoient ? Si beaucoup a été dit sur l'Occupation, peu d'historiens ont tenté de croiser les regards des deux bords sur ces années noires. Dominique Veillon explore aujourd'hui les registres des différents commissariats parisiens et les rapports hebdomadaires des Renseignements généraux, les journaux personnels et les témoignages, aussi bien allemands que français.
Se mêlent alors dans une fresque inédite les vies des étudiants, des commerçants, des concierges, des mères de famille, des Juifs opprimés, des mondains ou encore des ouvriers, qui souffrent, s'accommodent ou profitent de la présence du vainqueur.
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Le Franc-tireur : Un journal clandestin, un mouvement de Résistance, 1940-1944
Dominique Veillon
- Flammarion
- 8 Janvier 1992
- 9782082115001
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La mode des sixties ; l'entrée dans la modernité
Michèle Ruffat, Dominique Veillon
- Autrement
- Memoires/culture
- 17 Janvier 2008
- 9782746710153
Au début des années 1960, la génération des baby-boomers arrive à l'âge de plaire. Avec Brigitte Bardot, elle rejette la mode inspirée par les grands couturiers et invente ses propres codes. Les stylistes vont humer l'air du temps dans la rue pour créer des modèles que l'on retrouve dans les boutiques branchées, à leur tour assaillies par une clientèle jeune, celle qui écoute les Beatles ou "Salut les copains". L'apparition de matériaux nouveaux et la diffusion des techniques de production de masse entraînent une révolution du marché : le prêt-à-porter apparaît et démocratise la mode. Ainsi, les fans de Sylvie Vartan ou de Françoise Hardy lassées de la "petite couturière" de leurs mères et rebutées par la "confection" ringarde consomment de la mode. Toutes ces innovations sont relayées par les médias : la mode s'impose comme source de biens de consommation pour tous. Les diktats de la jeunesse et la floraison de créateurs qui ont marqué les sixties ont-ils transformé durablement le rapport des femmes au vêtement ? C'est ce qu'a cherché à élucider un groupe de chercheurs qui, sous l'égide de l'Institut d'histoire du temps présent (CNRS), a travaillé pendant plusieurs années sur l'histoire de la mode des sixties et organisé, sous la direction de Dominique Veillon et Michèle Reat, un colloque au centre Georges-Pompidou et à l'EHESS sur les résultats de leurs recherches, dont ce livre est issu.
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Qui sont les enfants des années 50 ? Dans l'ensemble, des gamins qui obéissent à leurs parents, au maître d'école et pour beaucoup au curé. Aucun n'échappe au port du tablier et à la leçon de morale en classe, et bien peu au caté du jeudi. L'été les plus chanceux partent à la mer, en colo ou à la campagne chez mémé.
À l'aide d'archives inédites, de témoignages et de souvenirs collectifs dans tous les milieux, modestes ou privilégiés, urbains ou ruraux, les auteurs restituent le quotidien des enfants entre 1950 et 1970 et font revivre l'avènement de l'enfant roi.