Gilles Collot-Sopièdard, dit Collot, est l'humoriste le plus redouté de la place parisienne. Sur papier, sur les ondes ou dans les cocktails, il punaise au mur, par ses mots acérés, tous ses interlocuteurs. Mais de quoi cet humour est-il la politesse ? Car Collot, dans le dénuement du cabinet de sa psy, lève peu à peu le voile sur une enfance refoulée, qui l'a poussé à couper les liens avec sa famille. Cependant, à la suite d'un accident de parcours professionnel, le quinquagénaire va accepter de se rendre dans le Nord, à la redécouverte de sa famille. Et à la découverte tout court d'une année charnière : 1986, l'année que sa mère a soigneusement occultée des albums photo...
Entre humour et gravité, Didier Tronchet livre un récit aux accents autobiographiques mais universel, dont on ne peut ressortir qu'amusé, ému... et reconnaissant.
La chanson est un petit miracle. Paroles, mélodie et voix se livrent à une discrète alchimie qui nous touche au plus profond. C'est aussi une compagne fidèle qui voyage dans les interstices de nos péripéties amoureuses, de nos tristesses, enthousiasmes, angoisses et joies. Elle tisse le fil des jours communs peut-être plus sûrement qu'un album photo.
L'auteur visite le répertoire français avec pour guides une émotion toujours aux aguets, le goût du jeu et une nostalgie joyeuse.
La vélosophie se pratique sur une selle et dans la joie. Elle démontre que le vélo est avant tout un moyen de déplacement intérieur. A vélo, on ne se perd pas, on se trouve.
Quant Tronchet parle à la place de bébé, c'est un monde enfoui qui émerge à nouveau. Il livre les événements majeurs, magiques ou cocasses que bébé a dû traverser de sa naissance à ses trois ans. Moi bébé lève un pan du voile pour tous les parents confrontés au mystère de leur enfant, et pour tous ceux qui ont eu la chance d'être un jour bébé...
Le football du dimanche, c'est le foot d'en bas, le football des origines, loin des puissances de l'argent. Il se joue dans la rue ou sur les terrains bosselés, sous le cagnard ou dans la boue. Les joueurs ont des maillots dépareillés et des survêtements avec des poches aux genoux, Ils ont tous les âges, tous les niveaux... Mais ils ont en commun un talent précieux : la joie de jouer !
Tout a été écrit sur ce match d'anthologie... ou presque ! Hantés par les fantômes de Séville, Didier et Fred, deux potes fans de foot à la limite de la névrose, décident de nos jours de mener l'enquête.
En visionnant la 50e minute de la tragique demi-finale de 82, L'auteur remarque un détail que personne n'a vu à l'époque et qui explique l'impensable.
Il veut maintenant rechercher auprès des acteurs historiques la « vérité du match ».
Il ignore que c'est la sienne qu'il va trouver.
Car le football est un petit théâtre intime qui parle aussi de nous.
S'isoler plusieurs mois sur l'île aux Nattes, un îlot proche de Madagascar, en profiter pour évaluer son niveau de résistance à l'absence de confort moderne, se confronter à un nouveau quotidien et le faire avec son ado de 13 ans pour goûter encore un peu à la joie d'être père, voilà une opportunité que Didier Tronchet n'était pas prêt à laisser passer. Mais il ne s'attendait pas vraiment à ça...
Un îlot perdu dans l'océan Indien... quelques récits de voyageurs, une ou deux photos... il n'en faut pas plus à l'auteur, Didier Tronchet pour décider de s'expatrier un temps sur un îlot proche de Madagascar, avec la ferme intention de vivre la quintessence de l'expérience îlienne, "sans les béquilles que la société moderne fait passer pour indispensables.» Mais tout ne se passe pas comme prévu car une "bombe à retardement" l'accompagne :
Un adolescent, son fils Antoine.
Sous cette latitude, les rapports père-fils se modifient, s'exacerbent et la paternité de l'auteur se réinvente.
Récit d'exploration et immersion drolatique dans la jungle de l'adolescence, Robinsons père et fils évoque deux territoires méconnus...
Régis et Valérie sont sur la route des vacances. Plus que quelques rendez-vous professionnels à plier pour monsieur et après il pourra quitter le costume cravate et enfin se détendre. D'autant qu'il a tout prévu : les adresses et numéros de téléphone de chaque hôtel, les papiers, l'assurance, les rafraîchissements pour la route... Régis pense à tout, c'est un type prévoyant. Un peu trop, même. Sauf qu'il ne s'attendait probablement pas à ce qui va lui arriver : voilà qu'après avoir bu une anodine grenadine, Valérie redevient comme par magie la petite fille qu'elle était à dix ans ! Complètement décontenancé, Régis doit à présent s'occuper de sa femme comme s'il s'agissait de sa fille. Mais cette situation improbable lui fait redécouvrir la véritable personnalité de Valérie, formant dans le même temps le miroir de sa propre enfance et de ses rêves inassouvis.
