Adaptation de«L'architecte du désastre». En 1941, un architecte de métier est chargé d'évaluer l'intérêt artistique d'un monument aux morts qui doit être détruit...
Réédition -largement enrichie d'une multitude de documents et photographies - d'une étude parue en 1967, à l'occasion du 50e anniversaire de la Révolution d'octobre. Octobre 1917 et le Mouvement ouvrier belge demeure l'étude incontournable pour qui veut aborder l'impact de la révolution bolchévique de 1917 sur le mouvement ouvrier belge. De longue date introuvable hormis sur les rayons de quelques bibliothèques spécialisées, il était temps de le remettre à la portée du grand public, justement à l'occasion du centenaire de cette révolution. Ce livre est aussi une source historique précieuse, un témoignage de la manière dont un communiste belge, en 1967, ressentait le cinquantième anniversaire de la révolution russe, dans un contexte où le monde était bipolaire et où il fallait choisir son camp. Les Etats-Unis menaient la guerre au Vietnam, la Belgique officielle était l'alliée des dictatures de Salazar au Portugal, de Franco en Espagne et des colonels en Grèce, ainsi que du régime d'apartheid de l'Afrique du sud. Le PCB avait rompu avec le stalinisme, retiré la dictature du prolétariat de ses statuts et cessé de s'autoproclamer avant-garde de la classe ouvrière. Bien implantés dans la FGTB, les communistes belges venaient d'engranger des succès électoraux, malgré une dissidence maoïste. Tout cela est sous-jacent dans l'écriture de ce livre, dont l'auteur assure une postface contemporaine avec le recul et la lucidité d'un homme de 90 ans, tandis que la préface est due à la plume de Jean Puissant, professeur d'histoire honoraire ULB, grand spécialiste du mouvement ouvrier belge.
Connaissez-vous les légendes urbaines? Ce sont des histoires, souvent effrayantes, qui circulent de bouche à oreille. Certaines se transforment, au gré du temps, jusqu'à devenir une réalité pour certains. Mais il y a pire que les légendes urbaines, pire que tout ce que votre imagination peut concevoir : ce sont D'Etranges Nouvelles.
L'une des premières oeuvres de Schuiten enfin rééditée !
Métamorphoses réunit deux récits rêvés, écrits et dessinés par François Schuiten et Claude Renard.
La première histoire, Aux Médianes de Cymbiola (1979), est une variation poétique sur le mythe d'Icare et la géomancie, dans les décors grandioses d'un monde désertique. Il s'y manifeste déjà un goût pour les utopies urbaines que l'on retrouvera dans Les Cités obscures, la mythique série créée par Schuiten avec Benoît Peeters.
La deuxième histoire, Le Rail (1981), est un récit futuriste en couleurs. Aux commandes de son véhicule automatisé, le syndicaliste William Davis vient d'achever une lointaine mission. Glissant à grande vitesse sur un rail à travers une lande déserte, il tombe soudain en panne. Une inquiétante aventure commence alors...
Le portrait d'une vieille dame qui n'en fait qu'à sa tête. Un roman drôle, décalé, universel.
Voilà une vieille dame un tantinet perdue dans le temps, elle n'a que les plaques de rues du dix-huitième arrondissement parisien pour se repérer, entre la rue Lamarck et l'avenue Caulaincourt. Drôle, légère, primesautière, elle ressasse ses vieux souvenirs, mélange hier et aujourd'hui, passe d'une idée à l'autre.
Ses mots, son petit-fils narrateur les consigne dans un carnet pour ne pas les perdre avant qu'elle disparaisse. C'est qu'avec le grand âge et cette maladie qui grignote peu à peu les souvenirs des anciens, elle a la mémoire qui flanche, elle ne se souvient plus très bien. « Si je sors, je me perds », lui répète-t-elle. Alors il l'écoute et écrit contre l'oubli.
Une écriture jaillissante et généreuse qui épouse la mémoire en fuite et la tendresse.
En jouant sur la variété des techniques et une mise en page très élaborée, Schuiten et Renard propulsent leurs récits hors du temps, entre science-fiction et fantasme, merveilleux et symbolique.
Plus de trente ans après l'avènement de la nouvelle cuisine, qui représente aujourd'hui la haute gastronomie ? comment fonctionne-t-elle ?
Dans les coulisses des bonnes tables, la grande casserole est une promenade gourmande à travers la france. une large galerie de portraits. des garants de la tradition et du terroir (paul bocuse, michel guérard, bernard loiseau, jacques maximin) aux créatifs (pierre gagnaire, alain passard). des provinciaux en capitale (ghislaine arabian, alain dutournier, guy martin) aux philosophes (michel bras, olivier roellinger), jusqu'aux funambules (thierry breton, yves camdeborde). tous sont gouvernés par une même obsession, éperonnés par un même désir : régaler le gourmet.