Avec le talent et la sensibilité qu'on lui connait, Didier Tronchet signe un road-movie tendre et fragile. La fable d'un homme qui va vivre un saut de conscience lorsque sa vie bien rangée se retrouve bousculée par un événement inattendu.
Didier Tronchet, sa compagne, Anne, et leur fils, Antoine, ont vécu trois années à Quito, en Équateur. De Quito, ils ont voyagé dans les pays proches de l'Équateur, notamment en Bolivie. Didier Tronchet en a tiré trois récits : Accrochée aux flancs du volcan Guagua Pichincha, Quito est une ville située à 2 850 mètres d'altitude. Des gratte-ciels au bord du vide, des avions qui parfois manquent la piste et une seule et simple rue, qui donne accès à la plaine. C'est dans cette rue, qui dévale et serpente sur six kilomètres que vit Didier Tronchet et sa famille. Accrochez-vous ! Anne parle le quechua, la langue des Indiens de la Selva. C'est donc souvent qu'elle va visiter les indigènes de la communauté de Sarayaku, en Amazonie. Sur le territoire où vit ce peuple de la Selva, on a découvert du pétrole. Les compagnies pétrolières, comme de juste, louchent sur cet or noir. Et la communauté est menacée. « Rejoignez-moi au Salar d'Uyuni » avait dit Anne à Didier et à Antoine. Voici donc le père et le fils en route vers le plus grand lac salé du monde. Sans se douter qu'ils y trouveraient là-bas un invité surprise : le diable !
Ébranlé par un incendie qui aurait pu lui coûter la vie, le narrateur de cette histoire ressent le besoin de renouer avec son propre passé, matérialisé par une série d'albums photos qui récapitulent une bonne part de son existence - à commencer par la mémoire de son père trop tôt disparu. Ainsi débute une étrange période qui, huit jours durant, conduit cet homme solitaire et secret sur le chemin d'une profonde introspection. Avec la complicité de son jeune neveu Anthony, qui lui est profondément attaché, il entreprend une sorte de pèlerinage impromptu au coeur de ses racines familiales, habité par le sentiment du temps qui passe et la conscience aiguë de la fugacité des êtres et des choses. Ce voyage à rebours de plus de trente ans, à la fois géographique et intérieur, lui permettra, grâce à une lettre miraculeusement retrouvée, de redécouvrir la profondeur de son attachement pour son père et de se confronter enfin à un désir de paternité longtemps refoulé.Avec pudeur, distance et une très discrète touche d'humour, Didier Tronchet transpose en bande dessinée, en noir et blanc et sur un format de longue haleine, son propre roman éponyme paru en 2011 chez Flammarion. Une manière de dévoiler un registre sensible et intimiste qu'on ne lui connaissait pas en bande dessinée, et une réflexion touchante sur les ressorts de la filiation.
D'un côté, les Poissart, très pauvres et vivant sans cesse dans l'illusion d'un monde où le meilleur peut toujours arriver.
Et qui ne vivent que le pire. De l'autre, les Landry, très riches et humanistes de pacotille, qui regardent la misère du monde avec la compassion de ceux qui ont tout face à ceux qui n'auront jamais rien. Un mélange terrible, drôle à faire mal, corrosif, pitoyable... Un humour vraiment très noir, c'est ça, Tronchet.
Les extraordinaires (més)aventures d¹une gaffeuse ! «Je m'appelle Prunelle et je voudrais sauver la planète.» Ce sont les premiers mots de cette comédie magnifique de drôlerie et de tendresse. Si l'on rit beaucoup à la lecture de Ça n'arrive qu¹à moi !, on s'émeut des mésaventures mouvementées de son héroïne... Écologie, médecine parallèle, télévision, voisinage, racisme «ordinaire» : tout passe à la moulinette ravageuse mais tendre de Didier Tronchet. L'auteur de «Jean-Claude Tergal» renouvelle avec brio la comédie sociale ! Prunelle est une charmante jeune femme qui a le souci de la nature. Tri sélectif, vélo plus que 4 X 4, douche plutôt que bain, elle pousse son engagement pour l'écologie jusqu'à ouvrir un cabinet de naturopathie ! Les soins par les plantes ! Tout un programme ! Ajoutez à cela que Prunelle est la reine des gaffeuses, qu'elle mélange dictons et autres proverbes avec une volubilité désarmante : elle voit toujours l'oeil dans la poutre du voisin ! Bref, c'est une... nature ! Tout irait bien dans le meilleur des mondes si la télé ne venait pas bousculer sa vie. En effet, une sitcom au succès grandissant raconte les mésaventures quotidiennes d'une jeune femme, dont les gaffes et les expressions fantaisistes sont les copies conformes de celles que Prunelle renouvelle jour après jour. Quel est ce mystère ? C¹est tout le sel de cette comédie sociale, menée avec maestria par Didier Tronchet.