Derrière l'enseigne prestigieuse se cache une profession âpre et exigeante où le souvenir de l'apprentissage est tenace, où la finance joue un rôle important, où des anonymes tiennent les fourneaux, au fil des saisons, au gré des produits...
Figurative ou abstraite, régionale ou intuitive, sous une même étiquette se décline une carte gastronomique variée. que propose-t-elle à table ? comment, dans le menu, saveurs et textures s'articulent-elles ? quels rapports casseroleurs et producteurs entretiennent-ils ?
Une déambulation culinaire et poétique sans concession, illustrée par les photographies originales de ludovic lacroze.
Un livre truffé de tours de mains, de recettes distillées sur le ton de la confession, de menus dégustation, saupoudré d'anecdotes bien relevées...
Jean-claude renard est journaliste et écrivain.
Ludovic lacroze est photographe indépendant.
Louis -Ferdinand Céline s'est plu à peindre un monde chaotique et infernal. On a vu dans son oeuvre romanesque une somme de désastres, avec pour seule certitude, la proximité de la mort. Céline n'attend rien des hommes.
Mais, s'il ne croit pas en eux, il pourrait croire à la mère.
L'intérêt de cette étude, qui s'appuie sur l'ensemble des romans (excluant les pamphlets), la correspondance et les entretiens, est de livrer une facette inédite et néanmoins réelle de Céline. Suggérée, racontée, tantôt sorcière, tantôt bonne fée, envahissante ou inaccessible, pathétique ou sublime, la mère déambule tout au long des oeuvres romanesques. Il n'est pas de correspondance et peu d'entretiens dans lesquels elle n'apparaît pas. L'empreinte sur la personnalité de l'écrivain est telle que, comme Proust, Céline (qui a choisi de signer du prénom de sa grandmère) aurait pu écrire « ma mère et ma grand-mère, mes modèles en tout ».
Vue sous un angle maternel, la lecture de l'oeuvre se trouve ainsi largement modifiée, voire bouleversée. Et l'on découvre Céline chantre de la contemplation, obstiné au bonheur, partisan de la vie, vibrant de tout le poids d'un héritage maternel réjouissant.
L'institut des Villes, en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication, poursuit sa mission d'appui aux élus en matière de soutien aux Nouveaux Territoires de l'Art, en publiant un ouvrage rassemblant les témoignages d'une trentaine de sénateurs, députés, maires et adjoints au maire.
Dans toute la France, ces élus ont initié, accompagné ou suivi des expériences culturelles et artistiques innovantes sur leur territoire. Au travers de ces récits, qui sont autant de rencontres entre politiques et acteurs culturels, se dessine une nouvelle façon de penser la place et le rôle de la culture dans le développement urbain, social et économique des villes. En fonction de leur territoire, ces élus ont produit des questionnements, des propositions et des outils qui sont autant de pistes d'action, et de réflexion à partager par tous.
C'est la nuit et Kakafania, l'horrible sorcière, part capturer ce qu'elle préfère : les jolis rêves d'enfants. Mais, forcément, privés de leurs rêves, les enfants font des cauchemars.
Alors, ni une ni deux, voilà sept enfants bien décidés à combattre Kakafania et à récupérer leurs rêves.
L'Auteur :
Jean-Claude Renard est né en 1965. Marcello est son second roman (après Géraldine s'est pendue, chez 00h00). Après une formation de lettres (jusqu'à une thèse consacrée aux figures maternelles dans le roman célinien), et de longs séjours en Amérique du Sud et en Asie, il s'est tourné vers le journalisme (à Politis et au Magazine littéraire). Critique littéraire et photo, il écrit également dans les rubriques justice, sport et gastronomie. Ni plus ni moins ce qu'il aime.
*** Ce sont deux gardiens de San Pietro in Vincoli, cette petite église romaine qui renferme le monumental Moïse de Michel Ange. Le premier, Marcello, s'est jeté par la fenêtre de son domicile. C'est l'occasion pour le second, narrateur, d'évoquer la figure de son compagnon. Un récit dont l'humour n'est pas sans rappeler les tonalités glacées des récits de Jean-Denis Bredin, le comique de situations de Ionesco, l'humour à la Obaldia, et sans évoquer non plus la thématique du superbe récit de J.-P. Kaufmann consacré au Delacroix de l'église Saint-Sulpice et au tableau méconnu accroché à côté de lui.