Le père du petit Antoine s'interroge sur ses rapports avec lui et sur son rôle de père. La relation père-fils racontée avec distance, humour et émotion, à l'âge où, pour l'enfant, le père est encore un héros.
Tout a commencé dans un club de rencontres speed dating, le Love Club, un nom pareil, ça se passe de commentaire. C'est ici que Jacky découvre l'immensité de sa solitude sexuelle. C'est là que François fait la connaissance d'Iléna. « Jusqu'où iriez-vous par amour ? », demande-t-elle. « Jusqu'au bout », répond-il. Jusqu'au bout, vraiment ? Les ennuis peuvent commencer. Ce qui au départ n'était qu'un jeu somme toute bon enfant se mue peu à peu en une entreprise angoissante, dans laquelle François s'englue inexorablement, avec la complicité douteuse de Jacky. L'implacable Iléna, preste et tirant les ficelles avec un art consommé, conduit ainsi son troupeau de dupes. Mais dans quel but ?
Situations et dialogue savoureux, La Gueule du loup, insensiblement, à mesure que le mystère de cette ronde s'épaissit, s'affirme comme une comédie dramatique, acide et décapante.
Avec ce récit plutôt âpre, Didier Tronchet surprend encore par la densité et le rythme de son récit, par la justesse d'une écriture graphique efficace et enlevée.
Et comme Iléna, son personnage phare, en fouillant au plus profond de l'âme humaine, il nous entraîne dans une histoire haletante, avec la jubilation de l'auteur maître de son art.
Le deuxième livre est cette fois le point de vue de David, le voisin de Prunelle.
Celle-ci a découvert, à la fin du premier tome, la manière dont David l'espionnait, pour tirer de sa vie des épisodes de sitcom. Il va maintenant assister, impuissant, au revirement de Prunelle.
Elle choisit la fuite en avant, et plutôt que de subir une exploitation de sa vie privée, décide de la livrer elle-même.
Profondément choquée par ce qu'elle estime être une trahison, elle abandonne toutes les valeurs auxquelles elle croyait, pour collaborer à une entreprise de téléréalité.
David, qui se sent responsable, va tout faire pour éviter qu'elle ne soit dévorée.
Mais Prunelle, par provocation, est décidée à aller jusqu'au bout d'un jeu qu'elle croit maintenant maîtriser, mais qui s'avère très dangereux
Fraîchement quitté, le narrateur examine au scalpel les différents états de sa solitude forcée: faut-il rester drapé dans sa dignité? se mettre en quatre pour récupérer la félonne? écumer les boîtes de nuit en draguant à tour de bras? ou se livrer plus confortablement aux plaisirs solitaires? il est vrai que la tâche est moins facile quand on s'appelle jean-claude, qu'on est plus intelligent que beau et qu'on tente de dissimuler, derrière un sens féroce de la caricature, une sensibilité vive et lucide.
Grâce à "Raymond Calbuth", le peignoir matelassé reprend du poil de la bête, les charentaises redressent la semelle, le lyrisme hollywoodien envahit l'arrière-cuisine, fait vibrer la porte du frigo et frissonner la gazinière. La Grande Muraille de Chine est au bout du couloir (à gauche). Voici la vibrante saga de celui qui se fait appeler « l'homme-vache-qui-rit » face à la conspiration des pots de yaourts qui fuient et de la confiture qui dégouline par les trous de la tartine. Entrez dans la grande aventure par la porte du garage..."Raymond Calbuth" fait peau neuve grâce à la réédition de ses albums en 6 volumes, tous présentés avec une nouvelle maquette et de nouvelles couvertures. Trois autres tomes sont prévus pour lemois de juillet, et le septième, qui paraîtra en octobre, sera une véritable nouveauté ! Le nouveau "Calbuth", on l'attendait depuis longtemps et on va être gâté ! ! !
Grâce à Raymond Calbuth, le peignoir matelassé reprend du poil de la bête, les charentaises redressent la semelle, le lyrisme hollywoodien envahit l'arrière-cuisine, fait vibrer la porte du frigo et frissonner la gazinière. La Grande Muraille de Chine est au bout du couloir (à gauche). Voici la vibrante saga de celui qui se fait appeler « l'homme-vache-qui-rit » face à la conspiration des pots de yaourts qui fuient et de la confiture qui dégouline par les trous de la tartine. Entrez dans la grande aventure par la porte du garage...
Raymond Calbuth fait peau neuve grâce à la réédition de ses albums en 6 volumes, tous présentés avec une nouvelle maquette et de nouvelles couvertures. Le septième tome, qui paraîtra en octobre, sera une véritable nouveauté ! Le nouveau Calbuth, on l'attendait depuis longtemps et on va être gâté ! ! !
Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer... Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés qu''il manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique...
Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer... Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés qu''il manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique...
Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer... Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés qu''il manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique...
Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer... Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés qu''il manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique...
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